on n'apprendre pas à un chieur comment se taire ♕ (rhys.)

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ « Des menaces en l’air, toujours de menaces » dis-je faussement lassé. En fait, je m’inquiétais. Je ne savais quelle idée pouvait se former chez cet homme. Son regard bleu glacial ne me disait rien de bon. Je me redressais sur mon siège, mal à l’aise par ses yeux scrutateurs. Faut pas que je me laisse intimider par lui, je devais prendre contrôle de la situation et faire comme s’il n’existait pas. Pas tout à fait évident à faire quand les éclairs que lançaient ses iris ne présageaient rien de bon. Je passais une main nerveuse dans ma tignasse pour me donner contenance et focalisai mon attention sur le cours. Sans le voir réagir, sa main glacée me faillir faire crier. Elle avait surgi de nulle part sans que je ne puisse intervenir. Encore à ce moment, je ne pus rien faire quand l’attache de mon soutien-gorge se décrocha. Merde ! Ce sale chien galeux m’avait carrément dévêtu de mon sous-vêtement. « Espèce de… » Je gardais pour moi le dernier mot, je ne voulais pas attirer l’attention des gens autour de nous, son spectacle m’avait suffi. Lui jetant un regard féroce, j’essayais, le plus discrètement possible, de rattacher mon vêtement. Impossible à faire. Mes doigts atteignaient à peine le bout de tissu. N’ayant plus vraiment le choix, je rentrais mes bras sous mon pull et retirai complètement le vêtement. Je renfilais mes bras dans les manches et sortis mon soutien-gorge den dessous du chandail pour le cacher rapidement dans mon sac. « Crétin » lui dis-je en croisant les bras sur ma poitrine. L’effet de sa main froide dans mon dos, avait fait dresser les pointes de mes seins. Le tissu épais de mon sweatshirt les masquait, heureusement. Je ne voulais pas que cet idiot voit comment mon corps réagissait à cela. « Tu vas me le payer Mason. » sans réfléchir je le giflais. La claque avait résonné et tout le monde c’était retourner vers nous. Merde.

edit :

Spoiler:

« Des menaces en l’air, toujours de menaces » Ses mots tournaient en rond en ma tête alors qu'un sourire satisfait ornait sur mon visage. Rhys Kyle Mason ne fait JAMAIS de parole en l'air. Ce qu'il dit, il le fait alors à vos risques et périls. Je dégustais la sensation et le regard heureux, fière d'elle avant qu'il ne vire au rouge honteux. J'étais délicieux et j'aurai tout fait pour revoir ce changement encore une fois. « Crétin » Je rigolais silencieusement en l'a voyant enlever son haut de sous-vêtement que je trouvais tout bonnement féminin et magnifique. Bon goût. Fallait bien ça pour remonter le caractère de cochon. Ne m'attendant guère à des représailles j'essayais en vain d'attraper son sac du bout du pied, afin de garder son vêtement. Un petit souvenir peut être ? J'en sais rien mais on s'en branle j'avais juste envie de le récupérer. Malheureusement pour moi, une main vigoureuse et franche s’abattait sur ma joue avec violence. Le bruit résonnait dans tout l’amphithéâtre, me laissant sur le ton de la surprise total. Ohw ? C'est quoi ce bordel ? Je venais de me recevoir une putain de gifle alors que techniquement j'étais entrain d'essayer de chopper un objet qu'elle n'avait pas vu que j'essayais de prendre. Oui, c'est compliqué comme histoire. Posant ma main sur l'endroit qui devait avoir rougit, je l'a regardais effaré. « T'es sérieuse ? » Dis-je sur le coup de l’émotion. Tout le monde, une fois encore s'était retourné et le professeur se décidait enfin à nous mettre dehors. Et sur le champs. Ruminant, je m'exécutais, et sans le moindre remord je lui envoyais mon doigts à la figure une fois cet idiot retourné. Quel con. Prendre la porte alors que j'étais victime ? Une fois tout les deux dehors, j'attrapais rapidement le poignet de la jeune femme en l'a regardant dans les yeux. « Il va falloir que tu te fasses pardonner de ça. » J'étais un peu fâché je devais bien l'avouer, et l'envie de vengeance montait en flèche.

T'inquiète pas, je comprend.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ « T'es sérieuse ? » , « Plus que sérieuse » il m'avait mis hors de mes gonds en me retirant mon soutif. Bordel, en pleine classe ! Ça ne va pas la tête ?! Et si quelqu'un nous aurait vu ? À l'habitude je me fichais bien du regard des autres, mais cette fois-là c'était différent. Comme je l'aurais cru, exaspéré qu'on interrompe son cours pour de broutilles de gamins, le professeur nous mis à la porte. « Mais monsieur ! » protestais-je. C'était lui qui avait commencé son petit jeu. J'essayais que de me défendre c'est tout. Mais il ne voulait rien entendre. Il pointa la porte du doigt sans même vouloir attendre la fin de mes explications. Je fusillais du regard la source de mes malheurs et jetais dans mon sac mes effectifs. Je ne pris pas la peine de replacer ma chaise et sortit de la salle, Rhys sur mes pas. La porte claqua dans nos dos dès qu'on fut sorti. Ne pouvant plus supporter sa présence, j'étais sur le point de partir, mais fut rattrapée à la dernière minute. Sa main entourant mon poignet d'une poigne féroce, je ne pus me défaire. Je tentais de me dérober en m'éloignant de lui, mais il me ramena en tirant d'un coup sec. « Me faire pardonner ? Pardonner quoi ? De t'avoir foutu une claqua après que tu m'aies mis presque à poil ? Non espèce de triple buzz. Tu n'as ce que tu mérites. » Lâchais-je d'un trait. C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Me faire pardonner quand c'est lui qui a commencé ? Hell no !

Les partiels approchaient à grand pas, et ce genre d’exclusion n'était pas vraiment une bonne idée si je voulais avoir mon année. Surtout que je comptais encore continuer loin puisque je devais atteindre mon objectif, celui d'être vétérinaire. Mais étant donné que j'étais doté de facilité et que je savais jouer de mes relations, j'allais surement retrouver le bout de cours que j'allais louper. Mais en ce qui concernait ce professeur, j'en pouvais plus. Je me le tapais depuis bientôt sept ou huit ans, et j'étais tout simplement entrain de saturé. Quel con. Si jamais j'arrive à mon objectif, je serai capable de lui piquer son poste par vengeance. Et même si au cours de ma courte vie, j'avais déjà vu les dégâts de ma haine sans précédente, celle-là, serait à mon goût très justifié. « Attend, je crois que t'as pas bien compris. Tu m'as presque castré ! T'aurais pas commencé ce petit jeu là, j'aurai pas été jusqu'à ton soutien gorge. Merde. » Répliquais-je en fronçant les sourcils, me donnant un ai plutôt sévère. Je n'allais pas me faire marcher dessus par une gamine haute comme trois pommes tout de même. Le poignet toujours entre mes mains, je l'autre, je piquais de son sac encore ouvert son sous-vêtement. Puis, je l'a lâchais en ayant trouvé l'objet de mes convoitises. « Là, on est quitte. » Dis-je avec une sourire faussement joyeux. Non, j'étais trop en colère pour montrer le moindre contentement. En général, je suis quelqu'un d'assez cool, et calme, mais me faire renvoyer de cours pour une gifle, s'en était trop.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ « Mais tu t'écoutes parfois ? Obligée de t'en prendre à mon soutien-gorge ? T'es vraiment le pire des cons » lui crachais-je au visage mauvaise. J'espère l'avoir réellement castré, ça évitera qu'il multiplie sa connerie à ses progénitures. J'avais bien envie de recommencer pour être sûre que cela soit le cas, pensais-je en lorgnant d'un regard noir vers son entre-jambes. J'allais m'exécuter quand il attrapa au même moment un truc dans mon sac. Brandissant fièrement mon sous-vêtement recueillis, « Là, on est quitte. » s'exprima-t-il. Son sourire hypocrite ne fit que m'enrager encore plus. « Redonne-moi ça ! » m'écriais-je en tendant la main pour l'attraper. Bien sûre, il leva encore plus le bras pour que le vêtement soit hors d'atteinte. « Putain, mais tu vas me le redonner crétin !? » je dus me coller à lui pour essayer une nouvelle fois de l'attraper. Cela ne donna pas grand résultat. Mesurant une bonne tête de plus que moi, il me dominait, me faisant ainsi sentir minuscule. Sentant son regard brulant sur moi, j'arrêtais mon geste puis, détournais les yeux pour trouver les siennes. « Quoi ?» demandais-je méfiante en voyant qu'il n'avait plus ce sourire moqueur au visage, mais à la place une mine des plus sérieuses.

La jeune femme était vraiment remontée, bien plus que moi même ce qui m'étonnais. J'avais peut être poussé le bouchon un peu trop loin finalement, non ? Pourtant, je n'en avais pas l'impression. C'était juste un amusement comme un autre, une distraction que j'adorai par dessus tout et je savais en général qu'avec elle, malgré son caractère, j'étais désireux de l'avoir. « Oh que non, tu ne l'auras pas. » Sur la pointe des pieds la jeune femme essayait d'accéder à sa propre requête, quitte à me coller, ce qui bien évidemment ne me laissait pas de glace. Loin de là même. Pourquoi fallait-il qu'elle se frotte de cette manière contre moi. C'est normal que je sois frustré après, je ne suis qu'un homme après tout. Avec des pulsions bien évidemment. M'arrêtant un moment, je l'a regardais, me montrant un peu plus calme tout à coup. J'avais envie de l'embrasser. Mais pas une envie furtive, non terriblement envie. Voyant mon changement de comportement la jeune Dunster paraissait tout à coup plus méfiante. Allais-je oser ? « Rien.. Je me disais que t'étais pas mal sans soutient-gorge. » Avouais-je avec un vague sourire planté sur mon visage en cherchant ses yeux, la lumière de son âme. M'approchant d'elle, je cédais finalement à mes pulsions en l'a regardant comme une proie, comme l'objet que je désirai tant. J'allais peut être pouvoir profiter de la situation, en tirer profit. A mon avantage. J'attrapais alors ses poignets avec douceur sans l'a brusquer. Puis avançant, ce qui l'a faisait reculer, je l'a coinçais entre le mur et moi en montrant une fois plus mon caractère dominant. Puis toujours dans ma lancé, mes lèvres rencontrèrent les siennes sans prévenir, dans un moment de liberté que je m'accordais.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞ « Rien.. Je me disais que t'étais pas mal sans soutient-gorge. », « Que ?! T'es que sale pervers et un enfoiré » m'exclamais-je outré par ce compliment déplacé. J'allais lui cracher au visage une autre réplique acerbe, mais ma voix mourut dans ma gorge en le voyant me fixer encore une fois intensément. Mais c'est quoi son problème ? Pourquoi il me fixe comme ça merde. Et moi, l'idiote de service, je ne faisais rien pour l'éloigner quand il commençait à s'approcher un peu trop près de mon visage. Sans m'y attendre, je fus collé au mur et ses lèvres plaquée contre les miennes. Sous le choc de cette attaque, je restais quelques secondes inerte avant de répondre à son baiser. Border Aurore non ! Repousse-le ! Gueula ma conscience, mais pour cette fois, je décidais de l'ignorer. Par réflexe, j'aurais entouré mes bras autour de son cou, mais il me maintenait les mains au-dessus de ma tête. Mais pourquoi ? Me posais-je la question. Son corps se collant encore plus contre le mien, je perdis le cours de mes idées pour me concentrer sur l'acte du moment. Après un court moment, il se retira pour nous permettre de reprendre notre souffle, seulement je voulais goûter encore une fois de plus ses lèvres. Je me remis à l'embrasser à mon tour. Sacré virement de situation, il y a deux secondes on s'engueulait et maintenant on est là à se rouler des pelles.

Si je l'as tenais fermement, ce n'était pas pour mes petites idées sadomasochistes, mais bien parce que je voulais qu'elle ressente une frustration. Celle de sentir un corps près d'elle, tout près, mais qu'elle ne peut le toucher. Une manière de me venger du piétinement de mes burnes. Bizarrement, la jeune femme acceptait mon baiser, le rendant fiévreux, bon, doux, et surtout très agréable. M'arrêtant, déliant alors nos langues et nos lèvres avides, je l'a lâchais. Je pensais vraiment me prendre une baffe ou au moins, peut être se serait débattue, mais rien de tout ça. J'en étais presque sur le cul, mais visiblement, je devais tenir debout puisque cette fois-ci, c'est elle qui se jetait sur moi, sans prévenir. Dépendant d'elle sur le moment, je lui répondu avec ardeur et envie. Ma colère, ce moment d'humiliation, tout c'était envolé en deux secondes, préférant me concentrer sur ce que j'avais devant les yeux. Ou en l’occurrence dans la bouche. Pris de court sur le moment, je reprenais peu à peu la situation bien en main en posant l'une de mes mains dans son cou et l'autre sur son fessier. Je sais, on s'emballe pas, mais depuis le jour où je l'avais rencontré, j'avais tellement eu envie de vérifier si c'était vraiment naturelle ce cul ou non. Tout le monde avait remarqué qu'il était plutôt bien formé. La vérification, vérifié () cette main s'arrêtait un peu plus loin, sur son bassin en dessous de son tee-shirt. Je comprenais plus vraiment où nous étions et je n'avais plus aucune notion du temps et de ce qui nous arrivait.

❝ Je me tape des mecs comme toi déjà au petit-déjeuné. ❞Pas que c'est déplacé, mais ça l'est. Se tripoter comme des adolescents en ébullitions d'hormones dans les couloirs de l'université, n'est pas très glorifiant. Mais putain, je m'en mordrais la langue que de l'avouer, seulement ce con sait embrasser. J'avoue qu'avoir les mains emprisonnée était quoi que frustrant. J'essaie de m'en libérer, mais il était bien plus fort que moi. Finalement, il me libéra et ses mains se firent plus aventureuses. Un peu trop aventureuses. Il ne se gênait pas de palper mon derrière, comme s'il vérifiait quelque chose, mais quoi ? Par vengeance j'en fis de même et OH MON DIEU. C'est impressionnant. Il a les fesses bien musclées, comme je les aime. Comment se fait-il que le pire emmerdeur qu'il y ait eu sur terre à les caractéristiques physiques que j'aime chez un homme ? Ne parlons pas de son caractère pourri et de son attitude exaspérante. C'est la raison même de mon presque non-attirance pour lui. Finalement, je me séparais de ses lèvres tentantes pour le dévisager. « Ça va être peut-être con ce que je vais dire, mais hum, je crois qu'on n'est pas au meilleur endroit pour faire ça. Nous avons un auditoire. » Terminais-je en pointant les quelques personnes qui nous fixaient.

Concentré dans notre moment qui faisait d'ailleurs monté la température dans ce couloir que je croyais vide, la jeune femme interrompit une fois de plus notre échange pour me faire remarquer qu'on nous regardait. Et que ce n'était pas dans ce genre d'endroit que nous pouvions continuer notre petite affaire. Étonné et d'un nature assez extravertie, j'aurai très bien pu lui faire l'amour tout de suite, dans ce couloir sans la moindre gêne. Je suis loin d'être pudique, mais j'ai tout de même quelques réserves concernant les camps de nudistes. Se réveiller nu, jusque là, c'est parfait mais voir d'autre gens nu, là, c'est plus compliqué. Surtout si cela concerne des papys de quatre vingt cinq ans. Là, c'est au de-là de mes moyens, même les petites mamies. Lançant un regard légèrement menaçant à la petite équipe qui nous regardait comme de vrai stalker. « T'as pas tord pour le coup. » Dis-je en enlevant tout de même mes mains qui se baladaient encore sur son corps, tout en tirant un peu plus sur ma propre chemise. « Qu'est-ce que vous avez à regarder ? » Grogniais-je finalement en me sentant tout même regardé. Pour le coup, c'était vraiment désagréable, et je n’appréciais pas qu'on me regarde comme une bête de foire. « On s'casse ? » Demandais-je à Aurore. De toute manière, en plus de cette situation délicate, nous étions renvoyés de nos cours communs, je ne voyais pas d'autre issue que de mettre les voiles. L'autre con de professeur n'allait certainement pas nous prendre en pitié, non ce serait mal le connaître.