Quand l'officieux s'officialise ! ❥ PRIALYA

Je n'étais pas fière d'avoir quitté la table de la sorte mais je n'en pouvais plus. Mon père mattraquait Priape de question et il y répondait, plutôt bien d'ailleurs. Mais j'étais trop mal à l'aise pour rester et surtout je n'avais pas envie de ça. J'avais filé comme une voleuse, laissant mon petit ami à son sort, il prendrait la décision qu'il voudrait à savoir me rejoindre ou continuer le repas. En attendant j'étais moi plus détendue avec ma fille dans les bras, au calme, loin de mon père. Priape ne tarda pas à me rejoindre. Je pris sa main sur mon épaule, il me faisait du bien vraiment, être avec lui me faisait du bien. " Tu as préféré t'échapper toi aussi ? Je suis désolée de t'avoir laissé comme ça, c'était trop pour aujourd'hui. " Je n'avais pas à me justifier devant mon petit ami qui comprenait surement mon acte s'il était là mais je tenais à lui dire les choses comme elles étaient pour que tout roule entre nous. " Ca m'apaise de la regarder dormir paisiblement et de l'avoir près de moi..." Je déposais un bisou sur son front et un petit sourire se dessina sur son visage endormi. C'était tout ce don j'avais besoin pour aller bien. Je me levais donc de la chaise et déposais mon bébé dans son lit. " A mon tour d'être bercée ! " Je souris à Priape, je n'avais pas été sourde face à sa proposition. " Mais évite de chanter, je ne voudrais pas être responsable d'une tempête... " Nouveau sourire, je déposais mes lèvres sur les siennes avant de l'entrainer dans ma chambre et dans un petit élan de folie de l'entrainer dans une folle chute sur le lit me retrouvant avachi comme une crêpe sur lui. " Ca ne va pas te faire trop bizarre de dormir avec moi ici, avec mes parents tout près ? Promis je pense à déménager ! "

« J’avais un peu l’impression d’être en garde à vue en bas, donc s’échapper c’est vraiment le mot adéquat.» répondis-je avec une note d’humour, bien décidé à ne pas dramatiser l’interrogatoire que le docteur Blackburn venait de me faire passer. Autant en rire à présent. Talya avait pas besoin de s’excuser, elle n’y était pour rien et elle avait été visiblement aussi mal à l’aise que moi « T’en fais pas, je comprends… Ca a pas été une journée facile aujourd’hui… » Je la regardais ensuite avec un air attendri alors qu’elle recouchait Charlie dans son berceau. La jeune maman se retourna alors vers moi répondant à la proposition en se moquant de moi : « Qui te dit que je suis pas un grand chanteur ? Tu ne sais pas tout de moi, j’ai peut être des talents cachés. »  plaisantai-je après sa remarque sur une éventuelle tempête. Puis, après un baiser, je me laissais entrainer jusque dans sa chambre, où elle me fit tomber sur son lit. Elle retrouva alors au dessus de moi. Je tendis la main vers son visage et remis délicatement une petite mèche blonde derrière son oreille. Sa question était surement un piège sur mes intentions pour cette nuit. Mais oui, dans tous les cas, dormir ici avec elle et ses parents sous le même toit, à quelques pièces de nous, cela risquait d’être franchement bizarre. « Je comptais pas faire des folies de ton corps cette nuit de toute façon… » Encore moins depuis que j’avais fait la connaissance officielle de son père et que j’avais vu quel genre d’homme il était. La phrase qui avait suivi sa question me laissa un instant songeur et je ne pus m’empêcher d’ajouter ensuite : « Mais j’espère que tu déménages pas à cause de moi, enfin à cause de ce qui s’est passé ce soir… Si tu te plais ici, chez tes parents, que cette organisation te convient comme ça, ne change pas sous prétexte que ton père me déteste. »

Avoir un enfant cela changeait complètement une personne, moi cela m'avait changé en me faisant grandir en me faisant assumer... J'étais heureuse d'avoir Charlie dans mes bras et la regarder me faisait penser à tout ce que je pourrais accomplir pour elle comme ne pas me laisser abattre et continuer de vivre ma vie pour moi même mais aussi pour elle, pour qu'elle soit bien et qu'elle est un foyer stable. Une fois Charlie déposée, je me reconcentrais sur mon petit ami toujours près de moi. " Si tu étais un grand chanteur j’espérerais bien que tu n'aurais pas loupé ta voix et la voix de la réussite et du fric facile! " Ce n'était pas du tout son genre mais qui cracherait sur de l'argent facile qui tombe du ciel juste parce qu'on chante à peu près bien dans un micro? Je l’entraînais alors vers ma chambre l’entraînant sur le lit répondant par la même occasion au fait qu'il ne comptait rien faire de mon corps ce soir..." Ah oui ? Il te fait tant peur que ça ? " Je baissais mon visage pour venir frôler de mes lèvres les siennes avant de descendre vers son cou. Est ce que je le cherchais ? Juste un petit peu, j'aimais jouer. Avant qu'il ne puisse répliquer, je roulais sur le côté reprenant mon sérieux. " Mon père ne te déteste pas voyons, il préférerait juste que sa fille reste seule et chez lui avec sa petite fille ! Ca doit lui faire peur. En fait t'es trop bien à comparer de lui tu lui fais peur ! " C'était une manière plus belle de voir les choses et je devais bien avouer que je la préférais au fait qu'il pense que mon père le détestait ce qui n'était surement pas le cas. En même temps il n'avait pas de raison de le faire alors... " Mon petit chéri, avant d'arriver ici cela faisait des années que je ne vivais plus chez mes parents, enfin chez ma mère alors comment te dire : j'étouffe un peu ici ! C'était très bien au début que j'avais Charlie pour m'adapter et trouver mon rythme mais là j'ai vraiment besoin de reprendre mon envol. Je vais regarder les appartements pour moi seule ou les colocations !"

« Justement, on en m’a pas encore proposé de contrat à la hauteur de mon talent… » la fis-je marcher un instant concernant mes capacités de chanteur avant de reconnaître : « Bon ok, j’avoue que je suis une vraie casserole, mais niveau berceuses et comptines je pourrais t’impressionner j’ai un bon niveau quand même. Oublie pas que je travaille en pédiatrie. » Les chansons pour enfant étaient surement plus mon domaine en ce moment que les dernières variétés qui passaient à la radio. Puis, la jeune femme m’avait emmené avec elle jusque dans sa chambre et elle se retrouva ensuite au dessus de moi sur son lit, s’amusant à frôler ses lèvres contre la peau de mon cou, provoquant un frisson de désir en moi « Talya… » lui soufflai-je avec douceur. Mes doigts descendirent jusqu’à ses épaules où ils s’immobilisèrent, repoussant doucement la jeune femme, pas parce que je n’aimais pas ce qu’elle me faisait, mais parce qu’au contraire j’aimais trop cela. Mais elle roula bien vite sur le côté, et je pus alors me concentrer avec plus de sérieux sur notre discussion. Ma petite amie m’assura que son père ne me détestait pas, qu’il voulait juste qu’elle reste seule et chez lui. « Ou en couple mais avec Matthéo. Parce que lui, il n’a pas l’air de le détester… » J’avais pas pu m’empêcher de remarquer l’attachement que semblait avoir le médecin à l’égard du mather, qui était pourtant loin d’être le gendre modèle. Ca m’avait fait bizarre de découvrir qu’ils se connaissaient et encore plus qu’ils s’appréciaient… Talya avait beau essayer d’enjoliver les choses, je sentais bien que le docteur Blackburn n’avait pas une très haute estime de moi. Je ne voulais néanmoins pas être la raison qui pousserait Talya à déménager et à s’éloigner de sa famille. Je lui en fis part, en réponse de quoi elle m’assura qu’elle étouffait ici, qu’elle allait donc se renseigner pour un appart qu'elle louerait seule ou avec d'autres. « En colocation ? Tu penses habiter avec qui ? » Pitié, faites qu’elle ne réponde pas Matthéo parce que je crois que je préférais encore la soirée de ce soir à celle que l’on avait passée à Paris avec son meilleur ami…

" C'est vrai, je suis sûre que tu en connais un rayon là dessus, peut être même plus que moi... " Chanter des berceuses aux enfants pour les calmer, cela devait lui arriver plusieurs fois par semaine, ou même pour les faire rire afin qu'ils n'aient pas un mauvais souvenir de lui. " Promis demain je contacterais un producteur qui cherche un grand chanteur de berceuses et comptines pour enfant. " J'avais soufflé ça tout bas avant de déposer mes lèvres sur les siennes et que nous rejoignions ma chambre pour laisser Charlie dormir et peut être faire des choses pour adulte, si lui et moi arrivions à nous sortir de la tête ce qu'il s'était passé aujourd'hui ce qui n'était pas dit. Alors que je tentais de jouer sur sa corde sensible il me décolla légèrement de lui en disant mon prénom, cela voulait tout dire. " T'as beaucoup trop de volonté à résister ce soir... " Mon père l'avait peut être tout simplement refroidi à l'idée d'aller plus loin dans son histoire avec moi non pas que nous n'avions pas encore passé de nuit ensemble mais peut être qu'il réfléchissait déjà à me quitter pour ne plus avoir à vivre se calvaire... C'est à ce moment qu'il choisit de remettre Matthéo sur le tapis. " Je t'en prie, ne mélange pas les volontés de mon père et mes affinités. Matthéo est dans ma vie depuis que je suis arrivée ici et notre amitié et notre complicité ont de suite été très forte, de plus le courant passe bien avec mon père... " Le fait que mon père et Matthéo s'entendent bien était à double tranchant. Oui j'avais envie que mon petit ami et mon père s'entendent bien mais je ne voulais pas non plus qu'ils soient culs et chemises parce que j'étais bien différente de mon père et que je n'oubliais pas ce qu'il avait fait. Du coup, j'espérais que la relation que mon père et Priape avait s'améliorerait mais pas à ce qu'ils deviennent les meilleurs amis du monde. " Je ne compte pas aller vivre avec Matthéo dès qu'il sera sorti de l'hôpital, je lis dans tes pensées... Je ne sais pas pour la coloc j'ai vu pas mal d'annonce intéressante dont une avec Chrissy de qui j'ai partagé la chambre quelques jours au Canada et d'autres personnes... Je pense vraiment me pencher là dessus."

« J’ai toujours rêvé d’avoir une blonde sexy comme agent… » fis-je avec un sourire amusé suite à sa proposition de me trouver un producteur. Le moment qui suivit dans sa chambre fut une vraie mise à l’épreuve de mon self contrôle : comment ne pas céder sous les baisers de ma petite amie. Je pris sur moi pour la repousser avec douceur, non pas parce que je ne la désirais pas mais simplement parce que comme elle l’avait souligné, la présence de ses parents dans les pièces adjacentes avait pour effet de me mettre un peu mal à l’aise. « J’ai qu’à imaginer ton père qui rapplique dans ta chambre sans prévenir, ça m’aide à te résister. » expliquai-je avec un petit sourire, amusé quand même de la voir me tenter ainsi. Puis, la discussion pris un tournant plus sérieux alors que j’avais moi même mentionné Matthéo. Je voulais pas incrimer ma copine, mais le fait que son père apprécie tant son meilleur pote était un peu vexant pour moi… Au moins j’étais fixé, je savais d’emblée de quel côté se rangerait mister Blackburn en cas de conflit m’opposant au mather. « Et bien avec moi le courant n’est pas très bien passé… » me désolai-je. J’avais un peu le sentiment d’avoir échoué à un test, un test que Matthéo, lui, aurait brillamment réussi… En tout cas, j’étais au moins rassuré sur un point : Talya n’allait pas emménagé avec ce dernier. « Tu lis dans mes pensées ? Faut que je méfie tu commences à trop me connaître. » répondis-je avant d’écouter les différentes options qui se présentaient à elle. « Du moment que tu oublies pas de m’inviter régulièrement, moi ça me va parfaitement. »

" Après ce repas je n'ai pas de mal à comprendre pourquoi tu me résiste en l'imaginant alors... " Mon père n'oserait jamais entrer dans ma chambre, il n'en avait pas le droit, j'avais été clair avec lui sur les limites de notre cohabitation, je venais chez lui avec ma mère pour être près d'elle mais il respectait ma vie privée, mon lieu privé. Je comprenais qu'il veuille s'y investir en faisant passer un interrogatoire mais c'était injuste, injuste de tenter de le faire fuir alors que c'était vraiment quelqu'un de bien. Matthéo était aussi très bien mais je n'avais pas de mal à imaginer que Priape correspondrait plus à l'image du gendre parfait que Matthéo s'il savait tout sur les deux hommes... Alors qu'il laisse une chance à Priape ou s'était moi qui raccourcirait sa seconde chance dans ma vie. " C'était la première fois, ne t'en fais pas, il apprendra à t'apprécier, impossible de ne pas t'aimer..." Avec mes paroles je m'approchais à nouveau de lui pour déposer mes lèvres sur les siennes, il n'avait pas à s'en faire. " Le principal c'est que tu me plaises à moi non ? Je ne suis pas mariée avec mon père et je te promets que je n'aurais pas de mal à le laisser sur le bord de la route s'il se met trop en travers de ma vie." Au moins c'était clair pour lui : l'avis de mon père ne comptait pas pour moi, qu'il se rassure. " Que tu te méfies ? T'as des choses à cacher bad boy ? " Mon sourire ne quittait pas mes lèvres, c'était ainsi lorsque j'étais avec lui, simple et bien. " Tu pourras venir autant que tu veux... Ca sera plus facile qu'ici ! Et il faudra te trouver une autre excuse pour me résister, si tu veux on peut commencer à t’entraîner. " Joueuse ? Oui je l'étais ce soir, c'était la pression qui redescendait et cela faisait du bien.

J’étais pas au courant des règles qui existaient dans cette maison, alors l’idée de voir le docteur Blackburn débouler en plein câlin avec Talya, ça avait le don de me pousser à la sagesse en effet, même s’il était particulièrement difficile de résister à la jeune femme. Elle essayait de me rassurer, j’avais vraiment le sentiment de pas avoir été à la hauteur ce soir, surtout que désormais je savais que son père avait Matthéo à la bonne. « Je veux pas être un sujet de tension entre vous en tout cas. » Je savais que c’était déjà tendu entre Talya et son père, je ne voulais pas en rajouter et puis elle avait raison, je ne sortais pas avec lui, c'était ce que elle pensait qui comptait. Que Matthéo reste le chouchou de monsieur B autant qu’il voulait pourvu que moi je reste à la place d’honneur pour la jeune femme. « Rien à cacher ! Tu vois, pas besoin de lire dans mes pensées, si tu veux savoir quelque chose tu n’as qu’à le demander… » répondis-je en souriant, néanmoins sérieux sur ce point. Une relation saine était toujours basée sur la confiance alors je n’avais pas l’intention de mentir à ma petite amie, même si en ce qui concernait mon passé, cela m’arrangeait qu'elle ne m’ait pas questionné. Talya m’informa que je pourrais venir dans son futur nouvel appartement avant de me tenter à nouveau avec sa proposition. Son regard avait un éclat joueur et je ne pus m’empêcher de la prévenir tout en la dévorant des yeux : « Attention, ne joue pas avec le feu jeune fille, il pourrait t’arriver des bricoles… Ma résistance a des limites. »

" Arrête oui ! Avec ce que je t'ai raconté tu sais bien que je n'ai pas besoin de toi pour qu'il ait des tensions avec mon père ! " Je levais les yeux au ciel pour signifier que oui c'était triste mais c'était comme cela. J'étais trop rancunière envers lui pour tout oublier et lui voulait toujours trop en faire pour effacer toutes ces années d'absence. La tension existait entre nous et se défouler sur Priape n'était qu'un moyen pour mon père de s'assurer qu'il pourrait me garder près de lui un petit moment pour tenter de rattraper le temps perdu alors que si cela durait vraiment avec Priape il savait que je n'aurais plus besoin de lui, déjà que c'était bien assez le cas actuellement. " Ah oui tu serais enclin à me révéler tous tes petits secrets ? " Petit à petit j'en savais plus sur celui qui partageait mon lit, mais si il avait à peu près fait le tour de ce que je pouvais lui dire sur moi, de mon côté je n'étais pas vraiment certaine de tout connaitre sur lui, au contraire j'étais persuadée de n'en savoir qu'un quart et encore. Mais ce n'était pas cela qui allait m'empêcher de profiter de la soirée. Même s'il était légèrement bloqué par la proximité avec mon père dans cette maison, comme tout homme sa résistance avait des limites et il venait de le confirmer... Quant à moi, j'aimais avoir ce que je voulais en général et le meilleur moyen d'oublier cette épouvantable journée était bel et bien de la clôturer en beauté. Mes mains passèrent donc sous son tee shirt et ma bouche vint se reposer sur la sienne pour un baiser fougueux qui ne lui disait qu'une chose : " Alors craque... "

« Disons que je le sais, et que je veux pas en rajouter. » répondis-je avec franchise à la jeune femme. Même si elle n’était pas proche de son géniteur, ce n’était pas une raison pour moi d’envenimer les choses. J’aurais préféré que ce dîner passe comme une lettre à la poste mais ça n’avait pas été le cas. Puis la jeune femme me demanda si j’étais vraiment enclin à tout lui révéler sur moi. Un petit sourire amusé étira mes lèvres. « Faut que je garde une part de mystère quand même, c’est ce qui fait mon charme. » plaisantai-je en prenant un petit air énigmatique. Je plaisantais oui, mais au fond de moi j’avais conscience qu’il y avait encore beaucoup de sujet sur mon passé que je n’avais pas révélé à la jeune femme. « Je pourrais déjà te présenter officiellement à ma meilleure amie. Elle était partie en tournée de danse et elle va revenir début février. On lui organise une fête avec son frère pour son retour, ça me ferait plaisir que tu viennes. » Voilà après les présentations avec ses parents, j’allais lui présenter Elia. Notre relation prenait donc un tournant plus officiel, plus sérieux. Je me sentais de plus en plus à l’aise en couple avec la blondinette et cela se sentait. Mais mon aisance avait ses limites et installé là sur son lit, ses parents tout prêts, j’avais du mal à me laisser aller complètement. La jeune femme s’en amusa, m’embrassant à nouveau, m’électrisant en glissant ses mains sous mon T shirt. Je frissonnais à ce contact, et ce n’était pas du à la température fraiche de ses mains… Les battements de mon cœur s’emballaient, il fallait que je me calme, que je rompe ce baiser sinon ses caresses allaient avoir raison de ma bonne volonté. Mais impossible de faire abstraction du pouvoir d’attraction que la jeune femme avait sur moi. Je saisis doucement mais fermement sa taille et l’attirai contre moi, répondant avec fièvre à son baiser. J’avais soudain l’impression que mes vêtements étaient trop étroits : mon T shirt m’étouffait, mon pantalon me serrait...