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JEAN ✮ You look like my next mistake

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T’avais essayé de prendre l’avantage, ce fut de courte durée, car lui aussi il était malin, il avait derrière la tête. Plus déterminé que jamais. Et voilà maintenant qu’il ne te piquait tes idées. Copieur. Tricheur. Tu n’allais pas lui répondre volontairement. Et moi j’vais te poser une autre question : qu’est-ce que je dois faire pour que tu me libère ? on pouvait continuer à ce petit jeu longtemps. Très longtemps. A croire qu’aucun de vous deux ne voulaient lâcher l’affaire, quitte à passer la journée entière sur cette plage, à savoir qui de vous deux allait céder le premier. Pas toi en tout cas. Pas maintenant. Une chance que l’eau n’était pas trop froide à ton gout. Dans ta tête, tu essayes d’élaborer mille et un stratagèmes pour contrer Jean mais… aaaaaaaaaah.. impossible de te concentrer. CODE ROUGE. Il vient déposer un baiser sur le coin de ta mâchoire. Non tu ne rêvais pas. Il l’avait bel et bien fait. T’es surprise puis.. Complètement déstabilisée, désorientée. Putain, il avait pas le droit de jouer avec toi comme ça. Il recommence. Non mais il va te rendre folle. Vraiment. Littéralement. Complètement. Il fallait vraiment que tu agisses là, ça ne pouvait plus continuer. T’essaye alors de le faire, comme tu peux, sans trop le brusquer. Ton index vient alors se poser sur les lèvres de Jean et tu lui dis Noméoh, je t’en ai pas donné l’autorisation monsieur. tu réponds avec un voix autoritaire, ne sachant pas vraiment ce qu’elle cachait derrière. Tu voulais pas perdre face à lui, mais s’il continuait à jouer comme ça avec toi, t’allais être contrainte d’arrêter. Il le savait très bien, pourtant il se donnait un malin plaisir à te torturer. Pourquoi toi ? Me force pas à te bouder. c’est clairement déloyale tes baisers-là Jean.
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La réponse à sa question est très simple, pour que je la lâche il faudrait que j'ai la certitude que je récupère mon short histoire de pouvoir sortir de l'eau moi aussi. Parce que mine de rien il commence à y avoir de plus en plus de monde sur la plage. Enfin je pourrais aussi me résoudre à le faire seul, mais d'une c'est moins marrant et de deux je n'ai aucune idée du à quel point les autorités peuvent être à cheval sur l'atteinte à la pudeur. L'amende ça ne me dérange pas de la payer, mais faire de la garde à vue pour une broutille de ce genre ça me tente beaucoup moins.
-Simple comme bonjour : tu récupères mon short. Mais comme je ne veux pas que tu me joues un sale tour il va falloir que tu trouves le moyen de faire en sorte que je sois sûr que tu vas le chercher et pas me laisser là dans l'embarras.

Autrement dit débrouille toi ma vieille moi je te lâcherais pas tant que je serais pas plus habillé.

Mais comme apparemment il faut motiver le moral des troupes j'use de moyens très personnels pour arriver à faire se décider la jeune femme. Au moins ça à l'air de marcher. Bingo même puisqu'elle a l'air dérailler légèrement. Je pense qu'elle ne s'attendait pas à ça. Croit elle avoir le controle de la situation ? Je ne sais pas. En tout cas je viens de lancer de nouvelles règles dans le jeu...
Elle m'empêche de renouveler mon stratagème en posant un doigt sur mes lèvres. Je souris mais ne fais rien. Je pourrais très bien passé outre son avertissement, mais pourtant je reste docile. Pour le moment. J'ai toute la journée devant moi après tout.
-L'autorisation ? Liz quand tu déshabilles quelqu'un je pense que tu lui donnes l'autorisation de faire à peu près n'importe quoi...

Je me moque gentiment d'elle en lui rappelant la position pour le moins inhabituelle dans laquelle nous sommes, histoire qu'elle n'oublie pas que je suis nu sur elle, même si d'autre morceau de tissu m'empêche de commettre d'autres gestes qui m'attireraient encore ses foudres.

-Tu penses vraiment à bouder là ?

Je joue avec ses nerfs, mais c'est plus fort que moi. Ma main libre vient glisser doucement le long de ses côtes pour s'arrêter sur le haut de sa hanche. Je suis toujours dans la provocation, et à vrai dire je cherche mes limites. Après tout pour le moment ça n'est qu'un jeu non ? Rien d'irréparable n'a été commis jusqu'ici...



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Et tu propose quoi comme autre moyen ? car franchement j’en vois aucun avec tes conditions et vue que tu ne sembles pas me faire confiance, on est pas sorti de l’auberge. Tu commençais à te prendre à ton propre jeu. Jean était pas possible. Tu ne sais pas combien de fois tu avais pu te le répéter dans ta tête. Tu t’emmêlais les pattes dans le filet de Jean le vilain –très vilain- pêcheur. Il ne voulait pas relâcher la pauvre sirène en détresse que tu étais. Mais qu’est-ce que je raconte moi là ? C’est la fatigue désolée. Plus le temps passait, plus il t’embrouillait la tête, votre jeu commençait vraiment à devenir compliqué. Tu devais être des plus prudentes, sans cesse sur tes gardes. Ou Jean il allait te bouffer toute crue. Il ne ferait qu’une bouchée de ton joli minois. Non mais Jean, moi  j’suis pas comme les autres filles, je décide ce que je veux faire et point barre. J’pensais que tu l’avais compris depuis le temps.. ouais tu l’avais déshabiller pour répondre à sa provocation et non pour le donner l’autorisation de faire de même avec toi. Tu n’étais pas une fille facile. Il fallait te dompter pour t’avoir. On avait pas la Lizie en un claquement de doigt, fallait ramper si tu voulais la dévêtir, telle était la règle. Il se moque de toi à n’en plus finir et ça a le don de te titiller. Un vrai combat contre toi-même pour ne pas partir au quart de tour comme tout à l’heure. Il te taquine, joue avec tes nerfs et maintenant… maintenant monsieur se permet de caresser tes jolies courbes. Tu sens sa main remonter le long de ton corps, ça prisable rien de bon, il s’arrête à l’extrémité de ton haut, encore une fois. Bordel.  Ouais si tu continues à avoir les mains baladeuses, t’as vraiment été un garçon très mal éduqué ! nouvelle pic que tu lâches à son égard. Même si tu penses pas que ça allait l’arrêter et s’il montait encore d’un centimètre sa main, t’allais le claquer. Sauf que.. petit imprévu à l’horizon. Tu vois une grosse vague arriver au galop sur vous. MON DIEEEEEEEU ! GROSSE VAGUEEE ! tu cris avant de te retrouver engloutie par l’eau et ne plus rien voir pendant quelques instants.
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Après le jeu du chat et de la souris on en arrive à celui du serpent qui se mord la queue et donc nous sommes face à un dilemme. Comment rompre le cercle infernal ? Bonne question, et franchement je ne pense pas que quelqu'un ait la réponse.
-Justement je me disais que vu que c'était une très bonne idée à toi de lancer mon short au loin, et bien que tu pouvais encore avoir une très bonne idée pour aller le chercher.

Je lui fait un sourire d'ange bien que je me moque d'elle. C'était une très mauvaise idée de lancer mon short, et j'ai la sensation que je vais devoir me débrouiller seul en fin de compte pour le récupérer. Peut être qu'une vague pourrait finir par le happer et me le ramener ? Qui sait vu comment elle l'a lancé il n'a pas atterrit très loin du bord de l'eau...

Je lève les yeux au ciel face à son commentaire.
-Bientôt tu mettras ta main dans le feu et viendras me dire en pleurant que ça brûle.

Autrement dit il faut réfléchir aux conséquences de ses actes... Maintenant que j'y réfléchis bien c'est toujours moi qui ai été le plus posé du groupe, qui justement réfléchissait... Je ne suis pas entrain de dire que les deux autres n'avaient pas de cerveau disons qu'ils anticipaient moins que moi les conséquences. On en revient toujours à la partie d'échec, ça aide souvent d'avoir quelques coups d'avance sur son adversaire, surtout pour avoir ce qu'on veut... Autant attendre l'autre à un endroit auquel il ne s'attend pas. C'est comme ça qu'on gagne dans la vie, et ça vaut pour tout... Surtout avec les femmes.
Et si il y a bien quelque chose que j'aime c'est jouer avec elle, les pousser dans leur retranchements, exactement comme je suis entrain de faire avec Liz. Je cherche le point de non retour. Pourquoi ? Pour savoir à quel point notre relation a changé au cours des années, pour savoir si Lizzie a changé. Moi je l'ai sans doute fait, sans m'en rendre compte, on change tous avec les expériences de la vie. On apprend tous de nos erreurs... Est ce que Elizabeth me considère comme une erreur ? Je pense qu"à des moments ça doit être le cas, mais malgré tout elle est toujours là non ?

-Je suis vraiment désolé si tu ne le remarques que maintenant...

Je rajoute ce commentaire avec une moue amusée. Je sens qu'elle craque doucement, pas dans le sens où elle se jetterait sur moi pour ... M'embrasser ? Restons soft... Non plutôt dans le sens où elle ne sait pas quoi faire et donc elle finirait pas s'énerver et je risquerais sans doute d'avoir des représailles physiques de sa part.
Je m'apprête néanmoins à continuer mon stratagème quand elle crie à me crever le tympan pour me prévenir de la vague. J'ai juste le temps de fermer les yeux et retenir ma respiration que cette dernière nous passe par dessus.
Je sens que dans les remous je perds la prise sur Liz, et donc me voilà obligé de la serrer un peu plus contre moi, et puis finalement la vague passe comme si de rien n'étais. De ma main libre j'enlève l'eau de mon visage et passe ma main dans les cheveux pour les remettre en arrière, et enfin après ça je desserre mon étreinte de Liz.
-Je vais finir par croire que quelqu'un le fait exprès là haut... Tu vois même les éléments ne peuvent rien pour toi, tu ne peux pas t'échapper Elizabeth. Là tout de suite tu es à moi.




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Et moi je tenais juste à te préciser que c’est toi qui as eu la merveilleuse idée de me foutre à la flotte. Sans tout ça, t’aurais pas fini à poil. Donc si tu veux récupérer ton short, t’iras tout seul. noméoh, t’étais pas à ses petits services, il était grand, il avait deux jambes, il savait marcher donc il pouvait parfaitement aller chercher son maillot. Mais visiblement, il était bien plus préoccupé par toi. C’est vrai que c’était bien plus agréable d’être allongé tranquilou sur le sable, enfin pour lui car toi, tu devais supporter son poids depuis dix bonnes minutes. Et il t’agaçait avec ses sourires d’ange, t’es tout sauf un ange Jean. Je tenais à le préciser. Entre moqueries et mains baladeuses, tu étais servi. J’veux pas de tes excuses qui sonnent fausses, parait un peu plus sincère la prochaine fois. tu lances sur le même air moqueur que lui, tu te défendais comme tu pouvais face à ce démon, pas facile sans tes mains, tu avais juste ton esprit, comme seul arme. Puis il y avait eu cette vague qui arrive sur vous, tu crois qu’elle va te libérer de son emprise, mais ce n’était que pure illusion de ta part. C’était bien trop beau pour être vrai. T’es secouée sous l’eau, et t’as l’impression d’étouffer dans ses bras. Tu ressors toute secouée de cette escapade marine, autant physiquement que moralement. Tu peux de nouveau respirer mais tout ce que tu vois devant tes yeux impuissants, c’était monsieur Jean faire son numéro de beau gosse, et vas-y que j’me coiffe et que j’te lâche pas du regard. Il allait te.. tuer. Même quand une vague vous passez dessus de plein fouet, il ne te lâchait pas. Pire qu’une huitre sur son rocher. Charmante image Lizie. On dirait plutôt que c’est toi qui ne peut pas te passer de moi, tu veux pas me lâcher depuis tout à l’heure. tu dis en levant les yeux au ciel. Et non, je ne suis pas à toi Jean. tu lui avais dit en le regardant droit dans les yeux, histoire de faire diversion, alors que de ta main libre, tu prends une bonne poignée de sable mouillé entre tes doigts, avant de l’abattre sur son visage. Oups.. je suis sincèrement désolée. Moi aussi j’contrôle plus rien, mes mains font n’importe quoi aujourd’hui. tu dis d’un air moqueur avant de voir le résultat de ton chef-œuvre. Un Jean rempli de sable et tu ne peux t’empêcher de rire à cette vision hilarante. Il perdait de tout son charme-là. Pas très sexy. Tu vas faire fuir les filles comme ça ! tu dis en riant de plus belle.
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Le jour où Elizabeth Leroy-Thompsers fera preuve de bonne foi n'est pas arrivé. Il n'arrivera sans doute même jamais. Mais après tout si elle tient à tout me mettre sur le dos, qu'est que j'en ai à faire ?
-On est jamais mieux servit que par sois même pas vrai ?

Quel meilleur moyen pour avoir ce qu'on veut que de faire culpabiliser les gens ? Je n'insisterais pas plus, si il faut que je le récupère tout seul je le récupérerai tout seul après tout on commence à s'enfoncer dans une spirale sans fond là, et ça pourrait devenir agaçant.
Je ne peux m'empêcher de rire quand elle refuse mes excuses. Non elle n'a pas changé. Mais que lui dire de plus ? Moi non plus, je suis fidèle à moi même après tout.
-Je n'ai pas changé Liz, je ne vais pas m'excuser d'être moi à chaque instant. Mais ça ne t'as pas toujours déplut si je me rappelle bien.
Oh oui j'ai quelques souvenirs qui peuvent en attester même si je suppose que ce n'est pas ce qu'elle veut entendre.

-Pourquoi je te lâcherais ? Autant récupérer le temps perdu maintenant, qui sait pendant combien de temps je pourrais en profiter ? Tu as tendance à filer quand j'ai le dos tourné.

Je sens que je commence à toucher un point sensible. J'ai l'impression de faire des expériences, de faire des tests comme ça en balançant des phrases, et en notant par la suite soigneusement ses réactions. Jusque là je vois que les choses n'ont pas changé, et surtout que Lizzie ne sait toujours pas comment s'en sortir avec moi. Enfin si elle sait : agir comme une petite fille. Oui là le sable je reconnais bien la patte du chef.
Je fais la grimace et libère Elizabeth en me déplaçant sur le côté et en m'asseyant.
-T'es vraiment une petite fille Lizzie.

Je nettoie mon visage du sable avec de l'eau de mer pour finalement retrouvé une apparence normale. Puis je soupire. Le jeu ne m'amuse plus, je n'aime pas jouer quand ce genre de règles sont autorisées, ça ne mène à rien.
-Je te propose que tu ailles chercher mon short -y'a des gamins sur la plage et même si je m'en fou je voudrais pas avoir de problème avec les parents je n'ai pas que ça à faire- et après je te paye le petit déjeuné.

Je suis toujours assis dans l'eau et regarde la jeune femme attendant de voir si elle prend une décision, et surtout si elle va dans mon sens cette fois ci. Le sourire à disparut de mon visage, clairement je suis déçu.


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Pourquoi je te lâcherais ? Autant récupérer le temps perdu maintenant, qui sait pendant combien de temps je pourrais en profiter ? Tu as tendance à filer quand j'ai le dos tourné. stop Jean, arrête de me le rappeler. Tu cherches quoi au juste à me faire souffrir. Eh bien c’était réussi. Arrête avec tes phrases pleines de sous entendus, tu en deviens vexant, et j’vais vraiment te faire bouffer du sable-là. Puis j’estime que t’en as beaucoup trop profité pour aujourd’hui. oui avec ses mains baladeuses et ses baisers au coin de tes lèvres. A une minute près, il était sur le point de te déshabiller à ton tour. Franchement tu ne sais pas pourquoi tu l’avais laissé faire. T’avais été stupide sur le coup et aussi complètement prisonnière dans ses bras. T’avais dit cette phrase avant que ta main s’abatte sur lui. Il était magnifique le visage dégoulinant de sable mouillé. Tu ne peux t’empêcher de rire à cette vision. Puis miracle il se bouge, et s’assoit sur le côté, nettoyant son visage. Enfin ! j’ai cru que t’allais jamais le faire. et tu dis à la langue à son commentaire. T’étais pas une petite fille, c’est lui qui te rendait gamine, qui faisait ressortir tous tes mauvais côtés. Et tu n’as le temps d’en rajouter une, qu’il marchande pour retrouver son bien. J’vais te le chercher à la condition que tu me foutes la paix. Tu lâches plutôt sévèrement pour lui montrer qu’il t’avait touché et que ça ne t’avait pas plu. Tes mots avaient été forts mais c’était la seule façon de lui faire comprendre. Il avait clairement jouer avec son attirance pour te faire céder, t’avais frôlé la limite interdire. Au début, c’était drôle, c’était enfantin, mais ça avait bien vite dérapé.  On a plus 16 ans Jean, c’est plus un jeu. tu dis en un soupire le regard perdu dans le mouvement des vagues. C’était plus un jeu car t’avais refait ta vie et t’avais à présent quelqu’un que tu aimais réellement, pour une fois que tu trouvais un homme bien, tu ne voulais pas tout gâcher. J’accepte le petit déjeuner à la condition que ça ne soit pas une proposition cachée de prise en otage. Méfiante tu étais, car dans l’eau il n’avait absolument pas voulu te lâcher. Cela t’avais effrayé, pas dans le sens d’avoir peur à proprement dit de lui, mais d’avoir peur de faire une connerie avec lui.
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