Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityRUBEN ✮ la vie se passe à désirer ce qu'on n'a pas, à regretter ce qu'on n'a plus.
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RUBEN ✮ la vie se passe à désirer ce qu'on n'a pas, à regretter ce qu'on n'a plus.

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JOUR2-Wellington-11H
Et voilà, c'était ton deuxième jour de Spring Break et autant dire que t'avais hâte de pouvoir commencer les petites visites. C'était ton premier spring break étant donné que tu n'avais participé à aucun des spring break précédents. Tes pères n'avaient jamais voulu te laisser voyager toute seule et ce fut encore difficile de les convaincre cette année, mais finalement, t'avais fini par réussir et te voilà ici aujourd'hui. Revêtant ton maillot, tu t'étais installé sur le sable chaud fixant l'horizon l'air ailleurs. T'étais là, mais ton esprit était ailleurs. Tu pensais à beaucoup de choses notamment aux choses que tu regrettais dans ta vie. On pouvait dire que t'étais en train de te faire une espère de thérapie alone. Tes mains s'enfonçaient dans le sable ramassant deux bons petits tas pour les laisser glisser de tes paumes ensuite. Tu refis le même geste plusieurs fois jusqu'à ce que tu fus interrompu par un ballon qui s'écrasa soudainement sur ta tête. Sortant de tes pensées, tu terminais par te lever en tapotant ton derrière et en regardant la balle, maintenant à tes pieds. Quelques personnes te l'ont réclamé, c'est pourquoi tu l'attrapais finalement et avec un sourire, tu l'as renvoyais aux propriétaires. Malheur à toi, t'avais carrément raté ta cible et le ballon heurta le dos d'un autre type. Cet homme se retourna s'apprêtant surement à te châtier, mais que fut ta surprise lorsque tu découvris le visage de ton ex. Petit un, t'étais mal barré et petit deux, t'étais toujours autant mal barré. Bravo blondie. Entre Ruben et toi, régnait toujours une petite tension dû à votre ex relation. « Excuse-moi... » Dis-tu en passant une mèche de cheveux derrière ton oreille et en restant planqué là comme un piquet fixant le sable. Mais qu'est-ce que t'attendais là ? Tu t'étais excusé et maintenant t'avais plus qu'à te rasseoir et ignorer le brunet comme vous le faisiez depuis votre séparation.
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Le Spring Break, tu y étais. Tu pouvais pas dire que t’en avais rêvé, que tu avais besoin de souffler par rapport aux cours vu que tu venais de rentrer, mais t’étais quand même heureux d’y être. Parce que t’étais un étudiant, et tout étudiant qui se respecte se devait d’être heureux d’être au Spring Break. Seulement toi, t’avais pas la même chanson que les autres : l’alcool, les filles, la drogue. Non, non. Tu voulais surtout découvrir, lézarder. Parce que même si tu étais originaire d’Australie et que ce n’était pas loin de la Nouvelle Zélande, tu n’y avais jamais mis les pieds alors tu comptais bien en prendre plein les yeux. Cette fin de matinée là, tu avais décidé de la passer sur la plage. Tout seul. Sans Nut, sans Swan, sans personne. Tu te tenais à côté du terrain de volley, tu en avais même profité pour tester le nouveau joujou que tu t’étais offert. Un appareil photo réflex. T’étais content d’ce truc là, t’allais pouvoir immortaliser plein de truc, en fait. Et alors que tu t’apprêtais à appuyer sur le bouton pour capturer un petit garçon qui faisait un pâté de sable – ah les gamins ! – un ballon en plastique t’arrivas en plein dans le dos. Nom d’une noix de coco ! juras-tu en plaquant une main contre ton dos. Vous saviez à quel point ça faisait mal un ballon lancé à cette vitesse sur un dos nu ? Non ? Bah vaut mieux pas ! Tu ramasses l’objet du crime, te retournant pour voir d’où il venait. Excuse-moi... Et en reconnaissant la demoiselle, tu roules des yeux. Sunshine. Tu ne l’avais pas vu depuis des mois entiers – comme 98 % de cette université, en fait – et voilà qu’tu la revoyais là, plantée comme un piquet. Je suppose qu’il n’est pas à toi ce ballon ? demandes-tu en arquant un sourcil avant de renvoyer le ballon à ceux qui commençaient à s’impatienter de le retrouver. La prochaine fois, essaye de mieux viser.. Sunny. soupires-tu en te retournant vers le match de volley-ball. Le p’tit garçon, il était parti, lui. Super.
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Si on t'avait dit que tu croiserais Ruben en te levant ce matin, tu n'aurais pas quitté ton lit aujourd'hui. A croire que le destin voulait que vous vous revoyez aujourd'hui et principalement de cette manière. Oui t'avais pas épargné son dos, mais t'avais pas non plus fait exprès. Ce n'était pas comme si tu l'avais vu et t'avais décidé de faire semblant de mal viser. Non, ce n'était qu'un pur hasard maladroit qui plus est. « Je suppose qu'il n'est pas à toi ce ballon ? » Te demanda-t-il alors que tu secouais négativement de la tête. Non effectivement, ce ballon ne t'appartenait pas, mais en voulant répondre, il trouva rapidement les propriétaires et leur renvoya la balle. « La prochaine fois, essaye de mieux viser.. Sunny. » Lorsque tu l'observais, tu pouvais ressentir comme une aura meurtrière autour de lui, c'était pour ça que tu t'étais reculé de quelques petits pas. Ne sachant pas vraiment comment réagir, tu essayais cependant de rester calme et optimiste. Tu espérais surtout qu'il te pardonnerait un jour pour ton acte de lâcheté dont tu regrettais au plus profond de ton être. En effet, tu aurais dû lui ouvrir ton cœur au lieu de le protéger, car au final, t'avais perdu quelqu'un que tu as aimé et que tu aimes sans doute encore. Finalement et aussi surprenant soit-il, tu n'avais pas envie de fuir cette fois et donc, tu entamas une discussion un peu tendue. « Est-ce qu'on va continuer à s'ignorer ainsi et agir comme de parfaits idiots ?. » Dis-tu en t'approchant de lui. Cependant, tu restais à ses côtés en regardant toi aussi le match de volley. « Comment...Comment vas-tu depuis ?... » T'avais pas besoin de continuer ta phrase, il savait de quoi tu parlais. T'avais un cœur aussi, un cœur qui n'était pas fait de pierre, alors même si tu n'as pas su t'ouvrir à lui, même s'il avait pensé que tu ne l'aimais pas, tu avais quand même pleuré toutes les larmes de ton corps lorsqu'il t'avait quitté.
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Tu ne lui en voulais pas. Tu n’étais même pas exaspéré de sa présence. Tu n’en étais pas non plus au point de sauter au plafond. En fait, tu ne savais pas. Tu ignorais complètement dans quel état d’esprit tu devais être quand tu te retrouvais face à Sunshine. Ca arrivait si peu.. Est-ce qu'on va continuer à s'ignorer ainsi et agir comme de parfaits idiots ? L’ignorer, c’est pourtant bien ce que tu avais eu l’intention de faire à ce moment là. Reprendre ton p’tit train de vie et capturer quelques précieux moments. Tu ne la regarde pas, pourtant tu sens et tu sais qu’elle est à tes côtés, regardant la même chose que toi. Ce match de volley. A toi de me le dire. C’est ce qu’on a toujours fait, Sunny. dis-tu en remettant le capuchon sur l’objectif de ton appareil photo. Il était clair que tu n’allais pas pouvoir photographier, pour l’instant. Comment...Comment vas-tu depuis ?... Et elle laissa sa phrase en suspend. C’était tellement Sunshine, de faire ça. Bien sûr, tu étais devin. Tu savais pertinemment de quel moment elle voulait parler. Et bein non ! Depuis quoi Sun’ ? Depuis que j’t’ai quitté ? Depuis que j’ai appris que j’allais mourir ? Depuis que j’suis revenu de mon île déserte ? Après tout, il s’était passé tellement de truc, depuis… Finalement, tu hausses les épaules, laissant échapper un petit soupire. T’étais con d’agir comme ça. C’est vrai quoi, c’était les vacances. Laisse tomber la pression Ruben. Ca va bien. Très bien, même. continues-tu alors que tes lèvres se retroussent en un sourire. Entre Swan et ta guérison irréelle encore à tes yeux, ouais, ça allait plutôt bien. Et toi ?
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Ce n'était pas toi qui l'avais quitté et pourtant, c'était toi qui t'en voulais, tu n'avais commis aucun crime, tu ne l'avais jamais trompé, au contraire, t'avais été fidèle et ce, même si tu ne montrais pas ce que tu ressentais au fond. Alors peut-être qu'il avait tous les droits de t'en vouloir, mais toi aussi t'avais le droit de lui en vouloir. T'avais eu peur de souffrir en t'ouvrant totalement à lui, peur de t'attacher et qu'il disparaisse un jour comme ta mère et au final, t'as quand même souffert. Donc ouai, t'avais aussi le droit de lui en vouloir. Mais aujourd'hui, t'avais décidé de lui faire face parce que cela ne pouvait plus durer, tu avais l'impression qu'il fallait que tu vides ton sac pour pouvoir avancer et passer toi aussi à autre chose. Il fallait de ton côté aussi, faire le deuil de votre histoire même si durant tout ce temps, tu n'avais pas eu le courage de tourner la page. Un an, ça passe peut-être vite, mais tu n'as jamais eu de relation aussi longue alors oui, t'avais encore tout pleins de souvenirs avec lui. « A toi de me le dire. C'est ce qu'on a toujours fait, Sunny. » Il n'avait pas tort et t'avais juste envie que ça s'arrête ou que ça prenne fin une bonne fois pour toute, c'est-à-dire, que vous vous oubliez définitivement. Chose que tu n'avais pas du tout envie que ça se produise. Néanmoins, tu osais lui demander de ses nouvelles et la réponse fut plutôt glaciale une nouvelle fois, mais en même temps choquante pour toi. « Depuis quoi Sun' ? Depuis que j't'ai quitté ? Depuis que j'ai appris que j'allais mourir ? Depuis que j'suis revenu de mon île déserte ? » Et à vrai dire, tu n'as retenu que cette partie "j'ai appris que j'allais mourir" qui d'ailleurs, passait en boucle dans ton crâne. Tu fis un pas en arrière alors que tu t'affolais prise de panique suite à ses mots. Tu n'écoutais même plus la suite de ses paroles. Nada, rien, tu ne répondis même pas lorsqu'il te retourna la question. Tout ce qui t'importait à l'heure actuelle, c'était de savoir ce qu'il avait. « Comment ?... Qu'est-ce que ça veut dire ?... » Tu devrais commencer par te calmer là et souffler surtout. Tu attrapais son bras pour le tourner d'un geste rapide face à toi. « Comment ça t'as appris que tu allais mourir ? Qu'est-ce que t'as Rub' ?... » Demandais-tu en plongeant tes yeux bleus turquoises dans ses prunelles. Même qu'au son de ta voix balbutiante, la panique se ressentait. Dire que vous avez pris un précieux temps à vous ignorer alors que tu aurais pu être là pour lui.
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Revoir Sunshine ne faisait pas parti du programme de ton Spring Break. En fait, ça ne faisait même pas parti de ton programme tout court. Depuis la rupture, tu l’évitais et elle en faisait de même. Et les rares fois où vous vous retrouviez ensemble, c’était vachement bizarre. C’était.. lourd. Pourtant, tu étais certain de ne plus rien ressentir pour elle. Tu l’avais aimé, beaucoup, mais tout ça c’était du passé. Pourtant, chaque fois que tu pensais à elle, tu avais un goût amer dans la bouche. Comme si la page n’était pas totalement tournée. Comme si vous n’en aviez pas vraiment fini tout les deux. Et franchement, c’était lourd. Comment ?... Qu'est-ce que ça veut dire ?... Elle semblait soudainement paniquée. Comment ça t'as appris que tu allais mourir ? Qu'est-ce que t'as Rub' ?... Alors elle n’était pas au courant. T’aurais pu vraiment mourir lors de ce Summer Camp, elle n’en aurais jamais rien su. Quelque part, t’étais triste de ça. D’un autre côté, peut-être que c’était mieux comme ça. Rien. C’est fini maintenant. soupires-tu en portant l’appareil photo à ton œil pour capturer les joueurs de voley. Mais tu savais qu’elle ne se contenterait pas de cette réponse. J’avais une maladie incurable au niveau du cœur. L’été dernier, j’suis parti. Comme un lâche, y’a pas d’autres mots. J’en avais plus pour longtemps de toute façon. Début septembre, à tout casser. Mais on m’a opéré et par je ne sais quel miracle, j’suis toujours là. En gros, c’était ça ton histoire. Tu passais sous silence ton périple de six mois au pays des noix de coco avec de drôles de bonhommes. Tu te cachais bien de dire que même si tu étais guéri, ton temps était compté. Dix ans qui s’égrainaient jour après jours. Ca passait atrocement vite. Je pensais qu’on t’aurais mis au courant.. murmures-tu en t’installant dans le sable. Parce qu’elle avait quand même été importante pour toi, la Sunny.
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T'attendais impatiemment qu'il t'en dise plus sur cette histoire qui pesait maintenant lourd à ton cœur. Tu en tremblais presque de panique tellement tu ne pouvais plus attendre la réponse. Tu sentais ton cœur battre à mille à l'heure, comme si tu venais de courir après un train que t'avais raté. Bon, ça t'avais fait ça la première fois que tu avais croisé le regard de Ruben et que t'étais automatiquement tombée amoureuse de lui, mais là, c'était pour différente raison, t'avais peur et ton rythme cardiaque ne cessait de courir. « Rien. C'est fini maintenant. » Rien ? C'est tout ce qu'il trouvait à te dire alors que tu étais morte de trouille ?. Il pensait peut-être que t'allais te contenter de cette minime réponse ? Que t'allais te taire alors que tu venais d'apprendre qu'il allait mourir ?. Non bien sûre que non, tu ne te contenteras pas de ça. Ton regard ce fit plus intense, tu voulais la réponse maintenant et toute suite, sans quoi, tu serais prête à le suivre toute la journée pour qu'il cède et crache tout. La bouche ouverte, t'étais sur le point de rétorquer lorsqu'il te coupa et se confessa. « J'avais une maladie incurable au niveau du cœur. L'été dernier, j'suis parti. Comme un lâche, y'a pas d'autres mots. J'en avais plus pour longtemps de toute façon. Début septembre, à tout casser. Mais on m'a opéré et par je ne sais quel miracle, j'suis toujours là. » La main que t'avais encore posé sur son bras tomba brusquement le long de ton corps. Complètement abasourdit par cet aveu. Tes grands yeux bleus s'humidifiaient rapidement, mais tu te retenais de pleurer parce que voilà, t'avais senti un gros boom dans ton cœur, comme s'il venait de crasher une seconde fois ou même de se briser. « Je pensais qu'on t'aurais mis au courant... » Et comme il pouvait le voir maintenant, personne ne t'avait mis au courant. Tu secouais négativement de la tête en répondant rapide sur le coup d'une pointe de colère qui t'animait. « Apparemment, t'as dû faire comprendre à ton entourage que t'voulais plus entendre parler d'moi, d'où le fait que personne ne m'a prévenu d'une chose aussi importante... » Tu ne voyais pas d'autres explications. Là, tu t'étais mise à faire les cent pas devant lui, trop pleins de sentiments t'enveloppaient, la colère, la peine, les remords, les regrets, la peur et tu ne savais plus sur quel pied danser. Cependant, là n'était pas le plus important. Alors, tu t'arrêtais et t'approchais de lui en plongeant une nouvelle fois tes yeux dans les siens que tu soutenais sans faille. Tes mains venaient se poser naturellement dans son cou, près de ses oreilles. « Maintenant ?... Maintenant tu es guéri n'est-ce pas ?. Tu ne risques plus rien ein ?. Dis-moi la vérité Rub. S'il te plait !. » Dis-tu d'une voix presque suppliante. Et concernant le geste que tu venais d'avoir, t'avais pas réfléchi, c'était sur le coup et t'avais eu besoin de cette proximité. Tu t'étais fait à l'idée de l'avoir perdu sentimentalement parlant, mais tu n'étais pas prête à le perdre humainement et pour toujours. Même si vous n'étiez pas ensemble et même si vous vous évitiez, le simple fait de pouvoir le voir te suffisait et là, qu'il disparaisse comme ta mère, non ! Tu ne pourrais pas le supporter une seconde fois. Tu ne voulais pas d'un second choc, t'avais assez souffert comme ça.
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Les grands yeux de Sunshine semblaient humides. Elle allait quand même pas pleurer, si ? Bon sang, c’était pas le moment pour ça. T’avais pas envie de pitié, vraiment pas. T’en avais jamais voulu, c’est bien pour ça que tu n’avais jamais parlé à personne de ta maladie. Apparemment, t'as dû faire comprendre à ton entourage que t'voulais plus entendre parler d'moi, d'où le fait que personne ne m'a prévenu d'une chose aussi importante... Assis dans le sable, tu relèves vivement la tête vers elle, grimaçant à cause de soleil qui te piquait les yeux. Alors quoi, vous alliez vous envoyer encore des piques en espérant atteindre l’autre en plein cœur ? Bien sûr. Mais ça n’empêche qu’avant tout ça, t’étais quelqu’un d’important pour moi Sunny. J’avais des projets avec toi, même si on était jeunes. Alors ouais, après j’avais plus envie d’entendre parler de toi. Mais ça n’empêche que tu méritais d’être au courant.. Fin de la discussion. soupires-tu en laissant tes pieds s’enfoncer dans le sable chauffé par le soleil prêt de son zénith. Tu n’aimais pas ressasser le passer, surtout maintenant que tu savais que le futur était si précieux. Sunny plonge ses yeux dans les tient après s’être agilement accroupie et pose tes mains autour de ton cou. Ta première envie est de t’en dégager mais y’a quelque chose dans son regard qui t’en empêche. Elle se fait vraiment du soucis pour toi. Maintenant ?... Maintenant tu es guéri n'est-ce pas ?. Tu ne risques plus rien ein ?. Dis-moi la vérité Rub. S'il te plait !. Tu venais de lui dire qu’elle méritait de savoir à ton sujet mais tu hésitais à lui dire la vérité. Tu voulais pas de sa pitié, surtout pas de la sienne. Mais nom d’une noix de coco, t’avais besoin de parler. Et si tu n’arrivais pas à en parler avec Swan – parce que c’qu’il se passe entre vous est super bizarre – ni avec ta coloc, ni avec n’importe qui d’autre, là tu avais surement besoin de vider ton sac. Dix ans. dis-tu en laissant tomber en tête en avant, collant ton front contre les poignets de ses si petites mains. J’ai dix ans et après c’est au bon vouloir du temps. termines-tu en haussant les épaules. C’était ta fatalité. Et c’était bien mieux que septembre 2014.
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« Bien sûr. Mais ça n’empêche qu’avant tout ça, t’étais quelqu’un d’important pour moi Sunny. J’avais des projets avec toi, même si on était jeunes. Alors ouais, après j’avais plus envie d’entendre parler de toi. Mais ça n’empêche que tu méritais d’être au courant.. Fin de la discussion. » Ruben ou comment te faire culpabiliser encore plus. Votre rupture était entièrement de ta faute, si seulement t'avais eu le courage de lui ouvrir ton cœur, de lui montrer la place qu'il avait, peut-être qu'aujourd'hui, vous auriez accompli ces fameux projets, que vous seriez ensemble et dans votre petit chez soi entourés d'un chat, chien ou peut importe, mais vous auriez pu être heureux et t'aurais pu lui offrir une belle vie. A la place, t'as tout gâché, toi et ta stupide peur, ton stupide choc. Tu aurais dû consulter un psy au lieu de te laisser bouffer par la peur de jour en jour. Tu ne répondais rien et tu te contentais de baisser la tête alors qu'il s'était assit dans le sable. Il te raconta son malheur et tu te précipitas vers lui pour te rassurer de la suite. « Dix ans. » Dit-il mot pour mot alors que tu fronçais les sourcils, comprenant mieux à la suite de sa phrase. « J'ai dix ans et après c'est au bon vouloir du temps. » Ce qu'il était en train de te dire, c'est qu'il ne lui restait plus que dix ans ? C'est ça ?. Putain, mais pourquoi. Pourquoi fallait-il que cela arrive aux personnes qui te sont les plus chers ein ?. Tu baissais la tête alors qu'il avait collé son front à tes poignets. « C'est injuste... » Dis-tu d'une petite voix alors que t'avais toujours la tête baissée. Tu maudissais presque le ciel à cet instant précis et tu savais que ce n'était pas la meilleure chose à faire. Ruben venait d'être sincère avec toi en t'avouant toute la vérité et il méritait que tu en fasses de même. Inspirant un bon coup, tu te lançais enfin. « Après la mort de ma mère, je m'étais jurée de ne plus m'attacher à quelqu'un et puis... tu es entré dans ma vie et j'suis littéralement tombée amoureuse. Seulement, le choc que j'ai eu suite à sa mort n'avait cessé de me consumer, j'avais peur, peur de m'ouvrir et de prendre le risque une nouvelle fois de perdre quelqu'un cher à mon cœur, c'est pour ça que je ne t'ai pas ouvert totalement mon cœur, que j'ai été réticente. Ça n'a jamais été toi le problème, t'étais parfait Rub... » Tu marquais une pause en retirant tes mains de son cou afin de les poser sur tes cuisses et tu ne le regardais même pas, t'avais pas le courage de croiser son regard après ça. « C'était moi le problème et ce n'était pas parce que je ne t'aimais pas, au contraire, je t'ai vraiment aimé et même qu'à ce jour je t'... » Tu stoppais d'un coup, car t'allais faire une bêtise étant consciente qu'il n'avait plus besoin d'entendre ça de toute façon. « Excuse-moi de ne pas avoir été la petite amie rêvé...D'avoir été lâche... Et maintenant, je m'en veux tellement d'avoir passé mon temps à t'éviter alors que tu passais dans un horrible moment... » T'étais aussi consciente que tes excuses n'en valaient plus la peine maintenant qu'il avait refait sa vie et qu'il avait sans doute tourné la page. Tu relevais la tête et sans vraiment réfléchir, tu l'enlaçais en te redressant un peu. T'avais besoin de l'avoir dans tes bras là, maintenant. « Dix ans, dix ans ce ne sont que des années, un chiffre, oublie les et vis, vis aussi longtemps, vis jusqu'à tes centaines de rides. S'il te plait !. J'suis pas prête à te perdre toi aussi... ni maintenant, ni dans dix ans... » T'étais consciente que vous n'étiez pas maîtres de vos destins, mais lorsqu'on veut, on peut, alors il fallait qu'il se batte et juste pas attendre ces fameux dix ans. T'allais finir par croire que tu étais néfaste pour ton entourage.
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Dix ans, c’était peu finalement. Tu étais à peu près sûr de vivre jusqu’à trente-cinq ans et après… c’était flou. Dix ans et un jour. Dix ans et six moi. Vingt ans. Cinquante ans. En fait, t’en savais rien et tu n’avais même pas envie d’y penser parce que t’avais déjà assez pleuré pour ça. Tu te disais qu’après tout, dix ans c’était mieux que les quelques semaines qu’on t’avait laissé l’an dernier. C'est injuste... Tu hausses les épaules, sans la regarder. C’était injuste ouais, mais c’était comme ça. Et tu t’y étais fait. Quand tu y pensais, ça te faisait quand même flipper. Grave. Donc t’évitais d’y penser et tu vivais, pleinement. Tu avais décidé de ne plus te prendre la tête pour n’importe quoi, de profiter de tout. Et tu t’étais promis de ne plus tomber amoureux parce que tu n’aurais jamais rien le temps de construire. Mais là encore, c’est difficile. Après la mort de ma mère, je m'étais jurée de ne plus m'attacher à quelqu'un et puis... tu es entré dans ma vie et j'suis littéralement tombée amoureuse. Seulement, le choc que j'ai eu suite à sa mort n'avait cessé de me consumer, j'avais peur, peur de m'ouvrir et de prendre le risque une nouvelle fois de perdre quelqu'un cher à mon cœur, c'est pour ça que je ne t'ai pas ouvert totalement mon cœur, que j'ai été réticente. Ça n'a jamais été toi le problème, t'étais parfait Rub... Qu’est-ce que c’est que ça ? Tu relèves doucement la tête mais son regard se perd sur le sable. C’était ça, l’explication que tu avais toujours voulu avoir et que tu n’avais jamais pourtant eu. Tu serres les dents et la laisse continuer. C'était moi le problème et ce n'était pas parce que je ne t'aimais pas, au contraire, je t'ai vraiment aimé et même qu'à ce jour je t'... Elle ne se serait pas interrompue toute seule, tu l’aurais fait taire. Tu ne voulais pas qu’elle dise qu’elle t’aimait encore parce que pour toi, c’était terminé. T’étais passé à autre chose. Athina. Isadora. Swan maintenant. Excuse-moi de ne pas avoir été la petite amie rêvé...D'avoir été lâche... Et maintenant, je m'en veux tellement d'avoir passé mon temps à t'éviter alors que tu passais dans un horrible moment... Lorsqu’elle t’enlace, t’es surpris. Ce genre de geste d’affection après lesquels tu courrais lorsque vous étiez ensemble, elle t’en offrait un, comme ça. Tu glisses tes mains dans son dos et dessines quelques cercles te voulant rassurant. Alors c’est comme ça que ça s’passe ? Je t’annonce que ma vie est comptée et on pose toutes les cartes sur table ? J’étais fou de toi Sunshine. Olive à côté de tout ça, c’était rien. T’es la deuxième fille de qui j’suis vraiment tombé amoureux, avec qui j’avais envie de construire des trucs. T’avais peur de t’ouvrir parce que t’avais peur de me perdre ? Résultat tu ne t’es pas ouverte et tu m’as quand même perdue. J’ai toujours pensé que tu ne m’aimais pas comme je pouvais t’aimer à l’époque. J’aurais fait n’importe quoi pour toi Sun’. N’importe quoi t’entends ? Tu t’arrêtes un instant, t’extirpant des bras de la blondinette. Tu attrapes son menton du bout des doigts pour la regarder. Aujourd’hui j’ai réussi à passer à autre chose. Je t’aime beaucoup Sun, malgré les façons dont j’ai pu me comporter après notre rupture. Mais c’est plus comme avant. Et tu n’es pas la seule à m’avoir évité. J’ai fait la même chose tu sais. Bwah, tu ne savais pas si ça avait servi à quelque chose de déblatérer tout ça mais quelque part ça faisait du bien. C’était la discussion que vous auriez du avoir il y a quelques années, après votre rupture. Trois ans après, ce n’est jamais trop tard. Dix ans, dix ans ce ne sont que des années, un chiffre, oublie les et vis, vis aussi longtemps, vis jusqu'à tes centaines de rides. S'il te plait !. J'suis pas prête à te perdre toi aussi... ni maintenant, ni dans dix ans... Tu glisses le gras de ton pouce contre sa joue, un sourire mélancolique sur les lèvres. Si seulement tu pouvais vivre jusqu’à tes centaines de rides, tu le ferais. Mais ce n’était pas toi qui décidait, c’était pas toi le marionnettiste tout là haut qui jouait avec les ficelles. Sunny… C’est pas moi qui décide. Même si je t’avourais que j’aimerais bien rajouter quelques dizaines d’années à ce chiffre. Mais crois moi que j’compte bien profiter de ces années qui m’sont comptées ! dis-tu dans un éclat de rire. Tu tapes tes mains pour enlever le sable qui s’y était collé et te relève, tendant une main à la belle étudiante. Allons manger une glace. Ou piquer une tête. Ou construisons un château de sable. J’en sais rien. Mais faisons un truc, Sun. A croire que cette conversation avec elle te rendait soudainement enfantin. T’avais le cœur léger d’avoir pu évoquer tout ces problèmes restés entassés là depuis trois ans.
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