fouiller dans ta vie est le seul moyen de me prouver que je compte pour toi. ❖ marc&georgia

Ca fait un an qu'on ne s'est pas vu, bien-sûr qu'elle allait revenir me voir mais l'entendre de ses lèvres allait me rassurer je pense, enfin quoiqu’il en soit elle me le disait et ça me faisait plaisir. Au moins tu va rester pour la journée. c'est ce que je me dis, peut-être même ce soir, enfin je m'avance peut-être un peu trop, là elle m'en veut pas mal et même si je viens de m'excuser, oui j'ai pris sur moi parce que c'est elle et dieu seul sait que c'est rare que je mette ma fierté de côté pour avouer me fautes mais bon c'est le cas. Je sais qu'avec elle, je suis tomber sur la mauvaise fille si je compte être pardonnée, certes elle a entendue mes excuses, certes je sais qu'au fond ça lui fait plaisir mais c'est la fille la plus rancunière que je connaisse et je vais en chier. Après m'avoir dit ce qu'elle avait à dire elle retournait sur le canapé, j'avais enfilé un jean et je la rejoignais de suite après avoir entendu qu'elle doute de ma confiance, je veux pas qu'elle pense ça et je lui ai même dis que je m'engageas à faire des efforts, je suis un homme de parole Plus fouiller dans ton portable, me contrôler quand je te croise sur le campus proche d'un mec, éviter les crises de jalousies et m'améliorer sur le plan sexuel. je souriais légèrement, c'était elle maintenant qui m'ignorait du regard, dieu que je n'aimais pas ça mais bon faut le dire, je l'ai chercher aussi.

Rester chez Marc toute la journée si ce n'est même la soirée n'était pas prévu dans mes plans. Mais s'il le souhaitait, et vu que je le souhaitais aussi ... pourquoi pas. C'est probable. J'étais un chouilla en colère mais si Marc arrivait à se faire pardonner, ma colère devrait vite s'estomper. Il venait de s'excuser, c'était déjà un bel effort venant de sa part. Rares étaient les fois où j'avais entendu des mots d'excuse sortir de la bouche du français, certainement aussi rares que les fois où je m'excuse. Mais quand nous étions en tort, il fallait y passer. Et Marc était la seule personne en tort dans cette histoire. Ce dernier vint me rejoindre sur le canapé et je ne lui portais même pas un regard. Chacun son tour. Je l'écoutais me lister tous les efforts qu'il comptait faire pour que tout se passe au mieux dans notre relation, et ne pu m'empêcher de le regarder, et de pouffer de rire à la fin. Qu'est-ce que le sexe a à voir là-dedans ? Il me redonnait doucement le sourire. T'es déjà très bon sur ce plan-là, tu l'as encore prouvé cette nuit. Limite il n'avait même pas besoin de s'améliorer, il était déjà parfait dans c'domaine.

Je sais que ça n'était pas du tout dans ses plans de passer l'aprèm chez moi voir même la soirée, enfin peut-être la soirée aurait été dans ses plans mais surement pas l'après-midi. C'est vrai que j'ai très souvent du mal à avouer quand je suis en tord, ma fierté c'est mon bouclier mais face à Gia, je suis obligé vu que c'est vrai, jamais je n'aurais du fouiller dans son portable, alors j'ai pris sur ma fierté pour m'excuser, elle m'a entendu m'excuser de très rares fois, c'est vraiment que ça en vaut la peine. C'était à son tour de ne plus m'adresser un seul regard, elle était retournée sur le canapé et la voir comme ça je voulais pas, je la rejoignais en lui promettant des efforts, et j'étais sérieux, j'allais faire du mieux que je peux même si je sais que certains efforts que je viens de lui citer seront très difficiles. Finalement la fin de ma phrase l'avait fait sourire, c'était le but oui, j'aimais uand elle souriait et non quand elle me regardait froidement comme si elle voulait me tuer parce qu'elle est énervée contre moi, elle est encore plus belle quand elle sourit. Vraiment ? Vers la fin je me suis sentis faiblir.. j'veux être parfait pour toi Gia, tu le sais. lui disais-je la fixant, je la connais depuis que j'ai dix-sept ans, depuis tout ce temps j'essaye d'être parfait pour elle.

Marc était chiant. Il avait souvent ce petit mot, ce petit grain d'humour qui faisait que même si j'étais énervée, il arrivait à me faire rire. Du coup, j'perdais crédibilité, comme maintenant. Il était un chouilla pardonné, pas plus. Je m'enfonçais dans le canapé et me collais tout contre Marc, tête sur son épaule. J'aimais le sentir contre moi, j'étais addictive à lui, à son odeur et au son de sa voix. Ouais, vraiment. Il se rendait même pas compte de ses prouesses, c'était fou ça. Mais j'étais là pour ça, et je savais qu'on ne m'avait pas fait l'amour comme ça depuis longtemps. C'est normal, à la fin j'en pouvais plus non plus. J'avais mis plusieurs minutes à retrouver mon souffle, nous étions tous les deux exténués. D'ailleurs, nous nous étions endormis comme deux masses. Je relevais les yeux vers lui, touchée par son petit aveu. Il était terriblement mignon. Tu l'es. Enfin si on enlève ta curiosité malsaine, dis-je le taquinant. Et sur ces mots, je me redressais doucement et l'embrassais presque tendrement, ma main se plaçant inconsciemment dans son cou.  

J'essaye à chaque fois que ces moments où elle m'en veut, où elle m'ignore, où j'ai l'impression de ne plus compter pour elle, soient courts et c'est pour ça que je dis des conneries, enfin dire que sur le plan sexuel je devais faire des efforts, je le pensais vraiment mais ça avait eu le don de la faire sourire et de me rassurer sur ce plan que j'étais parfait. Elle s'enfonçait dans le canapé, sa tête reposait contre mon épaule et elle justifiait mes dires Ça faisait vraiment longtemps qu'on l'avait pas fait comme ça. peut-être le fait qu'elle soit loin de moi aussi longtemps m'a fait comprendre que je dois lui montrer que pour moi elle est tout. Je vais faire un effort dessus je te le promets. c'est vrai que ma curiosité me porte autant défaut que ma jalousie et ma possession, enfin quoiqu'il en soit elle se redresse pour venir m'embrasser tendrement, sa main se posant dans ma nuque, je partageais ce baiser avec elle, posant ma main sur sa joue, allant chercher sa langue pour commencer une sérénade avec elle et m'abandonner dans ce moment à ses côtés, je suis aux anges.

Longtemps ? Très longtemps même. J'ignorais ce qui nous avait pris cette nuit. Peut-être qu'on voulait rattraper le temps perdu. Si c'était le cas, c'était réussi. Ou alors peut-être qu'on a voulu prouver à l'autre qu'on était content de le retrouver. Quoi qu'il en soit, j'avais passé une nuit du tonnerre. C'est vrai ... c'était de sacrées retrouvailles. Je me mis à rire une nouvelle fois. Après m'être redressée, je levais les yeux vers lui histoire d'admirer son visage et de le détailler du mieux possible. Il allait faire des efforts ... et j'espérais réellement qu'il tienne sa promesse. J'voulais pas que l'on passe tout notre temps à se disputer pour de la jalousie ou des conneries dans ce genre. Touchée et ravie, je lui accordais un dernier sourire avant de plaquer mes lèvres sur les siennes. Nos langues entrèrent en contact et jouaient ensemble. Ma main glissait dans son cou pour se perdre ensuite dans ses cheveux. Là, j'étais bien. Après quelques trop courtes secondes, je me détachais doucement de lui, le visage cependant encore proche du sien. Je crois que je vais passer le restant de la journée ici finalement. Hors de question de partir, j'voulais plus rentrer chez moi.

Sérieusement je n'avais pas couché avec elle de cette façon depuis très longtemps et ça fait très longtemps qu'on se connait, c'est pour dire. Qu'elle soit parti un an fut trop long et cette nuit à été pire que bestiale et torride, on s'est vraiment montrés qu'on étaient vraiment heureux de se retrouver. Bon, les tensions étaient maintenant redescendus, elle avait sa tête contre mon épaule, souriante, affirmant mes quelques dires avant de se redresser et de lever les yeux vers moi pour poser ses lèvres sur les miennes et passer sa main dans ma nuque, une secousse de frissons m'envahissait, j'accompagnais ce baiser du mieux que je pouvais, tendrement, intensément, ces quelques minutes furent parfaites avant qu'elle ne rompe ce contact pour m'avouer qu'elle avait l'intention de rester avec moi toute la journée, je la regardais laissant ma main sur sa joue, la caressant au passage en souriant après avoir entendu sa petite remarque Et tu crois qu'on pourraient s'occuper de quelle façon ? lui demandais-je, j'avais une idée derrière la tête mais j'ai tout donné cette nuit, je sais pas si je serai autant performant cette après-midi.

Je l'avais vu venir à des kilomètres à la ronde. Autant Marc pouvait parfois être très imprévisible, autant il pouvait être très prévisible, comme en ce moment-même. Après avoir eu une soudaine envie de l'embrasser, je le regardais, plongeant mon regard dans le sien. J'aimais le regarder dans les yeux, tenir son regard. Je lui souriais, lèvres pincées. Il allait être déçu. J'aurais bien aimé passer un peu de notre temps de cette manière-là mais ça tombe mal. Mon sourire se réduit au coin de mes lèvres, amusée. J'ai mes règles, période rouge, dis-je en me redressant, cette nuit c'était la dernière occas'. Je me mis à rire en voyant sa tête. Pas de sexe pendant un peu moins d'une semaine, les joies d'être une femme. Je finis par me lever du canapé et me permit de prendre une cigarette dans le paquet de Marc. Contrairement aux autres filles que tu vois, j'viens pas seulement ici quand c'est la bonne période. J'étais certaine de c'que j'racontais. Marc couchait avec une bonne partie des filles qu'il voyait, ça ne devait pas lui arriver souvent de les inviter chez lui sans pouvoir coucher avec. Je lui lançais un regard provocateur mais tout aussi amusé et choppais un briquet avant d'allumer ma cigarette, parce que oui, il m'arrivait quelques fois de fumer.

Spoiler:

Pour être franc, je n'aimais pas me disputer comme ça avec Gia, elle est si importante à mes yeux que ça me fait presque mal de péter un câble à chaque fois, surtout quand la raison ce sont des mecs qui l'approchent ou qu'elle fréquente mais c'est plus fort que moi, dans ma tête je suis le seul qu'elle peut approcher. Enfin quoiqu'il en soit, les tensions se sont apaisées, nous sommes assis sur mon petit canapé, nos visages à quelques centimètres, nos regards qui se croisent, je me perd presque dans le sien, tout comme elle j'adore ces moments là, du silence, presque aucun mouvement, juste nos yeux qui se fixent Ah ? Et pourquoi donc ? lui demandais-je intrigué par sa remarque alors qu'on étaient sur le point de s'embrasser. Elle m'annonçait presque fièrement qu'elle avait ses règles et je comprenais très vite que pendant environ une semaine, il n'y aurait pas de sexe entre nous, intérieurement j'avais grave le seum mais bon je ne le lui montrais pas. Merde. mais bon je tirais quand même une gueule d'enterrement, ce qui l'a fit rire mais je venais vite sourire Bon au moins la nuit dernière on a vraiment bien profiter, un bien pour un mal. lui sortais-je. Elle finissait par se lever pour prendre une clope de mon paquet et se l'allumer et la dernière remarque qu'elle me sortait avait le don de me faire réagir Vous savez Mademoiselle Petry-Vessel, vous n'êtes pas toutes les autres filles.. commençais-je par lui avouer avant de me lever et de me rapprocher d'elle Vous êtes unique à mes yeux et c'est e plus important. je posais mes lèvres sur les siennes, un court baiser mais sincère avant d'aller ouvrir la fenêtre de ma chambre pour également me fumer une clope.

Une semaine sans sexe. Marc allait devoir se dispenser de toute activité sexuelle - du moins avec moi - : les joies des règles, cimer madame nature. Et vu sa tête, il était déçu, à croire qu'on avait tué quelqu'un. J'le connaissais par coeur. J'le connaissais tellement par coeur que j'savais pertinemment qu'il allait en profiter avec quelques unes de ses nombreuses amantes du style Mary, la fille la plus détestable de c'campus. Et ça n'me plaisait pas. Mais j'voulais pas mettre ce sujet-là sur le tapis alors qu'on venait tout juste d'apaiser quelques tensions. C'est pas si long une semaine. Le souvenir de la nuit dernière me fit encore plus sourire. Et quelle nuit, bordel. Grandiose. Oui, du coup t'as quelques jours pour récupérer de tous tes efforts de cette nuit, et dans une semaine on recommence. Je riais doucement, avant de me lever du canapé et de prendre une cigarette dans le paquet de Marc. Je l'allumais presque immédiatement alors que le français se levait à son tour. Indiscrètement, je le détaillais des pieds à la tête, prenant le temps d'admirer son physique, avant de planter mes yeux dans les siens alors que je tirais une latte sur ma cigarette. Le contraire m'aurait vexée, dis-je en soufflant lentement la fumée. J'aurais mal pris le fait qu'il me dise que j'ressemblais à toutes ces poufs qu'il fréquentait. Lorsque ses derniers mots passèrent le cap de ses lèvres, un large sourire étira à nouveau mes lèvres et Marc m'embrassa. Ce qu'il pouvait être mignon quand il le voulait. Que de compliments. Je tapotais ma cendre par la fenêtre que Marc venait tout juste d'ouvrir et changeais de position avant d'être derrière lui, et de l'entourer de mes bras au niveau des échanges. Histoire d'être mignonne à mon tour, je déposais un baiser au niveau de son épaule. Tu t'rappelles de notre rencontre ? Simple curiosité.