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You look like my next mistake
Il avait pas tord sur ce point, s'il commençait à me couvrir de cadeaux, même si l'idée était plutôt plaisante, il fallait l'avouer, il allait être vite à cours d'idées. Moi pourrie gâtée ? Ça a jamais été mon genre Jean et ça le serait jamais. tu dis en riant légèrement toujours sur son épaule, en train de regarder d'un air désespéré la plage s'éloigner de toi. Même si t'étais issue de la bourgeoisie française, t'avais jamais aimé te vanter de ta richesse et tu le feras jamais. Contrairement à Jean qui aimait bien étaler son argent, comme il était actuellement en train de le faire, tu restais très terre à terre. Il n'avait pas changé depuis toutes ces années, cela amplifié ton idée de lui. Cela ne t'étonnerait même pas si tu lui demandais dans quelle confrérie il avait attiré et qu'il te répondrait la Eliot. Il avait le caractère type. P'être que finalement un jour, t'arrivais à apprécier cette maison, après Antwan, voilà Jean. Mais bon là, n'était pas la question. L'eau commençait vraiment à se faire de plus en plus dense autour de toi. Tu sentais le bout de tes pieds être trempés, bientôt tes mollets. Il fallait vraiment agir. T'avais lancé la menace de le foutre à poil et voilà qu'il se moquait royalement de toi. Tu lui donnes un coup sur son dos, fronçant les sourcils. Le vilain, il te croyait vraiment incapable. C'était mal de connaître. T'étais plus cette petite fille innocente que tu avais pu être à tes 16 ans. T'avais grandi, mûri, évolué, tu étais devenue une femme. Outre sa moquerie, il t'avait donné une information plutôt intéressante, il n'allait plus lutter. Bon point pour toi pour enfin te libérer. Parce que bon être perchée sur ses épaules c'était pas très confortable. Désolé Jean. Tu t'apprêtes à descendre enfin lorsqu'il te glisse ses quelques mots en français. Un sourire en coin se dessine tes lèvres. Tout de suite les petits secrets en français pour que personne ne vous comprenne, pourtant y'avait pas un chat à l'horizon. Cependant ça avait son p'tit effet, ça t'faisait du bien de parler ta langue natale. Alors sans prévenir, tu descends de ses épaules. Ton corps tout entier est traversé d'un frison au contact de l'eau. Tu plantes ton regard bleu azur dans celui du beau brun On t'a jamais appris que c'était malpoli de déshabiller les filles sans leur accord. tu dis d'une voix taquine en français, sans le quitter du regard, alors que tes mains viennent se glisser sur le bassin du jeune homme à la limite de son short bain, prêtes à agir s'il te provoquait de nouveau. Tu lui laissais cependant une seconde chance, trop de bonté en toi Lizie.
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