Je passais un excellent début de soirée. Il était presque minuit, le temps passait vite. « Ouais, la meilleure chose qui puisse exister sur terre. » c'était clairement mieux de fumer que de boire à mes yeux. Je pouvais facilement me passer d'alcool pendant une semaine ou deux sans ressentir le manque alors que pour la fumette au bout de deux jours je commençais déjà à ne plus en pouvoir. C'était d'ailleurs pour ça que je faisais en sorte de ne jamais en manquer. Sauf que pour le voyage en Nouvelle Zélande, j'en avais plus et je m'étais dis que de toute manière j'aurais pas eu le temps de me poser tranquillement pour fumer avec toutes les choses que j'allais faire là-bas. Grosse erreur, j'avais pas mal de journées et de soirées libres. Je me surprenais toute seule à avouer que jusqu'ici, j'étais encore jamais sortie pour faire la fête. C'était quand même mon premier objectif en venant ici, de faire le meilleur Spring Break de ma vie. « J'aurais pas pu espérer mieux comme première vraie fête au Spring Break. » répondis-je avec un clin d'oeil. De toute façon il restait encore sept jours pour me rattraper et faire la fête comme il se devait avant de reprendre les cours. Konrad me filait son joint, je tirais une taffe et jetais ma tête en arrière. J'avais vraiment l'impression que mes vacances commençaient que maintenant. Je me redressais et tirais une autre taffe avant de grimacer un peu. « Ok ce shit défonce vraiment la gorge. » j'aurais du prendre à boire vu que je commençais à avoir la gorge un peu sèche. Konrad s'approchait de moi et voulait me faire une soufflette. C'était un moyen plus simple et rapide d'être défoncé alors c'était un bon plan. Je le laissais donc faire et m'approchais. J'avais terriblement envie de l'embrasser mais j'allais m'abstenir au risque de lui faire avaler le joint et on allait éviter. J'aspirais donc la fumée jusqu'à ne plus pouvoir et me reculais avant de tousser et de la recracher. « Wooow okay, je vais pas m'en remettre là. » dis-je en riant un peu, même si ça défonçait vraiment la gorge. Il retirait le joint de sa bouche, il en restait toujours un peu. « Bon c'est la fin, je t'en fais une. » histoire qu'on soit au moins tous les deux bien défoncés quoi. Je pis le carton entre mes dents et posais mes mains autour de ma bouche avant d'approcher mon visage du sien pour lui faire une soufflette.
Et dire que je me rappelle même plus mon tout premier joint c'est pour te dire à quel point je peux pas me passer de cette merde. je riais, la drogue était mon monde, depuis huit ans j'étais dedans et jamais j'en n'étais sorti et je crois que le jour où je décide de vraiment tourné une page dans ma vie, donc d'arrêter la drogue ça va être très dur. C'était à son tour de goûter le pétard, je la voyais pencher sa tete en arrière en savourant sa latte, ça se voyait que ça lui avait manqué et que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas tiré sur une merde pareil, je souriais entendant sa remarque Bah attend c'est ma conso perso, ça ne peut que défoncer à bal. lui dis-je en rigolant, je la laissais encore tirer dessus le temps que je finisse la fin de sa clope puis une fois le mégot écrasé dans le sable, je me rapprochais d'elle pour lui prendre le joint des doigts et lui dire que j'allais lui faire une soufflette, je calais la tete du pétard entre mes dents puis je rapprochais mon visage du sien avec mes mains de chaque côté et je soufflais pour qu'elle aspire la fumée, et en peu de temps elle retirait sa tête pour recracher la fumée et tousser, je reprenais le joint entre mes doigts pour tirer dessus C'est un peu le but d'une soufflette. et il fallait croire que c'était maintenant à mon tour, le même processus s'engageait et c'était à moi d'aspirer la fumée et même pas cinq secondes après avoir commencé j'enlevais ma tête pour fermer les yeux et garder ma bouche fermée, le meilleur moyen d'être encore plus défoncé après une soufflette mais je finissais par la recracher et tousser légèrement me laissant tomber sur le sable Oh putain je suis dégling' !! dis-je à haute voix en rigolant alors que je la sentais s'allonger sur moi, tiens donc.
Je riais légèrement avant de réfléchir un peu, pour voir si je pouvais aussi me souvenir de mon premier joint ou pas. « Ben tiens moi non plus, on est vraiment irrécupérables.. » répondis-je en riant. Je savais que ça datait de mes quinze ans environ donc en gros il y a à peu près sept ans mais impossible de me souvenir de plus.« Oh excuse moi monsieur parfait ! » dis-je d'un ton ironique, avant de rire. C'est ça que j'aimais entre nous. Y'avait jamais de prises de tête, on déconnait toujours. On était amis depuis deux mois maintenant et je n'avais jamais eu une seule fois une mauvaise pensée à son égard. On se jugeait pas et c'était cool. J'avais entendu plusieurs fois parle de la réputation que Konrad avait à Harvard mais ça m'intéressait pas plus que ça. Il savait aussi que j'étais pas une petite étudiante toute sage, loin de là même, et que je faisais pas mal de conneries que ce soit avec les mecs ou autre mais il n'avait jamais eu un seul mot déplacé en mon égard. Non, il me respectait vraiment et ça me faisait plaisir. « C'est ça, fais le malin en plus. » répondis-je avant de tousser une dernière fois pour faire passer la sensation désagréable. Je faisais à mon tour une soufflette à Konrad et elle avait l'air de mal passer aussi, ce qui me fit rire. Je finissais par partir dans un fou rire incontrôlable sans trop savoir pourquoi et je finissais par allonger ma tête sur le torse de Konrad. « On dirait deux sdf échoués sur la plage, on fait vraiment pitié.. » dis-je en riant en lorsque je finissais par me calmer, je rencontrais les yeux de Konrad et je commençais à le fixer un peu tout en souriant. Okay ça devenait un peu bizarre là et je me demandais ce qu'il se passait car moi-même je n'arrivais pas à le savoir.
Deux mois maintenant qu'elle et moi sommes potes, de vrais potes, soudés comme l'acier, franc comme la vérité, je n'ai jamais eu à la juger sur quoi que ce soit parce que d'une je n'ai rien à lui dire, elle fait ce qu'elle veut et surtout de deux je suis pas du tout l'exemple du gars parfait alors raison de plus pour fermer ma gueule. En deux mois, notre complicité s'est vraiment étendue, à tel point que maintenant nous sommes proches et ça ne me gêne pas, je sais au moins que maintenant elle n'est plus qu'une cliente à mes yeux, elle est une amie qui fait parti de ma vie et sur qui je compte beaucoup. Le pétard nous défoncent vraiment, on racontent de la merde, on rigolent pour un rien, on est dans un état pitoyable mais j'adore ça, ça au moins c'est profiter des occasions de la vie, je finis par me rapprocher d'elle pour lui faire une soufflette autant profiter du pétard jusqu'au bout en finissant par du trash et en effet pour elle se fut trash, j'en riais la voyant tousser en grimaçant, ça défonçait vraiment plus que de simplement fumer dessus et c'est ça qui était bon J'fais pas le malin, ça m'fait juste triper de te voir dans un état pitoyable. perso je pouvais parler et j'étais dans le même état qu'elle quelques minutes après, moi aussi j'avais eu le droit à une soufflette pour finir le joint et moi aussi maintenant j'étais vraiment défoncé de chez défoncé, au point de m'allonger dans le sable pour reprendre mes esprits. Je la sens s'allonger sur moi et je rigole à sa remarque Grave. je souriais puis je fixais ses yeux, les siens fixaient les miens, le silence s'installait, et on souriaient bêtement, j'avais cette terrible envie de l'embrasser Tu sais que vue d'ici tu semble irrésistible et j'ai tellement envie de t'embrasser putain, c'est ouf. je rigolais nerveusement je crois c'est les effets du pétard ça.
En y repensant, notre amitié était quand même un peu bizarre. On était pas plus qu'amis, mais il y avait toujours eu comme un léger jeu de séduction entre nous. Rien qui n'aboutissait, puisque je m'intéressais pas spécialement aux hommes en couple. Mais pourtant on s'était quelques fois tournés autour sans que ce soit bien sérieux. Maintenant qu'il était totalement libre, je me demandais comment notre relation amicale allait évoluer. Si on allait coucher ensemble une fois pour voir ce que ça faisait ou si on allait rien faire du tout. J'avais clairement rien à répondre à ce qu'il me disait parce que j'avais l'air d'être une gamine qui venait de tirer sa première taffe. Mais c'était différent, c'était une soufflette et ça arrachait la gorge surtout lorsque ce qu'il y avait à fumer était de bonne qualité, et c'était bien le cas maintenant. Lorsque je le voyais s'étouffer à son tour, je riais. « La prochaine fois t'éviteras de parler steuplait. » fis-je remarquer d'un air hautain, même si je n'arrivais pas à garder mon sérieux. Konrad savait bien que j'étais pas du genre à faire des manières et c'était d'ailleurs pour ça que je me permettais certaines choses que je ne faisais pas avec d'autres. J'étais totalement moi-même avec lui et c'était juste tellement bien. Après notre crise de fou rire, on finissait par se calmer et se regarder dans les yeux. Un petit silence s'installait, un peu comme dans les films à la con. Mais c'était pas gênant, c'était juste calme. On pouvait entendre le bruit de la mer, je me serais presque endormie si j'étais pas si occupée à regarder Konrad. Je souriais suite à sa remarque mais je retenais une chose. Vue d'ici j'avais l'air irrésistible ? Comme si je ne l'étais pas dans d'autres cas. Mais c'était certainement pas la chose la plus importante à retenir. Il avait envie de m'embrasser. « Alors fais le.. » dis-je d'une voix basse et pleine de désir. Je me redressais un peu et nos têtes se rapprochaient petit à petit avant que nos lèvres ne se touchent pour un baiser plus sauvage mais néanmoins parfait. Je me demandais toujours ce que c'était de l'embrasser, maintenant c'était fait et j'étais pas du tout déçue.
Quand j'ai connus Sherlyn j'étais encore avec Skyler,il n'y a jamais rien eu de plus qu'une amitié même si je devais avouer que parfois de la séduction venait s'installer entre nous mais c'était juste pour nous amuser je pense, elle ne s'intéresse pas aux hommes en couple, elle me l'avait fait comprendre et je n'allais pas m'intéresser à elle, j'étais fidèle à Skyler mais maintenant que tout ça c'est du passé, je me demande bien ce qui peut arriver entre nous, s'embrasser ? Coucher ensemble ? J'en savais rien, j'étais plutôt occuper à rire et me foutre de sa gueule après sa soufflette, elle tirait une de ses têtes. Mais j'aurais bien fais de fermer ma gueule, moi aussi je fis la soufflette et moi aussi je finissais par tirer une sale gueule en toussant, rien de mieux que la soufflette pour achever et là j'étais raide défoncé, obligé de calmer les ardeurs en m'allongeant sur le sable pour reprendre mon souffle, Sherlyn venait s'allonger sur moi, le calme revenait, le silence s'installait alors qu'on se perdaient presque dans le regard de l'un et l'autre puis je venais lui sortir que je la trouvais irrésistible et que j'avais envie de l'embrasser, c'est les effets du joint qui m'avait fait parler mais quelque part j'avais voulu aussi dire ça, c'est vrai quoi et je la voyais sourire faiblement et me dire de le faire et quelques secondes après elle venait poser ses lèvres sur les miennes. mes mains venaient se poser sur son visage, un baiser tendre malgré notre état, elle embrassait terriblement bien, et quelques longues secondes plus tard je mettais fin au baiser pour la regarder J'adore le goût de ton rouge à lèvres. lui dis-je rigolant légèrement avant de caresser de mon pouce sa joue, c'était devenu bizarre là, la déconne, les conneries, on croirait que tout s'est envolé pour laisser place à une toute autre chose, de la tendresse et un renouveau ente nous.
Le fait d'être totalement défoncés déliait les langues. On se permettait de faire et de dire plus de choses que d'habitude. Donc au final je savais pas si dans mon état normal j'aurais osé l'embrasser. Il était très beau il n'y avait pas à dire, mais je le trouvais davantage sexy ce soir là. Le célibat le rendait sûrement plus sexy en fait, ça devait être ça. Puis le fait qu'il soit libre me laissait penser qu'il n'y avait pas mort d'homme si quelque chose se passait entre nous et j'avais bien envie de tester quelque chose que j'aurais voulu faire il y a déjà quelques semaines. Et d'un coup, on se comportait plus comme des amis proches mais comme des personnes qui se désiraient. C'était un peu bizarre d'ailleurs, parce que ça commençait limite à être un peu romantique, chose qui me ressemblait pas du tout. Mais j'étais bien, alors je ne bougeais pas d'un pouce, toujours avec un sourire scotché sur mes lèvres. J'appréciais le fait d'avoir sa peau contre la mienne. « Et j'adore le goût de tes lèvres. » Il avait d'ailleurs un peu de mon rouge à lèvres sur ses lèvres, alors je l'essuyais avec mon pouce, même si c'était sûrement inutile puisqu'on risquait de pas s'arrêter là. Je frissonais légèrement, me faisant sortir de ma phase in love avec Konrad. C'est qu'il commençait à faire un peu froid et j'étais pas beaucoup vêtue. « Tu veux pas qu'on bouge ? Il commence à faire un peu froid là.. »
On profitaient à fond là, on avaient bu et maintenant on fumaient, on fumaient à s'en décrocher la tête, on étaient complètement déchirés et ça pouvait se voir sur nos tronches et dans les conneries qu'on disaient. Au final, je m'étais allongé sur le sol, histoire de calmer les esprits parce que là ça me tournait la gueule, elle venait s'allonger sur moi, un moment bizarre venait de s'installer là, on se fixaient, on se souriaient, quelques minutes avant que je lui avoue que l'embrassais me tentais terriblement et l'entendre me dire que je pouvais, je souriais la seconde qui suivait avant de poser mes lèvres sur les siennes, je savourais ce baiser tendre jusqu'à la fin avant que le contact ne soit rompu et que je lui avoue cette fois que j'adorais le goût de ses lèvres ou plutôt de son rouge à lèvres mais autrement dit elle embrassait vraiment bien. J'avais aussi ce compliment, un sourire s'affichait alors que de son pouce elle essuyait mes lèvres, j'avais quelques traces justement de son rouge à lèvres, c'était devenait presque romantique d'un coup et ça ne me ressemblait pas, enfin ça me rappelait Skyler et je voulais pas alors qu'elle vienne me dire qu'elle voulait qu'on bougent parce qu'elle avait froid tombait à merveille. On rentre à l'hôtel. lui dis-je me relevant après qu'elle se soit enlever de sur-moi et s{être levée aussi, et nous voilà à marcher côte-à-cote, ce moment fut vraiment bizarre mais qu'est-ce que j'ai aimé l'embrasser.
Okay, c'était quand même un peu bizarre. Parce que j'avais plus l'impression d'être en face de mon ami mais d'un gars que je venais de rencontrer et qui m'attirait vraiment. J'avais pas l'habitude d'embrasser mes amis, c'est quelque chose que je faisais jamais d'ailleurs parce que je trouvais ça un peu bizarre. Mais c'était peut-être quelque chose qui devait arriver au final ? Comme ça commençait à devenir un peu weird, le fait qu'il commence à faire froid tombait bien. Konrad voulait rentrer à l'hôtel, parfait. J'hochais la tête et me relevais, mon petit sac à bandoulières sur l'épaule et mes chaussures en main. Après être sortis du sable, j'enfilais mes chaussures. « Atteeends ! » j'enroulais ma main autour de son bras, parce que je me sentais pas de marcher avec des talons alors que j'étais complètement défoncée et bourrée. Ça faisait vraiment pas bon mélange et je le ressentais. On finissait par rapidement arriver à l'hôtel qui était à quelques pas et on arrivait devant la chambre de Konrad. La mienne se trouvait juste à l'étage au dessus donc il me suffisait de prendre l'ascenceur à quelques pas pour m'y rendre. Je m'arrêtais devant sa chambre et le regardais un peu.. On pouvait pas se quitter sur ça quand même, c'était un peu gênant. « Et puis merde hein. » je m'approchais à nouveau de lui et l'embrassais.
Je n'avais vraiment pas l'habitude de réagir comme ça avec Sherlyn, c'était l'alcool et la drogue qui me facilitait la tâche, oui je l'ai toujours trouver ultre sex mais je n'ai jamais rien osé parce qu'elle me l'avait clairement fait comprendre, à l'époque j'étais encore avec Skyler, les hommes fidèles ne l'intéressait pas et moi, j'étais bien avec Skyler, trop bien même pour la quitter mais maintenant c'était différent. J'étais célibataire, libre comme l'air, elle aussi, on pouvaient se permettre d'aller plus loin que de simples délires et fous rires, on venaient de s'embrasser et c'était vraiment bizarre, ça ne fait que deux mois que je la connais, certes on s'est rapprochés mais peut-être que ce rapprochement à fait notre cette attirance commune pour l'un et l'autre, j'en savais trop rien pour tout dire. C'était tellement bizarre que je ne voulais pas qu'on restent comme ça l'un sur l'autre à se perdre dans le regard de l'autre, la fraîcheur arrivait et c'était l'occasion parfaite pour rentrer à l'hôtel et mettre fin à cette situation bizarre. On quittaient le sable pour le béton, elle remettait au passage ses talons, je souriais alors qu'elle gueulait à moitié pour que je l'attende, sa main venait enrouler mon bras et en peu de temps nous étions à l'hôtel puis quelques minutes après devant ma chambre. Je ne voulais pas la laisser monter à l'étage pour rejoindre sa chambre, je voulais qu'on poursuivent ce qu'on avaient commencés et à croire qu'elle venait de lire dans mes pensées parce qu'elle se rapprochait de moi pour m'embrasser à nouveau, me mains venait sur chacune de ses joues, nos langues se liaient, c'était un baiser beaucoup plus intense que l'autre et je e délectais de chaque seconde où ce contact était présent, il dura plusieurs secondes, de longues secondes avant que j'y mette fin pour sortir les clés de ma chambre et ouvrir la porte.