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HJ : Pardon Jendy, j'étais inspirée cap pas cap !
J'écoutais Charline tout en me passant de l'eau à sur le visage grâce à une fontaine à eau qui était là. Cela me faisait du bien. Je m'installais ensuite sur un banc pour écouter Charline avant de lui répondre me laissant légèrement embarqué dans mes émotions mes sentiments, tout quoi... Les hormones... « Je te promets que je n'aurais jamais cru qu'un jour on se retrouverait là toutes les deux dans la même situation et surtout toutes les deux à parler comme si il n'y avait rien eu de haineux entre nous avant... C'est assez inédit comme situation pas vrai ? Enfin pour le test de paternité ouai j'y pense... Enfin de toute manière il faudra un jour ou l'autre que je sache vraiment qui est le père de ce petit poids tu vois, et sans test de paternité il y aura toujours ce doute. Puis si la date de conception correspond à ma coucherie avec Matthéo, mais que finalement c'est Priape le père, il ne me croira jamais et voudra en être sûr, si c'est l'inverse ça sera pareil. Mais Matthéo en veut pas alors ca serait tellement mieux que Priape l'accepte... Enfin tu vois, c'est trop compliqué... Puis j'aime trop Priape pour le perdre pour une connerie avec mon meilleur ami, j'adore Matthéo, il est essentiel pour moi mais j'aime Priape et je veux être avec lui. Rooh ma famille me manque tellement dans ce genre de situation. C'est vraiment horrible d'être loin d'eux, de ma mère, de ma petite Charlie. Elle est trop petite pour savoir ce qu'il se passe mais je suis sûre qu'elle m'aiderait à y voir plus clair dans cette situation pourrie tu vois ? C'est important la famille, enfin la famille sur qui on peut compter, c'est pas le cas de mon père. Mais là dans ma situation même lui me manque, mon cocon me manque, je donnerais tout pour rentrer chez moi et que ça arrange les choses mais ça serait faible et je ne profiterais pas, je ne tenterais pas d'arranger les choses... Je suis désolée de t’embêter avec tout cela, tu sais les coups de blues, c’est encore pire avec les hormones je ne sais pas si tu en as déjà eu. En tout cas c’est sympa d’avoir quelqu’un dans la même merde, ça rassure, on se dit qu’on est pas la seule idiote sur terre. Oups pardon ce n’est pas ce que je voulais dire, je suis idiote, mais pas toi, enfin t’as compris quoi je te juge pas, je ne te connais pas vraiment en fait et je ne connais pas ton histoire même si les deux nôtres se rejoignent et se ressemblent… Je suis désolée vraiment de t’embêter avec cela… J’aurais pas dû me laisser aller comme cela vraiment pardon… » Oh mon dieu mais quel monologue je venais de faire, les hormones c'était ça vraiment. Quel boulet.
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