on n'apprendre pas à un chieur comment se taire ♕ (rhys.)

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ Ses écouteurs dans les oreilles, Lion Kings à plein volume, Aurore feuilletait ses notes de cours pour réviser un peu. C’est une habitude qu’elle avait, même-ci cela n’était pas nécessaire, elle aimait avoir réponse aux questions à propos des cours précédents de ses enseignants et ne pas paraître désinvolte envers leur matière. Elle était bien déterminée à prouver que son joli minois n’allait pas gagner leur sympathie pour ses efforts. Elle voulait montrer qu’elle y était capable par ses propres moyens et sans manipulation. Concentrée sur ce qu’elle lisait, elle ne remarqua la personne s’installer sur la chaise libre à côté d’elle. Seulement un petit accrochage sur sa chaise la sortit de son univers. Elle leva les yeux en direction de son voisin qui s’avère être Rhys. L’air malicieux de ce dernier présageait de mauvaises intentions. Aurore arrêta sa musique et retira ses écouteurs pour dévisager le jeune homme un levant un de ses sourcils. « Eh bien Mason, toujours au rendez-vous pour m’emmerder » prononça-t-elle d’un ton las. « Tu ne pouvais pas trouver une autre place ? » dit-elle d’une voix sarcastique. Elle jeta un regard circulaire dans les alentours pour voir qu’effectivement que la seule place libre avait été à côté d’elle puisque la salle était déjà remplie. « Un seul geste et t’es mort. » le menaça-t-elle du doigt. Il avait le don de la déconcerter et lui faire perdre des notions du prof.

Toujours dernier -pour changer-, j'arrivais en marchant d'un pas rapide jusqu'à ma salle où les portes commençaient à se refermer. Faut vraiment que j'arrête de prendre des bains le matin quand j'ai cours aussitôt. Mais poussé par mes habitudes j'y restais des minutes, beaucoup trop du temps et qui d'une certaine manière me faisait perdre la notion du temps. Remarque calé dans une eau chaude, le bijou de famille à l'air et la clope au bec, je ne pouvais pas rêver mieux comme vie. Arrivant donc dans la large salle, j'arborais la salle du regard en commençant à ruminer en ne voyant aucune place de libre. C'est une blague ? Tout le monde avait décidé de se liguer contre moi ? Putain. Fallait le dire plus tôt, je serai resté dans mon bain. Observant enfin une place libre, je m'y asseyais en douceur en regardant ma voisine. Mon unique voisine comme j'étais en bout de table. Aurore ? Un sourire large comme une banane s'afficha sur mon visage. Mon regard croisant le sien semblait la saluer du genre « Salut toi! » avant que sa voix retentisse jusqu'à mes oreilles. Woaw. Quel joie de me voir. « Tu sais j'ai pas trop eu le choix de me mettre ici, mais je dois avouer que je ne changerai ma place pour rien au monde. » Répliquais-je en lui lançant un sourire de dragueur lourd. « T'es sûr ? Moi qui comptait te peloter durant l'heure.. » Dis-je avec ironie, rien que pour l'emmerder un peu. Et puis c'est amusant de la draguer, même si avec elle, ça ressemblait plus à des chamailleries.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞  Je le foudroie du regard dès qu’il se mit à me répondre. Même-si la salle serait vide, je parierais mon œil qu’il se serait tout de même assis à côté de moi, rien que pour son plaisir malsain de m’enquiquiner. « Ta main n’aurait même pas atteint la moitié du chemin que je t’aurais planté mon crayon » lui lançais-je la voix cynique. Même si Rhys était doté d’une sale belle gueule, d’un corps à en damner plus d’un et des yeux à vous en faire frissonner, c’est un con. Je ne parle pas qu’il est dépourvu de QI, je me bats avec lui pour obtenir la meilleure note de la classe, mais c’est un tel chieur qui me donnait l’envie d’abattre mon poing dans sa gueule. Dommage, il était sacrément beau ce con. Je ne voulais pas l’admettre devant lui, mais bordel, même si son rentre dedans était insupportable, rien que d’imaginer sa main sur ma peau, j’en mordrais mes lèvres. Malgré cela, il n’allait certainement pas se rattraper avec son attitude agaçante et insoutenable. « Assis toi et ferme ta gueule Rhys. » lui dis-je tout en sachant qu’il n’allait pas se la boucler de sitôt.

M'asseyant bien confortablement à ma place, je souriais de manière sournoise en sortant mes affaires sur ma table ; un cahier ainsi qu'un seul et unique crayon. J'était de la vieille école, préférant de bonnes vieilles feuilles à un ordinateur dernier cri avec tout de même un raffuts pas possible dès qu'on y pose les doigts. C'est ma manière d'apprendre et puis après tout elle marche parfaitement, je n'ai pas à me plaindre. « Ta main n’aurait même pas atteint la moitié du chemin que je t’aurais planté mon crayon » Un rire rauque s'échappait de mes lèvres étant surpris de l'audace de la jeune femme. Graou, quelle tempérament de merde sans déconner. « Tu n'en aurais pas eu le temps crois moi. Je suis plutôt rapide. » Dis-je en bougeant mes deux sourcils en même temps, me donnant un air légèrement pervers. « Assis toi et ferme ta gueule Rhys. » Je ne savais pas la raison pour laquelle elle avait le don de me faire sourire mais j'adorai les caractères sortant de l'ordinaire et j'avais de quoi faire avec ce que j'avais devant moi. « On dit ferme ta bouche, sil te plaît Rhys que j'aime. Mon amour, mon roudoudou dont je ne peux me passer. » Dis-je en battant des paupières comme une femme l'aurait fait sans suivis d'une voix légèrement aigus. Posant ma main à côté de la sienne, je m'amusais à caresser doucement sa paume de main à l'aide du bouchon au bout de mon stylo. « Tu ne peux pas me résister. » Répliquais-je dans un murmure avec pourtant un ton ironique.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ « C’est ce qu’on verra » sifflais-je entre les dents, maintenant tenté de vraiment planter mon crayon dans sa main, au plaisir de le voir souffrir. Définitivement, Rhys pouvait faire ressortir de sombres pensées en moi. Levant les yeux au ciel, j’attrapais mon café qui reposait sur la table pour en boire une gorgée et faillis recracher à la réplique du Quincy. Je posais brutalement ma boisson sur la table et lorgnais d’un mauvais œil mon voisin. « Plutôt me faire couper la langue que de dire ça » claquais-je d’une voix outrée. Ce petit sourire qu’il avait sur le visage, il le faisait exprès. Il aimait me faire sortir de mes gonds et en jubilait. Je devais me calmer, je sentais le regard noir du professeur de loin et si je faisais une scène, il me ficherait dehors. Je sentis un chatouillement sur ma main. Je fixais cette dernière pour voir que Rhys me caressait du bout de son crayon. Je retirais aussitôt ma main, fulminant contre lui. En réplique je lui pinçais le bras, fort. « Oh que si mec. Plus que tu le crois » murmurais-je à mon tour. « Encore un mot et je ferai plus pire » dis-je en pointant sa peau rougit sous mon attaque. Je me retournais pour finalement en direction du professeur et repris conscience du cours.

Son petit air de femme studieuse, prêt à tout pour me la faire boucler, me plaisait vraiment beaucoup. A croire que j'adorai que mon repousse, ça éveillait en moi le désir, une envie de relever le défis. « Plutôt me faire couper la langue que de dire ça » J'arquais un sourcil en posant ma main sur l'arrête de sa mâchoire en ajoutant « Montre tout de suite ta langue, je m'en occupes. » Du moins jusqu'à ce qu'elle me pince le bras pour me faire taire, et bizarrement ça marchait. Je replaçais mes mains devant moi en frottant vigoureusement la partie de ma peau rougit par sa faute. J'avais presque envie de bouder mais je savais qu'avec elle ça ne marcherait pas, et au contraire cela la contenterait. Non, je devais me venger, et cela de manière subtile. Ou pas. « Excusez moi ? » Criais-je afin que le professeur puisse me regarder et que tout les élèves se retourne. « Quelqu'un pourrait dire à la fille à côté de moi qu'elle arrête de me peloter, c'est vraiment désagréable. » Quelques rires se fit entendre parmi la vagues de personne présente. Je venais de lui foutre la honte, et j'en étais très fier. Le professeur quand à lui me jeta un regard froid et noir pour me faire comprendre de me taire, ce que je fis avec un large sourire. Connard! Reprenant son cours, je notais quelques éléments me semblant important tout en ignorant totalement ma voisine.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ Sans que je ne puisse réagir à temps, il avait attrapé mon menton de sa main. Le contacte de sa peau contre la mienne, me fit frissonner et rougir. Immédiatement je me défie de sa prise, du tout pas heureuse de la tournure que prenait cette non-conversation. Bordel garde tes mains pour toi avais-je envie de crier. Seulement mon attaque le fit arrêter et me laisser tranquille. C’est ce que j’ai cru. Je sursautais quand sa voix résonna dans la salle. Je me demandais ce qu’il lui prenait de déranger tout le monde avant qu’il ne recommence à parler. « Quelqu'un pourrait dire à la fille à côté de moi qu'elle arrête de me peloter, c'est vraiment désagréable. » QUOI !? Je rougis furieusement à sa mauvaise blague. Si je pouvais, je me serais terré sous la table tellement que l’humiliation était écœurante. Je mordis mes lèvres pour ne pas l’engueuler devant tout le monde. L’envie de le frapper n’a jamais été aussi violente que maintenant. Il voulait être peloté . Il allait être servi pensais-je après qu’une idée alléchante est surgie de mon esprit. Sans attendre, je posais ma main sur le haut de sa cuisse, près de son entre-jambe. Je le sentis sursauter sous ma main et gardais pour moi un petit sourire de victoire. Je fis une légère pression avant de trainer ma main un peu plus loin. Je faillis échapper un gloussement en sentant une bosse se former dans son pantalon. À ce moment, j’abatis mon poing dans ses bijoux de famille et retira vite ma main.

J'étais mauvais et rien ne m'arrêtais, ma marque de fabrique. Mes grands yeux bleus plantés sur les quelques mots écrient sur le tableau, je pensais m'être vengé et je restais donc calme comme un enfant après avoir accomplis sa bêtise. Malheureusement pour moi, je ne pensais pas que la jeune femme répliquerai surtout de cette manière. Elle posa doucement sa main sur ma cuisse, me faisait sursauter. A vrai dire je ne m'attendais pas à être vraiment peloté. Gêné en premier temps, je fronçais les sourcils en ne comprenant pas très bien la situation. What ? Loin de là que cette sensation était désagréable mais tout de même. Ça sentait pas bon tout de même. Me détendant petit à petit, mon corps réagissait à sa pression et je devais bien avouer que c'était vraiment bon. Mais pas commun. Mais sa main si délicieuse sur ma plus grande faiblesse s'arrêta tout à coup avant de rencontrer violemment mes bijoux de famille. Aïe. Je ne pouvais étouffer mes soupirs de douleur et mon visage tantôt calme et apaisé c'était tordu de douleur. Putain, là pour le coup elle a fait fort mais on ne touche pas à ça. Surtout à ça d'ailleurs. Reprenant peu à peu les sensations, je plissais les yeux au loin en asseyent de me calmer intérieurement. Je ne pouvais pas gueuler, c'était trop bondé et j'avais déjà fait mon numéro, j'allais finir par me faire renvoyer. « Tu vas me le payer.. » Réussis-je à dire entre deux moments de répit. J'étais un peu con en même temps, je m'étais laissé faire comme un bleu. « .. mais laisse moi quelques minutes comme même. » Répliquais-je. Je venais tout de même de me faire extrêmement mal, surtout que Jean-Michel s'était réveillé à cause de ses caresses. Le coup forcément, lui aussi il ne l'a pas venu venir.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ Je mordais mes lèvres fort pour ne pas éclater de rire. C’était quasiment impossible à faire. Le visage de Rhys, défigurer par la douleur me rendait hilare au point d’en avoir mal aux cotes. Cette fois j’ai vraiment fait fort et cela me rendait pas moins joyeuse. Je jubilais dans mon siège devant la souffrance de mon camarade de classe. C’était fini, je n’arrivais plus à me concentrer sur le cours. Cet idiot m’a fait perdu le fil au point que je ne savais pas de quoi baragouinait le professeur. Heureusement que j’enregistrais chacun de mes cours, plus tard je pourrais reprendre la notion manquée. Un sourire niais collé au visage, je ne fus pas impressionnée par les menaces de Rhys à mon égard. « Je t’avais averti que je ferais plus pire, tu n'avais qu’à m’écouter mon petit chou.» gloussais-je silencieusement. « Ça fait mal hein ? Tu n’as ce que tu mérites » répliquais-je la mine toujours rieuse. Je savourais ma victoire, mais craignais tout de même ce qui allait se poursuivre. Je ne le connaissais pas assez, mais en tant qu’homme, je suis certaine qui n’a pas dit son dernier mot.

« Je t’avais averti que je ferais plus pire, tu n'avais qu’à m’écouter mon petit chou.» Voila qu'elle me narguait à présent et j'étais vraiment, vraiment de mauvaise humeur. Je n'aimais pas la tournure des choses, surtout que là à cet instant je ne contrôlais pas la situation. Puisqu'elle en venait à me toucher de la sorte, pourquoi pas moi ? « Tu crois vraiment qu'un coup dans les parties va m'arrêter ? Rêve, je suis plus coriace que ça. » Dis-je une fois soulagé par la douleur, puisqu'elle s'était envolé peu à peu. J'allais sûrement marcher d'une manière bizarre jusqu'à demain matin, mais j'étais prêt à répliquer. Passant ma main froide dans son dos -paraît-il que les mains froides, sont signe de coeur froid?- en dessous de son pull, je remontais rapidement celle-ci jusqu'à l'attache de son soutien gorge, que je dégrafais d'une seule main. Eh oui, c'est ça la pratique et puis j'avais tout comme Christian Grey des goûtes très spéciaux en matière de sexe, ce genre de chose était inné quand on voulait être rapide. Tirant doucement sur les deux parties à présent détaché, j'avais en tête de la narguer moi aussi. Du moins jusqu'à ce que mes pensées tombent sur les gens derrière nous, que devaient-ils penser ? Nous nous tripotons en public comme si de rien n'était. Je trouvais ça plutôt amusant. Tournant la tête vers l'arrière je croisais le regard d'un mec qui justement nous regardais faire. Je lui envoyais un rapide clin d'oeil, du genre j'ai la situation bien en main avant de me retourner de nouveau et d'enlever ma main fraîche de son dos chaud, et au contact appréciable.