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Comme à son habitude, Leo savait comment s’adresser aux femmes et plus particulièrement comment me faire plaisir. Il était tendre, mignon, gentil, un vrai romantique, si si, j’vous assure. Voyez-vous le romantisme dans « Tu me fais déjà peur de nature », cherchez bien… ah non, ce n’était pas romantique, mince alors. Franchement, il ne savait pas comment s’y prendre et ça ne m’étonnait presque pas que la fille à laquelle il était fiancé décide de partir, elle avait vite réalisé que ça n’allait pas le faire quoi. Et j’espère continuer à te faire peur. Bah oui, sinon il allait devenir tout mielleux, berk. J’voulais pas qu’il commence à me coller et à se la jouer Roméo, on ne savait pas, il y avait des fous partout. Puis il essayait de se justifier par rapport à son passé amoureux, et la seule excuse qu’il était capable de me sortir pour le départ de sa petite fiancée c’était le fait qu’elle était folle. Bah voyons. Mais je réalisais qu’il y a trois ou quatre ans, c’était quand même il y a un moment et il devait être super jeune. J’comprenais pas comment on pouvait envisager de se marier aussi jeune. Et tu l’as découvert comment ? En allant en chercher une ? dis-je en faisant référence à son ex qui était une prostituée. Ça ne m’étonnerait même pas qu’il décide d’aller en voir une. Mais il avait pas besoin, j’avais bien compris que c’était monsieur don juan en personne pour mon plus grand plaisir... ou pas. T’étais super jeune aussi, c’est peut-être pas l’âge idéal pour envisager un mariage dis-je avec honnêteté, ne faisant pas référence à la soit-disant folie de son ex. Parce que ce n’était pas la peine de s’attarder sur ça, je m'en foutais de ces exs moi, j’aimais juste l’embrasser. J’me foutais moins de ses dernières relations mais c’était pas la peine d’en faire toute une histoire non plus. Tu aimerais qu’ils soient liés, je sais bien, mais ça reste une utopie c’que tu me dis, mais j’sais bien que l’espoir fait vivre dis-je avec un large sourire. On parlait ensuite du fait que je ne comptais pas reprendre le risque de choper une maladie, et sa petite phrase prolongeait mon sourire. Je compte sur toi pour essayer de me faire changer d’avis alors. Il m’avait embrassé, et comme une nunuche, je continuais à sourire. Moi non plus, la fin du monde franchement. Je le laissais une nouvelle fois s’approcher de mes lèvres, mais très vite il s’éloignait légèrement. Je fronçais des sourcils. Je t’ai pas déjà dit que j’aimais bien les risques ? Alors ta gueule Halberstam, franchement. Et sans lui laisser le choix je posais mes lèvres sur les siennes, laissant ma langue rencontrer la sienne. Je prenais sa tête entre mes mains, ne lâchant pas sa bouche.
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