je t'arrête tout de suite, tu passes la soirée avec moi w/ umberto

Décidément, il se vexait vite ce soir, sa susceptibilité se faisait ressentir, et pas qu'un peu. Il l'avait cherché aussi, j'avais dis qu'il paierait son acte tôt ou tard. La rancune était inévitable. Je regardais Berto sourire, de nouveau concentré sur la route. Il allait m'balancer un pic, comme d'hab. A force, je savais à quoi m'attendre avec lui. Peut-être que la blonde que tu draguais toute à l'heure était plus drôle. J'haussais une épaule, yeux de nouveau rivés sur la vue à travers le pare-brise. Il voulait jouer. Très bien. Finalement, t'aurais peut-être du. T'as loupé une occas' d'agrandir ta liste de conquêtes. Liste qui devait en compter un grand nombre, c'était certain. Berto était la preuve que la réputation des italiens était juste, et qu'ils avaient tendance à être des hommes à femmes. Nous étions maintenant à deux ou trois minutes de chez moi, je reconnaissais mon petit quartier tranquille. Va la chercher si t'es pas satisfait. Elle au moins, elle comblerait tous ses désirs avec facilité, il pourra lui demander tout ce qu'il voudra.

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Berto continua de rouler, en évitant de croiser le regard de la jeune femme. Oui, parce qu'il se savait faible face à ses yeux. Juste un croisement de regards, et il se perdait. Mais il fallait qu'il continue dans son délire, histoire de la faire enrager un peu. "Peut-être que la blonde que tu draguais toute à l'heure était plus drôle". Il hocha la tête. "Peut-être". Il souriait en coin. "Finalement, t'aurais peut-être du. T'as loupé une occas' d'agrandir ta liste de conquêtes". Il ria légèrement. Voilà qu'elle remettait son nombre de conquêtes sur le tapis. "Arrête d'être jalouse" dit-il, se tournant finalement vers elle avec un sourire, quitte à tomber sur ses yeux envoûtants. Ils arrivèrent finalement devant chez elle. "Va la chercher si t'es pas satisfait". Il arrêta la voiture puis se tourna vers elle. "Pas satisfait ?" Il enlève sa ceinture et s'approche d'elle. L'italien plaça sa main dans sa nuque et déposa ses lèvres sur les siennes. Venant titiller sa langue un moment, avant de reculer son visage. "Je reste, ou je pars ?"

Je ne pris pas la peine de répondre. Il aimait la provocation, et il avait de la chance, ça le rendait un peu plus séduisant qu'il ne l'était déjà. La route défilait devant mes yeux, j'essayait de garder un visage peu expressif, seulement lorsque le mot jalouse parvint à mes oreilles, je ne pu m'empêcher d'hausser les sourcils et de sourire. Je n'suis aucunement jalouse. Mensonge. J'étais apparemment grillée à des kilomètres à la ronde mais il pouvait toujours courir pour que j'avoue être effectivement jalouse. J'osais regarder Berto quelques instants et nos regards se croisèrent alors que nous arrivions tout juste devant chez moi. Je détachais rapidement ma ceinture et après avoir émis l'idée que l'italien retourne voir sa blonde par manque de satisfaction, ce dernier plaça sa main tiède à l'arrière de ma nuque et m'embrassa avec une ferveur excitante. Inconsciemment, une de mes mains se perdait dans ses cheveux. Il était sur le point d'me faire craquer. Reste, répondis-je une fois que le baiser ait prit fin, souriante jusqu'aux oreilles, tu n'le regretteras pas. Allez viens, on rentre. Je choppais immédiatement mon sac et mon téléphone et sorti de la voiture que Berto verrouilla en un claquement de doigts. Nous montâmes les marches du hall jusqu'à arriver au deuxième étage, lieu où mon appartement se trouvait. J'ouvrais la porte et invitais Berto à rentrer. Fais pas gaffe au bordel, fais comme chez toi. J'avais oublié de ranger mes cours qui traînaient sur la table du salon. Mais c'était pas important.

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"Je n'suis aucunement jalouse". Le brunet se contenta de sourire, conscient qu'elle osait lui mentir. Mais bon, une pointe de jalousie ne faisait pas de mal, tant que ça restait celle que Georgia lui portait. Oui, parce que l'italien n'avait pas besoin de quelqu'un d'envahissant à ses côtés. Après tout, ils n'étaient pas ensemble et étaient donc totalement libres de leurs faits et gestes. Le brunet ne voulait pas se mettre en couple parce qu'il tenait à cette liberté et à la possibilité de coucher avec qui il voulait quand il le voulait. Mais Georgia était une partenaire parfaite et il ne pouvait pas se résigner à voir quelqu'un d'autre ce soir. Embrassant la Cabot, il exerçait le pouvoir de ses lèvres sur elle pour la détendre. "Reste, tu n'le regretteras pas. Allez viens, on rentre" dit-elle finalement. L'italien sourit en hochant la tête en signe d'approbation. Il sortit de la voiture et la ferma, suivant la jeune femme jusqu'à son appartement. "Fais pas gaffe au bordel, fais comme chez toi". C'était pas la première fois qu'il venait, après tout. Et surement pas la dernière. Il retira donc sa veste et la posa avant de s'aventurer dans l'appartement. "Toujours aussi mignons ton petit chez toi.." Il ne devait pas y avoir un endroit ici où ils ne l'avaient pas fait.

J'aurais dû ranger mes affaires avant de partir, moi qui était du genre maniaque en plus. Enfin, après tout, la venue Umberto ce soir était tout sauf prévue, si j'avais su plus tôt qu'il viendrait passer la soirée - et certainement la nuit - ici, j'aurais fais un peu d'rangement. J'enlevais mon manteau à peu près en même temps que Berto enlevait se veste et prit nos deux vêtements afin de les ranger en vitesse dans un mini dressing à manteaux juste à côté de la porte d'entrée. Toujours aussi mignon, en effet. Rien n'a changé depuis la dernière fois que t'es venu. Depuis quelques semaines, donc. Je le regardais partir je n'sais où, et m'en allais vers la cuisine où une bouteille de champagne nous attendait. Je choppais deux coupes, un tire-bouchon, et ouvrais la bouteille légèrement fraîche avec difficultés, n'étant pas une pro du tire-bouchonnage. Je versais deux doses raisonnables et allais rapidement trouver Umberto. C'est bon, t'as fais ton énième visite de l'appart' ? demandais-je en lui tendant sa coupe, le rire léger. Ces lieux n'avaient plus de secrets pour lui, il les connaissait à peu près tous maintenant.

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"Toujours aussi mignon, en effet. Rien n'a changé depuis la dernière fois que t'es venu". Non, c'est sûr. En même temps, il n'était pas venu il y a si longtemps que ça. Il faut dire que c'est rare lorsque ces deux là ne se voient pas dans le mois. Il leur fallait quand même une petite dose de l'autre. C'est comme ça. Le brunet revint vers elle, choppant la coupe de champagne qu'elle lui tendit. "C'est bon, t'as fais ton énième visite de l'appart' ?" Il souriait, haussant les épaules. "Ouaip.. Et faudra que tu me dises où tu voudras faire ça cette fois.." Ce soit, c'était à elle de choisir. Après tout, il lui devait au moins ça vu ce qu'il lui avait fait enduré. Puis, il savait rester gentleman quelques fois. L'italien bu dans sa coupe avant de sourire, se mordillant la lèvre. Il s'approcha finalement 'elle et colla son corps au sien, venant très vite l'embrasser dans le cou.

A croire qu'il n'connait pas encore les lieux. Plus aucune pièce de cet appart' n'avait de secrets pour lui. C'est donc avec deux coupes de champagne - le champagne se buvait comme de l'eau ici - que je le rejoins, en train d'se balader dans le couloir. Je lui tendais et bu directement l'alcool, mon verre se réduisant presque de moitié. J'ai envie d'faire les choses simplement ce soir ... Pas de plan de travail de la cuisine ou encore de douche, mais un lit bordel. Plus c'était confortable, mieux c'était. Enfin c'est surtout que j'avais une intense fainéantise de chercher un endroit particulier. Et puis de toute façon, j'avais pas la tête à réfléchir, et encore moins lorsque Berto jugea bon de venir coller son corps contre le mien et de venir m'embrasser dans le cou. Tout d'suite, je fermais les yeux, ma coupe de champagne encore dans la main. Oh merde ... murmurais-je, me sentant perdre mon propre contrôle au fur et à mesure des secondes. Y'avait rien d'pire que les baiser dans le coup pour m'faire perdre mes moyens, et ça, Umberto le savait. Doucement, mon visage se pencha sur le côté et l'une de mes mains était en train de se perdre dans ses cheveux. Deux secondes, dis-je en soufflant, viens. Je choppais sa main, fis quatre ou cinq pas, et poussais la porte de ma chambre. Une fois à l'intérieur, je posais mon verre sur le premier meuble venu et revins immédiatement à Berto que je poussais délicatement contre un des murs avant de coller à mon tour, mon corps contre le sien. L'endroit c'est du déjà vu, mais on va faire en sorte que la prestation soit un peu plus particulière. Sur ces mots, toujours perchée sur mes talons, je l'embrassais avec une soudaine fougue, mes deux mains sur le col de sa chemise, dans l'intention de la lui retirer le plus rapidement possible.

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"J'ai envie d'faire les choses simplement ce soir". Il hocha la tête, avant de hausser les épaules. Après tout, il n'allait pas faire le difficile. Parfois, la simplicité avait du bon. Ouai, ça leur permettrait de passer un bon moment sans se prendre la tête. Elle le connaissait par cœur et savait très bien qu'il était partant pour tout, de toute façon. "C'est comme tu le souhaites" dit-il avec un sourire, avant de porter la coupe à sa bouche, vidant la quasi totalité de son verre d'une traite. C'est que dans une coupe de champagne, y'a pas grand chose à mettre, c'est vrai que ça se vide vite. Puis il se laisse emporter par cette ambiance. L'italien s'approche alors d'elle et commence à l'embrasser ans le cou, sachant pertinemment qu'elle en raffole. "Oh merde..." Il sourit, continuant pour la faire littéralement craquer. "Deux secondes, viens". Il se laissa entraîner jusqu'à la chambre de la jeune femme. Là encore, l'endroit n'avait pas beaucoup changé. Enfin, son attention était plus porté sur la jeune femme que sur la déco. "L'endroit c'est du déjà vu, mais on va faire en sorte que la prestation soit un peu plus particulière". Il arqua un sourcil. "Tu m'intrigues.." dit-il doucement, tandis que la jeune femme ne perdit pas une seconde pour venir plaquer ses lèvres contre les siennes. Mettant ses mains sur son dos, il prolongea avec passion, la serrant contre lui.