Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJ6 - La vérité c'est que tout le monde finira par vous blesser. Il faut seulement trouver ceux qui valent la peine qu'on souffre.(Talya) - Page 2
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J6 - La vérité c'est que tout le monde finira par vous blesser. Il faut seulement trouver ceux qui valent la peine qu'on souffre.(Talya)

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« Sienna n’a pas de doute, Sienna n’a pas de doute… Excuse moi mais moi je me permets d’en avoir… » Et malgré mon esprit embué par l’alcool, j’essayais de cogiter. Elle avait pas eu d’écho, juste un dosage sanguin donc surement un résultat de labo quelque part, mais un dosage de béta ne disait rien d’autre que ça : grossesse ou pas grossesse. Si l’on voulait savoir si cela évoluait normalement, il fallait un deuxième dosage 48h plus tard qui, si il avait doublé, indiquerait que la grossesse était bien évolutive… Et pour en savoir plus, seule l’échographie nous renseignerait et il allait falloir attendre… Quand Talya poursuivit, racontant que sa meilleure amie avait pensé à une grossesse avant même de l’emmener consulter, quand elle me lista alors ses différents symptômes, je dus reconnaître que ma grande amie avait peut être eu le nez fin et une intuition juste… « Ouais, elle a bien fait de t’emmener à l’hosto en fait… » bougonnai-je dans la barbe parce que reconnaître que Sienna n’avait pas tord, cela me coutait toujours beaucoup. Puis finalement, les sanglots de mon ex me firent tenter un rapprochement. Mais bien vite, la jeune femme se déroba, geste de recul qui ne m’aurait pas tant blessé si il n’avait pas été accompagné de ses paroles, ces horribles paroles qui ramenaient tout à lui, à cette nuit, ce moment, cette trahison… Parce que désormais tout était question de temps, à quelque jour près la datation de cette grossesse serait déterminante… « T’essaies de me dire quoi là ? Qu’il manque quelqu’un dans cette chambre ? Tu veux peut être que j’appelle Matthéo pour qu’il nous rejoigne c’est ça… » fis-je en sortant mon téléphone. Mais l’écran resta obstinément noir. Putain mais oui, j’avais plus de batterie. Je balançais rageusement mon portable contre la porte. L’appareil s’écrasa bruyamment contre celle-ci avant de s’éventrer sous le choc… Passé ce petit coup de nerf, je soufflais avant d’enfouir mon visage entre mes mains rassemblant mes pensées. Lorsque je relevais la tête, j’avais déjà les idées plus claires : « Ta date de dernières règles c’était quand ?» J’étais peut être en pédia mais j’avais quand même eu ma petite expérience en maternité ou lors des voyages huma en dispensaire. Et là où il n’y a pas d’échographie, c’est à partir des règles que les soignants déterminent le début de grossesse. Voilà qu’après avoir joué les gynéco avec Caly, je me mettais à joué les sages femmes avec Talya. Décidément, mes exs m’en faisaient voir en ce moment…  
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Sienna n'était pas une burne non plus, elle ne m'avait pas emmenée à l'hôpital pour rien et sans aucune raison. Je comprenais leur petite gueguerre mais qu'il mette en doute que je sois enceinte... Je n'eus pas réellement le temps de m'énerver que Priape l'avait fait pour moi et envoyé son téléphone s'écraser sur la porte et éclater en morceau. Je fis un bond et je me reculais me plaquant contre le mur comme si j'avais envie de sortir de la pièce en passant par le mur. Chase et Léo nous avaient ils vraiment enfermé là dedans et ils étaient partis ? Parce que si Priape devait violent je n'avais pas du tout envie de passer le reste de ma soirée avec lui. « Arrête Priape tu me fais peur... » Ma voix tremblait, les larmes, la peur, je ne savais pas quelle était la part de chaque chose là dedans. « Je ne te dis pas qu'il manque Matthéo, je te dis que je ne sais pas de quand je suis enceinte et qu'il faut envisager... le pire... » Oui pour moi être enceinte de Matthéo serait le pire car ce n'était pas l'homme que j'aimais et on ne faisait pas un enfant avec son meilleur ami. « Je ne sais pas pour mes règles, pas par négligence mais parce qu'avec la pose du stérilet fin novembre ça m'a tout déréglée... » Je ne pouvais pas être plus dans le flou qu'en ce moment et ça ne me plaisait pas plus qu'à lui.
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Talya sursauta et se plaqua contre le mur après mon coup de sang. Mon impulsivité et ma colère étaient dédoublées avec l’alcool et j’avais nettement moins le contrôle de mes nerfs. Alors quand il s’agissait de remettre sa partie de jambes en l’air avec Matthéo sur le tapis, j’avais tendance à ne plus me maîtriser. Je me radoucis néanmoins en l’entendant me confier que je lui faisais peur. « Je.. J’suis désolé… » fis-je en baissant les yeux vers le cadavre de mon téléphone qui jonchait le sol, me penchant ensuite pour en rassembler les morceaux comme si c’était la chose la plus urgente à faire. C’est qu’en fait, me concentrer sur l’appareil m’aidait à faire un peu abstraction de tout ça, c’était comme résoudre un puzzle. Allez, concentrons nous sur les pièces pour oublier cette discussion, cette situation, cette trahison. Mais avec mon grammage et les paroles de Talya, cette tentative était vaine et je finis par enfouir les composants électroniques dans ma poche avec agacement, incapable de ne pas réagir aux paroles de mon ex. « Ca veut dire quoi ça ? Que non seulement tu t’es envoyée en l’air avec lui mais qu’en plus vous vous êtes même pas protégés ? Alors ok, t’avais un moyen de contraception donc tu pensais pas te retrouver avec un mini Silver, mais le reste Talya t’y as pensé ? T’es complètement irresponsable ou quoi ? » Qu’on n’utilise pas la capote lorsqu’on était un couple stable, posé et convaincu de la fidélité de son partenaire c’était une chose, mais qu’on ne le fasse pas lorsqu’on s’envoyait en l’air pour une nuit, s’en était une autre, surtout que Matthéo Silver était loin d’être un enfant de cœur. « C’est quoi la prochaine étape ? Tu vas me demander de t’examiner pour voir si t’as pas la syphilis ? Je te préviens faut faire la queue ! » L’accalmie n’avait pas duré longtemps, la rage et la colère étaient déjà de retour.
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Le téléphone était mort, ce n'étaitp as très grave en soi mais moi ça me faisait clairement chier car c'était le seul moyen de communiquer calmement avec Priape. Le petit moment où j'avais pu lui parler tout à l'heure m'avait mis du baume au coeur, sachant bien qu'il était saoul mais sachant aussi qu'il disait des choses qu'il n'aurait pas dit dans son état normal parce qu'il aurait eu trop de mal à les avouer... Alors oui en mille morceaux le téléphone n'allait plus servir à grand chose et j'étais condamnée aux cris et aux leçons de moral de quand nous parlions l'un en face de l'autre. Mais je n'avais pas dit mon dernier moi et je n'allais pas me laisser faire. Je sortis de ma peur de sa violence pour me rapprocher de lui, me mettre en face de lui et tenter de capter son regard pour lui dire les mots suivants. « Tu ne crois pas que si j'avais pensé une seulle seconde à me protéger je n'aurais pas couché avec Matthéo parce que cela m'aurait fait redescendre sur terre et me rendre compte de la CONNERIE que j'étais en train de faire ? Parce que oui c'est la plus belle CONNERIE de ma vie que j'ai faite, une connerie qui me fait te PERDRE, et qui te fait SOUFFRIR. Et ne me dis pas non... Je t'interdis de me dire que tu te saoules la gueule avec pour seule raison l'envie de profiter du Spring Break. » Je repris mon souffle et descendis d'un ton mais j'étais toujours dure, sèche et froide parce que je n'avais pas besoin qu'il me sermonne. « JE N'AI PAS REFLECHI... TU VOIS C'EST LE BUT DANS UNE CONNERIE DE NE PAS REFLECHIR, mais je sais une chose c'est que Matthéo a beau être le plus bel enfoiré que je connaisse actuellement sur cette planète, il ne m'aurait pas fait ça, il ne m'aurait pas filé une sale maladie et c'est la seule chose sur laquelle je lui fais encore confiance. » Je ne voyais plus mon meilleur ami, ou alors quand je le voyais nous nous envoyions des horreurs à la figure... Alors ce n'était pas la peine. Je m'approchais de la porte et lui donnais de nombreux coups pour que derrière si Chase et Leo étaient encore là, ils m'ouvrent. « CHASE ? LEO? J'AI UN AVION A PRENDRE OUVREZ BORDEL ! » Je voulais partir, savoir correctement ce qui allait se passer après, qui était le père, de quand datait ma grossesse et rentrer à Cambridge était le seul moyen pour cela à moins que Priape ne comprenne mieux les médecins ici que Sienna ou moi. « Je suis désolée Priape, je sais que tu aurais préféré ne plus jamais avoir à faire à moi après ce que je t'ai fait... Mais tu peux encore décidé de ne plus rien avoir à faire avec moi je ferais ce que tu voudras. » J'avais dit cela en me retournant comme un au revoir, ou un adieu, oui je ferais ce qu'il voudrait s'il ne voulait pas de cet enfant alors je mettrais un terme à ma grossesse s'il était encore temps même si dans ma voix il pouvait entendre le fait que s'il choisissait cette solution cela me briserait car je n'étais pas capable de faire cela, sauf pour lui...


HJ : Je vais mourrir j'ai perdu ma réponse deux fois............. j'espère que je n'ai rien oublié de ce que je voulais mettre cette fois.
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Et malgré la colère et le mépris que j’avais mis dans mes paroles, Talya se rapprocha pour se placer juste en face de moi, visiblement prête à affronter mes jugements sévères à son encontre. « Tu veux que m’entendre le dire ? T’es sûre de ça ? Alors oui je souffre, j’ai un mal de crâne intenable tous les matins parce que je passe ma nuit à picoler, du coup je soigne le mal par le mal et je verse du cognac dans mon café du petit déjeuner parce que y’a que quand je suis saoul que je pense pas à toi, que j’oublie ce que t’as fait. Ca va, t’es contente, tu te sens mieux ? » J’aurais pu nier sa responsabilité dans mon comportement de débauche, mais Talya me connaissait suffisamment pour voir clair dans mon attitude. Je levais les yeux au ciel en l’entendant me raconter qu’elle faisait confiance à son meilleur ami, meilleur amant, ou je ne sais plus comment l’appeler, pour ce qui était des IST. Un soupir exaspéré s’échappa de mes lèvres, espérant quand même au fond de moi qu’elle ne s’était pas choppée une cochonnerie lors de leurs ébats, parce qu’après ce qui était arrivé à Calypso, j’envisageais aussi cette éventualité et j’faisais pas du tout confiance à Matthéo, moi. Talya tambourina à la porte et je me mis à mon tour à crier : « Ouais ouvrez nous maintenant ! Ca a assez duré cette connerie. » J’en voulais à Léo de m’avoir fait ce coup vache, de m’avoir coincé là dans une telle situation… J’savais que Chase n’était pas digne de confiance, il m’avait caché l’aventure de Talya et Matthéo alors qu’il savait depuis un moment. Mais désormais j’pouvais même plus faire confiance à ma meilleure amie… J’pouvais plus avoir confiance en personne en fait. Et puis, mon ex petite amie reprit la parole. « Ouais c’est ce que j’aurais voulu en effet… Je crois que ça va être compromis… » acquieçai-je lorsqu’elle évoquait mon souhait de ne plus jamais la revoir. Ses mots suivants me firent néanmoins enrager à nouveau. Un sourire mauvais apparut sur mes lèvres alors que je répondis : « Ce que je voudrais ? T’es sérieuse là Talya, t’es pas en train de me demander si je veux que tu… » Non, non, non ! Hors de questions qu’elle botte en touche comme ça, qu’elle fasse porter le poids de ce choix décisif sur mes épaules. J’avais beau jouer les machos à mes heures perdues, j’étais féministe dans l’âme et grand partisan du droit des femmes à disposer de leurs corps. J’allais certainement pas choisir pour elle. « Alors quoi tu veux que je te dise que si il est de Matthéo couic couic la grossesse, si c’est le mien on le garde, on se marrie et on joue les parfaites petites familles épanouies ? »
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Oui j'avais besoin qu'il le dise histoire que je m'en veuille encore un peu plus de le faire souffrir, histoire que ma tête reste bien sous l'eau et qu'elle ne remonte pas tant que celle de Priape ne serait pas remontée non plus parce que cela faisait une semaine à peine que je le voyais comme cela et que je n'en pouvais déjà plus. Alors il avoua, il avoua souffrir et boire pour oublier, pour m'oublier, pour oublier ce que j'avais fait. Mes yeux dans les siens je ne pus m'empêcher d'abandonner mon air dur pour cligner plusieurs fois des yeux afin que les larmes ne coulent pas. Une fontaine, voilà ce que j'étais depuis le début de ce spring Break et cela n'avait pas à voir qu'avec les hormones. J'étais d'une nature sensible et très empathique alors oui le mal de Priape me faisait mal et encore plus parce que c'était la personne que j'aimais. Je compris bien vite que tant que le ton serait haut entre Priape et moi la porte ne s'ouvrirait pas. Il devait détester ses meilleurs amis, des meilleurs amis qui avaient décidé de le mettre face à moi surement pour lui sortir la tête de l'eau mais il ne devait pas le voir comme cela. Je m'en voulais tellement d'être celle qui le rendait malheureux, celle qui mettait en porte à faux ses amis... C'était insoutenable toute cette responsabilité sur mes épaules. Je revins m'asseoir sur l'un des lits prenant ma tête dans mes mains, laissant le silence s'installer et toutes ses interrogations en suspend. Pendant cinq minutes le silence fut d'or et les larmes coulèrent pour évacuer. Au bout d'un moment je repris doucement. « Tu ne veux plus être avec moi alors s'il est de Matthéo, j'irais prendre cette décision avec lui. S'il est de toi, je veux prendre cette décision avec toi... et je ne veux pas que le fait que tu saches que je serais d'ordinaire incapable d'avorter influence ce que tu as envie de faire... Si tu veux que j'avorte, j'y penserais et je prendrais ma décisin sans t'en vouloir ou sans rien te demander si je le garde... Surtout sans rien te demander si je le garde parce que je ne veux pas t'imposer cela alors que tu veux que je sorte de ta vie. » J'avais dit cela en faisant plusieurs pauses, en réfléchissant à la fin de chaque phrase. Je voulais qu'une chose qu'il ne se sente pas obligé, pas envers moi... « Mais je ne suis pas sûre d'être assez forte pour élever un deuxième enfant d'une personne que j'aime toute seule ou sans être à tes côtés, c'est pour ça que je respecterais ce que tu veux. » Qu'il arrête de s'énerver, de crier, qu'il désaoule ce qu'il avait dû faire depuis le temps qu'il était là maintenant. « Tu ne veux pas l'entendre et tu ne le crois pas quand ça sort de ma bouche mais je t'aime Priape et crois moi que ça n'a pas été simple de le reconnaitre et de l'accepter sans avoir l'impression de trahir mon ex mari... Ouai j'avais peur, peur de tout ça, de m'attacher, de reperdre quelqu'un... Ce qui est arrivé au final... »
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On aurait pu croire que de la faire culpabiliser, lui asséner toutes ces reproches, lui faire porter la responsabilité de mon état déplorable sur ses épaules, cela allait me faire me sentir mieux mais non… J’en retirais aucun plaisir sadique finalement. Je me dégoûtais même presque de lui faire ça, de l’entrainer au fond du gouffre avec moi. Elle prenait sur elle pour ne pas craquer devant mon ton dur et je la vis ensuite bouger pour aller s’asseoir de nouveau sur le lit après mes paroles. Je ne bougeais pas mais je constatais que le sol n’avait plus l’air d’être en mouvement, bon point. Faut dire que cette discussion était plus efficace qu’une douche froide en terme de désaoulerie. Le silence s’installa dans la pièce après mes interrogations agressives. La jeune femme le rompit finalement pour me répondre. « Oui, tu devrais lui en parler dans tous les cas… » fis-je en parlant de Matthéo. J’avais beau haïr le mather, j’pouvais néanmoins pas encourager Talya à lui cacher cela. Il avait le droit de savoir aussi quand même. On dit souvent qu’il faut être deux pour faire un gosse, dans notre cas on s’y retrouvait à trois. On était pas dans la merde… « Je voulais pas d’enfant l’an dernier quand j’étais avec Caly, tu le sais… C’est ce qui nous avait séparés… » expliquai-je. « Mais c’est pas pour autant que j’vais pas te demander d’interrompre ta grossesse pour moi, que ce soit lui le père, ou moi d’ailleurs. Je te forcerais jamais à faire une telle chose si ça va à l’encontre de tes convictions, j’serais pas égoïste à ce point. » C’était pas à moi de choisir, c’était à elle, j’en démordais pas. Je restais ensuite de marbre face à sa déclaration : « Ton amour garde le pour ce gosse… Il va en avoir besoin vu le foutoir que c’est… » La question n’était pas de savoir ce que je voulais, la question c’était de savoir comment accueillir ce bébé dans les conditions les moins catastrophiques possibles au vue de la situation. Il avait rien demandé lui ce bout de choux. « Alors je vais être honnête, au fond de moi, j’ai toujours espéré qu’un jour je deviendrais père, pas maintenant, pas tout de suite, mais un jour tu vois... Seulement, je m’étais dit que le jour où ça serait le cas, où j’aurais un enfant, ça serait avec la femme de ma vie. Il semble clair aujourd’hui que tu ne remplis pas ce critère… » Réflexion cinglante… J’avais beau avoir conscience de m’abîmer autant qu’elle en lui faisant de la peine ainsi, de n’en retirer aucune satisfaction, c’était plus fort que moi. « Mais si tu le gardes et s’il est de moi, je veux avoir la chance de connaître cet enfant, de le voir grandir et d’être dans sa vie. » J’allais pas me dérober à mes responsabilités pour autant.
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J'encaissais tout ce que disait Priape sans sciller. Et oui j'étais peut être une vraie fontaine mais tout cela m'avait aussi endurci. Et puis à quoi bon laisser les larmes sortir encore et encore ? A ce stade je ne pouvais pas avoir plus mal. Il en rajoutait encore, couche après couche, ne comprenant pas que cela ne servait à rien et que j'étais déjà au plus bas. Je voulais rentrer à Cambridge, pourquoi faire ? Retrouver ma Charlie prendre mes affaires et me barrer de cette ville qui m'avait redonné goût à la vie en un rien de temps avant de me l'enlever complètement, et je voulais faire ça plutôt rapidement, avant que le Spring Break ne se termine et que tout le monde rentre et tente de me convaincre de rester, enfin tout le monde c'était drôle de dire ça car il n'y aurait surement pas grand monde. « Je ne t'imposerais pas d'avoir un enfant avec la femme qui n'est pas celle de ta vie, et je ne m'imposerais pas d'élever un autre enfant seul. La décision est prise comme ça, ni toi ni moi ne voulons de ce bébé, les choses seront réglées dès mon retour à Cambridge. » J'avais dit cela sans aucune émotion, comme si je les avais éteintes, comme si plus rien ne pouvait m'atteindre en fait. Cruel ça l'était. Cette fois le silence s'installa et je ne fis rien pour le rompre restant là assise sur le lit à regarder dans le vide en espérant que le temps passe vite.
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Talya resta un moment silencieuse sur le lit. Mes paroles n’étaient certainement pas ce qu’elle espérait entendre mais j’étais incapable de lui offrir de beaux mensonges et de belles illusions. Il valait mieux qu’elle sache exactement à quoi s’en tenir, qu’elle ne s’imagine pas me récupérer en faisant tel ou tel choix. La décision devait être sienne et surtout pas influencer par ce que je pourrais lui dire : si bébé Zacharias il y avait, j’assumerais. Si elle avortait, je ne la jugerais pas. Et si c’était un petit Silver qui pointait le bout de son nez dans quelques mois… Et bien j’avais aucune idée de comment je réagirais. Dans ce cas là qu’ils viennent pas me demander d’être le parrain… Talya semblait déterminée à régler le –problème- dès son retour à Cambridge. Je baissais les yeux vers le parquet de la chambre après ces mots… Et un silence pesant s’installa dans la pièce.
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Le silence est d'or... Nous en étions la preuve. Plus personne ne parlait dans la chambre, plus rien d'autre ne devait être dit surement... J'avais des tonnes de choses en moi, des tonnes à exprimer et pourtant rien ne sortait. C'était la fin, c'était mieux comme cela. Maintenant il fallait juste que je parte, que je sorte de cette chambre, que Chase et Léonora viennent nous ouvrir. Finalement, leur petit plan avait marché, Priape était au courant de ma grossesse. Sauf que sa réaction n'était pas un éclat de joie comme tout le monde avait pu le prévoir surtout avec l'alcool qu'il avait dans le sang. Mon regard arrêta de s'égarer dans le vide pour dévisager Priape qui était là ne me regardant pas. Je l'avais perdu oui, nulle que j'étais, mais je n'allais pas baisser les bras si vite, comme me l'avaient dit Isaac et Siennasi c'était avec lui que je voulais être si c'était lui que j'aimais, il fallait que je me batte. Très bien, après une pause, une coupure, je me battrais.
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