on n'apprendre pas à un chieur comment se taire ♕ (rhys.)

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞Je ne me sentais pas le moins gêné du monde. ET puis quoi ? Tout le monde, enfin presque, de cette fac s'envoi en l'air, comme si ces idiots n'avaient pas déjà vu deux personnes se tripoter. Cela ne les empêchait pas de rester là, à nous observer tout en se rinçant l'oeil. Pervers ! « Avec plaisir » lançais-je cinglante, mais cette fois pas à l'intention de Rhys, mais à ces débiles. Je replaçais mon haut et passait une main dans mes cheveux, histoire de me redonner une apparence. Il ouvra la marche et je le suivis sans plus tarder, la tête haute, lançant à la petite brigade mon regard le plus noir. Sortis de leur point de mire, nous décidons de nous arrêter. Maintenant on fait quoi ? Pensais-je. Après cette interruption, la frénésie du moment passé, tous les mauvais sentiments que réveillait chez moi Rhys, revinrent d'un clic. « Bon eh bien, c'était un moment super. Je ne te remercie pas de m'avoir fait renvoyer du cours, mais pour le coup, tu t'es un peu rattrapé. J'ai dit un peu. » Je lui lançais un sourire hypocrite et me retournait, prête à partir de mon côté quand il m'attrapa par le poignet, arrêtant mon geste. Son touché m'électrisa. Aurore ce n'est pas le temps d'éprouver ça. Reprend toi et fou le camp ! « Je peux t'aider ? » dis-je après avoir pris une longue respiration.

Dieu que je détestais être interrompu quand je sentais que le moment était bon et opportun. Loin de là que mon cerveau se trouvait à la place de mon sexe mais parce que j'en avais vraiment envie, là, tout de suite. J'étais très difficile à ce niveau et je ne couchais pas avec tout le monde, et le seul moment où, enfin, je sens l'instant, le bon, je me fais stopper. Je grognais, mécontent de tout ce gâchis. Suivis de la jeune femme, nous partions de cet endroit, nous retrouvant rapidement dehors, sous un petit préau, à l'abris d'une pluie féroce. Encore un temps de merde. En entendant la jeune femme déballé son excuse pour s'esquiver comme si de rien n'était, je plissais les yeux. Vexé ? C'est bien possible, je ne l'avais pas embrassé pour qu'on me dise que c'était "super". J'en avais rien à foutre, et même si l'excitation était retombé je n'approuvais pas son comportement. « Je me suis rattrapé ? Je te jure que t'as vraiment la chance qu'on soit à l'abris des regards sinon je te jure que je t'aurais donné une fessée. » Grognais-je en finissant par montrer un sourire en coin. Dieu que j'aimerai l'attacher et l'a bâillonner pour   qu'elle laisse son corps réagir face à moi, et non sa bouche. Lui attrapant le poignet, je devais l'a retenir. J'avais une petite idée en tête afin d'effacer ce foutu sourire planté sur son visage. Posant ma main par la suite dans son dos, je l'a pressais tout contre moi, sentant par la même occasion sa poitrine libre contre mon torse. Inclinant son cou par la même occasion de ma main libre, je déposais mes lèvres au creux de celui-ci, suçotant avidement sa peau douce et fraîche. Une fois le suçon formé, je l'a lâchais de mon emprise. « C'est bon, tu peux te tirer maintenant. » Et bim ! C'est du Rhys tout craché, beau, splendide, et tellement irritant.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞Une fessée ? C'est quoi ces conneries ? Il se prend pour mon père ce mec ? Encore là mon père n'oserait jamais lever la main sur moi. J'ai bien l'impression d'avoir déjà entendu quelque chose de similaire autre part, mais où ? Oh et puis on s'en fiche. S'il me touche, je le castre et cette fois pour de bon ! « Garde ta main qui de démange pour toi si tu veux survivre à cette journée. » répliquais-je le ton sinistre, prête à contre-attaquer au moindre mouvement. Je voulais me défaire de sa prise, mais encore une fois, il me maintenait solidement. Il va me lâcher à la fin ! Envie-je de crier. Je poussais un glapissement quand il m'attira vers lui. Au contact de ses lèvres chaudes sur mon cou, je ne pus retenir un soupir, foutu hormones ! Je sentais les pointes de mes seins durcir sous cette caresse anodine, heureusement qu'il ne pouvait rien voir de cela sous l'épais tissu de mon chandail. Quand il me relâcha, je touchais immédiatement la zone où ses lèvres avaient marqué ma peau. « Espèce de chien galeux ! », ce connard m'avait fait un suçon ! UN PUTAIN DE SUÇON. Ça va prendre quoi, une semaine avant de disparaitre ?! Il le sait, rien qu'à regarder son sourire. Je ne vais pas le laisser s'en sortir comme ça. « Mais t'es complètement timbré ! » dis-je toujours sur le cul par son attaque. Je décidais d'en faire de même. Œil pour oeil mec. Je me collais à lui pour ensuite plaquer mes lèvres contre son cou à mon tour. Je suçais avidement sa peau tout comme il me l'avait fait puis m'écarta afin d'admirer mon oeuvre, le souffle court.

J'avais un caractère autoritaire, fier et implacable par moment. J'avais ce besoin d'avoir constamment le dessus, d'avoir raison, la raison de mon irritation par moment quand on me tiens tête. Mais à cet instant, je sentais que je gagnais enfin, que la jolie brune que j'avais devant moi ne pouvait que se taire et garder sa haine au fond d'elle. Malgré ses mots craché comme du venin, j'ignorais totalement ses remarques désobligeantes puisque j'avais accompli ma mission et je pouvais donc partir tranquillement, me l'a couler douce. Mais surprise, Aurore, aussi têtue que moi avait décidé malgré son visage furieux de me rendre l'appareil. Sa peau sur la mienne, cette sensation si douce et à la fois violente me donnait la chair de poule. Elle laissait sa marque. Sauf que pour ma part, même si je n'aime pas qu'on me le fasse, j'en avais rien à foutre. Ça n'avait pas vraiment d'importance en ce qui me concernait. « T'es contente, c'est bon ? » Demandais-je en haussant les sourcils, toujours dans la provocation. « Tu veux me faire de nouveau un bisous ? Non ? Parce qu'en ce qui me concerne je suis toujours partant. » Dis-je, plissant légèrement les yeux en avançant les quelques pas qui nous séparaient. Tirant sur son chandail, je n'avais pas oublié que j'avais pris avec moi ce qui devait être en dessous. Ce serait mal me connaître voyons. « Mais sache que je sais que tu es nue en dessous, alors fait attention à toi.. » Dis-je comme une menace en passant une main sous le bout de tissu, touchant alors sa peau au niveau de son ventre.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ « Très contente » dis-je toujours aussi satisfaite. Bon d'accord, je ne fais que le copier, mais bon, on ne va pas en faire tout un plat. Puis tout d'abord, c'est lui qui a commencé, je ne fais que me défendre dans tous les cas. « Non c'est bon j'ai eu mon taux de toi aujourd'hui. Alors, si ça t'ennui pas je voudrais retourner chez moi, puisque grâce à quelqu'un j'ai manqué mon seul cours du jour.» lui répondis-je, le ton toujours aussi amer. Il me veut quoi encore ? Pour quelle raison il s'approche de moi celui-là ? Va-t-en putain ! Je sens le mauvais coup venir à des milles de là. Faut vraiment que je me bouge le cu sinon... « Mais sache que je sais que tu es nue en dessous, alors fait attention à toi.. ». Le tableau devrait être drôle. Moi, les yeux à deux doigts de sortirent de leurs orbitent et la bouche grande ouverte. « Retire ta sale patte de moi. » dis-je le plus menaçant possible. Kidnapper mon soutif d'un, c'est carrément déplacé et de deux, essayer de me tripoter dans un endroit inapproprié tout en sachant qu'on peut se faire prendre, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. « Écoute moi bien Roméo, si tu tiens aux ridicules particules qui te servent de couilles, enlève ta main ou sinon tu goûteras à mon pied. »