(marc) + let's go to the mall.

Bon comme d'habitude vos conversation finissaient toujours par être du grand n'importe quoi. "Crois moi si tu faisais vraiment badass les gens auraient peur de toi, à mes yeux tu es plus comme une petite fille sans défense." Tu rigolais les yeux pétillant sachant très bien que ton ami n'allait pas vraiment apprécié que tu remettes en question sa virilité. Mais bon un mec avait pas besoin de dégager cent cinquante kilos de testostérone pour avoir justement l'air d'un mec viril quoi. "Ow je me sens flatté." Tu passas même une petite main dans tes cheveux jouant faussement la fille amourachée qui rougirait devant tel propos. Sauf que voilà lui et toi vous n'aviez pas du tout ce genre de relation so ses paroles ne te faisaient aucun effet. "Tu es vraiment un pervers quand même. J'me demande comment tu arrives à avoir d'aussi bonne note alors que ton cerveau semble toujours ailleurs." Nan mais ouai c'était un mystère, parce que dans ta tête marc c'était un peu un connard quand même. Connard prétentieux plus exactement. "C'est juste un mec tu vois...un mec que tu connais pas t'façon...il est à la whintrop house."   dis-tu vaguement tentant de jouer la carte du mea culpa.

C'est vrai je remarque que j'ai une poitrine qui commence à pousser comparée à certaines. lui dis-je avant de lâcher un rire, je la taquinais sur sa poitrine mais je sais qu'elle à ses atouts où il faut, elle me la même prouver visuellement quand je l'ai observé sans la prévenir dans la cabine tout à l'heure. Oui je tenais à te le dire depuis toutes ses années, fais gaffe la prochaine fois je te demande en mariage. je souriais buvant mon milk-shake puis je l'entendais me dire que j'étais un pervers, et qu'elle ne comprenait pas comment je faisais pour avoir la tête partout, je la regardais en souriant On appelle ça le talent inné ma puce. flatter mon égo ne m'a jamais fait de mal puis je voulais en savoir plus sur ce mec qu'elle semblait apprécier un peu trop, oui c'est ma possessivité qui ressort et j'assume complètement. Dis son nom. je la regardais, elle savait très bien qu'il fallait passer par moi pour approuver ces fréquentations impliquant des possibles sentiments, je veux pas qu'elle souffre et le premier qui y arrive, signe son arrêt de mort.

"Mais c'est que tu as de l'humour Montet." rigolas-tu en lui lançant ton regard de killeur de zombie avant de lui lancer une nouvelle fois une serviette en papier dans la figure. Tu savais déjà que tu avais moins de seins que certaine filles, mais vous ne pouviez pas toutes avoir des obus à la pamela anderson non plus hein. "Ow c'est beau, ça veut dire que tu as pas peur de te prendre un râteau. Je sentais bien aussi que notre relation avait évolué." Genre toi et marc mariés, the joke de la vie. Surtout que tu peux le supporter à petite dose mais h24 il n'y a pas moyen. "Dire que tu en es fier, j'te jure ça me donne limite envie de vomir beerk." Un frisson te parcourait le dos rien que d'y penser. Franchement tu aimerais pas être dans sa tête, ça devait être rempli que de film pornos. Puis voilà que le Marc pervers avait laissé place au Marc possessif. Cela en était presque mignon. "J'te l'dis tu ne le connais pas. Charlie. Charlie Wilcox." avouas-tu au bout de quelques secondes de silence, avant de replonger ton regard dans la boisson. Tu trouvais ça toujours un peu étrange d'admettre que tu l'aimais beaucoup, surtout à voix haute.

« Je me surprend moi-même je te jure. » lui sortais-je rigolant avant de recevoir une autre serviette de sa part, je taquinais Brynn sur son physique mais elle tait très belle et désirable, j'allais pas le nier et le premier qui contestait ce point de vue avait vraiment de la merde dans les yeux. « Mais oui après toutes ces années, je me suis dis "va-y marc, elle te plait, tente ta chance". » encore des rires partagés entre nos lèvres avant qu'elle ne me trouve assez pervers sur les bords pour passer ma vie à étudier et coucher avec des femmes « J'ai pas honte d'aimer les femmes et les études. » je pouvais l'avouer haut et fort si elle le voulait. Quoiqu'il en soit on passait au premier sujet sérieux de notre discussion je crois, elle fricote avec un mec qu'elle dit que je ne connais pas mais quand j'entends le prénom et le nom du gars, je tire une tête d'enterrement « Charlie ? Mais bien-sûr que je le connais, ça fait même un bail que je le connais, il m'a jamais rien dit l'enfoiré. » alors comme ça un de mes potes les plus proches fricote avec ma meilleure amie, je vais lui en toucher deux mots la prochaine fois que je le vois.

Tu faillis t'étouffer de rire avec le liquide qui était dans ta bouche lorsque tu l'entendus dire que tu le plaisais. Geeeenre quoi. Bien que vous aviez une relation très spéciale, complice, proche, assez ambiguë pour  les autres vous ne finiriez surement jamais ensemble. Surtout que tu le voyais plus comme un frère, c'était donc pour cette raison que ça te faisait rire. Breeef. "Et c'est quoi l'ordre de tes préférences, baiser des femmes et ensuite te consacrer à tes études ou l'inverse." dis-tu avec sarcasme juste pour le taquiner un peu plus. Au moins il s'assumait complètement ce qui était plutôt rare et beau chez un homme. Ce fut donc juste après que tu lui avouas que tu aimais charlie. Enfin aimer était un grand mot, ce n'était pas l'amour avec un A majuscule, mais voilà tu ressentais définitivement quelque chose quand tu étais en sa présence. Ton coeur battait tout simplement plus vite. Du coup c'était un moment plutôt gênant pour toi, parce que Marc était la première personne avec qui tu avais osé le dire à haute voix. "Tu le connais? Genre c'est ton pote?" demandas-tu surprise, persuadé que ton meilleure ami ne le connaissait pas. Le monde était bien petit. "Peut-être qu'il n'a pas envie de te le dire, peut-être qu'il n'a rien à dire à ce sujet parce qu'il est indifférent à ma personne j'sais pas." Tu haussais les épaules tentant de prendre un air détaché, enfin tu essayais mais ce n'était pas gagné.

Je considère Brynn comme ma meilleure amie mais au fond c'est plus que ça, c'est ma moitié, une sœur, jamais je pourrais ressentir quelque chose pour elle, enfin sentimentalement je l'aime comme un dingue, normal mais jamais tomber amoureux, je peux pas me le permettre, comme jamais je ne coucherai avec elle bien qu'elle soit magnifique, elle est ma meilleure amie, j'en ai qu'une, je ne veux pas la perde et c'est pour ça que je rigole avec elle sur le fait d'être raide dingue d'elle, de vouloir l'épouser et j'en pase parce que jamais ça arrivera. « Peut-être les deux en même temps. » je lâchais un rire, là c'était vraiment dégueu, quoique si on y réfléchit bien c'est beaucoup plus facile d'étudier l'anatomie quand on fait l'amour, restons simple voyons. On entamaient un sujet sérieux qui la concernait, elle semblait être éprise d'un Winthrop et d'après elle je ne le connaissais pas mais je ne veux pas me sentir remplacer ou quoique ce soit d'autre par un mec qui tourne trop autour d'elle, possession assumée totalement, c'est pour ça que je lui demande de me dire de qui il s'agit et quand j'apprend que c'est Charlie, je tire une tête pas possible. Je le connais depuis un bail mais jamais il m'a parlé d'elle, c'est un très bon pote et elle semble surprise que je le connaisse, en effet comme elle doit le penser, le monde est petit « C'est même un très bon pote et ne te fait pas de films ma puce, si il ne m'a jamais parlé de toi, je pense que c'est parce qu'il sait que je suis ton meilleur ami, en y réfléchissant je le comprend, je permettrai pas qu'un type prenne ma place vis-à-vis de toi. » dis-je posant ma main sur la sienne en lui souriant, Charlie était vraiment un chouette type, je l'adorais mais j'aime encore plus Brynn, tellement plus, je vais laisser faire mais si jamais il lui brise le cœur, je lui brise sa vie.

Cette conversation commençait à prendre un tournant dégueu, même pour la sainte que tu étais. Finalement tu préfèrais arrêter avec toutes tes questions, pour ne pas savoir et continuer à vivre dans ton ignorance. Pas que ça puisse changer quelque chose dans la façon dont tu voyais Marc. De toute façon tu le connaissais déjà très bien, peut-être même un peu trop. Tu ne préfèrais donc rien ajouter. Bref tu venais de tout lui dire, enfin non, mais au moins de lui avouer ce que tu ressentais vis à vis de Charlie, ce qui était déjà pour toi un grand pas. Si toi tu étais plutôt craintive et plongé dans le doute en ce qui concernait le français, ton meilleur ami se montrait beaucoup plus confiant tentant de te rassurer. Tu opinais de la tête n'étant pas tellement convaincu. Peut-être que Charlie n'avait tout simplement pas pris le temps de lui dire, ou que Marc avait raison, à moins que Charlie ne connaisse pas les liens qui t'unissaient avec le Eliot. Il faut dire que tu ne lui en avais jamais non plus parlé. Fin bref c'était la confusion totale dans ton cerveau. "Ouai tu as peut-être raison...j'sais pas....tu sais il m'a embrassé à Noël durant la soirée/veillée." avouais-tu avant de t'arrêter pour jauger la réaction de Marc, tu te méfiais un peu quand même. "Puis après plus rien, donc j'sais pas, j'vais essayer de le voir durant le voyage en Thailande." ajoutais-tu, avant de te remettre à siroter ta boisson comme si de rien était. Voilà il savait tout, enfin presque, tu n'étais pas obligé d'aller dans les détails.