MINNIE & RUBEN ∇ le loup et l'agneau.

J’étais clairement entrain de draguer Ruben et je ne savais même pas quel en serait le but à la fin, est ce que je voulais juste de lui dans mon lit ? Non j’avais un coup de cœur pour Ruben et il est clair que m’amuser à l’exciter n’éveillerait pas sa curiosité. Certes, il passerait un bon moment en ma compagnie mais j’aurais voulu qu’il connaisse autre chose de moi : « Tu sais, à l’intérieur je suis aussi jolie qu’a l’extérieur Ruben…. ». Certes j’étais une princesse et parfois je jouais un peu avec ce statut mais j’étais une personne gentille, une bonne maman qui faisait tout pour son fils. Et Andrea lui-même m’avait dit que j’étais quelqu’un de bien, ce qui ne l’avait pas empêché de me tromper d’ailleurs, ce genre de chose fait vraiment mal, c’est difficile…. « Atroce, tu as employé le bon mot là ? ». Je pense qu’il veut plutôt dire, trop top oui ! Il est certainement entrain de peloter la jeune fille la plus jolie de la boite et certainement la seule princesse. Franchement je ne vois pas ce qu’il y a de si atroce, je le laisse ma caressais en fermant les yeux, je suis tout simplement très bien dans ses bras et en sa compagnie. Ruben me plait, c’est vrai, ça l’a toujours été, il a toujours eu ce petit plus qui me fait fondre. Je rapprochais mon visage du sien, j’avais de plus en plus envie de l’embrasser. Partager avec lui un simple baiser et mes lèvres se situaient maintenant à quelques millimètres des siennes mais je ne pouvais pas faire le premier pas, c’était tout simplement impossible. Voyant qu’il ne réagissait pas tout de suite, je lui dis avec un grand sourire : « Ce que tu me fais aussi c’est horrible ! ». Puis je caressais doucement ses cheveux tandis que sa main était toujours sur ma poitrine, il n’était pas mauvais pour donner quelques idées coquines.

J’avais chauffé Ruben depuis le début de la soirée, je ne pouvais pas dire autrement mais cela faisait des mois que j’attendais qu’il me fasse un signe, je l’avais cru mort et il ne l’était pas, quel belle chance pour moi. Je voulais maintenant qu’il voit le genre de femme que j’étais, qu’il me voit moi, parmi les autres. C’était difficile de le faire flancher, au cas même où j’ai cru que j’allais abandonner. Il ne répondit rien lorsque je lui signalais qu’à l’intérieur aussi j’étais jolie, il fallait simplement me connaitre. Mais je sentais Ruben perdre les armes lorsque je me retournais vers lui, oui, il était différent. Peut être que mon corps de déesse avait eu raison de ses interdits qu’il se mettait. Quel tabou à avoir alors que je suis célibataire et que lui aussi ? Il aurait eu une copine, je n’aurais pas insisté, quoi que. Après tout j’étais là avant elle. Je sentais ses lèvres se posaient sur les miennes et un large sourire envahit mon visage, j’adorais, j’étais charmée, tout me plaisait, même et surtout sa manière de m’embrasser, de me toucher, je sentais ses mains agrippaient mes fesses : « Pas si timide, Ruben… ». Murmurais je tandis que sa langue de joignaient à la mienne. Voudrait-il couchait avec moi ? Me donnerais-je à lui, je ne savais pas. J’adorais son baiser, que je prolongeais bien entendu, c’était une évidence. Je continuais à bouger au rythme de la musique. « Moi je dirais plutôt que c’était bien, même très bien… ». Je posais sa tête, sur sa torse, j’étais tellement bien et je me décidais de lui dire : « Ta compagnie m’est vraiment très agréable Ruben ! ».