I am always here, am careful pv AIDAN (a)

I am always here, am careful

feat. Jackie & Aidan

« Merci Mademoiselle » j'affichais un grand sourire avant d'acquiescer légèrement de la tête. Les mains du jeune peintre se posèrent autour de ma taille. Un contact familier et pourtant si électrifiant. Heureusement pour moi, Aidan semblait tout à fait normal. Un contact singulier, simple et sans rapport à l'histoire que nous avions décidé de laisser derrière nous. J'affichais moi aussi un joli sourire pour masquer une certaine frustration. « Mais toi t'a l'air de ne pas avoir fait de sport depuis un certain temps » mes yeux se froncèrent avant que je ne lève les yeux au ciel. Je lui fis une tape sur l'épaule de l'ex-lowell et finis par descendre de mon piédestal. L'alcool commençait à faire son effet, légèrement or du temps je tentais de rejoindre difficile la porte de sortie avant qu'une main ne se pose sur mon bras. Aidan. « J'ai envie d'une clope, je t'accompagne. » j'affichais un grand sourire et finit par prendre la main du professeur et posa ma tête sur son épaule. « Et moi je crois que j'ai besoin d'un guide... » dis-je en faisant une moue. Une fois à l'extérieur, l'air frais se plaquait contre mon visage. Je lâchais la main du peintre pour me mettre dos à lui et levais légèrement la tête pour fermer mes yeux. J'avais besoin de fraîcheur, l'air chaud parfumé du bar était devenu insoutenable. « J'ai trop bu » dis-je en me retournant rapidement. Trop rapidement puisque mes mains cherchèrent rapidement quelque chose pour m'empêcher de tomber. Elles attrapaient instinctivement celle du jeune peintre. J'affichais un grand sourire avant de le regarder et de lui voler sa cigarette pour la mettre à ma bouche. « Tu te souviens de sa ? » dis-je en approchant mes mains pour cacher les yeux du jeune étudiant. « C'est qui ? » un vieux rituel qui me plaisait de refaire aujourd'hui.

(Invité)

Il distingue clairement la Frêle qui titube. Elle est joueuse certes, mais son corps n'a néanmoins pas des capacités frénétiques d'absorption de l'alcool. Il a un petit sourire compatissant lorsqu'elle avoue sa faiblesse et son besoin d'un guide. « Je crois bien effectivement. » rétorque-t-il en venant porter son bras en soutien. Les deux Maudits ne tardent pas à retrouver un brin d'air extérieur. Comme il est agréable de sentir la glace s'insinuer dans ses poumons après les vapeurs d'alcool et la chaleur torpe qui règne dans le bar surpeuplé. Norrington cherche avec un geste assuré le paquet dans sa poche de pantalon et allume le précieux brin de poison tandis que Jackie lui tourne le dos en tentant de faire pleine provision d'air pur. « Surtout vite. » assure-t-il avec un petit sourire sans se retourner. « Respire tranquille, ça va passer vite. » assure-t-il en tant qu'expert en cuite. Elle se retourne en titubant et attrape ses mains au passage. Il fait attention de ne pas la brûler avec sa clope, ce serait dommage d'abîmer ces jolies mains de parfaite petite Cabot. L'intrépide lui vole sa came et pose justement les mains sur les yeux. L'ancien Lowell ne peut s'empêcher de sourire et de rire légèrement. « Je m'en souviens. » admet-t-il alors qu'elle a toujours ses paumes sur le voile fin de ses paupières. Il porte ses doigts aux poignets graciles et les retire délicatement. « J'ai l'impression que c'était y a une éternité. » confesse-t-il avec un regard lucide. Tout a tellement changé depuis ce temps, et il a comme l'impression qu'ils ne pourront jamais revenir en arrière. « Ce temps où je t'appelais Indiana. » ajoute-t-il avec une lueur de malice dans les yeux. Il reprend prestement l'objet du délit et le cale entre ses lèvres avant d'en inspirer une longue bouffée. « Je trouve que tu fumes trop souvent. » se moque-t-il en lui tendant de nouveau la cigarette et en expirant la fumée. Il est pas sa mère après tout. Surtout pas même. Plutôt crever.

(Invité)

I am always here, am careful

feat. Jackie & Aidan

L'air frais me faisait du bien. À croire qu'il en était presque réparateur. Les conseils du jeune peintre m'aidaient également. Je respirais calmement essayant de dissoudre le plus rapidement possible l'alcool que j'avais englouti. Or limite, il me fallait retrouver une stabilité. Après avoir mis retourner et lui avoir volé sa cigarette, mon regard se posait sur mon compagnon de soirée. Mes mains étaient posées sur ses yeux et un sourire illuminait mon visage lorsqu'il fit « Je m'en souviens » difficile à oublier, j'avalais rapidement ma salive essayant de refouler au plus profond de moi l'envie d'avouer mes secrets. Il retira délicatement mes mains avant d'ajouter. « J'ai l'impression que c'était y a une éternité » j'affichais un sourire avant de finalement porter mes bras contre moi. « Je trouve aussi... Tu as dû remarquer que j'avais encore le coup de main » dis-je en bougeant mes doigts devant lui avant de rigoler. Je portais ma main dans ma nuque légèrement raide massant délicatement le muscle tendu. « Ce temps où je t'appelais Indiana » s'était étrange de parler de tout ça. Nous n'avions pas oublié et pourtant cette période qui avait compté, restait encore sous silence. J'avalais une nouvelle fois ma salive avant de lui dire : « J'espère que tu n'as trouvé aucune remplaçante. J'aimerais le reprendre » dis-je en hochant la tête de haut en bas. Dans un mouvement rapide, il me prit la cigarette et l'apporta à sa bouche. « Je trouve que tu fumes trop souvent » mes sourcils se levèrent. J´affichais aussitot un sourire avant de voir le peintre tendre l'objet du délit. Je pris la cigarette et inspira une bouffée avant de lui expirer la fumée au visage. « Oups » dis-je en grimaçant légèrement. « maman stevensen sort de ce corps » dis-je en grimaçant légèrement et lui tendit à nouveau la cigarette.

(Invité)

C'était étrange de constater comme leur complicité pouvait sembler intacte. Mais l'apparente amabilité de leurs échanges cachaient un trouble bien plus profond. Si Aidan tentait de faire bonne figure face à l'impitoyable Jackie, ravalant son orgueil de mec largué au passage c'était par pur souci d'avancer, de panser ses maux tant bien que mal, d'oublier les écorchures dont ils portaient encore sans doute les stigmates. Pourtant, ce je ne sais quoi qui les avait réunit était encore là, mais tout avait tellement changé depuis. Bien trop de mal. Aidan eut un sourire en coin lorsqu'elle parla de remplaçante. Faisait-elle allusion à leur amitié ou à leur amour ? Entre les deux, son cœur balance, mais sa raison défaille. « Je ne sais pas, le temps le dira. » répond-t-il sérieusement. Mais du sérieux, il n'en a pas très envie, pas maintenant alors que la trêve est déclarée et qu'ils se sont si bien amusés. Sans doute pour ça qu'il adopte sa mine malicieuse et qu'il ajoute. « Enfin, je ne connais encore personne qui manie aussi bien le fouet. » La métaphore, elle la prendra comme elle souhaitera mais au fond c'est juste une plaisanterie. Il ne s'explique pas vraiment pourquoi elle l'a largué et pourquoi elle est encore après lui. Il a parfois l'impression d'être sa chose et d'être privé de sa liberté mais en même temps il ne supporterait pas qu'elle lui balance son indifférence au visage. C'est donc ça l'ambivalence, ravaler son ego pour ramasser les miettes. Il a un sourire amusé lorsqu'elle le compare à sa mère. C'est d'autant plus drôle qu'il représente un peu tout ce qu'elle déteste. Indomptable, irrévérencieux, bohème, tourmenté et surtout instable. Bien trop d'ombres aux tableaux pour qu'on soit fier de l'accrocher. Il reprend une bouffée d'air empoisonné et se moque silencieusement. « T'as prévu quoi pour la suite ? » demande-t-il curieux. Leurs routes se sépareront -elles là ou continueront-ils encore un peu à se raccrocher aux lambeaux d'autrefois ?

(Invité)

I am always here, am careful

feat. Jackie & Aidan

« Je ne sais pas, le temps le dira » la fraîcheurs de Cambridge avait fait redescendre la pression, encore légèrement déstabilise. Je m'appuyais contre le mur avant de remarquer le sérieux de sa réponse. L'alcool circulait encore dans mon sang mais la lucidité reprenait petit à petit du terrain. Mon regard se détacha. Parler sérieusement ? Après ce que nous venions de vivre ? Dans mon état ? L'idée me déplaisait fortement. Je ne voulais pas parler de ce qui m'avait séparer de lui, je ne voulais pas mettre en lumière l'exploit qu'avait accompli le jeune peintre sans moi. Non. Nier la réalité, vivre dans mon monde s'était tout ce que je demandais. Je ne répondis pas et heureusement pour moi Norrington fit : « Enfin, je ne connais encore personne qui manie aussi bien le fouet » j'affichais un sourire voilà ce que je voulais entendre. Une phrase pas sérieuse pour une circonstance qui mériterait de la part de chacun un peu de maturité. Je levais les yeux au ciel et finis par lui dire clairement : « Tu trouveras pas mieux Norrington. Arrête de chercher » dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Une réponse assez évasive et qui pouvait finalement répondre à pas mal de question. La peur me poussait à vivre dans le mystère. Ma mère avait su utiliser ma force d'autrefois contre moi. Une parfaite manipulatrice que je n'avais toujours pas vu depuis mon retour à Cambdrige. Je me plaçais devant le jeune professeur avant de finalement croiser les bras devant lui en essayant de garder une certaine rigidité. « T'as prévu quoi pour la suite ? » j'affichais un sourire au coin avant de m'approcher vers lui. Je fis une petite grimace en regardant le ciel étoilé. « Je vais m'en aller et rejoindre mon lit douiller en repensant à cette agréable soirée. Il vaudrait mieux que j'aille me coucher... » dis-je en grimaçant légèrement avant de lui prendre une dernière fois la cigarette pour en inspirer le poisson. Mon regard se posa sur le jeune homme avant que je ne lui dise. « J'ai passé une superbe soirée Norrington. » dis-je avant d'approcher pour l'embrasser sur la joue. Un baisé lent et délicat. « je vais appeler un taxi t'inquiète pas » dis-je en essuyant la trace de rouge à lèvre que j'avais laisser sur sa joue. « Allez j'y vais. A plus Norrington »

(Invité)

Les jeux parfois les plus anodins peuvent toutefois se révéler dangereux. Aidan en prenait conscience sans pour autant pouvoir s'en empêcher. Les répliques échangées de part et d'autre pouvaient être comprises à plusieurs niveaux mais le Peintre ne désirait pas en rechercher le véritable sens. Il se contenta d'afficher un sourire complice à l'évocation du fouet duquel ils avaient si souvent plaisanté. Finalement, Jackie décida de lui fausser compagnie et secrètement Norrington se dit que c'était là le bon choix. Quelques verres de plus en sa compagnie et les heures qui s'étireraient n'augureraient sans doute rien de bon et des remords au réveil du petit matin. « J'admets que tu rentres mais pas seule dans cet état. » répliqua-t-il tout à fait sérieux. On ne savait jamais sur qui on pouvait tomber et cela ne lui plaisait pas de savoir la Miss seule dans les rues de Cambridge dans cet état. Elle le rassura cependant en lui disant qu'elle appellerait un taxi. « Très bien. » dit-il avec un sourire. « Moi aussi, je me suis bien marré même si ça a mal commencé. » lança-t-il avec un petit clin d'oeil moqueur. « A plus, bonne nuit Stevensen. » Un petit signe de main accompagne ses paroles tandis que la Cabot lui répond derrière la vitre arrière du taxi. Le véhicule démarre et Norrington laisse un énième nuage de fumée se dissiper dans l'air ambiant, comme une métaphore de leur relation, ce goût de fuite en avant et cette empreinte à la fois persistante d'un passé désormais absent.

[THE END]

(Invité)

(Contenu sponsorisé)