FB ∞ It's sparta ! (Calybri ft. du sang et des larmes)

En étant ainsi au sol, elle retrouvait ENFIN la place qu'elle méritait. Elle était toute petite face à moi, elle avait même pas la taille d'un minimoy, elle était encore plus petite que ça, plus bas que terre. Elle était rien face à moi, absolument que dalle. Tu viens de répondre là Stu veux, j't'accorde un peu de ton attention histoire que tu puisses te sentir bien dans ta peau et pas totalement délaissée. À croire que tu pouvais pas résister. Et j'me pris un nouveau un truc dans la tronche. Une gifle. MAIS ELLE EST PAS BIEN CTE FILLE OU COMMENT CA SE PASSE ? Cette fois, j'enchainais direct, lui foutant à mon tour une gifle et une belle. Maintenant, STOP. Pauvre conne, arrêtes de vouloir jouer les durs à cuire alors que t'es juste une pauvre riche qui connait rien à la vie et qui pense juger avec des rumeurs. T'es rien. Tu sais PAS ce que j'pense, tu sais pas comment j'me sens et pourtant tu OSES me juger du haut de tes talons. J'suis ptete une pute, ça je le sais et crois moi j'suis pas aussi fière que tu le crois avec ce surnom, car j'l'ai jamais voulu. Mais moi j'suis pas une pauvre fille qui s'prend pour la reine du monde comme toi en jugeant ainsi. Je la poussais fort histoire qu'elle soit loin de moi.

J’venais de tomber à cause de cette folle, elle se croyait à un cours de judo ou quoi ? Évidemment, j’avais rendu le coup à l’aide d’une bonne et grosse gifle, j’pouvais encore voir la trace de mes doigts sur sa joue et un sourire de satisfaction se dessinait sur mon visage. C’était bien fait, elle méritait pas mieux, niet. Seulement, je m’en prenais une à mon tour, okay poulette, tu veux jouer, jouons. Elle se lançait dans un monologue, oh oh on était pas dans une pièce de théâtre ici. Elle pensait peut-être jouer une pièce en faisant n’importe quoi dans sa vie sentimentale mais j’étais plus là pour rigoler. Ah ouais j’connais rien à la vie ? C’est vrai que toi tu dois beaucoup t’y connaître pour en faire autant d’la merde de ta vie ! dis-je en me foutant ouvertement de sa gueule. Elle me donnait des leçons, c’était presque mignon. Mais non ça ne l’était pas, parce que c’était une vipère qui essayait de se la jouer grande fille qui connaît le monde. J’te juge pas pauvre fille, je constate, pas besoin de juger dans ton cas, tu te mets dans la merde toute seule, faut grandir ma pauvre. Puis, elle me poussait et je tombais presque, cette fois-ci je n’avais pas l’intention de me contenter d’une simple gifle. Je l’attrapais par son tee-shirt et je la plaquais contre le couloir de la fac. Premièrement, tu ne me dis pas « pauvre conne » et puis, tu évites de faire ta maligne, merci. Je mettais un coup de genou dans son ventre sans la lâcher, me doutant bien que j’allais récolter la foudre.

Dans Game of Thrones, ouai autant faire de sacrées références hein, Tyron dit au tout début de la série, premier épisode de ne pas oublier qui on est, le monde l'oubliera. On doit le porter comme une armure et rien pourra nous toucher. J'tais Briony Silver, j'tais en train de péter une famille, je venais d'une famille pire que pauvre, je connaissais la misère, je connaissais le monde, j'savais la valeur de l'argent, je savais que je n'étais pas une princesse. Voilà sur quoi c'te meuf pourra pas m'toucher. J'tais moi. Ah ouais j’connais rien à la vie ? C’est vrai que toi tu dois beaucoup t’y connaître pour en faire autant d’la merde de ta vie ! Mais c'est quoi le rapport.. ? J'connaissais la vie réelle contrairement à elle qui croyait vivre dans un monde rempli de fées. Ouai, tout le monde est pas gentil et fidèle, point barre. J’te juge pas pauvre fille, je constate, pas besoin de juger dans ton cas, tu te mets dans la merde toute seule, faut grandir ma pauvre. Et sans que j'le vois venir, normal, j'tais en train de me casser loin de ce moustique sans intérêt, la blonde me plaqua contre le mur par surprise. Pute. Premièrement, tu ne me dis pas « pauvre conne » et puis, tu évites de faire ta maligne, merci. J'lâchais un léger cri de douleur quand son genou arriva dans mon ventre. (Imagines elle aura eu ses règles ) J'levais le visage et lui crachais à la figure, suffisament pour qu'elle soit surprise et qu'elle ait moins de force dans les bras pour que j'puisse me casser. Bah ouai c'est un bonhomme, c'pas une femmellette. J'lui mis mon poing dans la tronche, sur l'épaule et une fois qu'elle s'est retournée dans un instinct de protection, dans le haut du dos. Et toi t'évites de me recroiser à l'avenir. Et cette fois, j'me cassais pour de bon, avec encore le gout du sang dans la bouche. Pauvre conne.