je t'arrête tout de suite, tu passes la soirée avec moi w/ umberto

Umberto choppa rapidement mon verre peu après qu'il ait parlé. Je me retournais, me demandant ce qu'il était sur le point de faire. Il avait un truc en tête, c'était certain. Mais je ne savais pas penser comme un homme, malheureusement. Je le regardais commander deux verres, et croisais les bras sur ma poitrine en attendant logiquement qu'il me ramène le mien. Et là, j'en revenais pas. Lorsqu'il me fit son clin d'oeil que j'eu d'ailleurs du mal à percevoir, je compris tout de suite. Je le regardais quelques instants jouer son petit malin, pensant m'avoir punie parce que je n'avais pas voulu l'embrasser, et réfléchissais. Aucun plan ne me vint à l'esprit. Merde. J'allais devoir capituler, et s'il y avait bien une chose que je n'aimais pas, c'était bien ça. Je m'avançais donc d'un pas déterminé, et une fois entre Berto et la jeune femme, je choppais le visage de l'italien et l'embrassais pendant quelques courtes secondes, aussi bien qu'à la fin, mon souffle me manquait. Je collais ensuite ma joue contre sa tempe et terminais par quelques mots, très simples. T'as gagné. Je pris d'un coup d'un seul son verre encore plein et sans même jeter un regard à celle qui aurait certainement rêvé d'embrasser Berto comme je venais de le faire, me dirigeais vers le long couloir de sortie, sans calculer personne, le verre se vidant au fur et à mesure de mes pas.

Georgia & Umberto
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On ne se refusait pas à lui si facilement, sans conséquence. Elle devait le savoir après tout, vu qu'ils se ressemblaient beaucoup. Ne s'avouant pas vaincu, le brunet se dit qu'il valait mieux faire appel à sa jalousie. Se dirigeant vers le bar avec son verre vide, il se doutait bien qu'elle allait penser qu'il allait lui en ramener un gentiment. Mais c'était mal le connaitre. Rappelant la blonde, il sentait déjà le regard noir de Georgia sur lui. Si elle avait eu une arme, elle lui aurait déjà probablement tiré dessus. Enfin, plutôt sur la blonde dont il ne se rappelait même plus le prénom. Un grand sourire aux lèvres sur le visage de la jeune femme apparemment ravi de revenir vers lui, Berto lui tendit un des verres. Finalement, il n'eut pas le temps de trinquer que la Cabot revenait à la charge, l'embrassant avec fougue. Le brunet se laissa faire, prolongeant le baiser. "T'as gagné". Il souriait, aimant entendre ces paroles. Très sage décision. Elle prit sa main et le fit traverser la salle sous l’œil jaloux et incompréhensif de la blonde. "Tu m'emmènes où ?" Oui parce que là, elle l'amenait droit vers la sortie.

C'était rageant, c'est toujours rageant de se voir obligée de revenir, de mettre sa fierté d'coté. Surtout pour moi. Umberto ne le savait pas encore, mais il allait m'le payer. En plus d'être fière, j'étais rancunière. Il ne s'était pas attaquée à n'importe qui et il allait rapidement s'en rendre compte. Après un baiser que Berto avait prit plaisir à prolonger, je l'avais embarqué avec moi. Bien que j'avais encore en travers de la gorge le fait qu'il m'ait abandonné pour une autre femme, sa beauté physique arrivait à me faire passer outre. Du moins, pour le moment. Là où tu veux, dis-je en m'arrêtant d'un coup sec en plein milieu de l'étroit couloir, on va où tu veux, du moment qu'on est que tous les deux. C'est le bon moment pour essayer d'te faire pardonner du coup foireux que tu viens d'me faire. Je levais les yeux vers lui, fronçais les sourcils et fit une petite moue. J'suis offensée. Vraiment très offensée même.

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Berto connaissait assez bien Georgia pour savoir qu'elle n'allait pas en rester là. Oh non, elle lui ressemblait bien trop pour ça. Mais elle avait envie de lui, au moins autant qu'il avait envie d'elle. C'était comme ça entre eux, il y avait un temps pour jouer et un temps pour réellement jouer. Le brunet lui demande où ils allaient, curieux tout de même de savoir où elle l'amenait comme ça. Elle s'arrête et lui fait face. "Là où tu veux". Il hocha la tête, réfléchissant un instant. "Je suis garé juste derrière.." Au moins, ça leur permettra de faire leur première fois dans la voiture puis d'aller où bon leur semble après.. "On va où tu veux, du moment qu'on est que tous les deux. C'est le bon moment pour essayer d'te faire pardonner du coup foireux que tu viens d'me faire". Il sourit légèrement. Rancunière ? Ca semblait évident. "J'suis offensée". Il s'approche d'elle puis place ses lèvres près de son oreille. "T'en fais pas.. Je vais me faire pardonner.." Il glisse sa main sur le haut de sa cuisse. "Je vais très bien m'occuper de toi" glissa t-il à son oreille avant de mordiller cette dernière.

En fait, j'étais en train de l'embarquer de force avec moi. Il n'avait limite pas le choix. Dans tous les cas, il avait l'air plutôt content. Je faisais face à Umberto, face à l'un des plus beaux corps de l'université, et face à un minois au charme dévastateur. Ouais, rien que ça. Tu m'étonnes que la blondasse ne l'avait pas quitté des yeux. Très bien, tu pourras nous emmener dans un beau petit endroit alors. J'affichais un sourire malin. J'le voyais venir à des kilomètres à la ronde et il était hors de question que l'on fasse quoi qu'ce soit dans sa caisse, si ce n'est que monsieur nous conduise je n'sais où. Je croisais les bras sur ma poitrine, et il se rapprocha dangereusement, collant ses lèvres à mon oreille, dégageant un souffle chaud qui m'donnait des frissons. J'attends d'voir ça. Il va en falloir beaucoup vu c'que tu viens de faire tu sais. Je le provoquais clairement. Mais j'aimais ça, et lui aussi. Sans même baisser les yeux, je sentis sa main glisser le long de ma cuisse. Que de belles promesses ... c'est tentant. Et à peine avais-je fini de parler que l'italien fit pression de ses dents sur mon oreille ce qui me fit pouffer de rire. Allons-y. J'te suis joli minois. Une chance qu'une de mes copines m'avait emmené en voiture et que je n'avais pas de véhicule à ramener chez moi. D'ailleurs j'allais lâcher mes copines ... Et puis merde.

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"Très bien, tu pourras nous emmener dans un beau petit endroit alors". Le brunet hoche la tête. "Tu as déjà une idée ?" Parce que lui, aucune. La plupart des hôtels digne de ce nom ne faisaient que sur réservation, et hors de question de l'emmener dans un truc miteux. Il pouvait aussi la ramener chez lui.. Mais il n'habitait pas juste à côté et il n'arriverait pas à se contenir jusque là, l'animal. Finalement si elle avait une idée, il était preneur. "J'attends d'voir ça. Il va en falloir beaucoup vu c'que tu viens de faire tu sais". Il riait légèrement. Ouai, comme si elle avait l'habitude d'être déçu avec lui tiens. Il ne prenait même pas la peine de répondre. Elle savait à quoi s'en tenir avec lui. C'était toujours le top, sinon elle ne reviendrait pas toujours vers lui. "Que de belles promesses ... c'est tentant". Bien sûr que ça l'est. Sa main sur sa cuisse, il continu de la caresser avant de s'approcher de son oreille. "Allons-y. J'te suis joli minois". A ce moment ci, le brunet n'était plus très bavard. Son corps s'exprimait pour lui. Il déposa alors ses lèvres sur les siennes et l'embrassa, jouant avec sa langue un instant. Il prend sa main et l'amène avec lui jusqu'à la voiture où il pénétra. Il l'a regarda dans les yeux, un sourire en coin. "Sûre que tu peux encore te tenir ?"

Où aller ? Et à cette heure en plus ? Peu de choix s'imposaient. Du moment qu'il m'emmenait dans un endroit confortable où on pouvait être seuls, c'était le principal. J'propose qu'on aille chez moi, j'habite pas très loin. Et en plus j'ai du champagne. J'haussais les épaules. C'était une proposition comme une autre. Et puis ça m'embêtais de devoir payer une chambre d'hôtel sachant que j'étais une habituée des grands hôtels, et que les chambres de palace étaient sur réservations. Quitte à m'retrouver dans une toute petite chambre horrible, j'préférais directement aller chez moi. Au moins je m'y sentirais à l'aise, et c'était très beau en plus de ça. Je sentais Berto clairement sous mon charme - comme d'hab, sans me vanter - et ça se confirma lorsqu'il m'embrassa. Bordel, ce type me rendait dingue, sérieux. Nous nous laissions le temps de profiter un peu de ce baiser sulfureux avant que l'italien ne m'embarque avec lui afin de nous rendre jusque sa voiture. Et une fois à l'intérieur, assis l'un à côté de l'autre, le regard d'Umberto se plantait dans le mien. Je pouffais de rire à sa question avant de le défier du regard. Te fais pas d'soucis pour moi, j'pourrais me tenir toute une nuit s'il le fallait. Par contre toi, j'suis pas sûre que t'y arrives ... dis-je en attachant rapidement ma ceinture dont j'espérais qu'elle ne froisse pas ma robe, on a que quelques minutes de route, ça devrait aller, hein ? Je lui rendis son sourire, amusée. En fait j'avais menti : j'pouvais pas tenir une nuit à côté de Berto sans finir par avoir envie de lui, même s'il le fallait.

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"J'propose qu'on aille chez moi, j'habite pas très loin. Et en plus j'ai du champagne". il n'en fallait pas plus pour le convaincre. Chez elle c'était tout aussi bien. Puis il connaissait le chemin et ça les empêcherait de galérer comme ça. En plus elle avait du champagne, un petit plus. La soirée ne faisait que commencer et s'annonçait bien meilleure une fois arrivée à destination. "Ca me va très bien". Le brunet l'embrassa alors, histoire de marquer le coup, puis ils se dirigèrent vers sa voiture. Arrivé dedans, il marqua une pause en la dévorant du regard, sans se gêner. Après tout pourquoi le ferait-il ? "Te fais pas d'soucis pour moi, j'pourrais me tenir toute une nuit s'il le fallait. Par contre toi, j'suis pas sûre que t'y arrives". Le brunet ne pu s'empêcher de rire un peu. "Tu sais vraiment pas mentir". Elle avait envie de lui, au moins autant que lui d'elle. Georgia ne lui ferait jamais croire le contraire. "On a que quelques minutes de route, ça devrait aller, hein ?" Il haussa les épaules. "On verra bien". Il démarra la voiture et commença à rouler en direction de chez elle. Il posa alors sa main sur sa cuisse et commença à la remonter doucement, un sourire sur le visage, se mordillant la lèvre.

J'haussais les sourcils, ne prenant même pas le temps de répondre. Merde, moi qui pensais que le mensonge était l'un des arts dans lequel je brillais le plus. Loupé sur ce coup-là. Après tout, mentir à Berto était inutile, surtout sur un sujet comme celui-ci. Puis il me connaissais depuis un bon bout d'temps déjà, à force il savait comment j'étais. Et il savait qu'à ce moment-même, j'avais une indéniable envie de lui. Ce dernier démarra d'ailleurs sa voiture une fois que j'étais attachée, et entamait le peu de chemin qui nous séparait de mon appartement. J'avais le regard rivé en face de moi, sur une route peu peuplée en cette nuit. Je sentis alors la main froide d'Umberto se poser sur ma cuisse ce qui me fit immédiatement frissonner. Je souris doucement, un regard joueue à présent posé sur Berto. Hep, ta main, sur le levier d'vitesse, dis-je en posant délicatement la mienne sur la sienne afin de l'enlever de ma cuisse et la positionner sur le levier, tu vois que tu t'tiens pas, petit filou. Je me pinçais doucement les lèvres, toujours aussi souriante. Concentres-toi sur la route, en plus ça t'fait un charme en plus quand t'es concentré. Un plaisir pour les yeux. De toute façon c'était un plaisir, qu'il ait un air concentré ou non sur le visage.

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Berto n'avait pas besoin de grand chose pour donner envie à Georgia. Sa simple prestance suffisait. Mais bon, c'était réciproque alors, pas de quoi se plaindre. Le brunet avait envie d'elle, à chaque seconde, était-ce un mal ? Il tenta donc une petite approche, posant sa main sur sa cuisse. Mains que la jeune femme ne tarda pas à retirer. "Hep, ta main, sur le levier d'vitesse". Le brunet la regarda un instant en arquant un sourcil, laissant donc sa main sur le levier, là où elle l'avait placé. "Tu vois que tu t'tiens pas, petit filou. Concentres-toi sur la route, en plus ça t'fait un charme en plus quand t'es concentré. Un plaisir pour les yeux". Il souriait légèrement. Non non, ce genre de compliment n'allait pas arranger son cas. "T'es pas drôle ce soir.." Elle s'était déjà montré bien plus réceptive à ses gestes. Ca ne lui allait pas de faire la fille difficile avec lui. "J'aurais peut-être dû repartir avec la blonde finalement". Bah ouai, si ça se trouve rien qu'en ce moment elle aurait pu être en train de lui faire une petite gâterie. "Je devrais peut-être te déposer chez toi et récupérer la chercher.." Petite pique. Faut pas se montrer froide avec le bel italien.