MINNIE & RUBEN ∇ le loup et l'agneau.

J’ai pas forcément besoin d’un tonton mais si tu veux, tu pourras venir le voir… Est-ce que c’était une manière gentille et délicate de te refuser d’être tonton ? Eh, tu gérais en tant que tonton. Enfin, t’as pas vraiment eu l’occasion d’exercer en la matière parce que Thaïs – ta meilleure amie qui attendait deux beaux bébés – était parti avec son mari. Tout le monde était parti en fait. J’viendrais alors. dis-tu avec un petit sourire en coin. Si je te plaisais tu m’aurais au moins donné un tout petit signe que tu n’était pas indifférent à moi… Sérieux, t’avais dansé collé serré avec elle. Ca devait lui suffire ça. Tu ne faisais pas ça avec toutes les nanas, bien au contraire hein. Ecoute Minnie, t’as commencé à t’intéresser à moi quand je sortais avec Athina. J’pense que t’es en mesure de comprendre pourquoi j’ai pas donné suite non ? Alors oui, maintenant j’suis tout seul. Oui j’ai envie de m’éclater. Oui t’es super belle. Oui tu m’laisses pas indifférent. Mais ça s’arrête là j’pense, non ? demandes-tu en haussant un sourcil, l’air interrogatif sur le visage. Mais le regard de la jolie rousse fut vite attiré par un jeune homme un peu plus loin qui la fixait. Ca t’emmerdait même un peu que tu ne sois plus l’objet de ses convoitises, l’espace d’une seconde. Alors, tu veux faire quoi Minnie ? Ce soir, je promet de m’occuper de toi comme une princesse et de chérir tout tes désirs. dis-tu en posant ton verre sur le bar, après avoir bu quelque gorgée de ton pepsi. Bein ouais, t’étais comme ça. T’aimais pas l’air triste qu’elle avait sur le visage alors t’improvisais un truc pour essayer de lui redonner le sourire. T’étais comme ça, Ruben.

Si tu me trouves mignonne pourquoi tu ne veux pas passer un peu de temps avec moi ? Tu te grattais la tête. Pourquoi ? C’était bien ça sa question ? La réponse était pourtant toute simple.. Minnie. Je viens juste de rentrer à Cambridge.. j’ai passé sept moins loin d’ici, loin de tout. Et regarde, j’suis avec toi là. J’aurais pu te snobber, faire comme si j’t’avais pas vu. Alors arrête de te poser des questions et profites que j’sois avec toi, ce soir. dis-tu en souriant avant de boire quelques gorgées de ta boisson. Je préférerais danser…Et pourquoi tu dis comme une princesse ? Tu sais que je suis une princesse ? Tu pouffas de rire en secouant la tête. Evidemment, tu avais oublié ce petit détail. Tu n’avais jamais traité ceux qui avaient un rang haut placés comme tels. Pour toi, princesse ou pas, tout le monde était logé à la même enseigne ici. Alors oui, tu avais zappé que Minnie était une princesse, une vraie. Bien sûr que j’le sais, princesse. dis-tu tout sourire. Alors, tu veux bien danser ? T’avais promis, de toute façon. Tu attrapas le bout de ses doigts avant d’y déposer un baiser, comme si t’étais le prince charmant de cette demoiselle. Puis tu souris avant de l’aider à se lever de son siège pour retourner l’endroit que t’avais cherché à déserter : la piste de danse.

Tu avais promis de tout faire pour elle ce soir, même si ça impliquait de remettre les pieds sur cette fichue piste de danse. Et ça n’avait pas loupé, c’est le premier truc qu’elle t’avait proposé. Tu lui attrapes le bout des doigts avant de l’emmener sur la piste. Bon sang, ce que tu pouvais être un gentleman parfois, toi. Sur la piste, elle se colle contre toi et se remet à danser, comme tout à l’heure. Sauf que maintenant, tu sais comment faire. Bon, c’est toujours pas super, mais c’est de mieux en mieux. T’allais finir par y arriver, tu étais confiant. J’espère que tu te rappelles notre dernière leçon Ruben ! dit-elle alors que ses mains glissent sur ton bassin, dans ton dos, et que son corps tout entier se colle un peu plus contre le sien. Nom d’une noix de coco. Si ça, c’est pas te chauffer, tu sais pas ce que c’est. Je crois que je n’ai pas tout oublié. réponds-tu amusé contre son oreille. Tu glisses une jambe entre les siennes et l’une de tes mains glisse le long de son dos jusqu’à venir se nicher à la naissance de ses fesses. Pas de ta faute si tu avais des grands bras. (a) Ca te convient, comme ça ? souffles-tu contre son oreille, un sourire aux lèvres, resserrant son corps contre le tient. Oui, c’était encore possible.

Il y avait eu un changement dans ta tête là. Tout à l’heure, tu faisais tout pour ne pas céder à elle, pour rester un mec bien… Et là, t’avais l’impression que ça changeait. De toute façon, elle n’attendait que ça. T’étais un mec libre, célibataire.. Et ce qu’il s’était passé avec Swan c’était.. Aïe, tu l’ignorais ce que c’était en fait. Mais bon sang, t’étais bien là, à danser tout près d’elle. C’était chaud bouillant, c’était terrible. Elle te faisait monter en température et elle en était consciente. Est-ce que tu la dragues ? Non, tu t’amuses. Est-ce que ça fait de toi un connard ? Tellement pas, elle le cherchait depuis tout à l’heure. Vos lèvres s’effleurent presque tellement elles sont proches. Tes yeux se perdent dans les siens. Est-ce que se sera au premier qui lâche l’autre ? On dirait. Pourtant, tu ne veux rien lâcher. Tu vois quand tu veux… murmure-t-elle en glissant ses doigts dans tes cheveux. Nom d’une noix de coco, elle va te rendre fou ! Tu cèdes. Tes yeux glissent vers son décolleté. Espèce de faible, Ruben ! Tu attrapes ses mains et la fait rapidement tourner près de toi, terminant par coller son dos contre ton torse. Tu gardes tes mains dans les siennes et croise tes bras contre son ventre, essayant de mieux que tu peux de jouer de ton bassin. Tu poses ta tête sur son épaule : de là, la vue sur sa poitrine est bien meilleure. Bien bien meilleure. Tu as des seins magnifiques, tu sais ? murmures-tu à son oreille tout sourire. Tu cherchais si peu à la déstabiliser, vraiment.

Sa poitrine. T’étais d’un coup subjugué par sa poitrine. Elle était belle, tu l’avais remarquée, et tu t’amusais à le lui murmurer à l’oreille, pensant que ça la déstabiliserait un peu. Oui, elle venait de réveiller ton côté joueur même si tu ne l’étais que très peu. J’ai d’autres endroits…magnifiques… Oh. C’est une invitation ? Tu te demandes bien de quoi elle parle mais très vite tu réalises que tu ne devrais pas y penser. Parce que plus t’y penses, plus t’as envie de voir ça. Et c’est pas cool. Parce que t’es pas un mec profiteur et là c’est plutôt ce genre d’idées qui s’immiscent dans ta tête. Je n’en doute pas. murmures-tu difficilement, repoussant toutes les idées ridicules qui te venaient en tête. Puis ses mains glissent sur les tiennes, les faisant remonter jusqu’à ta poitrine. Nom d’une noix de coco. T’as une main sur ses seins. Bordel. Et au toucher, ils te plaisent aussi ? T’avais voulu la déstabiliser pourtant c’est toi qui devient tout con là. Non, sérieux. T’avais couché avec Swan mais ça n’avait pas assouvi entièrement tout l’temps que t’avais passé dans ta tribu Caraïbienne là. Ils sont.. parfaits.. souffles-tu d’une voix anormalement roque. C’que tu m’fais.. c’est attroce Minnie.. continues-tu en enfouissant ton nez contre son cou, laissant ta main sur sa poitrine. Tu la caressais même doucement à travers le tissus de son top. Top que tu pourrais retirer en un quart de seconde. Merde, pourquoi tu pensais ça. Stop.