MARSHALL&ALEXYS † comme au bon vieux temps

J'ai commencé à lui balancer pleins de films d'horreur. Normalement, ça me fait trop rien mais parfois, y a quelques exceptions et je croisais les doigts pour ne pas tomber sur l'une d'entre elles parce qu'après tout, j'étais du genre à me montrer forte et tout et je ne serais plus crédible si je me mettais à flipper devant un film. Annabelle tient, c’est le seul que j’ai pas encore vu je crois. Moi, j'ai entendu que des échos positifs sur ce film du moins, de la part des hommes. Les filles, c'était une toute autre histoire. Je ne monterais rien et me contentais d'hausser les épaules. Ok bah, va pour Annabelle dans ce cas ! J'ai souri avant de mettre le film dans le lecteur. J'ai pris la télécommande histoire de contrôler le son, on sait jamais ! Allez, vient là! Oh bah oui pourquoi pas, c'est pas moi qui allait refuser ! Après tout, je suis célibataire non ? Autant profiter de ce statut, c'est sans doute le seul avantage qu'il possède. Je me suis installée près de lui, posant la tête contre son épaule. Ok donc normalement, j'ai pas peur de ce genre de films. Par contre, si je commence à flipper ou quoi, va falloir qu'on se trouve une autre occupation parce que je risque d'être traumatisée à vie ! Nan mais le pire, c'est que je suis sérieuse là aha. J'ai pas envie de ne pas dormir pendant des jours et des jours !

Alexys vint finalement me rejoindre sur le canapé, télécommande en main. Je la soupçonnais de déjà avoir la trouille ce qui, selon moi, promettait d’être drôle. Je la regardais avec un petit sourire en coin, bien amusé alors qu’elle posait la tête sur mon épaule. Je passai les bras autour d’elle, la serrant contre moi. « Ok donc normalement, j'ai pas peur de ce genre de films. Par contre, si je commence à flipper ou quoi, va falloir qu'on se trouve une autre occupation parce que je risque d'être traumatisée à vie ! » Je ris doucement à son commentaire. Eh voilà, j’avais bien raison de croire qu’elle avait peur. « T’en fais pas pour ça! J’suis là pour te protéger des grandes méchantes poupées! » Je ris à nouveau, la serrant contre moi d’avantage pour prouver mon point et posant même un baiser sur sa joue. « Si tu préfères, on peut aussi changer d’activité tout d’suite… » Je pris doucement son menton pour retourner sa tête histoire qu’elle me regarde.

Non j'ai pas la trouille, je suis une dure à cuire... Ok en vrai, je flippe à mort. J'ai entendu que du mal de ce film d'horreur. Apparemment, il est bien mais assez flippant contrairement aux autres que j'ai pu voir. Pour la plupart je me suis endormie devant tellement je me suis fait chier. Et oui, je suis comme ça. Mais celui-là, je le sens vraiment pas alors, je préfère mettre en garde Marshall avant que le film ne commence. Je le lance, je pose ma tête contre son épaule et il passe ses bras autour de moi avant de me rassurer : T’en fais pas pour ça! J’suis là pour te protéger des grandes méchantes poupées! Je lui ai adressé un large sourire avant de reporter mon attention sur la télévision. Il a déposé un baiser sur ma joue. Trop mignon. Et finalement, il m'a attrapé par le menton pour que je le regarde alors, j'ai souri. Si tu préfères, on peut aussi changer d’activité tout d’suite… J'ai fait semblant de réfléchir en roulant des yeux avant de le fixer du regard en me mordant légèrement la lèvre. Oh... Et qu'est-ce que vous avez à me proposer monsieur Reilly ?

Alexys semblait amusé par ma proposition, roulant tout de même les yeux à ma remarque avant de se mordre la lèvre. Eh merde, elle ne pouvait pas faire ça. «Oh... Et qu'est-ce que vous avez à me proposer monsieur Reilly ? » Mon regard alternait rapidement entre ses yeux et ses lèvres pulpeuses qui me faisaient terriblement envie. Oh et puis tant pis hein. Approchant mon visage du siens, je capturai ses lèvres pour l’embrasser longuement et langoureusement. Après tout, elle était célibataire et moi aussi, non? Pourquoi s’en priver? Et si elle voulait me repousser, elle en avait encore l’occasion. À n’importe quel moment si elle voulait arrêter, je respecterais son choix. Pour l’heure, je ne faisais qu’à ma tête, quitte à m’en prendre plein la gueule. À ce qu’on dit, on n’a qu’une vie à vivre, autant en profiter pleinement! « Quelques choses comme ça… » lui soufflai-je en reculant juste assez pour parler, mes lèvres frôlant toujours les siennes.

Est-ce qu'on avait la même idée derrière la tête ? Je me le demandais. Je le regardais, il me regardait, ses yeux descendirent sur mes lèvres alors, je souriais légèrement, laissant le film commençait sans que personne ne s'en préoccupe. Je crois qu'on était sur la même longueur d'ondes lui et moi. Après tout, il était célibataire, je l'étais également et puis, c'était le spring break, il fallait en profiter sinon, il ne valait pas la peine d'être vécu. J'attendais avec impatience et finalement, il se lança. Ses lèvres vinrent rapidement trouver les miennes, elles ne voulaient les quitter. Je répondis bien évidemment à son baiser, mêlant ma langue à la sienne et ce, jusqu'à ce qu'il se détache enfin sans pour autant casser cette proximité. Quelques choses comme ça… J'ai légèrement souri en reprenant mon souffle contre ses lèvres tandis que mon coeur s'emballait. J'ai finalement haussé les épaules avant de basculer sur lui. Mes avant bras sont venus se nouer derrière sa nuque et j'ai attrapé ses lèvres à nouveau avant de murmurer :  J'aime bien cette proposition-là !

Et puis tu peux toujours crever le film, plus rien à foutre de toi. Je ris intérieurement en pensant qu’elle avait eu besoin de cette petite mise en scène pour se jeter sur moi, mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire au fond? Limite, c’était même mignon. Elle sourit après que je l’ai embrassé, confirmant ma théorie selon laquelle elle n’attendait que ça depuis le début. L’issu de cette soirée était simple. Son lit ou le canapé, dans les deux cas, pour baiser ou alors pour mourir d’ennuis. Ses bras autour de mon cou, elle m’obligea à m’allonger alors qu’elle se positionnait au-dessus de moi. Je passai les mains sur ses hanches et la soulevai pour l’installer confortablement, mais mains glissant ensuite sur le haut de son postérieur. « J'aime bien cette proposition-là ! » « Han han ?! » Je ris doucement en attrapant ses lèvres à nouveau, mêlant ma langue à la sienne dans une valse complexe alors que mon pantalon menaçait d’être de plus en plus étroit.

Je ne suis pas du genre à faire le premier pas dans ce genre de situation. De plus, je ne suis pas certaine de ce que je veux, de ce qu'il veut également -quoique avec la remarque qu'il m'a fait dès le début, j'aurais peut-être du m'en douter. Dans le fond, je savais que ça allait se passer comme ça, je savais qu'il allait se passer quelque chose. C'était... physique, je ne sais pas. C'est un beau garçon, faut le reconnaître ! Je suis contente qu'il ait pris les devants et évidemment, je lui fais comprendre que c'est ce que je veux également, me plaçant sur lui avant de reprendre possession de ses lèvres une nouvelle fois. C'est bien mieux que regarder un film d'horreur, personne ne va me dire le contraire. Je pense qu'on est sur la même longueur d'ondes lui et moi puisque ses mains glissent sur mes hanches puis sur mes fesses alors que ses lèvres viennent attraper les miennes de nouveau. Han han ?! J'ai souri, descendant mes lèvres contre sa mâchoire, dans son cou. Comme au bon vieux temps... ais-je soufflé en passant mes mains en dessous de son t-shirt.

Ses lèvres glissèrent des miennes à ma mâchoire puis à mon cou. Je fermai les yeux soupirant d’aise alors que je profitais pleinement du moment. « Comme au bon vieux temps... » J’esquissai un sourire, demandant pour le coup : « Pourquoi on a arrêté déjà..? » Ouais parce que vous me traiterez d’idiot si vous voulez, mais je ne me souvenais même plus pourquoi on s’était pris la tête et qu’on avait arrêté de coucher ensemble. Par rapport à son imbécile de frère à coup sûr, allez savoir. Ou alors ça avait un lien avec Helena. Qu’importe. J’ondulai du bassin, pressant un peu son postérieur pour qu’elle sente ce bulge dans mon pantalon, frissonnant alors que ses mains remontaient sous mon t-shirt. Je me redressai un peu, lui permettant de me l’enlever avant de retrouver ma position allongé, mes lèvres glissant à leur tour dans son cou pour remonter près de son oreille où je vins mordiller son lobe.

Pourquoi on a arrêté déjà..? Je me suis arrêtée deux petites secondes pour lui sourire en grimaçant légèrement. Pas certaine que ça soit bon d'en parler. Je crois que c'était à cause de Jeno et Helena un peu aussi... En fait, c'était à cause de Jeno parce qu'il ne pouvais pas voir les Reilly depuis ce qu'il s'était passé avec Helena. Oui, j'avais pris la défense de la jeune femme devant Jeno mais je m'étais aussi battue avec elle parce que d'un côté, je n'avais pas accepté ce qu'il s'était passé. C'est compliqué ces histoires de famille alors, il avait fallu couper les ponts avec Marshall. Jusqu'à aujourd'hui. En fait, Jeno m'avait juste demandé de ne plus le fréquenter et j'étais du genre à écouter tout ce qu'il pouvait me dire donc... Bref, il ne fallait pas parler de cela, juste profiter de cette soirée. Je lui retirais son t-shirt avec son aide avant que ses baisers descendent le long de mon cou puis jusqu'au lobe de mon oreille. Je frissonnais légèrement, profitant de ce moment tout en retirant le bouton de son jean puis la fermeture. Oui, ça m'avait manqué en quelque sorte et puis, j'aime bien quand c'est interdit. Mon frère me tuerait s'il savait ce que j'étais en train de faire !

«Je crois que c'était à cause de Jeno et Helena un peu aussi... » Alexys confirma mes craintes, mais je chassai cette histoire d’un baiser passionné. Hors de question que je m’attarde sur la question ce soir. Là, je profitais simplement du moment avec elle, son corps contre le miens et mes lèvres contre son cou. Rien d’autre n’avait d’importance sinon que de me concentrer à lui faire oublier tout le reste. Elle en oublierait son nom si elle m’en donnait la chance. Parce que ce soir elle n’était pas la sœur de Jeno Carpenter, ce soir, elle était simplement Alexys, ma Alexys. Mes mains glissant de son cul à ses cuisses, je la caressai doucement avant de remonter vers ses hanches pour remonter son débardeur que je fis passer par-dessus sa tête. Je pris quelques secondes pour admirer son corps et souris avant d’enfouir mon visage entre ses seins, les prenant en coupe dans mes mains en embrassant la courbure de ceux-ci en plein centre.