fouiller dans ta vie est le seul moyen de me prouver que je compte pour toi. ❖ marc&georgia

Au début je pensais qu'elle se fichait de moi, qu'elle rigolait, que c'était irrévocablement une blague qu'elle venait presque fièrement de me dire mais non elle avait bel et bien ses règles contre ma plus grande peine mais je ne pouvais rien y faire et surtout pas elle, c'était la nature après tout. Pas si long ? Attendre sept jours, cent quarante huit heures, dix mille quatre vingt dix-neuf minutes, excuse moi mais ça commence à faire long. lui sortais-je mais c'est vrai je faisais dans l'extrême là, c'était pas la fin du monde puis comme elle venait de le dire la nuit passée à été assez riche d'efforts et d'intensité pour qu'on tiennent jusqu'à la fin de la semaine et j'étais plutôt d'accord avec elle Mmm.. intérêt qu'on recommence d'ici une semaine, on a un an à rattraper et c'est pas avec une nuit que je vais me réconforter du chagrin de ne pas t'avoir eu près de moi pendant toute une année.. Elle se levait pour me prendre une cigarette au passage, je ne tardais pas à faire de même en allant ouvrir la fenêtre au passage Je sais être autant adorable que jaloux. venais-je à lui dire après le compliment que je venais de lui faire et qui venait redorer une fois de plus sa petite personne d'un étage. Je la sentais venir se placer derrière moi, ses bras entourer ma taille, ses lèvres se déposer sur mon épaule et sa voix me demander si je me souvenais de notre rencontre, à cet instant un sourire se dessinait sur mes lèvres et je tirais une latte de ma cigarette avant d'ouvrir les lèvres Bien-sûr que je m'en souviens. C'était le dix-huit juin deux milles six, chez toi à Saint-Pétersbourg, ta famille avait organisée une soirée prestigieuse où la mienne fut invitée parmi tant d'autres, tu n'avais que seize ans beauté, pourtant je peux te dire que j'ai immédiatement souris quand je t'ai vu dans cette longue robe blanche légèrement denteléee et pailletée de chez Gucci que tu portais ce soir là. je reprenais mon souffle tirant une autre latte Impossible que j'oublis notre rencontre et encore moins notre première fois qui plus est. c'est vrai la meilleure de toutes mes nuits.

Il exagérait la chose. Mais il était vrai que 10 099 minutes ça pouvait paraître longuet de ce point de vue. Il était étrangement mignon aujourd'hui, à ma grande surprise. J'sais pas, d'habitude il était mignon, mais pas aussi mignon, pas de là à m'faire des déclarations comme ça. C'était peut-être parce qu'il voulait s'faire pardonner de sa connerie du jour. J'avais choppé une cigarette dans son paquet et Marc fit de même quelques secondes après. J'suis au courant, c'est pas nouveau ça. Je riais doucement. Ouais, j'comptais même plus ses crises de jalousies. Mais d'un côté, j'avais aucune morale à donner, vu que j'étais pareille. Je me plaçais derrière Marc, bras autour de sa taille et lui déposais un petit baiser au niveau de l'épaule. Et prise de curiosité, je lui demandais s'il se souvenait de notre première rencontre histoire d'être sûre qu'il avait pas oublié quoi. Je l'écoutais, dans l'obligation de lâcher sa taille afin de pouvoir fumer. Il s'en souvenait comme si c'était hier apparemment malgré quelques petites erreurs. Je me décalais à côté de Marc alors qu'il venait de terminer de raconter sa petite histoire. C'est ça ... Si ce n'est que j'avais quinze ans et pas seize, et il m'semble pas que j'portais du Gucci ce soir-là ... Je réflechissais quelques secondes, tirant une nouvelle latte, les yeux rivés vers l'extérieur. Enfin j'sais plus en fait. La marque de ma robe n'était plus très claire dans ma tête. Ouais ça c'est clair ... c'était sympa. Je mentais, bien entendu. On disait souvent que c'était mieux quand la première fois s'passait avec la personne qu'on aime. Mais j'étais pas amoureuse de Marc à cette époque, et je n'regrettais en aucun cas d'avoir fait ça avec lui.

Certes vu comme ça c'était qu'une semaine sans sexe, c'était pas la mort mais je dramatisais la chose en allant plus dans l'exactitude avec quelques chiffres qui là rendait la semaine bien plus longue. Elle s'était levée pour me prendre une clope dans mon paquet, je l'imitais la rejoignant à la fenêtre que j'avais ouverte histoire que ça pu pas le tabac dans la chambre, elle affirmait qu'elle me trouvait autant adorable et jaloux, chacun à ses défauts après tout mais bon je lui ai promis de faire des efforts sur ma jalousie. la voilà qui se plaçait derrière moi, entourant ses bras à ma taille et elle voulait savoir si je me souvenais de notre première rencontre et effectivement je m'en souvenais comme si c'était hier enfin d'après elle j'avais fais quelques erreurs mais bon ça date quand même, qu'elle me comprenne Oui bon à un an près tu sais. Gucci ou autre c'est pareil, tu restais belle. je souriais tirant une nouvelle latte l'entendant me dire qu'elle confirmait qu'aussi notre première fois avait été sympa, je tournais les yeux vers elle Menteuse, Vous les filles vous préférez quand même le faire avec un homme dont vous êtes amoureuse. je la taquinais, je savais qu'elle avait aimé quand même et qu'elle ne regrettait pas, moi non plus.

C'est vrai que ça remontait à presque dix ans. On s'faisait vieux. Quand j'y repensais, je nous revoyais encore ensemble, nous étions deux grands enfants en proie aux joies de l'amour de jeunesse, bien qu'amour soit un bien grand mot. C'était dingue de s'dire qu'une petite dizaine d'années après, nous étions toujours aussi amants qu'à nos débuts. A l'écoute de son compliment, je ne pu m'empêcher de sourire, un chouilla intimidée. Je tirais encore sur ma clope, arrivant bientôt au filtre, les yeux rivés devant moi. Il faisait un peu plus doux que quand j'étais sortie ce matin. Je n'ai jamais dis l'contraire, dis-je en jetant ma clope par la fenêtre, perso, en général, j'préfère faire l'amour au gars que j'aime, forcément. Mais même si j'étais pas amoureuse de toi, il n'empêche que j'me plains pas de cette nuit-là. J'avais pas le droit d'me plaindre, encore moins quand il s'agissait de la performance. Certaines autres filles devaient avoir connu des débuts moins sympas que les miens.

Déjà tant d'années qu'on se connaissaient, le temps passe à une vitesse sérieusement, dix ans que nous nous connaissons et pas une seule fois nous avons cesser de jouer les amants, pourtant il y a longtemps on croyaient en presque rien, amour de jeunesse, plaisir et passion, rien de sérieux, tout était pour profiter, après tout nous n'avons qu'une vie et nous revoilà encore à profiter et à ne jamais se lasser. Le filtre de ma cigarette pointe le bout de son nez, je la jette à l'extérieur avant de me détruire les poumons plus que je ne me les détruis maintenant et je l'écoute me dire qu'elle ne se plaint nullement de notre nuit d'amour passionnel d'il y a dix ans et qu'elle confirme mes dires qu'elle aurait forcément préférée le faire avec l'homme dont elle était amoureux sauf qu'à cette époque personne ne remplissait son rôle et que nous étions tous les deux propices à passer à l'acte, envahi je suppose d'une grande curiosité. Je sais t'en fais pas. je finissais par refermer la fenêtre, l'air s'était refroidie, je revenais m'asseoir sur le canapé pour sortir mon portable de ma poche et regarder mes derniers messages Bon puisque la nature veut nous privé d'une activité passionnante que pourrait nous occuper, que veux tu faire ? dis-je envoyant un sms.

Selon moi, j'avais bien agis en faisant ma première fois avec Marc. C'était le mec que j'affectionnais le plus à cette époque, alors forcément, c'était le mieux placé pour ... enfin voilà quoi, pas besoin d'faire un dessin. Valait mieux que ça s'fasse avec lui qu'avec un petit con d'première qui n'aurait été là que pour ça et qui se serait barré sans donner d'nouvelles, ou je n'sais qui encore. Nous venions de terminer tous les deux notre cigarette et Marc se dépêcha de fermer la fenêtre avant d'aller se rasseoir dans le canapé. Je le regardais, alors qu'il tapotait sur son téléphone. Encore en train d'envoyer des messages à des filles, pour pas changer. Je plissais légèrement les yeux avant de me résigner à lui demander à qui il parlait. Ouais j'allais pas engendrer une nouvelle dispute. J'sais pas ... On pourrait sortir, aller faire les magasins, aller boire un truc ... ou on peut rester là, à jouer à la console en s'goinfrant d'conneries. Deux bon programmes quoi. Mais j'aimerais déjà qu'tu lâches ton téléphone, répliquais-je avant qu'il me réponde. Je m'étais retenue d'ajouter surtout si t'envoies des messages à une gonzesse, mais bon.

Je ne regrettais en rien d'avoir eu ma première fois avec cette ravissante brune, j'ai direct eu le coup de foudre pour elle, enfin pas de là à tomber amoureux non, mais je savais déjà que je voulais la connaitre de a à z et de passer le plus de temps possible avec elle, au final c'est ce qui s'est passé et voilà ce qu'elle est pour moi maintenant, a peu près tout. Nos clopes terminés, je refermais la fenêtre rapidement pour pas que le froid s'installe, j'allais m'installer sur le canapé pour sortir mon portable de ma poche et répondre à mes messages, en même temps je lui demandais si elle avait des idées de programmes pour nous occuper cette après-midi. Mmm.. pourquoi pas ouais. je l'écoutais pas vraiment, j'étais plus occupé à répondre aux sms de Mary mais bon par chance elle ne demandait pas à qui j'écrivais bien que j'étais sur que ça lui brûlait les lèvres, elle finissait tout de même par me dire de lâcher mon téléphone, je levais les yeux vers elle Bah on fait ce que tu veux, tout me va du moment qu'on es ensemble. mais malgré ce qu'elle venait de me dire, mes yeux se reposaient sur mon portable pour un nouveau message de Mary qui venait d'arriver et évidemment je souriais.

J'avais l'impression d'parler dans l'vide. Marc était plus concentré sur son téléphone que sur moi. Et il n'y avait rien d'tel pour m'agacer. Je me pinçais les lèvres, un amer sourire sur le visage, me retenant de chopper son foutu téléphone qui le captivait tant. Ouais, tu t'en fous quoi. Il daigna me regarder un petit instant - quelle chance - lorsque je lui demandais gentiment de lâcher son téléphone. Non pas que j'me prenais pour le centre du monde, mais j'le voyais tapoter sur l'écran sans arrêt et il ne m'écoutait déjà plus. Je fis quelques pas afin de m'adosser contre le premier mur venu, ce qui me rapprochais de Marc. J'peux savoir à qui t'écris ? Et j'voudrais qu'tu m'dises la vérité, bien entendu, histoire de savoir qui a le pouvoir de t'faire sourire comme ça. Qu'il me sorte un prénom féminin et j'me barrais d'ici. Si il était en train d'parler à une de ses poufs et encore pire, qu'il préférait porter son attention sur elle que sur moi, j'allais m'énerver, j'le savais.

C'est là qu'on voit que a technologie de nos jours à le pouvoir sur la génération d'aujourd'hui, aussitôt assis dans mon canapé, je peux pas m'empêcher de regarder mes messages et j'écoute dès lors un mot sur deux de ce que me dis Gia. Je lève quand même la tête vers elle quand elle me demande de lâcher mon téléphone, j'ai pas vraiment entendu ce qu'elle m'a dt et je me contente de lui répondre que je me foutais de ce qu'on faisaient du moment qu'on étaient ensemble. Mais malheureusement entendre mon portable vibrer dans mes mains me force à regarder et de voir que Mary vient de me répondre à nouveau et le contenu de son message me fait sourire, Gia me demande alors qui m'écrit et me fait sourire à ce point en s'étend rapprocher de moi, adosser contre le mur proche du canapé, je la regarde et je sais que si je lui dis la vérité, elle va mal le prendre surtout que le courant avec Mary ne passe pas du tout, je m'en veux de faire ça mais je veux pas m'engueuler avec elle encore C'est Nemo. lui dis-je, même si c'était peine perdu parce qu'elle me connaissait sur le bout des doigts et que j'étais un livre ouvert pour elle pourtant je faisais tout pour être crédible, très bon comédien et menteur que je suis.

Nemo ? Nemo, ok. Je levais les yeux au plafond un instant. Plus il allait jouer à l'imbécile avec moi, et plus il allait en payer le prix. C'était comme ça que j'fonctionnais. J'essayais de rester calme, arborant un sourire très agacé, essayant tant bien que mal de gâcher tout énervement. Marc, j'rigole pas. A présent, je ne souriais plus. Plus du tout même. Vu comme il me mentait, c'était forcément une fille et en plus de ça, je la connaissait. Si ça aurait été un mec, et encore plus un inconnu de ma part, il m'aurait craché son nom illico sans soucis. J'connaissais Marc comme ma poche hein, à force, j'avais appris à l'analyser. J'la connais en plus. Dis-moi qui c'est. Y'aurait eu qu'moi, j'lui aurais choppé son téléphone en l'espace de deux secondes. Mais Marc n'allait pas m'laisser l'prendre. Quoi que j'avais l'droit, vu ce qu'il s'était permit de faire ce matin. Non, et puis même, j'préférais qu'il me le dise de vive voix.