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Décidément, j'allais devoir calmer mon côté impulsif. J'avais peut être poussé le bouchon un peu trop loin, mais c'était mon caractère. Quand je me sens agressée, je suis obligé de répliquer aussitôt. Mais cette fois-ci, je le regrettais amèrement. Voir des larmes couler sur ses joues, c'était désagréable dans le fond. Je me sentais pas bien, comme si un objet était appuyé tout conte ma poitrine, l'oppressant de tout son poids. D'une certain manière j'étais soulagée, elle n'était pas partie et elle ne semblait ne pas vouloir quitter le creux de mon cou. D'une nature égoïste, j'étais prêt à la retenir malgré son avis, bien que pour le coup, cela fasse psychopathe. Posant mon nez dans ses cheveux, humant son odeur de shampoing, je me laissais finalement aller dans la tendresse. Je ne pouvais me résoudre à la perdre, surtout maintenant, après autant d'effort. « Disons que t'es chiante, mais j'aime cette partie de toi. Et ça ne m'a jamais embêté. » Dis-je en soupirant, fermant quelques secondes les yeux. Pour moi, mes mots n'étaient pas une attaque mais bien un compliment. J'étais peut être un peu maladroit dans mes paroles mais je suis nul pour trouver les bons mots. « Briny, je suis pas quelqu'un de très patient généralement.. J'ai juste besoin de savoir si on part pas dans des sens opposés ou bien si nous voyons les même choses. Est-ce que je dois t'attendre ? » Oh c'est tellement gênant ! Heureusement qu'elle n'avait pas les yeux rivés sur moi à cet instant puisque je sentais une douce chaleur me monter au visage. J'étais tout de même entrain de lui faire comprendre que je voulais quelque chose. Pas tout de suite, je crois que j'ai besoin de me remettre de toutes ses émotions, mais juste pour savoir. Abandonner définitivement ou garder un réel espoir. Je gâchais surement le moment, mais c'était plus fort que moi, je devais être fixé sur notre sort. Elle pouvait très bien me voir comme un simple ami. Un ami qu'on peut embrasser. Bon, ça ressemble plus trop à un ami, mais étant donné que les femmes sont assez compliqués, je préférais mettre les choses au clair tout en restant tout de même dans le vague. Elle relevait alors son regard vers moi, bredouillant quelques conneries concernant ses hormones. J'haussais un sourcil, un fin sourire planté sur le visage. Ce qu'elle pouvait être têtue comme un âne parfois. « Tu restes alors ? » Demandais-je en caressant le tissu de sa robe dans le dos, à l'aide de mon pouce.
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