I am always here, am careful pv AIDAN (a)

I am always here, am careful

feat. Jackie & Aidan

Légèrement tourmenté ces temps si, j'avais décidé d'aller boire un verre dans un des meilleures bar de Cambridge. La musique résonnait dans la pièce, j'avançais doucement avant de m'asseoir dans un petit recoin. J'étais pensive. Mon regard vagabondait de visage en visage. Voilà, plus d'une semaine que la prise d'otages avait eu lieu. Je me souvenais encore des moindres détails. Je fermais légèrement les yeux pour repousser ce terrible souvenir. J'avalais ma salive, j'avais beau prétendre aller bien, ce souvenir me tourmentait. Des images tournaient en boucle dans mon esprit. Un serveur s'approcha « un whisky s'il vous plaît ». Après qu'il soit parti, je portais ma main sur mon front. Cambridge ne m'avait pas fait de cadeau. Déjà rentré et déjà tourmenté, si ce n'était pas beau sa. La seule qui n'était pas encore au courant de mon retour restait ma mère. Une chance, je n'avais au moins aucune explication à lui donner. Mon regard se stoppa sur cet homme. Norrington était ici. J'affichais un petit sourire avant qu'il ne s'efface petit à petit en voyant la fille qui l'accompagnait. M A G N I F I Q U E. voilà ce qu'elle était. Mes yeux se plissèrent doucement avant de finalement soupirer : « Arrête tes conneries Stevensen ! » dis-je doucement. Aidan avait tout sauf besoin de moi à cet instant. Je le savais et pourtant je ne pouvais retenir cette pulsion. J'approchais doucement du couple qui se trouvait au bar. Je me postais derrière le peintre avant de poser délicatement mes mains sur ses yeux. Un vieux rituel qui me plaisait de faire devant cette fille parfaite. J'approchais mon visage de celui du jeune professeur pour lui faire la bise. « Salut monsieur le professeur ». Je retirais mes mains et plissais légèrement des yeux lorsque mon regard se stoppa sur cette fille. Main tendue, je fis à cette fille : « Enchanté, je m'appelle Jackie. Je suis l'ex d'Aidan fraîchement redevenu amie avec lui » dis-je en affichant un joli sourire de garce. Je chuchotais doucement à l'oreille du jeune peintre et lui dis : « J'espère que ce n'est pas une de tes élèves ? » dis-je en faisant semblant d'être surprise. Je vous l'avais bien, la garce est de retour.

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Aidan avait finalement assez vite repris ses repères en revenant à Cambridge. Il redoutait que la Lowell lui manque mais la transition dans la vie d'adulte autonome n'était finalement pas si difficile. Il fallait dire que ces quelques mois en solitaire l'avait quelque endurci niveau autonomie. Il avait cependant rendez-vous avec la conservatrice du musée d'art moderne ce soir afin de parler des derniers détails de sa future exposition mais aussi pour faire plus ample connaissance. Le fait que la conservatrice était une jeune femme fort charmante ne gâchait en rien l'affaire. Toutefois, Aidan s'appliquait à rester dans les rails et à ne pas mettre une relation telle que celle-ci dans son lit, sous peine de se voir attirer de possibles ennuis. Ils étaient donc tous les deux réunis autour du bar et bavardaient depuis maintenant une petite heure lorsqu'il sentit des mains se poser sur ses paupières. « Salut Jackie. » rétorqua-t-il avec un sourire presque gêné. C'était que... merde, Jackie !? Cette fille était capable de tout, et surtout, elle n'allait pas comprendre. Il allait parler mais c'était mal la connaître, voilà qu'elle était déjà lancée dans sa tirade de Cabot tête à claques qu'il adorait, mais que beaucoup détestait, ça va de soit. Aidan ne put toutefois s'empêcher de rire. « A vraie dire, non pas du tout, je te présente Miss Andrea Dillon, la conservatrice du musée d'art moderne de Boston. » Il but une petite gorgée de sa boisson comme pour se donner contenance. « Andrea, je pense que je n'ai plus besoin de vous présenter Jackie. » Il haussa les épaules avant de repartir dans un petit rire nerveux. « On met au point les derniers détails concernant ma future exposition. » se crut-il bon de justifier. Parce que même si elle était un lien professionnel, le fait qu'elle soit magnifique et jeune, ne mettrait pas Jackie hors de penser qu'elle puisse être une conquête potentielle. C'était donc sa façon de lui signifier que ce n'était pas le cas.

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Mon regard s'arrêta sur cette fille ou femme dirons-nous. Légèrement jalouse, je devais l'avouer, elle était magnifique. Aidan avait du goût, parfois trop. Mon sourire s'étira une nouvelle fois avant de finalement disparaître lorsque le jeune peintre se mit à rire. « À vraie dire, non pas du tout, je te présente Miss Andréa Dillon, la conservatrice du musée d'art moderne de Boston ». La conservatrice du musée ? mes sourcils se levèrent surpris par cette révélation. J'affichais une petite grimace avant de finalement boire une gorgée de mon verre. Jolie et intelligente en plus. Je soupirais légèrement avant de finalement afficher un sourire de façade. « Andréa, je pense que je n'ai plus besoin de vous présenter Jackie » mes yeux se plissèrent légèrement en regardant Aidan avant de finalement me mettre à sourire. « Je suis enchanté Andréa, je peux me répéter si vous voulez » dis-je en regardant la jolie blonde assise prête du jeune peintre. Mon regard se porta une nouvelle fois sur le jeune professeur. « On met au point les derniers détails concernant ma future exposition » je m'installais près de la jeune femme et finis par dire : « Hum... d'accord je vois. Eh bien je vais me mettre juste ici et attendre que vous ayez terminé de discuter affaires » dis-je en affichant un grand sourire jusqu'aux oreilles. Un sourire qu'Aidan connaissait bien, un sourire qui cachait quelque chose. Trop parfaite, voilà ce qu'elle était. Mes yeux se froncèrent légèrement avant de finalement boire une nouvelle gorgé de mon verre, attendant patiemment qu'ils finissent. Ma présence ne semblait pas le dérangé, bien au contraire. Je posais ma tête sur ma main et aperçu non loin de moi un sachet de sel. Une idée me vint immédiatement à l'esprit. Je me mis à sourire, presque contente de ma bêtise. J'ouvris le sachet avant de le renverser délicatement dans le verre de la jeune femme et tout ça sous les yeux de Norrington. Machinalement, la conservatrice du musée prit son verre. Je portais ma main à la bouche avant de finalement la voir craché sa boisson dans son verre. « Pas très glamour mademoiselle Dillon » dis-je en étant presque offusqué. « Les toilettes c'est par là bas. » dis-je en souriant légèrement. Elle partit rapidement, très rapidement d'ailleurs. Mon regard s'arrêta sur le jeune peintre « Quoi ? Tu aurais pu lui dire mais tu n'as rien dit » dis-je en hochant la tête et en souriant légèrement.

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Il suffit qu'elle soit là pour que son corps se mette insidieusement en alerte. Et plus il observait Jackie, moins il était tranquille. Cette fille, cette mine, il ne la connaissait que trop. La Conservatrice ne parut toutefois pas plus perturbée que cela, bien trop distraite par la bouille d'ange du démon. Ils continuèrent donc l'échange sur sa future exposition et Aidan se demandait pourquoi Mademoiselle Stevensen était toujours là. Il observa distraitement sa manigance, s'en amusait autant qu'il s'en énervait. On pouvait dire qu'au moins, elle savait comment ménager la surprise. « Et Andrea, je ne vous ai pas dit que Jackie est étudiante en dernière année d'archéologie, vous avez je crois travailler un certain temps dans un musée d'arts primitifs non ? » Et ce fût le moment du sel. A bien y être honnête, Aidan avait regardé Jackie faire sans la regarder vraiment, il ne pouvait pas croire qu'elle avait fait une chose pareille. Il observa un peu médusé l'échange entre Jackie et la conservatrice qui se précipita aux toilettes. Jackie le provoqua ensuite une ultime fois. Ses pupilles claires balayèrent les siennes. « Tu es vraiment folle Stevensen. » articula-t-il en montrant sa tête avec un geste pour dire qu'elle était zinzin. « Tu as fait ça sérieusement ? Tu veux quoi en fait ? Me pourrir la vie jusqu'à la tombe ? » Des fois, il comprenait pas Jackie. Il lui avait clairement dit que c'était un rendez-vous professionnel pourtant. « Bouge pas ! » finit-il par dire tout en amorçant un départ vers les toilettes. « J'en ai pas fini avec toi. » Et il tourna les talons pour rejoindre la pauvre Andrea. Celle-ci lui demanda de reporter leur entrevue à plus tard, elle ne se sentait plus très bien et s'excusait. Si elle savait la nature de son trouble la pauvre, mais il se gardait bien de l'en informer. Elle prit donc rapidement congé et Aidan revint au bar. « Tu sais que tu peux m'appeler ou m'envoyer un texto si tu veux me voir n'est-ce pas ? » Sa mâchoire était légèrement crispée mais son regard malgré tout amusé. Il aimait sa folie, il avait toujours aimé ça, même si parfois ça lui pourrissait la vie. « Bon tu fais quoi pour te faire pardonner Stevensen ? » Il s'accouda au rebord métallique et la toisa de bas en haut attendant de voir ce qu'elle aurait à lui offrir en guise d'excuses .

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Norrington avait été prévenu, je n'avais pas changé. J'étais toujours aussi insupportable, toujours aussi mystérieuse et cachottière. Cette fille ne m'inspirait pas confiance. Allez savoir pourquoi, trop de perfection en elle, peut-être. La jeune conservatrice partie rapidement. Le sel n'était pas passé et tant mieux. Je la regardais partir vers les toilettes avant de reporter mon attention sur le jeune peintre. « Tu es vraiment folle Stevensen » mes yeux se plissèrent légèrement. Il était sérieux . Je finis par soupirer. D'accord, j'avais légèrement abusé et alors . Cette fille le méritait ou le mériterait tôt ou tard. « Tu as fait ça sérieusement ? Tu veux quoi en fait . Me pourrir la vie jusqu'à la tombe ? » s'était une option. J'affichais un léger sourire avant de finalement reprendre une gorgée de mon verre. Je ne lui répondis pas, presque vexer de le voir réagir comme ça. Quoi ? J'avais bien le droit de m'amuser un peu. La pratique manquait encore d'assurance après plusieurs mois d'absence, il était grand temps que je fasse mon retour. « Bouge pas ! » je levais les mains en l'air avant de soupirer. « Ça va... je ne bouge pas » dis-je en levant les yeux au ciel. Il partit rejoindre cette princesse avant de s'arrêter en chemin « J'en ai pas fini avec toi. » Je me mis à sourire avant de poser ma tête dans ma main. Plusieurs minutes plus tard, le jeune peintre était de retour. Il s'installa près de moi et fit : « Tu sais que tu peux m'appeler ou m'envoyer un texto si tu veux me voir n'est-ce pas ? » je grimaçais quelque peu avant de me tourner face à lui. Je plissais les yeux et lui fis : « C'est moins marrant... » dis-je en levant les yeux « mais j'ai vu ton regard ! Tu as aimé ou en partie » dis-je en pointant du doigt son visage. Mon sourire s'étira doucement avant de reprendre mon verre. « Bon tu fais quoi pour te faire pardonner Stevensen ? » Je posais mon verre sur le bar et croisais mes bras contre moi. « Pour me faire pardonner . Tu plaisantes Norrington ? Bois ce cocktail et là je pourrais me faire pardonner. » dis-je en faisant glisser la boisson. J'affichais un joli sourire avant de finalement me remettre droite dans ma chaise. « Tu t'ennuyais Norrington, avoue le » dis-je en le regardant droit dans les yeux.

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Aidan se sentait partagé entre deux feux. Dire qu'il n'appréciait pas la compagnie de Jackie, son esprit machiavélique serait mensonge. Mais d'un autre côté, il ne comprenait pas pourquoi elle s'obstinait à détruire le peu qu'il essayait de construire puisque présentement, il ne voyait pas autre chose que sa carrière. Sans doute que la Blonde elle n'avait pas supporté la compagnie féminine du Peintre mais là clairement il n'y était pas. « Tu sais bien que ton côté peste me fait rire mais ce rendez-vous était important pour moi, pourquoi tu as fait ça ? » Son attitude avait quelque chose de l'enfant gâtée qui l'exaspérait autant que ça ne l'amusait. Quelque part, elle lui signifiait qu'elle tenait encore lui même si cela pouvait être possiblement par la haine de lui nuire, mais il ne comprenait pas toujours son attitude. Il but une gorgée de son cocktail, partagé entre l'envie de lui dire de foutre le camp et de la ménager. Après tout, après des mois d'absence, ils se reparlaient enfin et il n'avait pas envie de retomber dans une énième dispute. « Je ne m'ennuyais pas non. » finit-il par dire. Préparer son exposition était son plus grand projet et que ça lui plaise ou non, le feu du cœur avait laissé place à la glace de la raison.

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« Tu sais bien que ton côté peste me fait rire mais ce rendez-vous était important pour moi, pourquoi tu as fait ça ? » je le fixais du regard avant de finalement relâcher son regard pour boire une nouvelle gorgé de ma boisson. Pourquoi avais-je réagi comme ça ? Je n'en savais trop rien, plusieurs options s'offraient à moi. Ma jalousie maladive pour les femmes qui approchaient de trop prêt le jeune homme ou bien le fait de savoir que sa vie était bien mieux depuis notre rupture. La perspective qu'avait prise la vie de Norrington me dérangeait. Trop parfaite, trop belle, pleine de réussite, pleine d'espoir. Une copie parfaite de l'espoir que m'avait décrit ma mère, il y a quelques mois de cela. La culpabilité pourtant rare commençait à monter petit à petit. J'avais fait une bêtise et je le savais. J'appuyais mon coude au bar et finis par soupirer longuement avant de me mettre debout. « Tu bouges pas Norrington » dis-je en le pointant du doigt. « J'en ai pas fini avec toi » dis-je en reprenant le ton qu'avait pris le jeune peintre quelques minutes avant. J'affichai un petit sourire avant de finalement partir à la poursuite de la jolie conservatrice du musée d'art moderne de Boston. Une course-poursuite qui se termina dans le parc. Autant dire, plusieurs mètres plus loin. De jolies excuses s'imposèrent avant qu'elle ne me donne un petit bout de papier. Je partis ensuite rejoindre le bar dans lequel, le jeune peintre m'attendait. Une fois assise, je posais délicatement le bout de papier devant Norrington et lui dis : « appelle là demain matin, elle attend ton coup de fil » dis-je avant d'apporter mes mains froides à la bouche pour pouvoir les réchauffés. J'affichais une grimace et finis par ajouter : "Je suis désolé... ok ? j'aurai pas du " dis-je en grimaçant légèrement avant de remettre mes mains devant la bouche.

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La raison semblait l'avoir repris elle aussi finalement. Peut-être grandissaient-ils un peu enfin ? Il eut un sourire en coin lorsqu'elle lui intima du même ton que lui quelques instants plus tôt de l'attendre. Son regard balaya furtif le départ de Jackie et les visages anonymes qui emplissaient le bar. Comment en étaient-ils arrivés là ? Il se le demandait souvent en pensant à la plage de Punta Cana, puis au déchirement des Caraïbes, comme si parfois il regardait son propre film. Avec la fin tragique comme au cinéma. Ses doigts martelaient le métal du comptoir, l'azur de ses prunelles s'égara distraitement sur l'écran de son portable à l'affût des derniers événements de ses correspondances et puis le halo dorée reparut. La lumière dans la noirceur, et Norrington qui se surprend aux aguets. Qu'est-ce que Mademoiselle a encore manigancé ? Elle lui tend un bout de papier avec un petit mot de la conservatrice. Tout est pardonné. Il sait très bien comme Jackie peut se montrer persuasive d'un sens ou dans l'autre. Et il est presque attendrie de la voir se réchauffer les mains de la sorte, elle a réparé sa provocation et il sait combien ça lui a coûté.« Tu vois que tu sais te faire pardonner. » murmure-t-il finalement avant de sourire plus franchement. Il la regarde quelques secondes et soupire. Soupire de quoi ? De toute cette amertume qui se porte en son cœur quand son regard croise le sien mais ça elle l'ignore. « Bon puisque j'avais tant l'air de m'ennuyer, tu proposes quoi pour remédier à mon sort ? » lui lance-t-il avec un brin de provocation dessiné sur son visage. Il a envie de s'amuser ce soir, d'oublier leurs guerres d'antan et leurs bonheurs aussi d'ailleurs. D'être juste Jackie et Aidan et d'être dans un partage de l'instant sans penser à l'avant ou même l'après, de profiter simplement.

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J'affichais un mince sourire pour me faire pardonner. La conservatrice n'avait pas été facile convaincre. Jolis et presque rancuniers, mes multiples arguments avaient su la faire changer d'avis et j'en étais ravie. Après plusieurs minutes, je finis par enlever mon manteau en prenant soin de garder mon écharpe. Je frottais doucement mes mains en essayant de les réchauffer du mieux que je pouvais. « Tu vois que tu sais te faire pardonner » je plissais mes yeux avant de finalement le taper à l'épaule. « En profite pas Norrington » dis-je en le pointant du doigt. M’excuser était tout un art et le jeune peintre le savait. J'affichais un sourire avant de finalement reprendre une dernière gorgé de mon verre à présent vide. « Bon puisque j'avais tant l'air de m'ennuyer, tu proposes quoi pour remédier à mon sort ? » un jolie sourire s'afficha sur mes lèvres. Voilà qui était plus intéressant, je tournais légèrement la tête avant de finalement avoir une idée. Je me tournais vers lui et plissais les yeux. « Tu peux me réchauffent les mains, ça m'empêche de réfléchir, s'il te plaiiit » dis-je en lui tendant mes mains et en lui faisant un joli petit sourire avant de me mettre à rigoler. Je n'attendais pas à ce qu'il me les réchauffe mais je n'étais pas contre non plus. Je lui fis « une partie de flipper ? Après un ou deux verres ? » dis-je en grimaçant légèrement.

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Il était finalement rassuré que les choses s'adoucissent car il n'avait pas envie d'une soirée de plus dans le tourment et les disputes. Ils ne connaissaient que trop bien ça. Il se mordilla la lèvre inférieure lorsqu'elle lui intima de ne pas trop profiter de la situation. « Je vais me gêner. » lui rétorque-t-il narquois. Il lui avait demandé de lui proposer un plan de distractions pour la soirée et Jackie lui avait alors tendu les mains. Il était un peu surpris du comportement de la Cabot, dans le sens où il redoutait quelque peu tout contact physique entre eux, mais puisqu'elle avait fait un effort pour rattraper le début de soirée mitigée, il devait bien en faire aussi. Les mains masculines agrippent doucement les fines mains féminines, il emprisonnent les phalanges entre les siennes et les portent à sa bouche avant d'y déposer son souffle chaud. Ses prunelles se relèvent sur celles de Jackie qui propose une partie de flipper. Dire qu'il a pensé à un autre type de partie serait sans doute malvenu. « Je suis sûre de te mettre une raclée Stevensen. » rétorque-t-il avec un brin de provocation dans la voix. Il tient toujours ses mains entre les siennes tandis qu'il arrête le barman non loin d'eux. « La même chose pour nous deux s'il vous plaît. » Et il repose deux cocktails identiques aux précédents sur le comptoir. Enfin, Aidan lâche les mains de l'apprenti archéologue et il lui tend son verre avant de trinquer : « A cette soirée ! » lance-t-il avec un clin d'oeil avant de laisser leur verre s'entrechoquer.

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