VIKEY | let me be your hero

« Oui, ils sont avec leur nounou présentement. » Tu remarques sans trop de difficultés que Torrey ne semble pas à l'aise de parler de ses enfants avec toi. Peut-être est-ce parce que tu es un homme? Elle n'a certainement pas honte d'eux, de la façon qu'elle t'en parlait, bien que brièvement, au Starbuck. "Tu préfères aller les voir, ou bien ça te dirais de passer un moment avec moi?", demandes-tu, tout sourire. Tu n'allais tout de même pas lui proposer de l'accompagner voir ses enfants, d'un coup qu'elle devienne distante et ne te fasse confiance. "Je suis de plutôt bonne compagnie, à ce qu'on dit.", ajoutes-tu, comme pour la rassurer d'un je-ne-sais-quoi. "Tu es jolie quand tu rougis.", dis-tu presque dans un murmure. Il fallait qu'tu l'dises; tu ne gardais pas pour toi les compliments que les femmes méritaient.

"Tu préfères aller les voir, ou bien ça te dirais de passer un moment avec moi?" Je songeai un moment à ce qu’il proposait et secouai lentement la tête. « Je crois qu’ils peuvent rester sans moi encore un moment.. » Je souris légèrement. À vrai dire, j’avais plutôt envie de passer du temps avec lui alors… "Je suis de plutôt bonne compagnie, à ce qu'on dit." Je ris cette fois, rougissant encore un peu. "Tu es jolie quand tu rougis." J’ouvris de grands yeux et baissai légèrement la tête en me mordillant la lèvre. « Eh bien… merci. » répondis-je dans un murmure comme le sien. J’inspirai un coup, me convainquant que la chaleur qui m’envahissait était dû à la température ambiante et non à sa présence et le regardai finalement. « Tu avais un truc en tête? »

« Je crois qu’ils peuvent rester sans moi encore un moment.. » Tu te réjouis intérieurement qu'elle accepte de rester un peu avec toi. C'est ce qu'elle essayait de te dire subtilement, non? Enfin, il ne faut pas se faire d'idées trop rapidement, non plus. Comme toute réponse, tu lui souris à ton tour. « Eh bien… merci. » Oh, mais c'est qu'elle rougit, encore. Tu fronces les sourcils, cette fois. Mi-amusé, mi-intrigué, tu tentes une approche, glissant tes doigts sous son menton, sentant la peau douce de la demoiselle contre tes doigts. Tu remontes son visage avec douceur, avant de retirer ta main et de sourire en toute sincérité. "Comme j'ai dit, tu es très jolie avec les pommettes roses, mais.. est-ce parce que je t'intimide?" Tu intimidais beaucoup de femmes. Surtout les plus fragiles, celles qui étaient incertaines, mal à l'aise.. Bref, tu ne voulais pas qu'elle se sente inférieure ou bien, dans le meilleur des cas, mais tout de même : gênée par rapport à ta présence. "Je devais te surprendre, mais.. je dois avouer ne pas être doué pour les surprises. Alors.. une petite promenade, ça t'dit pour le moment?" Tu mentais un peu, à vrai dire. Car.. tu avais une idée derrière la tête ; tu verrais bien si elle allait aimer ou pas, mais tu es certain que ce serait dans le sens positif.

Comme si je n’étais pas déjà suffisamment gêné en sa présence, je sentis les doigts de Viktor sous mon menton, relevant mon visage face à lui pour m’obliger à le regarder. Mon regard croisa le sien et il retira sa main, laissant une trace chaude sur ma peau déjà brûlante. "Comme j'ai dit, tu es très jolie avec les pommettes roses, mais.. est-ce parce que je t'intimide?" J’esquissai un sourire en coin, mordillant ma lèvre avant de rire brièvement. Si je lui répondais que non je mentirais. Mais ce n’était pas tout à fait vrai non plus. « C’est plutôt que je n’ai plus l’habitude des compliments. » Je rigolai face à son expression avant de secouer légèrement la tête. Je lui demandai ensuite s’il avait un plan pour notre après-midi ensemble, ce à quoi il répondit : "Je devais te surprendre, mais.. je dois avouer ne pas être doué pour les surprises. Alors.. une petite promenade, ça t'dit pour le moment?" J’hochai la tête, me relevant presqu’aussitôt pour m’étirer un peu. « Après tout ce temps en train j’avoue que ça ne me ferait pas de mal de marcher un peu! » Je lissai ma robe sur mon corps et attendit qu’il se lève pour le suivre.

Le contact entre tes doigts et sa peau laissait le courant électrique, ce courant de chaleur te traverser tout le corps. Pas désagréable du tout, il faut dire. Si ce n'est pas toi qui l'intimidait, peut-être était-ce le contraire? Tu avais l'habitude de rencontrer des femmes incapables de résister à ton charme fou, et pourtant, bien que timide par moments, tu ne semblais pas l'impressionner plus que ça. Justement, peut-être aussi n'était-ce qu'une simple impression, et pourtant, le simple fait de te l'imaginer, de la voir les pommettes roses, le sourire aux lèvres, l'air sage collé au visage, avait le don de te faire te tortiller sur place. « C’est plutôt que je n’ai plus l’habitude des compliments. » Par réflexe, tu te mets à rire avec vigueur, secouant la tête de gauche à droite. "Je ne te crois pas." Comment ne pouvait-elle pas recevoir un amas de compliments? Elle est jolie comme un coeur. Comme une Reine. C'est bon, Viktor, arrête de faire des tiennes avec tes compliments imaginaires, ça ne l'impressionnera même pas. Tu es sûr de cela. Il lui en faut plus. Plus, pour une grande dame. « Après tout ce temps en train j’avoue que ça ne me ferait pas de mal de marcher un peu! » Tu souris, ravi qu'elle accepte, te levant à ton tour. "Mademoiselle?", demandes-tu, lui offrant ton bras pour une petite promenade. Tu n'es que galant ; n'allez pas croire que tu agis de la sorte comme un vieux coincé qui est figé dans son temps des années où les chaperons vous suivaient encore. "Alors, Torrey, dis-moi? Qu'est-ce qui te plaît le plus, de ce voyage? La mer? La chaleur et le soleil? Les beaux bonhommes en maillot? Le paysage? La tranquillité?", tentes-tu, curieux et intéressé par la réponse qui s'en suivra.

"Je ne te crois pas." Je ris avec lui bien que ce soit totalement vrai. S’imaginait-il que j’avais une horde de mec derrière moi, toujours prêt à me complimenter? Parce que ce n’était pas le cas. Et je ne crois pas que ma fille qui me dis qu’elle me trouve jolie compte réellement dans la balance même si elle avait ce don de me faire sourire à tout coup. "Mademoiselle?" Je souris et passai mon bras autour du siens, collant un peu plus mon corps au sien alors que nous entreprenions notre marche. Bien que sa présence me fasse toujours autant rougir, je n’étais pas intimidé par lui. J’avais même rapidement apprit à apprécier sa présence bien que ce ne soit que la deuxième fois que nous nous voyions. Il était d’agréable compagnie, voilà tout. "Alors, Torrey, dis-moi? Qu'est-ce qui te plaît le plus, de ce voyage? La mer? La chaleur et le soleil? Les beaux bonhommes en maillot? Le paysage? La tranquillité?" Je souris face à ses choix multiples et pris un air pensif en regardant au loin devant nous. « Eh bien… tout ce qui a trait au paysage, la mer et le calme me font un grand bien. Mais… » Je levai les yeux vers lui avec ce sourire énigmatique aux lèvres. « Je mentirais si je disais que je n’apprécie pas une toute autre vue. » Je ris doucement avant de baisser la tête vers mes pieds.

C'est peut-être parce que tu aurais pu lui faire d'innombrables compliments, sans jamais te lasser, sans jamais avoir à dire un seul mensonge, que cet aveu qu'elle ne reçoive pas ou peu de compliments te paraissait absurde. Mais tu passas outre. Tant mieux, si elle ne recevait pas trop de compliments : tu pourrais en profiter pour lui en faire bien plus qu'un. « Eh bien… tout ce qui a trait au paysage, la mer et le calme me font un grand bien. Mais… » Mine de rien, de savoir ces petits détails t'informaient beaucoup sur sa jeune personne. Un sourire épanoui s'accroche à tes lèvres depuis un bon moment déjà. Tu attends la suite. « Je mentirais si je disais que je n’apprécie pas une toute autre vue. » Oh! Tout fier, tu bombes le torse, exposant ainsi - bien qu'ils le soient déjà plutôt bien, tes abdominaux dignes d'un de ces dieux de la mythologie grecque. Enfin, c'est ce qu'on dit, lorsque l'on compare des Apollons.. Hum. "Content d'offrir la deuxième plus belle vue de Nouvelle-Zélande à une charmante demoiselle.", siffles-tu entre tes dents joyeusement, non pas sans te vanter rien qu'un peu. "J'aimerais bien avoir droit à une vue similaire, tiens.", tentes-tu alors subtilement, un rire nerveux, regardant à ton tour au sol, regardant vos pieds avancer avec précision, droit devant..

Nul besoin de le regarder pour savoir que je venais tout juste de booster son égo légèrement plus qu’il ne l’était déjà. "Content d'offrir la deuxième plus belle vue de Nouvelle-Zélande à une charmante demoiselle." Je ris à son commentaire, ne pouvant m’empêcher de le regarder en coin, détaillant son corps à moitié nu. Je n’avais pas dit que je parlais précisément de lui, mais inutile de mentir, pas vrai? "J'aimerais bien avoir droit à une vue similaire, tiens." J’haussai les sourcils en relevant rapidement la tête vers lui. C’était à son tour de regarder ses pieds. Je regardai autour de nous, repérant facilement une bonne dizaine de fille en bikini. « Eh bien, regarde autour mon cher! » Je savais pertinemment qu’il parlait de moi, qu’il voulait me voir en maillot, mais j’aimais bien le taquiner un peu. En vérité, il n’avait qu’à proposer d’aller faire trempette, j’avais justement mon maillot sous ma robe.

À ta remarque, tout de suite elle baisse la tête. Elle ne te le disait peut-être pas, mais et si elle était mal à l'aise, face à tes remarques, parfois gênantes, parfois même trop personnelles, qui sait? Tu ne cherchais pas à être du genre envahissant. Ton regard la suit précisément. « Eh bien, regarde autour mon cher! » Étonnement, tu es bouche bée. Mais... elle évite ton subtil compliment? Elle évite ta proposition, non pas à se dénuder, mais à dévoiler quelle beauté elle peut être, elle aussi. Tu te serais certainement régalé. Tu regardes autour de toi, et elle a raison : de nombreuses filles s'étalent sur la plage, prennent le soleil déguisées de leur bikini qui ne cache presque rien. Tu souris, retournant à la demoiselle : "Elles n'ont rien de spécial, elles." Autrement dit, tu cherchais à dire : elles ne sont pas aussi jolies que toi, elles. Mais tu te retiens un peu, quand même. "Aimes-tu les fleurs?", demandes-tu, tout droit sorti de nulle part, changeant complètement de sujet, bien que tu n'oubliais pas le précédent.

Viktor semblait totalement surpris par ma réponse ce qui m’arracha un sourire. Eh bien, voilà qui me rendait fière. Réussir à le boucher comme ça, c’était une première depuis notre rencontre. Pourtant, il se reprit rapidement, me servant le classique : "Elles n'ont rien de spécial, elles." Je souris en secouant la tête. Quelque chose me disait qu’il ne mentait pas, qu’il ne le disait pas simplement pour me faire plaisir et ça me flattait au fond. Je savais que je n’étais pas comme elles. Que je n’avais rien de vulgaire ni d’aussi sexy d’ailleurs. Mais j’assumais tout ça. "Aimes-tu les fleurs?" Je tournai la tête vers lui avec d’abord un air surpris, puis un sourire en coin. « Oui, bien sûr. » Quelle fille n’aimait pas les fleurs franchement? Je n’en connaissais que très peu, voir aucune. « Tu comptes m’en offrir? » demandais-je en souriant sincèrement.