GABYWAN ∝ Stay with me

je me rends vite compte que je viens de lui débiter un flot de paroles pas très agréable. Pas un instant je n'ai pensé à ce que lui pouvait ressentir, s'il avait peut, s'il savait comment il allait gérer tout ça ou pire pour moi s'il avait des sentiments pour cette femme. J'avais tout simplement été égoïste et jalouse ne pensant qu'à ma petite personne, à mon bien être personnel. Mais dans ce genre de situation et surtout dans la notre on a peur que l'autre vous rejette qu'il aille voir ailleurs puisqu'il n'y a pas de certitude pour que cette personne tienne à vous autant que vous tenez à elle. C'est vrai que la je disais des conneries, j'peux pas vraiment le détester de donner la vie, c'est horrible ce petit etre n'y est pour rien.. Alors je préfère ne rien répondre sachant que j'ai tord. Je relève enfin la tête vers lui, me mordille la lèvre avant de lui repondre. Biensur que non je ne te déteste pas... Je.. Putain tu comptes tellement pour moi que jai peur qu'on se perde a la longue. Il lâche ensuite ma main avant de s'emporter un peu. Jai ete trop loin je le sais, merde. Je ne réponds rien une fois de plus et lui s'en va s'asseoir sur le bord du lui, je n'avais meme pas remarqué dans ma colère quil veut prendre ses responsabilités, quil ne veut pas la laisser tomber qu'elle conne je fais. Il prends ensuite sa tete dans ses mains, les larmes me montent il a raison jai peu d'estime pour moi meme en ce moment. J'attends un peu avant d'aller m'a croupir devant lui, ça y est une première larme coule. Je suis désolée, je sais que tu ne me prends pas pour de la merde. je m'avance encore un peu et pose mes mains sur les siennes avant de lui murmurer : Regarde moi, s'il te plaît.. Prends moi dans tes bras... Je suis désolée.

Je ne pensais pas autant compter pour Swan que cela, je savais que nous étions possessif l'un envers l'autre, certes mais au fur et à mesure de la soirée, je prenais conscience que c'était assez ancré en nous. Elle pensait que j'allais me défaire d'elle, que j'allais m'éloigner en la laissant sur le bas côté, je suis un homme, je pense pas pareil que la gente féminine. Je ne comprenais pas pourquoi. Je fronçais un peu les sourcils, mais ses mots étaient assez compliqué à encaisser. Comment je peux donner naissance à un bébé ? Quoi, je suis un incapable ? Elle sous entend que je suis tellement con que je peux pas assumer ? Moi non plus je ne sais pas comment tout ceci allait se dérouler, je sais juste que je veux être là pour Teddy, la mère de mon futur enfant, peut-être, si elle décide pas d'avorter même après ma tirade. Je peux avoir tous les défauts de la terre, mais je pense être quelqu'un d'intègre, alors oui, j'allais prendre mes responsabilités. Assis sur le lit, la tête dans mes mains, je la laisse venir sans vraiment broncher. J'en ai marre de me battre pour ce soir. Je n'ai pas envie et à croire qu'elle aussi parce qu'elle se fait plus douce. Ses petites mains viennent se poser sur les miennes, je ne la regarde toujours pas mais ce geste me fait du bien, je dois l'avouer. Au moins, grâce à cette conversation, elle a comprit certaine chose, du moins, c'est l'impression qu'elle me donne. Je n'ai jamais utilisé cette fille, j'ai toujours fais les choses avec mes sentiments du moment et elle aussi. Je relève mon visage vers le sien, un peu dur mais lorsque je vois des larmes s'échapper de ses yeux, je ne peux que fondre. Je n'aime pas voir pleurer les filles, elles ont cette facilitées de vous rendre faible rien qu'avec quelques larmes. Comme d'ordinaire, je ne sais pas comment réagir face à ce genre de situation, alors je m'exécute. Je me lève et je la prend dans mes bras en nichant ma tête contre son cou. Mes bras se fermés un peu plus fort autour de sa taille, ses pieds décollés même du sol légèrement, mais merde, cette fille m'apaise et je me sens un peu plus en confiance. Doucement je la pose au sol pour prendre son visage entre mes pour la regarder. Mes lèvres effleurent les siennes doucement, mes doigts viennent se glisser et se crisper dans ses cheveux alors que ma langue fait le tour de sa lèvre inférieur pour finalement passer entre le petit espace qu'elle me laisse pour l'embrasser. Merde, c'est tout ce dont j'ai besoin, là, maintenant, tout de suite. D'elle.

(Invité)