Lorsque nous sommes entourés des bonnes personnes, toutes les raisons sont bonnes pour sourire (feat. Charline)

Charline & Ricardo
Lorsque nous sommes entourés des bonnes personnes, toutes les raisons sont bonnes pour sourire

mise en page par .Stay Away

Amoureuse de deux mecs, Ricardo avait vraiment du mal à le concevoir. Lui qui avait mit tellement de temps avant de tomber d'une seule fille. Enfin, d'ailleurs il ne savait même pas s'il était amoureux. Rien que les sentiments étaient une nouveauté pour lui, alors l'amour.. Ouai, un terrain carrément inconnu et qui faisait plutôt flipper. Et Charline était en plein dedans. Le cœur partagé entre deux mecs. Enceinte de l'un d'eux sans savoir lequel. Le bordel quoi.. Elle allait bien avoir besoin de son entourage. "Nop. Je sais de qui je voudrais l'être mais pour le coup.. Je peux pas choisir". Il hoche la tête, un petit sourire en coin. Il avait bien une petite idée en tête de la personne avec laquelle elle préférerait fondé une famille. Aaron était un ami de Ricardo, mais il était encore moins bien placé que le brésilien pour s'occuper d'un gosse. Nathaniel semblait plus calme, plus posé. "Si tu comptes faire un test de paternité, n'y vas pas seule" dit-il, les pupilles dans les siennes. Il sous entendait bien sûr qu'elle pouvait lui demander à lui, mais n'importe qui pourrait faire l'affaire. "J'ai toujours eu le chic pour me mettre dans des situations improbable". Il sourit, se mordille la lèvre avant de finir son verre pour le jeter plus loin. Reposant son attention sur elle, il vient prendre sa main. "Peut-être. Mais j'suis content de t'avoir près de moi.."

DID YOU MISS ME ?

Quoi que celle ci dépassait sûrement tout ce que tu avais pu imaginer. Fallait dire que c'était du grand art et.. Au fond, t'aimerais revenir en arrière. Avant de t'éprendre de Nate, avant de connaître Aaron. Tout reprendre à zéro pour peut être éviter de faire n'importe quoi. Et d'un autre côté, tu pensais que c'était comme une punition. Punition infligée à cause de toutes les erreurs commises par le passé. Peut être méritais-tu de te retrouver dans cette impasse. Si tu comptes faire un test de paternité, n'y vas pas seule" Tu soutenais son regard esquissant un faible sourire. Plus facile à dire qu'à faire. T'avais pour habitude d'agir seule, peut être parce que tu avais du mal à accorder ta confiance, parce que tu avais trop peur d'être décu. Mais il avait raison, si tu faisais ça seule, t'aurais sûrement encore plus peur et peut être que pour une fois tu devais apprendre à agir avec l'aide d'un autre. « Tu m'accompagnerais ? » Au final, il te semblait évident de le lui proposer à lui. Peut être ne voudrais t-il pas mais au fond, tu espérais qu'il dise oui. "Peut-être. Mais j'suis content de t'avoir près de moi.." Un nouveau sourire venait étirer tes lèvres alors que tu enserrais tes doigts autour des siens. « Et j'ai de la chance de t'avoir près de moi. » Parce que même avec le temps, tu pouvais toujours compter sur lui.

Charline & Ricardo
Lorsque nous sommes entourés des bonnes personnes, toutes les raisons sont bonnes pour sourire

mise en page par .Stay Away

Ricardo n'avait pas été présent pour les gens à qui il tenait depuis plusieurs mois. Il avait longtemps déprimé et hésité à retourner au Brésil. Maintenant de retour, et heureux en couple, il avait décidé de se rattraper. Alors c'est évident que Charline allait devenir l'une de ses priorités. Avec ce qu'elle était en train de vivre en ce moment, elle allait avoir besoin de lui. Le brésilien sait qu'elle a un sacré caractère et qu'elle est loin d'accorder sa confiance à tout le monde. A vrai dire, il est pareil sur ce point. Mais par le passé, ils ne se sont jamais déçus. Alors ce n'est certainement pas aujourd'hui que ça allait commencer. "Tu m'accompagnerais ?" Le brunet sourit, hochant positivement la tête. "Bien sûr que oui.." Il n'allait quand même pas la laisser seule dans cette épreuve, quelle que soit la réponse. Il ne ferait pas un bon parrain sinon, et encore moins un bon ami. "Et j'ai de la chance de t'avoir près de moi". Il serra sa main puis sourit avant de la tirer contre lui pour la prendre dans ses bras. Petit instant de fragilité. "Toi aussi tu mérites d'être heureuse.." Les secondes chances sont faites pour ça, après tout.

DID YOU MISS ME ?

C'était rare les relations de ce genre. Vraiment. Alors forcément, t'allais pas te plaindre de pouvoir être comme ça avec lui. Tu pouvais pas te plaindre d'avoir la chance de l'avoir à tes côtés. "Bien sûr que oui.." Tu ne savais pas vraiment pourquoi est ce que ça te soulageais autant d'entendre une réponse positive de sa part mais directement, tu te sentais mieux. Comme si le simple fait de savoir qu'il t'accompagnerais arrangeait les choses. Pourtant, ce n'était qu'un détail mais fallait croire qu'en ce moment, tu avais besoin de te savoir soutenu. Et avoir le soutien de Ricardo était sûrement l'un des trucs les plus importants. Un rire sortait de ta bouche alors qu'il t'entraînais vers lui pour une étreinte. T'étais pas la fille la plus tactile au monde, t'étais pas non plus fan des petites attentions et on pouvait même dire que t'étais carrément sauvage par moment mais pour cette fois, tu te laissais faire. Parce que ça faisais du bien, parce que tu ne pouvais pas tout le temps repousser tout le monde et parce que mine de rien, là, t'en avais besoin. "Toi aussi tu mérites d'être heureuse.." Mh. Sur ce point là, t'étais sceptique. T'étais pas sûre de le mériter et encore moins sûre que ça puisse arriver un jour. Y avait des gens qui n'avait pas de chance, un peu comme toi. « J'aimerais l'être mais je pense pas le mériter. » Pas après tout ce que tu avais fais.

Charline & Ricardo
Lorsque nous sommes entourés des bonnes personnes, toutes les raisons sont bonnes pour sourire

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La relation véritablement ambigu qu'il avait avec Charline s'était transformé rapidement en une très belle amitié. Celle où l'on sait que l'on tient à l'autre autant qu'il tient à nous. Que cette personne sera là, quoi qu'il arrive. Charline venait quand même de demander à Ricardo d'être le parrain de son futur enfant. Ce n'était pas rien, surtout dans la tête du brésilien. Ça représentait énormément. La serrant dans ses bras, le brunet ferma un instant les yeux. "J'aimerais l'être mais je pense pas le mériter". Il se recule légèrement, pour la regarder dans les yeux. C'est sûr que Charline n'était pas la fille la plus droite du monde. Elle avait certainement pas mal de choses à se reprocher. Mais Ric s'en fichait complètement. Pour lui ce n'est pas ça qui allait dicter le reste de sa vie. "Le passé appartient au passé" finit-il par dire avec le sourire. "Maintenant tu vas avoir un enfant. Tu vas avoir plein d'autres choses en tête. C'est une nouvelle vie qui commence. Puis tu vas être une maman formidable". Elle essaierait, en tout cas. "Puis si jamais il fait chier sa mère, tonton Ric viendra pour lui foutre une raclée" ajouta t-il, sourire aux lèvres.

DID YOU MISS ME ?

T'avais beau te chercher des circonstances atténuantes à chaque fois, ça ne changeait pas le fait que tu t'étais montrée garce avec pas mal de gens à Harvard. Tellement que tu pourrais limite avoir une horde de gens prêt à t'attaquer. Et bien sûr, même si tu faisais ça juste pour faire disparaître ta douleur à toi, même si c'était plus des s.o.s lancés pour réclamer de l'aide qu'une pur envie de faire du mal aux autres, il semblait que personne ne s'en rendait compte. Et ça ne changeait pas non plus le fait que t'avais tenté des dizaines et des dizaines de fois de rendre les gens aussi misérable que ce que tu pouvais te sentir toi. "Le passé appartient au passé" Et t'aurais tellement aimé que ce soit ton cas mais.. Non, t'étais beaucoup trop ancré dans ton passé douloureux. T'arrivais pas à le faire disparaître et parfois, tu avais l'impression que ça n'arriverait jamais. "Maintenant tu vas avoir un enfant. Tu vas avoir plein d'autres choses en tête. C'est une nouvelle vie qui commence. Puis tu vas être une maman formidable". Ouais, ben t'avais quand même pas mal de doute quant à sa dernière phrase. Maman ? Oui, t'allais l'être. Formidable ? C'était beaucoup moins sûr. "Puis si jamais il fait chier sa mère, tonton Ric viendra pour lui foutre une raclée" Et là, tu ne pouvais pas t'empêcher de sourire à nouveau. « Genre. J'suis sûre que tu seras tellement gâteaux avec lui qu'il te réclamera sans cesse pour que tu passes du temps avec lui. » Ouais, tu le voyais bien dans ce genre là tiens. « D'ailleurs, pourquoi "il" ? Peut être que ça sera une petite nana. »

Charline & Ricardo
Lorsque nous sommes entourés des bonnes personnes, toutes les raisons sont bonnes pour sourire

mise en page par .Stay Away

Ricardo était pas du genre à rester figé sur la première impression. Et heureusement, parce que la plupart des gens avaient une fausse impression sur lui également. Du genre, le coureur, véritable connard avec les filles et incapable de se poser. Alors qu'il avait toujours respecté la gente féminine, et qu'aujourd'hui il vivait une belle histoire. Si c'était un connard, pas sûr qu'autant de filles reviennent plus d'une fois vers lui après tout. Parce qu'il y avait quand même beaucoup de filles avec qui il avait l'habitude de coucher qui étaient devenus ses amis. Charline en était un parfait exemple. S'ils avaient du mal à ne pas se grimper dessus dès qu'ils se voyaient, aujourd'hui ils avaient une forte amitié sans ambiguïté. Il ne savait pas si elle serait une bonne mère, si elle arriverait à tout gérer. Il lui disait un peu ce qu'elle avait besoin d'entendre. Mais il avait fortement envie d'y croire. En plus, il était là pour l'épauler. "Genre. J'suis sûre que tu seras tellement gâteaux avec lui qu'il te réclamera sans cesse pour que tu passes du temps avec lui". Il rit légèrement. Le pire, c'est que c'était carrément probable. Ricardo a toujours eu un bon rapport avec les enfants. La preuve, ceux qu'il passe voir à l'hôpital chaque semaine se languissent toujours de ses visites. "Faudra pas que tu sois trop jalouse s'il me préfère à toi alors !" Il lui sourit. "D'ailleurs, pourquoi "il" ? Peut être que ça sera une petite nana". Il hausse les épaules. "L'un ou l'autre, c'est aussi bien. Si c'est un mec, je t'autorise même à l'appeler Ricardo". Il rit à nouveau un peu.