Sorry seems to be the hardest word (PRIALYA ♥ )

Ok, c’était noté pas la peine de me ruiner en chocolats. A la rigueur, je lui offrirais peut être un Chase en chocolat, comme ça en plus elle oublierait peut être le vrai. J’avais ensuite tenté d’aborder le vrai sujet de fond, notre dispute et mes excuses par rapport à ça. Et après une tentative d’esquive de la blonde qui se débâtait avec sa combinaison, j’eus enfin le droit à une réponse et à un baiser un peu maladroit. Le contact de ses lèvres contre les miennes, bien que très bref, dénoua en un instant le nœud qui s’était formé au creux de mon ventre dans l’attente de sa réponse. Ok, c’était un peu gauche, mais on avait plus l’habitude de s’embrasser, voilà l’explication qui me sauta aux yeux. Elle prit ensuite la parole me résumant les points sur lesquels j’avais particulièrement merdé. « Talya, j’ai été nul ok ? J’en ai pris conscience. J’ai peut être eu pas mal de filles avant, et si tu veux que je t’en parle j’ai compris que c’était important alors je t’en parlerais, mais en terme de relation de couple, je suis un peu novice. La seule relation que j’ai eu avant toi était particulièrement chaotique, alors je suis un peu un petit ami débutant tu vois, j’ai encore tout à apprendre… » expliquai-je avec un petit sourire désolé. « Mais en tout cas, je sais une chose : je tiens à toi et je veux absolument pas te perdre. » Parfois, il faut perdre quelque chose pour se rendre compte de sa valeur. C’était ce qui avait bien failli se passer. Je réduisais à néant les quelques centimètres qui nous séparait et me penchais vers elle pour m'emparer de ses lèvres avec plus de passion et d'adresse que lors de notre précédent baiser. Mes mains se posèrent sur ses hanches, resserrant un peu leur emprise pour plaquer le corps de ma petite amie un peu plus contre le mien. Illustrant bien par ce baiser combien elle m'avait manquée durant ces quelques jours de froid.  

C'était dure d'être là, d'être présente auprès de Priape et de lui dire à quel point j'avais envie de l'embrasser, d'être dans ses bras, à quel point je tenais à lui et que je n'aurais plus pensé ressentir ça un jour pour quelqu'un, envisager de former un vrai couple, stable, solide. Ce n'était pas dur parce que je me forcais car ce n'était pas le cas mais dur car je savais très bien qu'il ne serait pas là aussi gentil et romantique s'il savait ce que j'avais fait avec Matthéo. Avec ses mots, il me confirmait tenir à moi et c'était pire que tout. J'allais lui faire du mal. Mon écart me déchirait déjà entre mon meilleur ami pour qui je n'avais surement pas que de l'amitié mais il faudrait que cette ambiguité cesse et mon petit ami pour qui j'avais de vrais sentiments. Comment ne pas lui faire de la peine ? Je n'en savais rien mais je ne voulais pas gâcher ce moment c'est pourquoi je me laissais aller à ses doux baisers, des baisers qui m'avaient manqué et dont j'avais besoin pour recharger les batteries après ces dures semaines. « Je tiens à toi aussi. » Mes yeux se fermèrent ravalant l'émotion qu'ils avaient dans chacun d'eux, et mes lèvres trouvèrent les siennes, comment pourrais je continuer à ne pas lui dire les choses alors que c'était ce qui nous avait fait en venir là ? « Je... Je ne sais plus ce que c'est que construire un couple, surtout à mon âge, à nos âges, j'ai rencontré mon mari on était jeune c'était mon premier amour... Maintenant il y a Charlie, il y a mon passé, il y a le tien... Je n'avais jamais eu à faire à quelque chose de compliqué avant et surtout en Ukraine personne ne se mêlait de ma vie... »

Il avait fallu que je sois à deux doigts de la perdre pour que j’arrive enfin à reconnaître combien je tenais à elle… J’étais vraiment un handicapé des sentiments. Je lui expliquais mon manque d’expérience en tant que petit ami, manque d’expérience apparemment partagé vu ce qu’elle me confia à son tour. «J’imagine qu’on va piétiner encore un peu alors… » Vu que l’on était tous les deux pas très expérimentés en terme de vie de couple. « Je te promets de faire des efforts par rapport à mon passé, essayer de te confier plus de choses…» Je saisis alors son bras pour l’attirer de nouveau à moi et capturer encore une fois ses lèvres. Ses baisers m’avaient terriblement manqué. En glissant le long de son poignet, mes doigts accrochèrent un petit bijou fin que je n’avais jamais remarqué auparavant. Lorsque nos bouches se séparèrent, mon regard se baissa vers la chainette du bracelet que j’avais senti : « Tiens c’est joli, c’est nouveau ça ? Tu le portais pas avant. » remarquai-je. Les filles qui pensaient que les garçons ne remarquaient jamais ce genre de détails se trompaient. Un garçon remarque toujours le moindre petit changement lorsqu’il s’agit d’une fille à laquelle il tient particulièrement.  

En fait, notre dispute avait soulevé un sérieux problème de communication entre nous et une vraie peur de s'investir pour au final se brûler les ailes. Il n'était pas à l'aise avec l'idée de s'investir de peur de connaitre une histoire telle qu'il avait eut avec Calypso et j'avais les deux pieds sur le frein car je ne voulais pas m'attacher pour perdre à nouveau la personne que j'aimais... Au final, nous nous étions fait prendre à notre propre piège, ayant des sentiments l'un pour l'autre mais n'en parlant pas, comme ci c'était suffisant pour ne pas soufrir. Je placais mes bras derrière son cou, restant contre lui avant de répondre à mon tour : « Je te promets aussi d'essayer d'un peu plus m'ouvrir sur ce que je ressens et de moins avoir peur de m'investir... » Les mots d'amour ce n'était pas réellement facile à dire pour moi depuis un an et pour l'investissement c'était pareil mais la volonté était bien là. Cette promesse ne prendrait effet que s'il voulait bien me pardonner mon écart dès que je lui aurais dit, mais le moment était trop beau pour le gâcher par ça. J'embrassais à nouveau celui de qui j'avais été si éloignée ces derniers jours et lorsque notre baiser prit fin son regard se posa sur la gourmette. Mon dieu Matthéo était partout pour se rappeler à mon bon souvenir mais même si j'avais su que j'allais passer un moment avec Priape et non avec Sienna, je l'aurais gardé. Ne plus rien lui cacher c'était ça le deal non ? « C'est la gourmette de Maëva, la mère de Matthéo lui a donné pour qu'il me la remette, comme pour me remercier d'être toujours là pour son fils. » Je ne voulais pas lui mentir et lui dire que je l'avais achetée, je prenais donc le risque de révéler la vérité là dessus et autant dire que le geste était lourd de sens alors Priape allait encore surement se poser des questions.

Peut être que du bon allait ressortir de notre dispute finalement. J’étais plein de bonnes intentions, bien décidé à ne plus faires les mêmes erreurs. Talya me fit des promesses à sont tour et après un baiser pour sceller notre réconciliation, mes doigts glissèrent sur un bracelet que je ne lui connaissais pas : elle m’informa alors que c’était un présent de la mère de Matthéo. Le moment était venu de mettre en application mes belles paroles. Ne pas monter sur mes grands chevaux, ne pas chercher à voir dans ce cadeau autre chose qu’une belle preuve d’amitié. « C’est très gentil de sa part dis donc. » Je faisais peut être pas confiance au vert, mais j'avais confiance en ma petite amie. Si elle m'assurant que je n'avais pas à douter de son amitié avec Matthéo, je me devais de la croire. Mon regard s’attarda un instant sur le bijou, sur le prénom qui y était gravé alors que les paroles de Talya résonnèrent en moi : la gourmette de Maeva. Le moment était peut être venu d’appliquer également une autre de mes promesses : plus de communication et moins de secret. Ca allait être dur pour moi d’en parler à Talya sans écorcher l’image que la blonde devait avoir de moi, mais le mather s’était surement déjà chargé de lui raconter cette histoire de toute manière. « J’imagine que Matthéo t’a parlé de ce qui s’est passé entre Maëva et moi non ? » Dans tout les cas, j'avais retenu la leçon avec Caly et Elia. Talya méritait d'entendre ce qui s'était réellement passé de ma bouche.

« Un cadeau très important oui même un peu trop je pense mais elle a insisté et Matt aussi je ne pouvais pas refuser... » Toute la symbolique de ce cadeau était beaucoup trop énorme pour moi mais je l'avais finalement accepté et maintenant il fallait bien que je l'assume, que j'assume de le porter que ce soit avec tout le monde et avec Priape. La preuve en était je l'avais maintenant et je ne lui mentais ni sur l'origine du bracelet ni sur sa signification. D'ailleurs le fait que se bracelet appartienne à Maëva était une bonne chose car mon petit ami avait l'air décidé à me raconter ce qu'il s'était passé entre elle et lui. J'appréciais vraiment le geste, l'initiative, surtout que je n'avais pas eu besoin de lui demander. Je répondis donc d'un signe de tête à sa question, allant de la droite vers la gauche avant de lui dire avec un petit sourire : « Toi et Matthéo avaient un point en commun : vous êtes tous les deux muets sur cette histoire qui est au coeur de votre animosité. » Maintenant ils avaient un autre point commun qui était bien d'avoir couché avec moi mais celui là il valait mieux l'oublier surtout que je me laissais aller petit à petit avec Priape, oubliant ce que j'avais fait avec le mather pour profiter de la beauté du moment et de nos retrouvailles. « Priape... Merci encore... Je ne te le dirais jamais assez mais c'était merveilleux ! » Cela n'avait rien à voir avec notre conversation actuelle mais j'avais besoin de lui dire et redire merci, comme si les mercis voulaient aussi dire pardonnes moi, pardonnes moi de quelque chose que tu ne sais encore pas.

« Tu as le droit de recevoir un cadeau de Matthéo sans avoir à te justifier Talya… » fis-je en sentant que le poids de ce présent pesait sur les épaules de la jeune femme. « Tu dois pas culpabiliser d’avoir accepté ce bracelet, en tout cas ne le fais pas à cause de moi… » J’essayais de déculpabiliser Talya : il n’y avait aucun mal à accepter un cadeau de son meilleur ami, même si celui-ci avait une symbolique particulière. Elle portait le bracelet de sa défunte sœur donc pour moi, je voyais surtout là le symbole de tout l’amour fraternel qui les liait. Mais l’évocation de Maëva me faisait également penser à autre chose, ravivant les souvenirs de mon ancienne relation avec elle. Le mather s’était bien gardé de parler de cette histoire à Talya, je ne pus m’empêcher d’apprécier le geste. C’était fair play. «Tu sais que je l’aime bien en fait Matthéo… Mais lui répète surtout pas hein. » avouai-je avec un petit sourire. C’était vrai que mis à part ses petites piques, sa façon plus qu’énervante de vouloir à tout prix me rendre jaloux en me démontrant sa grand complicité avec ma petite amie, on avait presque tout pour s’entendre : il était drôle, il était fêtard, c’était un vrai baroudeur amoureux des voyages, et surtout il se souciait de Talya. « Mais on sera jamais amis lui et moi Talya, je suis désolé. » Mon –je suis désolé- était vraiment sincère. J’avais dépassé le stade de la jalousie. Je faisais confiance à la jeune femme et j’aurais véritablement voulu m’entendre avec son meilleur ami, c’était tout ce qu’elle devait espérer après tout, que l’on s’entende, que l’on puisse passer des moments tous ensemble sans se sauter à la gorge. Il fallait que je lui explique ce qui c’était passé avec Maëva pourquoi ce ne serait pas possible, quitte à écorcher mon image. Elle allait ainsi comprendre pourquoi j’étais si bas dans l’estime de Matthéo. « Maëva et moi on a eu une histoire en fait… C’était il y a longtemps, tellement longtemps que j’ai l’impression que c’était à un autre époque, que j’étais une autre personne… » Je marquais une petite pause avant d’ajouter : « Une autre personne avec qui tu ne serais probablement jamais sorti… Je suis pas vraiment fier du genre de garçon que j’étais alors, ni de ce que j’ai fait à la sœur de Matthéo. » Lorsque Talya changea finalement de sujet, me remerciant une énième fois pour ma surprise, c’est avec un sourire aux lèvres que je repris la parole : « Arrête de me remercier, j’ai été le roi des crétins. Je te devais bien ça pour me faire pardonner. »

« Je… Je ne veux juste pas qu’il ait de mal entendus entre nous, il y a en a assez eu jusqu’à maintenant. » Des mal entendus… Il y avait bien plus que cela actuellement, des choses qui m’empêchaient de retomber tout de suite complètement dans les bras de mon petit ami, je ne pouvais pas lui mentir autant et faire comme si rien ne s’était passé. Si je n’avais pas dérapé avec Matthéo il aurait été facile d’être là avec Priape et parler de sentiments… J’avais envie de parler de sentiments l’occasion était belle pour le faire, tout était réuni pour lui avouer que tout cela m’avait fait me rendre compte que j’avais dépassé le stade des simples sentiments un peu plus qu’amicaux pour lui mais je ne pouvais pas. Ces choses dans ma bouche sonneraient faux pour moi, non pas parce qu’elles ne seraient pas sincères mais bien parce que je ne lui disais pas tout, je ne lui disais pas ma faute qui était tout de même énorme. Je me sentais déjà tellement coupable d’être là à profiter de tout son amour tant qu’il était encore temps alors qu’il ne se doutait pas du tout de ce que je pouvais lui avouer à tout moment… C’était dégueulasse de ma part de faire cela mais cela l’aurait été encore plus de gâcher sa magnifique surprise alors je prenais sur moi et le jour où je lui dirais et qu’il me reprocherait de ne pas lui avoir dit aujourd’hui, je prendrais à nouveau sur moi. « Il y a eu quoi exactement ? Tu as fait quoi pour que Matthéo te déteste à ce point ? » La haine de Matthéo pour Priape était belle et bien présente, belle et bien réelle alors je voulais comprendre le fin fond de l’histoire car même si je comprenais qu’il lui en veuille car il avait fait du mal à sa sœur, il avait dû faire une sacrément grosse bêtise.« Tu n’es pas le seul à devoir te faire pardonner Priape, tu n’es pas le fautif dans l’histoire j’ai aussi largement ma part de responsabilité, les torts sont partagés. » Au niveau de la dispute j’étais autant responsable que lui de la tournure que cela avait pris, pour le reste j’étais la seule responsable, mais il ne le saurait pas maintenant, et pourtant j’avais promis à Chase de ne pas le faire souffrir, de lui dire rapidement… Je tiendrais ma promesse mais juste pas maintenant. « Tu as un petit côté romantique et surprenant que je ne te connaissais pas encore ! » Mon sourire en disait long sur cette partie de lui qui me plaisait réellement à savoir si je pourrais en profiter pendant encore très longtemps ce dont je doutais fortement.

J’appréciais l’élan de franchise de Talya. Après tout, elle aurait très bien pu prétendre qu’elle s’était achetée elle même ce bijou, ou bien qu’il lui avait été offert par ses parents. Mais elle préférait de montrer honnête, elle voulait éviter les malentendus. Naïvement, je voyais là un excellent signe pour notre avenir. Je ne pus m’empêcher de penser que notre dispute allait peut être finalement avoir eu des effets positifs sur notre couple. Poussé moi aussi par un même élan de franchise, je me lançais dans des confidences sur Maëva. Talya voulait savoir ce qui s’était exactement passé. « Je sortais avec elle. Enfin sortir c’est un grand mot. A l’époque, je n’étais pas du genre très stable et très posé. » Je déglutis difficilement, baissant les yeux, honteux de mon comportement à l’époque. « Disons que j’avais en quelque sorte oublié de préciser la non exclusivité de notre relation. Quand elle a appris que j’avais couché avec d’autres filles alors qu’on était supposés, elle a beaucoup souffert et elle a en parlé à son frère jumeau bien sur… » Matthéo m’en avait toujours voulu d’avoir trompé sa sœur, de mettre si peu soucié de ses sentiments, d’avoir été le parfait connard avec elle… « Depuis cette époque, Matthéo me haie et il me pardonnera jamais, encore plus maintenant qu’il a perdu Maëva. A ses yeux, j’incarne le parfait stéréotype du connard insensible et infidèle tu vois. » Je resterais toujours celui qui avait brisé le cœur de sa jumelle. Je marquais une petite pause avant de relever la tête et d’affronter le regard de ma petite amie, trouvant quand même nécessaire de la rassurer sur un point : « C’est normal qu’il soit sur la défensive avec moi depuis qu’on est ensemble, je le comprends. Il a surement peur que je te réserve le même sort que Maëva, mais je t’assure que je ne suis plus le même. J’ai énormément changé. » J’étais bien avec Talya, la faire souffrir était la dernière chose que je voulais. « Je n’ai pas besoin des bras d’une autre… » Les siens me suffisaient amplement. La jeune femme finissait ensuite par souligner mon côté romantique, m’arrachant un petit sourire amusé. « Je suis un garçon plein de surprises tu vois… » Je n’étais pas très à l’aise avec tout ce qui ressemblait de près ou de loin aux sentiments. Mais lors de notre dispute, j’avais tellement eu peur de perdre Talya, que j’avais dépassé ce blocage pour une fois.  

Priape me racontait tout ce qu'il s'était passé avec Maëva baissant le regard lorsqu'il m'avouait n'avoir pas été le même qu'il était maintenant dans le passé. Après tout, tout le monde change, on a tous des secrets et des étapes qui nous font évoluer. Je lui relevais la tête afin qu'il n'en ait pas honte, il n'avait pas à regretter cela avec moi, cette histoire était entre Matthéo et lui... Mais un truc me trottait dans la tête et il faudrait que j'éclaircisse ça avec mon meilleur ami. J'espérais que ce qu'il s'était passé entre nous n'était pas un simple retour de bâton, qu'il n'avait pas couché avec moi juste pour faire du mal, se venger de Priape. Ce que nous avions fait été déjà assez horrible pour le jeune homme et très dur pour moi à assumer sans qu'en plus je ne me rende compte que mon couple allait exploser parce qu'on s'était servi de moi. Mais non ce n'était pas le genre de Matthéo, nous étions trop proches pour qu'il me fasse cela. « Ton passé te regarde, tu as bien fait d'en profiter Priape, qui ne l'aurait pas fait à ta place ? Après je comprends aussi que Matt s'emporte pour le mal que tu as fait à sa jumelle, surtout qu'il n'y a jamais eu de réelles explications comme maintenant elle est partie... » Cela devait être dur pour Matthéo, je pouvais le concevoir mais de là à nourrir une rancune sans faille, peut être pas non plus... Priape n'avait pas tué Maëva. « J'espère que tu as changé en tout cas pour le moment je n'ai pas vu l'homme que tu as décris quand tu parlais de toi dans l'histoire de Maëva. » Je lui souris gentiment. Moi en revanche, je n'avais pas changé j'étais toujours la fille droite et qui se voulait fidèle et respectueuse, mais je n'avais juste pas compris ce que j'avais fait, ce que je lui avais fait. « Moi aussi. » Mon regard ne croisa pas le sien en disant cela et je me raprochais de lui pour dépose mes lèvres sur les siennes. Je ne voulais pas qu'il en doute, même si je savais que ce que je faisais n'était pas bien, nous allions tous souffrir dans l'histoire. « J'espère pouvoir bénéficier de toutes ses surprises alors ! » J'étais bien avec lui, ses bras m'avaient manqué et je les apprécierais encore plus si il me laissait une seconde chance après m'être libérée de mon poids mais ce n'était pas gagné.