J6 - Come with me • JAEY

« Ah Ah Ah ! Excuse moi bien Ô grand Jasper. » Je levais les yeux au ciel non mais n'importe quoi celui là, heureusement qu'il rigolait et qu'il n'avait sérieusement pas pris la grosse tête où il aurait pu compter sur moi pour le faire redescendre sur terre le petit. Je rigolais lorsqu'il avoua ne pas me savoir aussi fille après ma petite proposition, mon dieu il ne savait pas ce que j'avais derrière la tête. Je m'attachais les cheveux rapidement avec un élastique que j'avais au poignet avant de me tourner vers lui. « C'est mieux ? On peut voler et être les rois du monde maintenant ? » J'entrais son jeu pour le surprendre encore plus mais bien vite je ne pus pas tenir quant à ma petite entourloupe. « Non en fait je parlais pas de cette scène là... » Je le regardais avec un air intrigué comme pour lui faire peur, pleine de surprise que j'étais il n'allait surement pas la voir venir celle là même si cela correspondait plus à mon naturel que le truc super romantique. « Je nous voyais plus en train de faire le concours de crachat pour savoir qui crache le plus loin ! » Et là je ne pus m'empêcher de rire, il fallait vraiment être tordu pour penser à cela avec un mec aussi canon que Jasper, c'était se griller complètement auprès de lui... ou pas d'ailleurs... Et puis c'était mon ex, il en connaissait d'autres vertes et pas mûres sur moi celle là n'allait pas plus le choquer.

(Invité)

14/05/2012

Ouais, elle fait bien de s'excuser, non mais. Jasper se grandit un peu, faisant le fier. Certes, le garçon avait un égo complètement démesuré sur des choses comme.. son intellect, sa réussite. Mais pas son importance dans la faculté. Il ne mettait jamais en avant son poste, et était même plutôt mal à l'aise quand il était obligé de le faire. Joey le savait, et c'est pour ça qu'il pouvait se permettre de plaisanter là-dessus. A vrai dire, elle le connaissait tellement qu'il n'avait aucun filtre. Quitte à râler pour faire un truc de fille, même si ça lui ferait plaisir. Mettant de côté son caractère pourtant gentlemen. Malheureusement, demoiselle trouve la parade en attachant sa crinière. Bon, que pouvait-il rajouter maintenant ? « Je suppose que j'ai pas le choix.. » Prêt à se soumettre à ses idées bizarres. Mais, sauvé par une autre de ses excentricités. « Laisse-moi deviner, tu veux rejouer la scène de la voiture avec la main sur la vitre ? » Ouais, il avait quasi retenu que ça du film. Rose et Jake qui s'envoient en l'air et produisent de la buée. Bref. Remballe tes idées déviantes, et écoute celle de Joey. Avec un certain intérêt, et un peu de peur, forcément. C'est Joey quoi. Et elle ne le décoit jamais. Quand il s'attend au pire, elle fait encore d'avantage. « Je ne veux pas t'inquiéter sur ta condition de femme, mais c'est vraiment bizarre de retenir cette scène. » Qu'il la charrie avec une légère grimace. « Surtout qu'on sait tous les deux que je vais gagner ! » Comme un accord à ce concours bizarre. « Allez, debout, j'veux pas me cracher sur les jambes. » Classe. En même temps, rien ne l'était dans ce délire. Jasper se relève donc en s'appuyant sur la rambarde, tendant sa main à la jeune femme pour qu'elle fasse de même. Gentleman, j'vous disais.

« Laisse ma condition de femme où elle est oui et accepte le deal si tu es si sûr de toi ! » Je le défiais du regard, non il ne remettait pas ma féminité en cause, j'avais beau l'être, je ne manquais pas une occasion pour faire des choses que les filles ne font pas... C'était tout moi et si je ne le faisais pas il aurait surement du mal à me reconnaitre. Il se leva tout de même, relevant le défi et me tendit la main. « T'es galant pour un mec qui remet en cause ma féminité. » Je le taquinais et lui adressais un petit sourire avant de m'appuyer à la rembarde. Je ne voulais pas me cracher sur les pieds mais je voulais tout de même avoir une chance de gagner et que mon cracha aille le plus loin possible. Qu'est ce que c'était romantique comme situation. Jasper se plaça à côté de moi, mon regard de défi le toisa une dernière fois puis se porta à l'horizon : « Un ! Deux ! Trois ! » Et op voilà mon crachat élancé dans les airs. enfin ce fut de courte durée. Ce que ni lui ni moi n'avions prévu, malgré le fait qu'il représente l'intelligence de l'université, c'était le vent et le fait que nous allions reprendre le tout dans la figure. Je me relevais vite pour être debout bien droite sur le bateau m'essuyant le visage. « Dégueu Jasp ! Tu m'avais habituée à d'autres échanges de salive bien plus langoureux et appréciables. » J'essuyais mon visage sortant des mouchoirs en papier et lui en tendant. « J'en ai encore ou c'est bon ? »

(Invité)

14/05/2012

Sûr de lui ? C'est Jasper, bien sûr qu'il l'est. Plus que n'importe qui. Elle peut lui balancer n'importe quel défi, il le réalisera. Parce que c'est Ellington. Et qu'elle est Joey. Soit, elle peut lui demander les pires conneries, il les fera sûrement, rien que pour gagner quelques points. Il y avait cette envie revancharde sur le passé. Toujours se surpasser. Quand il était jeune, il essayait constamment de l'impressionner, il faut croire que cette habitude est restée. « J'essaye de m'auto-persuader que je suis pas sorti avec un mec qui adore cracher. » Sourire railleur aux lèvres, son regard s'amusant à la regarder de bas en haut. Pas de doute, elle était bien féminine. Mais ils s'entendaient bien, surtout parce qu'elle n'avait pas cette attitude superficielle qu'ont la majorité des demoiselles. Elle était son amie, son pote, avant d'être sa petite-amie, puis son ex. Alors oui, Jasper peut se permettre de se relever, et après le décompte, essayer de cracher le plus loin possible. C'est crade, ça lui ressemble pas, mais ça le fait rire. Au moins le très court temps où il n'a pas de salive sur la face. Le vent s'amusant de leur bêtise et leur faisant payer en leur renvoyant leur cadeau. « Dégueu Jasp ?! J'suis sur que j'ai TA salive sur la tronche ! » Il s'était redressé lui aussi, grimaçant tout ce qu'il pouvait en attrapant un mouchoir tendu. Tout en se nettoyant, il ouvre un œil pour regarder la belle. « Non c'est bon, on dirait presque que tu t'es pas crachée dessus. » Qu'il se moque d'elle, d'eux, de leur connerie. « La prochaine fois essaye de me faire parvenir ta salive autrement. » Ouais, ça pue le sous-entendu et c'est accompagné d'un sourire taquin, mais ça aussi ça le fait rire. Puis c'est elle qui a commencé à en parler.

Bing un petit coup dans les côtes de douter de ma féminité. Quand même je n'étais pas l'une de ces pétasses de poupée Barbie mais j'étais tout ce qu'il y a de plus féminine. La mode et moi cela ne faisait qu'un depuis un moment, il ne savait très bien. Voyons Jasper, arrête de douter de ma féminité, tu n'aurais pas pu faire tout ce que tu sais avec moi si j'avais été un bonhomme. Mais son doute sur ma féminité ne m'empêcha pas de relever le défi que je lui avais lancé et de tenter de cracher le plus loin possible. Pas de bol pour nous, tout nous revint dans la figure, c'était dégueulasse. Après s'être essuyé Jasper ne put s'empêcher de faire une petite réflexion sur les échanges de salive. Décidément si nous n'avions jamais osé parler de notre passé commun, aujourd'hui il y avait plein d'allusion et il me tira un petit rire. « Je vais m'afférer à trouver comment te passer ma salive d'une autre manière la prochaine fois, parce que je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » Je chopais le mouvoir dans sa main et m'approchais de lui, m'approchais de son visage pour essuyer un dernier petit postillon qui était sur son visage. Arrivés en pleine mer, les vagues commençaient à faire tanguer le bateau et je me rattrapais à Jasper lorsqu'une vague me fit perdre l'équilibre. Proches, nous étions proches c'était un peu particulier. « Qu'est ce que je ferais sans toi hein ? »

(Invité)

14/05/2012

Ca fait tellement longtemps qu'ils n'ont pas abordé leur passé, que Jasper se demandait parfois s'ils le feraient encore un jour. Mais maintenant, en ce moment, monsieur s'en fout. Tellement de tout, qu'il accepte ce petit retour en arrière, y participe même. Fait des allusions, ils s'en amusent. Comme s'il oubliait qu'il avait morflé là-dedans, qu'il restait trop de questions sans réponse. C'est pas grave. Rien est grave. Sauf peut-être quand tu te fais cracher dessus à cause du vent. Ce qui était absolument dégueulasse, hein. Tandis qu'ils s'essuyaient, Jasper glissait avec humour une allusion sur l'échange de ce liquide. Bien sur qu'il avait une idée derrière tout ceci, et elle s'était glissée entre ses lèvres sans qu'il ne parvienne à la censurer. « Vraiment, tu vois pas une autre manière que de me cracher dessus ? » Qu'il s'amuse d'un sourire, avant de fermer à moitié un œil quand elle s'approche avec le mouchoir. Se laissant docilement faire, jusqu'à ce que le bateau bouge un peu trop fort pour l'équilibre de la demoiselle. Cette dernière se rattrapant à l'homme. Proximité rapprochée. « Déjà, tu serais parterre. » Réponse logique, taquine. Ses doigts se posent sur les hanches féminines, pour lui éviter d'autres mésaventures. Ouais, on va dire que c'est ça l'excuse. Accrochant son regard de ses billes bleues, le soutien. « Alors, t'as toujours pas trouvé ? » Oh, on a le droit de s'amuser un peu, surtout quand la fille est jolie.

La proximité donnée par la vague qui a failli me faire passer par dessus bord n'est pas gênante mais elle est troublante, surtout avec les allusions que Jasper fait et avec le rapprochement qu'il opère. Sérieusement s'il compte me cracher dessus avec aussi peu de recul, c'était dégueulasse et s'il compte le faire dans ma bouche ça l'est encore plus. « Je ne vois toujours pas, je crois qu'il va falloir que tu me montres. Je comprends mieux en action. Mais je te jure que si tu me craches dessus de si près tu vas finir à la flotte en moins de temps qu'il ne faut pour dire ouf. » Un sourire se dessina sur mes lèvres, même si je n'étais pas super stable sur ce bateau, j'arriverais pas un moyen ou un autre à le faire passer par dessus bord, j'étais sûre que ce n'était pas un souci, surtout si j'étais énervée ou vexée par ce qu'il avait fait ou qu'il allait faire. En fait je ne savais pas, allait il vraiment profiter de la proximité entre nous pour faire ce à quoi je pensais ? Est ce que cela ne serait pas jouer avec le feu et risquer de se brûler les ailes ? Je n'en savais rien dans tous les cas je n'allais pas être celle qui allait prendre cette initiative alors que j'étais celle qui l'avait écarté de ma vie en lui faisant du mal, je lui avais fait autant de mal que je m'en étais fait mais quand même quoi... Et puis il ne le savait pas.

(Invité)

14/05/2012

Ce spring break était le spring break des mauvaises décisions. Des instincts qu'on suit alors qu'on aurait dû taire ses envies du moment, de ses neurones qu'on met en veille alors qu'on devrait les écouter. Il n'y a rien de logique dans le comportement de Jasper, et ça s'explique par sa volonté de lâcher prise. Après tout, même Leyna lui a dit, à quoi sert l'intelligence quand c'est la souffrance qui règne à l'intérieur ? La raison perd toujours, autant l'accepter. C'est ce qu'il fait. En faisant comme s'il avait oublié ce qu'elle taisait sur leur relation, comme s'il avait oublié les petits bouts de lui qu'il avait laissé pourrir après elle. Alors, se laisse prendre au jeu de ses grands yeux. « Me donne pas de bonnes idées comme ça. » Qu'il s'amuse avec le sourire, la rapprochant encore un peu de lui par la taille. Bloquée avec moi. C'est ironique, quand on sait que j't'ai déjà laissé t'échapper une fois. « Faut vraiment tout t'expliquer à toi.. mais bon, s'il le faut.. » Elle avait comprit, Jasper le sait très bien. Mais elle le laissait persister dans sa connerie. Tant pis hein, on réfléchira demain. Libère l'un de ses reins pour loger sa main dans la nuque féminine, réduisant jusqu'à rien la distance entre leurs lèvres. Et t'as beau dire, c'est pas comme embrasser n'importe qui. Les habitudes reviennent vite à la surface, ça t'inonde de souvenirs et ça réchauffe ton âme.

J'aimais paraitre plus bête que je ne l'étais surtout lorsqu'il s'agissait de prendre la responsabilité de faire ce qu'il allait faire. Aussi près de lui à ce moment, je savais que j'avais envie qu'il aille jusqu'au bout, je ne l'aurais jamais encouragé dans ce sens autrement puisque je savais très bien qu'il irait au bout des choses si je le poussais un peu. Bien vite l'une des mains qu'il avait de poser sur ma hanche la libéra et il alla la loger dans mon cou pour finalement attraper mes lèvres avec les siennes. Ce contact me donna un frisson qui parcouru tout mon corps. C'était étrange d'embrasser son premier amour, le seul grand amour qu'on a eu dans sa vie et qu'on a éloigné pour protéger. Je n'aurais jamais pensé me retrouver dans cette situation avec Jasper même si je l'avais sans doute bon nombre de fois espéré. Je laissais mes lèvres s'abandonner aux siennes, les entrouvrant même pour échanger un baiser comme dans le temps, passionné. C'était bon et je n'avais aucune envie de me demander pourquoi nous le faisions et ce qui allait se passer après. Je me laissais juste porter par mon envie actuelle. Après quelques secondes d'échange mes lèvres se décollèrent des siennes mon front restant collé au sien le silence s'installant. Enfin c'était sans compter la mère déchainée derrière nous. Bing, une vague nous surprit et sans que l'un de nous ne puisse réagir, nous passions tous les deux par dessus bord. Plouf le cul dans l'eau et me voilà morte de rire.

(Invité)

14/05/2012

Profite qu'il soit défaillant, joueur, inconscient. N'attendant qu'un petit accord pour fondre sur tes lèvres. Ne tâte qu'à peine le terrain, fonçant dans ce mur qu'il voit venir de loin. C'est déjà le bordel dans ce qui lui sert de palpitant, mais ça lui suffit pas à l'idiot. Il veut plus. Plus de faiblesses. Il a des problèmes avec le présent, le passé, ramène-lui de l'adolescent aussi. Alors évidemment ça s'approfondit, on a jamais été fan des baisers chastes. L'embrasse comme si c'était eux avant, comme font les attachés. Pas les exs, ni les amis. Récupère un peu de ses souvenirs, qui envahissent ses sens et marquent sa peau d'un vague frisson. Ca s'arrête, il reste contre elle, récupérant un souffle qu'il avait perdu. Personne n'ose rompre le silence, de peur de casser l'instant, sûrement. Mais la nature, elle, n'a peur de rien. Elle n'hésite pas à s'incruster et les bousculer dans leur bulle. La mer s'acharne contre le bateau qui tangue, la barrière de protection n'est pas assez haute, ils chutent. Oui, ils chutent dans la flotte, passant par-dessus bord. Il fallait au moins ça pour leur dire qu'ils font n'importe quoi. Une fois dans l'eau, Jasper est d'abord sonné, puis se met à rire avec Joey. On évite le moment gênant. Lui envoyant de l'eau d'un revers de main. « Avoue que tu l'as fais exprès ! » Il savait que non, m'enfin.

(Contenu sponsorisé)