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lomberto - au coeur de la tempête

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Jour 9

   
c'est pas sérieux !

   
Heure : 00 :00
Lieu : Wellington
Contexte : Lomée est en boite, assise au bar, elle a un coup de blues. Malgré tout, elle fera une rencontre spéciale.
Participants : Berto et Salomée  




Lomberto Հ au coeur de la tempête
Elle a le cœur brisé, réduit en miette. C'est le moins qu'on puisse dire. Au début, on pleure puis vient une période durant laquelle on nie...et comme le silence est persistant entre toi et la personne en question...Tu sais alors que c'est réellement le bout de la fin. Rien que ça. Elle est restée cloîtrée dans une de ses boites où la musique est tellement forte qu'elle vous casse les tympans. Les jeunes filles se mettent sur le 31, elles se font draguer par on-ne-sait-qui et ça termine comme ça. Salomée est dans un coin assise sur son fauteuil VIP -le même siège qui se trouve devant le bar en fait -, les yeux filants sur la rue sombre qui donne à travers la petite fenêtre. Elle pose son bras sur la table et fait appuie contre sa joue. Ses longs cheveux tombent en cascades sur ses épaules et elle passe un doigt entre ceux-ci. Lomée tente de se reconstruire. Elle tourne son regard vers un jeune homme qui l'observait depuis...toujours en faite. Elle semble déstabilisée et tente de se concentrer sur les gens, les filles bien habillées et son verre. Il approche du bar, ou quelque chose comme son ombre le fait. Il s'assied et sans le vouloir, son petit coeur lâche et les larmes coulent. Elle se relève "...t'es du genre à croire que l'amour, c'est con, injuste, inutile et une perte de temps dis-moi ?"En gros, rassure-moi que c'est normal de penser ça.

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Berto était installé à une table avec quelques potes de sa confrérie. Il profitait bien de ces vacances, on ne peut pas le nier. Sexe et alcool rythmait son quotidien. Les visites aussi, il aimait ça. Ouai, faut pas penser que Berto ne pense qu'au cul même si ça reste son hobbie préféré. Ce soir par exemple, il pense à boire un coup avec ses potes. Mais le problème, c'est qu'il y a des nanas en boîte. Et pour Berto, les nanas ramènent forcément au cul. Bon d'accord, il avait peut-être un problème. Si Berto n'aimait pas autant sa vie, il irait probablement consulter. Pour l'instant, il voulait simplement profiter. Pas mal de bimbos ce soir, comme d'habitude. D'ailleurs, les potes de l'italien ne faisaient que baver à côté. Mais l'attention de Berto était portée sur une toute autre personne. Une seule fille au bar, qui n'avait pas forcément l'air d'avoir prit du temps pour se préparer et qui semblait triste, vraiment triste. Elle l'intriguait, il devait l'avouer. Son verre finit, le brunet se leva de son siège et se dirigea vers le bar. Posant ses coudes sur le comptoir à côté d'elle, il commanda un autre whisky, lorsque "...t'es du genre à croire que l'amour, c'est con, injuste, inutile et une perte de temps dis-moi ?" Quoi ? Elle s'était carrément mise à chialer devant lui. "L'amour ça n'existe pas. Je comprend pas qu'il y ait des gens qui y croient encore" se contenta t-il de répondre.
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"L'amour ça n'existe pas. Je comprend pas qu'il y ait des gens qui y croient encore" se contenta t-il de répondre. Mais, j'y crois moi, j'crois en l'amour, idiote que je suis...Je suis pas tout à fait d'accord. Pas aujourd'hui, plus en tout cas. Elle essuie du revers de la main ses yeux, le barman dépose le verre de whisky du jeune homme et elle le boit d'une traite. Lomée se rassit, " je suppose que tu es le genre à venir baiser tout ce qui bouge.." Elle désigne une jeune fille aux jambes gracieusement longue "...la fille à ta droite, ...elle te regarde depuis tout à l'heure, tu devrais aller lui parler...". Elle redemande un verre avant de sourire, un petit sourire innocent mais qui dit plein d'choses comme, j'ai eu le temps de t'observer. Elle prend le verre d'eau qu'elle s'est commandé...tu devrais y aller, c'est pas cher payé et puis, je suis sûr que tu connais les toilettes...ça prend énormément de temps pour se prendre une cabine dans ce genre d'endroit. Elle cherche son paquet de clope dans sa poche gauche, petite princesse, ça fait neuf jours que ton SB est complètement à l'ouest. Ça fait neuf jours que tu fais n'importe quoi. C'est comme ça qu'on se sent ?

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La jeune femme se mit à pleurer devant lui, et ça il ne s'y attendait pas.. Bon, elle s'arrêta tout de même pour piquer le verre de Berto et le vider d'une traite. Le brunet la regarda avec un petit sourire sur le visage. "Je suppose que tu es le genre à venir baiser tout ce qui bouge.." Il ne répond pas, se contentant de arquer un sourcil face à ses paroles. "...la fille à ta droite, ...elle te regarde depuis tout à l'heure, tu devrais aller lui parler..." Par curiosité, le brunet tourna son regard sur la fille en question, avant de reposer son attention sur son interlocutrice. "...tu devrais y aller, c'est pas cher payé et puis, je suis sûr que tu connais les toilettes...ça prend énormément de temps pour se prendre une cabine dans ce genre d'endroit". Le brunet ria légèrement. Elle était en train de lui plaire de plus en plus cette petite. "Ça sert à rien, j'ai déjà couché avec elle.." C'était totalement faux, mais elle n'était pas obligé de le savoir. La jeune femme venait de lui dresser son portrait en quelques secondes. Enfin, ce qu'elle croyait être son portrait en tout cas. Si c'était un jeu, alors Berto était partant. Il adorait s'amuser. "Quant à toi.. Je dirais que tu t'es fais largué par ton mec.. Ou alors, pire, il t'as trompé. Ouai, peut-être même avec une amie à toi". Son regard ne quitte pas ses billes. "Du coup tu viens là pour picoler. Puis tu maudit tous les mecs, en te disant que ce sont des connards". Il hoche la tête. "Alors je vais te faire gagner du temps.. Oui les mecs sont tous des connards. C'est comme ça, c'est dans notre nature". Il marqua une petite pause. "Et tu me dois un verre". On lui pique pas son alcool comme ça.
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"Ça sert à rien, j'ai déjà couché avec elle.." Elle le regarde quelques secondes avant de détourner ses yeux. Il mentait parce qu'aussi non, il serait encore là-bas à la serrer dans ses bras. Elle était plutôt jolie et bien habillé, le contraire de Lomée parce qu'elle arborait une tenue simple, du genre, elle n'avait plus envie de se fouler. "Quant à toi..Elle tend l'oreille en buvant.. Je dirais que tu t'es fais largué par ton mec.. c'est le contraire, chuchote-t-elle calmement. Ou alors, pire, il t'as trompé. Elle soupire. Ouai, peut-être même avec une amie à toi"...une ex-copine qui l'a gentiment tabassé quelques jours auparavant et qui lui lança un verre d'eau glacé, brrr. Elle montre la commissure à ses lèvres, et ses bleus cachés par ses longs cheveux bruns... tu vois ses hématomes ?...c'est ce qui se passe quand on laisse une folle sauter sur une jolie fille...brisée ? anéantie ? Elle avait même eu l'oeil au beurre noir, le truc qui ne lui était jamais jamais arrivé. Elle boit une autre gorgée d'alcool fort..hm, quelle ironie.  En fait, elle était bel et bien coupable de quelques mots échangés, mais qu'importe..c'était elle qui racontait l'histoire non ? "Du coup tu viens là pour picoler. Elle acquiesce..Puis tu maudit tous les mecs, en te disant que ce sont des connards"..elle rit, ...n'exagérons rien. Il hoche la tête "Alors je vais te faire gagner du temps.. Oui les mecs sont tous des connards. Elle le regarde quelques instants.. C'est comme ça, c'est dans notre nature". Donc en gros, elle devrait considérer l'homme qu'elle aime comme un connard ? Elle peut pas et cela même-ci elle a l'impression d'avoir tous ses maux à cause de lui. Il marqua une petite pause. "Et tu me dois un verre". Elle regarde le verre entre ses mains et rit...et ben ! s'écrie-t-elle...de nos jours ce ne sont plus les hommes qui offrent des verres à ce que je vois. De toute façon, tu comptais m'en offrir un alors, ce verre compense. Lomée lève le verre en sa direction et boit d'une traite. Elle se mordille la lèvre inférieure lorsqu'elle le repose fortement sur le comptoir... jeune dano-allemande, coeur brisé, quelques bleus qui disparaissent et une commissure sur les lèvres, appelle-moi Salomée chuchote-t-elle, l'alcool qui monte déjà à la tête, mais il en faut plus pour la berner jeune homme.
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"C'est le contraire". Ouai peu importe, elle est célibataire quoi. "... tu vois ses hématomes ?...c'est ce qui se passe quand on laisse une folle sauter sur une jolie fille..." Combat de filles ? Merde, il avait raté ça ! Bah quoi ? Il aurait pu leur jeté de la boue après tout. Se battre pour un homme, c'est beau tout de même. Berto ne savait pas si deux filles seraient capable de se battre pour lui. Probablement pas. Non, l'italien touche à leurs culs, mais pas à leurs cœurs. Enfin, ça ne l'avait pas empêché d'en rendre certaines folles de lui. Mais ce n'était pas volontaire. après tout, ce n'est pas sa faute si quelques connes tombaient amoureuses. "...n'exagérons rien". Ah donc elle ne maudit pas tous les mecs ? C'est déjà ça. Elle fait bien ce qu'elle veut de toute façon, ce ne sera pas la première à dire qu'ils sont "tous les mêmes". Berto avait reçu cette phrase tellement de fois au visage. "...et ben ! de nos jours ce ne sont plus les hommes qui offrent des verres à ce que je vois. De toute façon, tu comptais m'en offrir un alors, ce verre compense". Il hausse les épaules. "Vous voulez l'égalité des sexes non ? Je t'en donne l'occasion là". Plus macho, tu meurs. Il s'en fiche, il dit ça juste pour la faire chier. "jeune dano-allemande, coeur brisé, quelques bleus qui disparaissent et une commissure sur les lèvres, appelle-moi Salomée". Une dano-allemande, bah tiens. "Moi c'est Berto. Italien. Cœur en parfait état, pénis également". C'était bon à savoir, non ? "Tes bleus te vont bien, ça donne de la couleur à ton visage au moins".
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"Vous voulez l'égalité des sexes non ? Rictus aux lèvres. Je t'en donne l'occasion là"...t'as le sang-chaud toi,..ça se voit. Elle finit son verre et le repousse légèrement sur la table. Elle se présente avec son petit caractère à elle, il fait de même "Moi c'est Berto. Italien. Elle le savait ! Fin, il y avait ce quelque chose dans sa voix. Cœur en parfait état, pénis également". Ses yeux s'écarquillèrent, il passait pas par quatre chemin...alors tu ne peux que t'applaudir...des deux couilles. Elle sourit puis rit légèrement qui aurait cru qu'elle puisse rire sur un sujet pareil, qui ? "Tes bleus te vont bien, ça donne de la couleur à ton visage au moins". Fais pas ta disquette...y'en a assez des disc jokey, elle pose ses coudes sur la table et met ses mains contre ses joues, le défiant du regard ...c'est avec ce genre de phrase tournée que tu couches avec elles ? Elle désigne quelques filles dé-ambulantes en petites tenues...parce que ça ne s'appelle clairement pas de l'amour, mais du sexe...en faite, t'es le genre de type a n'avoir jamais jamais été amoureux..elle appelle le barman, un verre de..elle réfléchit..whisky pour le jeune homme à côté de moi. Mauvais souvenir ? On t'a quitté peut-être ou t'es né avec une grosse anomalie ? Pas d'coeur !

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"T'as le sang-chaud toi,..ça se voit". Il est italien, il n'a pas vraiment le choix, c'est dans sa nature après tout. Elle se présente et le brunet décide d'en faire de même. Avec dérision, évidemment, comme il savait bien le faire. "alors tu ne peux que t'applaudir...des deux couilles". Il arque un sourcil puis se met à sourire. "Ouai.. On peut dire ça". Il hoche la tête. "Fais pas ta disquette. c'est avec ce genre de phrase tournée que tu couches avec elles ?" Il sourit en regardant quelques femmes, reposant très vite son attention vers elle. "Ca suffit pour quelques une en effet. Pour d'autres, faut un peu plus creuser. Mais je préfère. La facilité ne m'intéresse pas. Je préfère quand le jeu dure un peu plus longtemps, je prend bien plus de plaisir après". Ce mec est probablement un psychopathe, mais son côté sincère avec elle semble ne pas la faire fuir. "en faite, t'es le genre de type a n'avoir jamais jamais été amoureux". Il hausse les épaules, attrapant le verre que le barman lui tend. "Mauvais souvenir ? On t'a quitté peut-être ou t'es né avec une grosse anomalie ? Pas d'coeur !" Il sourit avant de boire une grande gorgée, reposant son verre par la suite. "Oh, j'ai un cœur.. Mais il y a une grosse couche autour, qui empêche quiconque de l'attaquer".
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"Oh, j'ai un cœur.. Elle fait un soupire exagéré avant de rire. Mais il y a une grosse couche autour,  elle se calme et son regard l'observe quelques secondes avant de le détourner..qui empêche quiconque de l'attaquer". L'attaquer ?..elle a un fin sourire sur ses lèvres, mais ses yeux semblent totalement perdues. Elle remonte son gilet parce qu'il descend légèrement sur ses épaules. Le coeur est une grande affaire, mais lui...elle le sent sincère. Lâche prise un peu...Occupons-nous de nos coeurs, si tu le fais pour moi, je le ferai pour toi. Si tu le soignes, j'ouvrirai le tien. Elle pose sa main sur son torse et tire dessus pour joindre ses lèvres avec les siennes quelques secondes. Le baiser le plus chaste du monde. Sincèrement !.. et elle détachent ses douces lèvres...tournons plus autour du pot. Elle recule et boit une nouvelle fois une petite gorgée d'alcool. Est-ce un signal ? Est-ce qu'elle accepte de jouer ? Parce que ça semble tout comme. Et ils sont tous là...pour quelque chose, du moins.

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Berto s'est toujours protégé. L'amour, c'est des conneries. Berto n'est pas l'homme d'une femme. Il ne peut pas priver les autres de son corps, ce serait injuste. La fidélité, à quoi bon ? A quoi bon rester avec une femme pendant des années puis apprendre plus tard que c'est elle qui va voir ailleurs depuis tout ce temps. Pas de regret, l'italien ne doit rien à personne. Il ne tombe pas amoureux, et si on tombe amoureux de lui, tant pis. Il couche, il st bon qu'à ça. Enfin, pas qu'à ça évidemment, mais presque. "Lâche prise un peu". Il la regarde dans les yeux, puis hausse les épaules. Elle l'attire alors contre elle, et l'embrasse doucement. "tournons plus autour du pot". Elle se recule et le brunet se contente de la regarder, sans rien dire. Il est un peu surpris, c'est vrai. Il ne s'attendait pas à ça de sa part. D'habitude il s'en fou. Si la meuf est triste, tant mieux, au moins elle couchera avec lui pour oublier. Là, elle l'intrigue. "Qu'est ce que je dois comprendre ?" Elle veut jouer avec lui ? Ca semble presque trop facile. Il ne la connait pas, mais il sent que ça ne lui ressemble pas.
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