ORNEANDRO ♦ she's drivin' us crazy

Ornella & Leandro
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Il devait être trois heures du matin, comme toute personne normalement constitué qui n'était pas sorti en soirée je dormais tranquillement dans mon lit essayant de rattraper les innombrables heures de sommeil qui me manquait, sur le moment j'avais bien cru que cela allait se réaliser mais lorsque je me leva de mon sommeil en sursaut, réveillé par les pleurs de la petite, des fois je me demandais bien pourquoi elle dormait dans ma chambre, enfin je sais pas mais pourquoi ne pas avoir placé son berceau dans le salon à côté du lit de Leandro ?! Moi je dis discrimination, y'a du sexisme dans l'air ! Bon ma mini manifestation pouvait bien attendre vue à quel point les pleurs de la petite s'accentuer, je me passais alors la main sur le visage comme pour me réveiller avant de me lever afin d'aller prendre la petite dans mes bras. Elle avait les joues toutes rouges et lorsque je toucha son front il était brûlant, je fronçais alors les sourcils inquiète, ne sachant pas réellement quoi faire, j'essayais donc de calmer la petite tout en réfléchissant à ce que je pouvais bien faire, je décidais finalement d'aller chercher le thermomètre dans la salle de bain. Je laissais ce dernier sur Malvina pendant quelques instants avant de voir afficher "39°", et là c'était la panique totale ! J'ouvris rapidement la porte de ma chambre avant d'aller réveiller le beau brun brusquement, bon il m'excusera pour le réveil brusque mais j'avais mes raisons. Leandro !! Réveille toi ! Je sais que toi et le sommeil c'est comme Bonnie et Clyde mais réveille toi c'est urgent !!! dis-je tout en le secouant alors que Malvina se recommencer à pleurer bougeant comme un asticot dans mes bras, à ce moment précis la seule chose qui me passait par l'esprit était "dans quel putain de galère tu t'es embarqué Ornella", ah les joies d'être parents.

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En ce moment je manque de sommeil, entre Malvina, mes cours, mon boulot et mes quelques sorties de temps à autres lorsque miss Manzoni ne me fait pas des crises pour que je reste, je suis juste mort de fatigue. C'est pourquoi ce soir j'ai décidé de ne rien faire à part dormir comme un gros bébé, sauf que soudainement en pleine nuit je sentis Ornella me secouer les puces pour que je me lève, tellement j'étais endormi que je distinguais à peine les phrases qu'elle me disait. Bordel mais qu'est-ce que tu as encore ? Râlais-je en restant allongé dans mon lit, mais je sentais encore les secousses d'Ornella et ça m'énervait très sérieusement. Je soupirais, attrapant mon portable pour voir l'heure. Trois heures du matin, non mais je rêve ou quoi ? Je soupirais en lâchant mon téléphone dans mon lit et en m’asseyant avec toute la démotivation du monde sur le bord de mon lit. Je passais ma main sur ma figure comme pour me réveiller mais surtout pour me donner du courage, car là à part dormir j'ai envie de rien. Je levais doucement mon regard vers ma fille et sa mère. Pourquoi est-ce que Malvina pleure autant ? Pourquoi elle pleure ? Et pourquoi tu me réveilles surtout ? Lui demandais-je froidement en restant assis sur le bord de mon lit. Si elle voulait me mettre de mauvaise humeur, on peut dire qu'elle a réussi son coup. J'ai horreur qu'on me réveille dans mon sommeil, surtout lorsque c'est à son tour de s'occuper de notre fille durant la nuit, j'ai besoin de dormir un peu.. Bon elle aussi, mais je déteste qu'on me retire aussi brutalement des bras de mon vieux pote Morphée. C'est pas compliqué de changer une couche ou de faire un biberon à ce que je sache. Lui disais-je en râlant, sans même prendre la peine de me lever de mon lit, mes fesses toujours confortablement posées sur le bord de mon clic-clac.

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Je pense que Leandro devrait être rebaptisé marmotte, non mais sérieux il dort trop et quand on le réveille par contre ses réactions sont comme celles d'un ours en pleine hibernation qui venait d'être dérangé vous voyez le genre de scènes violentes ? Bah c'était Leandro en plein réveil. Enfin bref, voyant qu'il ne se levait pas de son lit je continuais alors de le secouer, j'allais vraiment l'énerver mais je m'en foutais à vrai dire, la santé de ma fille passait avant n'importe quelle autre chose, et puis ses pleurs commençaient à faire mal à la tête à force. Justement ! Je sais pas pourquoi elle pleure ! Et désolé de te réveiller ayant peur pour la petite qui est aussi ta fille si t'as pas oublié ! dis-je aussi froidement que lui, non mais c'est se foutre de la gueule du monde là sérieux, je ne le réveillais pas d'habitude pour des futilités comme changer la couche de la petite ou lui faire son biberon, j'étais gentille comme vous pouvez le voir, en temps normal c'était très rare que je le réveillais en plein sommeil mais là c'était grave ! Je ne savais pas ce qu'avait Malvina, imaginez que c'était quelque chose de grave et que nous étions là en train de nous chamailler pour des futilités, enfin entre parenthèses il était en train de se prendre la tête tout seul. Je savais pas que quand on a 39 degré de fièvre on va changer une couche ou donner un biberon et comme par magie tout ira bien ! Réagis un peu Leandro ! Elle est malade et là je l'avoue je sais pas quoi faire ! rajoutais-je furieuse par rapport à sa réaction, j'essayais à nouveau de calmer Malvina qui pleurait toujours, j'avais quelques médicaments pour bébé dans l'armoire à pharmacie dans la salle de bain peut être qu'elle ira mieux après avoir bu un peu de sirop enfin j'en savais rien, j'avais peur c'est tout. Tu comptes m'aider ou bien je me débrouille toute seule ? On voit bien à quel point tu tiens à elle vu ta réaction alors c'est à se demander si tu préfèrerais pas dormir plutôt que de t'occuper de Malvina.

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Le sommeil c'est sacré chez moi, ce n'est pas pour rien que je ne suis pas du matin et ça Ornella le sait alors ça m'agace d'autant plus qu'elle me réveille en pleine nuit juste pour quelques larmes de crocodiles venant de notre fille, du moins c'est ce que je pensais pour le coup. Ce n'est pas la première fois que Malvina nous fait ce coup là, mais la chose que j'ignorais était bel et bien le fait qu'elle soit à 39 de fièvre. J'étais donc installé sur le bord du lit, la tête dans le cul soyons francs, du moins jusqu'à ce que la belle blonde termine par me dire la température de notre progéniture. J'ouvrais soudainement grands les yeux en levant mon regard vers elle. 39 de fièvre ?! Merde .. Ok entendre ça, ça m'a fait comme une claque en pleine figure. Je me levais immédiatement du lit mais Ornella continuait de m'en mettre plein la figure, insinuant même que j'en avais rien à faire de ma fille. Non mais elle est sérieuse là ? J'aime ma fille, je suis peut-être pas le père de l'année mais dire que je m'en fiche de mon bébé, ça m'énerve et venant d'Ornella ça me blesse d'autant plus. Je lançais un regard noir à la blondinette avant de lui arracher notre fille des bras pour la prendre. Non mais tu te fous de ma gueule là ? T'as raison je tiens tellement pas à ma fille que je m'emmerde à bosser quasiment tous les jours en plus de mes études pour pouvoir lui payer un toit, de la nourriture et des jouets pendant que sa mère en glande pas une ! Hurlais-je sur Ornella, bon ce n'est pas en hurlant que notre bébé risque de se calmer. J'embrassais doucement ma petite sur son petit front brûlant avant de regarder sa mère. T'as essayé de lui donner un biberon ? Si je me souviens bien il n'y a pas vraiment de quoi s'inquiéter si les pleures cessent et qu'elle mange .. J'ai beau faire des études de médecins, je cherche surtout à me spécialiser en cancérologie, les bébés ce n'est pas mon fort. Mais peut-être qu'en buvant son biberon Malvina se calmera, sans quoi je vais moi aussi me mettre à paniquer et croyez-moi, ça ne va pas être beau à voir.

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J'avais ENFIN réussi à le réveiller bien comme il faut, c'était bien pour une raison importante que je l'avais réveillé autrement je n'aurais jamais eu l'idée de le réveiller juste pour le faire chier, même si maintenant je savais que c'était un bon moyen de l'énerver sérieusement, merci Leandro ! Enfin bref, même si en y repensant la situation m'amusait, il avait réussi à m'énerver et étant de nature impulsive je lui ai dit des choses que je ne pensais pas du tout c'était juste histoire de lui lancer des piques vu la façon dont il m'avait parlé en se réveillant, enfin je sais pas mais j'avais tout de même le droit à un peu de gentillesse je sais que je n'étais pas la maman la plus parfaite et encore moins la "colocataire" la plus parfaite pour Leandro mais je faisais mon possible pour que je change du moins pour que tout arrange et voir qu'à chaque choses que je fais il avait toujours une réaction négative me concernant c'était blessant et c'est pour cela que je me braquais et je disais des choses que je ne pensais pas. Oui bien sur j'en glande pas une, t'as bien raison de dire ça ! Tu crois pas que j'aimerais bien avoir une vie normale comme toutes filles de mon âge ?! Au lieu de passer la plupart de mes journées à garder la petite après mes cours parce que justement toi t'es toujours à l'extérieur ! Mais tu sais quoi Leandro t'as raison ! Je sais même pas ce que je fous ici ! répondis-je après son "attaque", je pouvais accepter ses autres paroles mais de là à venir me dire que je ne foutais rien c'était tout aussi blessant que ce que je lui avais dit. Sans même lui répondre, je me dirigeais dans la cuisine pour préparer le biberon à la petite, je n'avais plus envie de lui parler sur le moment, il venait sur le moment de me rappeler pourquoi j'avais longtemps était en froid avec lui, c'était à croire qu'il ne s'était jamais rien passé entre nous. Je revenais quelques minutes après dans le salon avant de donner le biberon au beau brun ne lui adressant même pas un regard, je m'inquiétais pour la petite et rajoutez à cela les nerfs, je préférais donc ne pas rajouter un mot pour éviter de faire naître une grosse dispute entre nous alors que nous devions nous concentrer sur Malvina.

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J'ai surtout parlé suite à l'énervement, mais je ne pensais pas ce que je disais. Ornella est une bonne mère, elle s'occupe bien de notre fille lorsque je bosse à la galerie ou lorsque je suis en permanence à l’hôpital pour mes études, mais sa remarque sur le fait que je me fiche de ma fille m'a réellement blessé. Elle se plaignait de vouloir une vie comme toutes les autres filles de son âge, elle pense pas que moi aussi j'aurais aimé une autre vie ? Avant Malvina je n'avais pas à me plaindre, je vivais tranquillement chez mes parents et j'étais heureux en couple avec sa sœur. Et voilà qu'à présent elle me reproche d'être souvent à l'extérieur. Ah maintenant tu me reproches d'être souvent à l'extérieur ? Ok très bien, si c'est vraiment ce que tu veux je vais démissionner de mon job, comme ça je serais plus présent à la maison et on pourra tous les deux voir notre fille crever de faim parce qu'on n'a pas un rond pour la nourrir ! J'ai le sang chaud, je m'énerve facilement et j'ai pour habitude de dire des choses que je ne pense pas forcément. Mais Ornella m'a mis à bout tout à l'heure avec sa remarque comme quoi je n'aimais visiblement pas ma fille en me faisant comprendre ô combien je suis un père médiocre, c'est blessant venant d'elle. Mais qu'importe, j'étais surtout très préoccupé par l'état de santé de ma fille dorénavant, si bien que j'attendais sagement que la belle blonde revint vers nous avec un biberon. Elle tirait la tronche et autant être franc, ça m'agaçait davantage. J'allais alors m'asseoir sur le bord du clic-clac avec ma fille dans mes bras et son biberon que je tentais de lui donner, mais en vain, elle n'en voulait pas et continuait de pleurer. Je crois que je vais devenir dingue. Elle mange pas .. Je sais pas du tout quoi faire là .. Disais-je désespéré en regardant Ornella qui était elle aussi inquiète, mais qui continuait de me tirer la gueule, ok là je commence sérieusement à en avoir marre. Et c'est pas en tirant la gueule que tu vas m'aider à trouver une solution, rend toi un peu utile merde ! Lui hurlais-je de nouveau dessus cette fois-ci d'agacement. Et le pire ? Plus on se dispute, plus la petite pleure, c'est un cercle infernal et je commence à perdre mes moyens, si bien que mes nerfs commencèrent peu à peu à me lâcher définitivement. J'ai beau faire des études de médecines, je ne sais pas quoi faire pour aider notre petit ange à aller mieux.

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J'ai en aucun cas insinuée ça mais bon écoute si tu veux si tu crois que je te reproche de subvenir à nos besoins écoute pense comme tu veux. lui dis-je d'un ton blasé, je m'étais emportée tout à l'heure et je n'aurais certainement pas du lui dire ce que je lui avais dit mais j'étais trop préoccupée par la petite que je ne savais plus ce que je disais réellement et c'était à présent que je me rendais compte que ce que je lui avais dit aurais pu le blesser, d'un côté je m'en voulais mais la façon dont il me parlait à présent ne me donnait en aucun cas envie de lui présenter mes excuses. Enfin bref, j'allais préparer le biberon pour la petite et une fois ce dernier prêt je le donnais au beau brun pour qu'il puisse faire manger la petite sans un mot, il en fallait peu pour que je me braque je l'avoue mais depuis le début il me parlait mal j'avais besoin d'aide en fait j'étais désemparée c'est un peu pour cela que j'avais réagi de la sorte, je restais debout les bras croisés le voyant donner le biberon à la petite mais cette dernière n'en voulait pas, mon dieu mais qu'est-ce qu'il arrivait à mon petit ange, je m'inquiétais de plus en plus et les hurlements de Leandro n'allait en rien arranger la chose. Mais tu vois pas que c'est pas en hurlant que tu vas arranger les choses putain Leandro ! hurlais-je à mon tour à bout de nerfs, je ne savais pas quoi faire et c'était un mélange de peur et d'inquiétude, c'était un très mauvais mélange la preuve on passait notre temps à nous jeter la faute l'un sur l'autre en hurlant, ça ne faisait qu'empirer les pleurs de la petite. Bref déjà pour commencer arrêtons de crier ce sera déjà une bonne chose pour la petite... rajoutais-je d'une voix plus douce. Je vais lui ramener du sirop peut être qu'elle ira mieux deux secondes. J'allais en direction de la salle de bain et pris tous les sirops de la petite, Leandro s'y connaissait alors il saurait choisir lequel le lui donner, j'allais déposer le tout sur la table basse.

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Et voilà qu'à présent elle me hurle dessus en me faisant comprendre que ce n'est pas comme ça que notre petite irait mieux, sauf qu'au final j'étais juste blessé et inquiet pour notre petite. Je ne disais plus rien, elle devenait un peu plus douce en apportant les sirops de la petite devant moi, mais me concernant j'étais toujours blessé par ses propos de tout à l'heure. Je me contentais de lui montrer un sirop d'un signe de tête. Donne lui celui-là, ça devrait lui faire du bien normalement, mais bon je sais pas si tu devrais me faire confiance, vu qu’apparemment je suis un mauvais père. Lui disais-je plus blessé qu'énervé à présent. En réalité je m'inquiétais réellement pour Malvina, je donnais donc la petite à sa mère pour qu'elle puisse lui donner son sirop. Quant à moi je me dirigeais dans la chambre de la belle blonde et de notre fille afin de traîner son petit lit dans le salon. Mine de rien à force de nous entendre gueuler à trois heures du matin et en plus en m'entendant traîner le lit de ma fille à cette même heure tardive, on va finir par se faire engueuler par les voisins, mais je m'en fichais. J'installais le lit à côté du clic-clac pour ce soir, je vais passer le restant de la nuit à surveiller ma fille en regardant un peu la télé. Du moins si elle se calme, je ne pourrais plus fermer l’œil de la nuit en sachant ma petite princesse malade et surtout après les propos d'Ornella qui m'ont mine de rien fait mal. J'ai pas l'habitude d'être si touché par des reproches, je commence à en avoir l'habitude ne serait-ce qu'à cause de ma sœur, mais quand ça vient d'Ornella ça fait d'autant plus mal. Retourne te coucher, je vais m'en occuper cette nuit, de toute façon j'ai plus envie de dormir maintenant. Je tendais mes bras devant elle pour qu'elle me rende Malvina une fois son sirop pris. Ça ne sert à rien qu'on reste ensemble dans la même pièce, je sens qu'on risquerait de se prendre de nouveau la tête rapidement et pour la bien de Malvina, fallait mieux éviter.

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Je ne savais plus quoi faire, je commençais à perdre mes moyens voyant que notre petite princesse ne se calmait pas, je me sentais impuissante en fait, je ne pouvais rien faire pour que ma fille se sente mieux, pour certains ils penseront que c'est tout à fait normal enfin qu'il n'y avait pas de quoi se mettre dans un état sachant qu'elle était malade mais étant parents et en particulier mère on s'inquiétait pour tout et n'importe quoi un simple éternuement pouvait nous inquiéter comme pas possible. J'étais allé prendre les sirops de la petite dans la salle de bain pour les déposer sur la table basse dans le salon, Leandro s'y connaissait mieux que moi c'est d'ailleurs pourquoi je lui avais demandé son avis afin de choisir lequel des médicaments lui donner, mais à sa réponse je compris que ce que je lui avais dit lui était resté au travers de la gorge, ce n'était pas mon intention, enfin je n'avais pas l'intention de le blesser surtout pas Leandro quoi, enfin si j'avais dit ce genre de chose c'était sous la peur... Leandro... J'ai pas du tout insinuer ça... dis-je d'un ton désolé avant de m'installer sur le canapé prenant la petite pour lui donner le sirop que le beau brun m'avait indiqué, j'avais eu un peu de mal à lui faire avaler vu qu'elle ne voulait pas prendre le contenu de la cuillère mais j'avais finalement réussi, gardant la petite dans mes bras je regardais Leandro ramener le lit de la petite dans le salon, je n'imagine pas comment allaient réagir les voisins du dessous mais bon c'était un cas "d'urgence" en quelque sorte. Non je reste, j'ai plus envie de dormir non plus enfin je serais pas tranquille... répondis-je voyant que la petite s'était un peu calmée grâce au sirop qu'elle venait de boire, peut-être qu'elle allait se rendormir un peu, enfin je l'espérais pour elle puisque ça ne devait pas être simple pour elle de ne pas faire une nuit complète en tant que bébé, enfin bref, je lui donnais la petite qui s'était calmée, je me sentais mal par rapport à Leandro enfin je regrettais ce que je lui avais dit en y repensant j'ai été un peu trop dure avec lui je l'avouais et je regrettais énormément. Je suis désolé... Enfin je pensais pas ce que j'ai dit j'étais tellement inquiète que j'ai même pas réfléchis à ce que je disais... T'es loin d'être un mauvais père Leandro crois moi, on a peut-être pas d'expérience en temps que parents vu que c'est notre premier enfant, et comparé à toi je suis rien enfin je veux dire t'es un bon père Leandro, j'aurais aimé avoir un père comme toi aussi attentionnée et présent pour elle...

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Visiblement Ornella s'en voulait d'avoir insinué que j'étais un mauvais père, que je me fichais totalement de l'état de santé de notre fille, mais trop tard le mal est fait. J'apportais donc le lit de notre fille dans le salon alors qu'elle lui donnait son sirop, j'espère sincèrement qu'après ça sa fièvre va diminuer et qu'elle s'endormira. Je m'installais sur le canapé lorsque la belle blonde me rendit ma fille dans mes bras. Je m'installais donc sur le canapé en écoutant sa mère m'expliquer qu'elle s'en voulait pour ses propos et qu'en réalité j'étais un bon père. Ça me faisait du bien d'entendre ça, mais la peine était tout de même toujours un peu présente, probablement aussi à cause de la fatigue et de nos nerfs à fleurs de peau ce soir. Ouais bah à force d'entendre les gens dire que je suis un mauvais père je commence à y croire, surtout quand ça vient de toi. Disais-je en soupirant légèrement, ma colère s'était tout de même apaisé après ses propos. Nous sommes tous les deux à bout de nerfs ce soir, on doit se calmer et arrêter de se prendre la tête, surtout pour le bien de notre princesse. Je caressais doucement la joue de ma fille avant de tourner mon regard vers la belle blonde, m'en voulant moi aussi des propos que j'ai eu à son égard. Je ne lui reproche en aucun cas de ne pas apporter de l'argent, elle s'occupe de Malvina pendant que je ne peux pas être présent avec eux et rien que pour ça, je lui suis éternellement redevable. Et je sais très bien que si je suis le seul à bosser c'est en partie pour que tu puisses garder la petite, on ne s'en sortira pas si on devait payer une nounou. T'es une bonne mère n'en doute jamais, t'es chiante mais t'es une bonne mère. Lui disais-je avec un petit sourire. On est peut-être pas les parents de l'année mais on fait du mieux qu'on peut pour que notre progéniture puisse grandir heureuse et épanouie. Au départ j'avais peur de l'avenir, en arrivant à Harvard avec Ornella et notre fille j'avais peur de gâcher ma vie en mais réalité je suis heureux, heureux d'avoir ma petite Spinelli et d'avoir aussi Ornella à mes côtés, même si j'avoue que parfois sa sœur me manque, elle est mine de rien la seule vraie copine que j'ai eu dans ma vie, mon seul vrai amour et depuis que notre histoire est terminée j’enchaîne les conquêtes et j'ai la triste impression de ne plus jamais pouvoir aimer qui que ce soit. T'as des nouvelles de ta sœur ? Lui demandais-je en chuchotant, regardant notre petite en train de se calmer peu à peu, espérant qu'elle s'endort et surtout impatient de savoir si Ornella avait des nouvelles de sa frangine car pour ma part, c'est silence radio depuis trop longtemps à mon goût.