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the sound of silence. (foxhound)

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Tout était fini. Bêtement, comme ça, sans aucune sens, tout était terminé. Plus de sourire chaud et adorable qui fait du bien au cœur, plus de ses mains douces sur les tiennes, plus de sa voix rassurante et de son accent bien propre à elle, qui illuminait la pièce et rendait les gens heureux. T'étais dévasté. Les yeux perdus dans le vide, ils se baladaient sur la vitre trempée de pluie de l'aéroport. Tu déglutis, les yeux rougis comme jamais, et le physique bien ingrat. On t'aurais subitement donné dix ans de plus sous ta barbe mal rasée, tes yeux injectés de sang et tes mains tremblantes. En une semaine, tu n'avais rien pu ingéré, et c'était à peine si t'arrivais à aligner une phrase. Serrant les dents, t'étais bel et bien condamné à rester dans ce putain d'aéroport jusque demain matin. T'avais oublié ton porte-feuille à Montréal dans la précipitation, et tu n'avais ni carte bancaire, ni le moindre sous pour payer un taxi. T'étais incapable de rentrer chez toi, et t'étais trop perdu pour réfléchir. Alors t'étais là, à fixer indéniablement le vide sans bouger, les larmes ayant cessées de couler mais certainement pas pour très longtemps. Tu reniflas, cherchant dans tes poches le moindre mouchoir, en trouvant un déjà maintes fois utilisé. Tu retins un grognement de rage, prenant ta tête entre tes mains. Tu restas bien un quart d'heure comme ça, les gens passant te regardant avec curiosité : curieuse façon de fêter la saint valentin. Tu haletas une seconde, comme manquant d'air, avant d'attraper ton portable. Il n'y avait qu'une seule et unique personne capable de t'aider maintenant, une seule personne qui connaissait la situation, et auquel tu avais confié tout ça, qui savait ta tristesse, mieux que personne, même mieux que ton père. « A-Allo, Nemo ?  » Tu demandas, après tout, tu pouvais t'être trompé de numéro. Ta voix était méconnaissable, brisée et haletante à fois, secouée par des sanglots et des douleurs incomparables. « C-C'est Oscar... Je.. Je suis désolé. Je te dérange ? E-En fait je... je t’appellerai pas si j'avais pas vraiment besoin de ton aide.  » T'avais l'impression que chaque mot résolvait d'un effort surhumain : t'étais inconsolable.
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T'avais passé une saint-valentin tranquille. Outre les confections de multiples muffins et cupcakes et gâteaux et cochonneries en tout genre pour les ventes du club des voyages humanitaires, en fait, t'avais été seul. T'avais passé une bonne partie de la journée à Harvard, mais une fois rentré, ça avait été le calme plat. T'avais pas de petit-copain qui t'attendait sagement après avoir préparé un diner aux chandelles dans ton appartement, t'avais pas de premiers rendez-vous embarrassant avec qui vous auriez choisi la plus mauvaise date sans y faire attention et t'avais encore moins envie d'aller danser en boite pour rentrer légèrement bourré avec le premier mec aussi désespéré que toi. T'avais surtout aucune envie de porter ton masque et de le fêter à l'extérieur et aux yeux de tous avec Chrissy – et t'étais certain qu'elle non plus n'en avait aucune envie. Alors t'étais rentré chez toi, l'appartement vide de tes colocataires pour le moment, et après avoir pris une longue douche tu t'étais mis devant netflix et tu ne t'étais même pas accorder le temps de te préparer un vrai diner : nooope, c'était glaces en tout genre et grande cuillère pour les dévorer. Tu t'étais mis à regarder la dernière saison de The Walking Dead que tu n'avais pas eu le temps de suivre semaine après semaine parce que t'étais un élève modèle qui faisait son boulot, et pour le coup t'étais content car il n'y avait presque rien de moins glamour ou romantique que cette série – malgré les quelques histoires d'amour par-ci par-là. T'étais tranquillement à ton troisième épisode - la glace à la vanille finit depuis un moment et celle à la fraise venant juste d'être entamée – quand ton téléphone sonnait. Tu fronçais les sourcils tout d'abord quand tu voyais le nom sur ton écran : Oscar n'appelait jamais. En fait t'avais réussit à soutirer son numéro à tu-ne-savais-plus-qui, et après l'avoir un peu embêté sans lui dire qui t'étais, t'avais fini par te dévoiler. Ce n'était pas comme vous étiez meilleurs amis ou proches, malgré que votre dernière rencontre au début du mois ce soit fini plutôt amicalement. Mais était-ce là une raison pour t'appeler à bientôt 22h ? « Allo ? » Tu disais en décrochant, et la voix qui te répondait et appelait ton nom t'étais presque inconnue. Elle avait l'air si différente, si brisée, et pendant les quelques secondes qu'il te fallait pour te dire c'est bien Oscar, c'est bien sa voix, tu te retrouvais sur le cul. Il continuait de parler et ses phrases ne faisaient qu'accentuer ton froncement inquiet. « Non tu me déranges pas je- ...Ça va pas ? » Question con vu l'intensité de sa voix et le fait qu'il te dise qu'il avait vraiment besoin de ton aide, mais t'avais jamais été le plus perspicace Nemo. Puis il venait de s'excuser. Juste après avoir dit son prénom, avant même de te demander quoi que ce soit, il s'excusait. Ce n'était pas normal. « T'as besoin de moi pour quoi ? T'es où là ? » Tu demandais en alerte, sans trop savoir quoi faire, comme désemparé à travers ce téléphone, mais en espérant qu'il réponde afin que t'en saches plus sur ce qui arrivait.

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Toi même t'avais du mal à reconnaître l'écho de ta voix qui parvenait à tes oreilles. T'avais du mal à réaliser qu'il s'agissait bien de la tienne, tristement modifiée par les évènements. Cela faisait pourtant quatre jours qu'elle était morte, et t'avais pu voir les évènements s'enchainer sans la moindre larme. Pas devant ton père, non, t'avais retenu tes larmes jusqu'au bout : pendant quatre jour durant, sans bouger, sans flancher. Pourtant, à peine t'avais mis un pied dans l'avion retour, que t'avais littéralement éclaté en sanglots pendant les quatre heures de vol, sans pouvoir t'arrêter une seule seconde. Affaibli par le regard des autres passagers sur toi, qui te tuait littéralement, t'avais même été jusqu'à t'enfermer dans les toilettes de l'avion pour tenter de te calmer, sans grand succès. Maintenant, c'était la voix de Nemo que tu entendais, lointaine et douce, mais bien là, contre ton oreille. Restait encore à lui expliquer le problème. Tu enfonças profondement tes dents dans ta lèvre pour calmer tes tremblements et tes sanglots. « Mpf je... Kh... Je viens de rentrer en fait... Tu sais, de Montréal.  » T'avais l'impression que tes yeux te sortaient des orbites tant ils te pensaient sur le visage. Tu mordillas l'intérieur de ta joue pour te convaincre que tout ça n'était pas qu'un cauchemar, mais c'était déjà la énième fois que tu le faisais : tout était bien réel. « Elle... Elle est morte il y quatre jours et je suis resté pour l-l'enterrement...  » Tu dus t'imposer un long silence pour calmer ta respiration haletante comme tu le pouvais, glissant une main tremblante dans tes cheveux. « Je suis rentré y'a une heure et j'ai oublié mon porte feuille là bas... J'ai pas un sous pour un taxi et il pleut des cordes... Est-ce que tu peux pas m'envoyer quelqu'un, n'importe qui..? Je payerai pour les frais d'essence, tout ça. J-Je suis bloqué à l'aéroport, j'ai même pas deux dollars pour le bus. » Tu serras les dents. C'était comme si t'avais reçu une flèche en plein flan, et que tu luttais contre la douleur affreuse qu'elle te procurait, c'était comme si t'étais vide. Tu te sentais si inutile, si rien, ou si peu de choses. « N-Non attends ! Faut pas que ce soit quelqu'un d'autre, faut que ce soit t-toi... Je veux pas que quelqu'un d'autre me voit comme ça.  » Un cadavre ambulant.
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Derrière son téléphone, il commençait à te répondre, et il te parlait de Montréal. C'est à ce moment-là que dans ta tête tu commençais à comprendre où il voulait en venir. Enfin, ton esprit n'avait aucune envie de s'aventurer vers cette hypothèse mais tu ne voyais pas d'autres solutions, d'autres cas où il pouvait se mettre si mal et aller jusqu'à t'appeler, en revenant de Montréal. Et puis il te l'annonça, confirmant la peur qui était montée en toi : elle était morte. T'avais déjà les yeux qui piquaient à l'entente de cette phrase et du mot enterrement, et t'osais pas parler, t'osais pas briser le silence malheureux qui s'en suivit. Tu essayais de te détacher quelques minutes de ça afin de te concentrer sur lui et sur ce qu'il te racontait : sur le pourquoi il avait besoin de toi auquel tu ferais tout pour l'aider. Tu acquiesçais doucement même s'il ne te voyait pas, et tu finissais par souffler derrière l'écran. « D'accord, d'accord, je vais essayer de voir si Shae peut pas venir te chercher- » Tu réfléchissais en pensant à ta meilleure amie, te demandant si elle avait quelque chose de prévue pour cette date ou non. Tu ne savais plus trop. Tu n'avais pas forcément envie de casser son rendez-vous un soir de saint-valentin – encore moins si elle avait prévue une soirée sexy et nuit complètement torride – mais t'avais plus trop le choix, t'espérais juste qu'elle comprendrait. Elle venait bien te réveiller depuis qu'elle avait les clés de l'appartement à cinq heures du matin quand elle n'arrivait pas à dormir car elle ne trouvait plus le nom d'une actrice dans un film, elle pouvait bien te rendre un petit service à l'heure qui l'était. Finalement, Oscar t'interpella un nouvelle fois, rapidement, comme s'il avait peur que t'ai déjà raccroché et demander à n'importe qui de venir le rejoindre. Changement de plans, il ne voulait que toi finalement. « Ok ok, calme-toi, calme-toi... J'arrive d'accord ? Je vais raccrocher le téléphone mais j'arrive, reste où tu es, ne bouge pas. » Recommandations débiles une nouvelle fois, puisqu'il n'avait apparemment aucune envie de s'attraper une pneumonie sous l'averse bruyante, mais tant pis. T'avais juste vraiment peur qu'il fasse une connerie. Déjà que c'était difficile pour toi d'essayer un semblant de voix calme, tu comprenais à quel point il devait être dévasté. Une fois la communication coupée, tu te dépêchais. Tu fermais ton ordinateur, laissait tes glaces en plan sur la table de chevet en t'enfilais les premiers habits qui passaient, un pantalon de jogging gris, une polaire noire, des tennis grise et t'enfilais ta grosse veste. Tu prenais un sac où t'entassais quelques affaires comme des mouchoirs ou ton permis ou deux parapluies, et tu sortais rapidement rejoindre ta voiture, puis l'aéroport. Tu conduisais un peu plus vite que d'habitude, et c'était con avec le temps dangereux et tes mains légèrement tremblantes et stressées mais tu ne semblais pouvoir faire autrement. Une fois à destination tu te garais puis te dépêchais de rejoindre le bon bâtiment, celui où devrait se trouver Oscar. Après quelques minutes à trottiner par-ci, par-là, tu le voyais enfin. Et plus tu t'approchais, moins sain et vivant il avait l'air, et cette vue de lui te nouait la gorge. Tu prenais une respiration et t'arrivais à sa hauteur, venant t'asseoir à ses côtés. « Hey, je suis là, j'ai fais aussi vite que j'ai pu... » Tu t'excusais d'une petite voix, et tu te retrouvais là, à ne pas vraiment savoir comment te comporter ou comment l'aider face à sa perte immense. « Depuis quand t'es là ? » Tu demandais posément, comme si tes questions pouvait l'amener à réfléchir à d'autres choses plutôt qu'à sa mort directement.

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Perdu dans les vagues de larmes qui s'agglutinaient au creux des yeux, t'avais envie de hurler aux gens te regardant du coin de l'oeil de tous aller se faire foutre. T'étais une bête sauvage affaiblie par les coups, et t'avais l'impression que ta célèbre mâchoire était bien dérisoire maintenant. T'étais comme un geai moqueur auquel on aurait arraché les ailes, et les autres pouvaient bien se moquer maintenant. Perdu, t'avais juste trouvé la force - et une heure après - d'appeler Nemo. Pourquoi lui ? Pourquoi pas Marley, Eä ou même Read maintenant que t'avais décidé de lui pardonner ? Non, t'avais fouillé dans ton portable et t'avais appuyé sur le nom de Nemo, et de personne d'autre. T'avais oublié de le haïr, parce que tu détestais le monde entier sauf lui putain. Tu ne pouvais laisser personne le voir dans un tel état, t'avais tellement honte, t'étais même pas sûr de pouvoir refaire un pas sans t'écrouler. On t'avais arraché le coeur en enterrant celle qui t'avais donné la vie. Nemo évoqua le prénom d'une certaine Shae, et tu hochas maladroitement la tête. Et puis tout à coup, tu sursautais, et tu demandais expressivement à ce que ce soit lui. Non, pas une autre fille ou un autre mec, personne ne devait te voir comme ça.

T'abusais oui, et tu le savais bien, mais pourtant, il accepta. T'entendis sa voix te prévenir qu'il allait raccrocher, mais qu'il allait venir. Tu reniflas pour toute réponse, avant de ranger ton portable dans ta poches. Les minutes qui s'ensuivirent furent une torture psychologique insoutenable, et tu songeas un instant à la douleur que pouvait bien provoquer un crâne frappé contre une vitre couverte de pluie. T'entendis des pas venir vers toi une vingtaine de minutes plus tard, tandis que tu n'avais pas bougé. Le front bouillant à force de penser, le visage blafard et d'épaisses cernes noires sur les yeux, tu ne ressemblais plus à rien maintenant. T'entendis la voix de Nemo s'élever et tu tournas très lentement les yeux vers lui, le souffle court alors que n'avais pourtant rien dit. « T'es venu...  » Tu murmuras, le raclement de ta gorge cassée frottant douloureusement ta gorge. Il était venu, malgré tout ce que tu lui avais dis ? Tu secouas la tête, épuisé, et tu vins tout simplement le prendre dans tes bras. Tes bras entourèrent ses épaules, et tu cachas ton visage usé dans son épaule, serrant les dents. Non, qu'il ne dise rien, t'avais juste besoin d'un peu de chaleur, t'avais besoin de sa présence. Serré contre lui, comme ça, sans un mot pendant un moment.« Je sais pas trop... Une heure ? » Tu ne bougeais pas, soupirant doucement.
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Tu ne l'avais jamais vu si mal. Il avait déjà pleuré devant toi, des années auparavant, mais son visage n'avait jamais paru si abattu et désemparé. Il avait littéralement perdu une partie de lui, un bout d'âme, et il semblait carrément inconsolable. Tu te demandais s'il avait déjà pleuré lorsqu'il avait appris la nouvelle à Montréal – ou peut-être même était-il prêt d'elle lorsque cela est arrivé ? - ou s'il venait seulement d'ouvrir des vannes qui ne mettraient que trop longtemps à se refermer complètement. Il te regardait enfin, murmurant comme s'il avait réellement cru que tu lui disais que tu viendrais mais que tu n'allais pas vraiment passer, et tu haussais doucement tes épaules. « Évidement. » Tu répondais seulement, car ce n'était pas vraiment le moment d'expliquer que sa voix avait l'air si différente et brisée au téléphone qu'il était difficile de ne pas venir l'aider de quelque manière que ce soit, et merde, c'était sa mère quand même. Tu savais ce qu'elle signifiait pour lui. Il s'approchait ensuite de toi une fois que tu fus assis, et il initia à ton grand étonnement le contact. Sans broncher, tu glissais tes mains autour de son corps qui semblait si maigre contre le tiens – avait-il seulement mangé correctement ces derniers jours ? - et tu expirais doucement, une main venant caresser ses cheveux en signe de réconfort. Tu ne pouvais pas imaginer exactement l'absence et le vide qu'il devait ressentir. Tu savais que tu te retrouvais complètement perdu si tes parents – même si des fois ils pouvaient franchement te les briser – ou que ta soeur jumelle ou ta petite soeur mourraient. Tu te retrouverais complètement seul, paumé et tu ne préférais même pas imaginer la douleur que tu pourrais ressentir, et qui continuerait à te bruler le cœur, sans jamais s'arrêter, même pas pour quelques secondes afin que tu puisses te reposer. Tes yeux recommençaient à te piquer rien que d'y penser, main tu prenais une petit inspiration car il fallait que tu sois fort pour lui ce soir. Il te répondait ensuite que cela faisait une heure qu'il devait être ici, tout seul, à pas savoir quoi faire. « T'aurais pu appeler avant... » Tu disais doucement. Ce n'était pas un reproche, plutôt une sorte de confirmation. Tu savais qu'il n'était surtout pas du genre à t'appeler toi comme ça, mais c'était le genre de situation de crises où vous pouviez tous les deux vous retrouver et faire des efforts, même si vous n'étiez pas vraiment amis. « Je suis vraiment désolé pour ta mère. » Tu continuais ensuite,la voix un petit nouée, avant que tu ne la racles doucement. Tu savais que c'était le genre de paroles qui ne servaient à rien, mais que pouvais-tu dire pour lui faire part de tes condoléances hein ? Des mots, rien que des mots.

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Tes yeux tombèrent sur sa silhouette juste assise auprès de toi. Il avait l'air un peu intimidé, et te fixait lui aussi. Il devait se dire que le Oscar hautain et fort était bien pitoyable maintenant. Tu te sentais si con là, incapable de correctement réfléchir tant tes pensées étaient brouillées. Pourtant il était là, et c'était bête, mais ça faisait comme quelqu'un auquel s'accrocher. Ce n'était pas rien, et t'étais pas sûr que t'aurais fais ça pour tout tes exs, toi. Tu l'avais peut-être dérangé dans sa soirée tranquille avec sa conn- ... Pourquoi t'étais aussi mauvais ? C'était peut-être le bon Dieu qui te punissais de ta mauvaise humeur quotidienne, de tes grognements, peut-être que tu le méritais un peu tout ça. T'arrivais pas à croire qu'elle était partie, elle et sa bonne humeur, sa force de caractère à toute épreuve...? Invincible, elle avait tenue pendant sept ans dans la maladie totale, et le dix février, elle s'était simplement éteinte, comme une bougie qu'on abrège tant elle coule de cire. « J'ai fais le con avec cette histoire de porte-feuille. J'avais la tête ailleurs, j'ai même pas pensé à le prendre. » Tu levais tes yeux creux vers lui, toujours serré dans ses bras, et tandis qu'il te rendait ton étreinte, à ta plus grande surprise. Il aurait eu toutes les raison de te haïr autant que tu le faisais, alors pourquoi pas ? « Tu diras à personne hein, pour la gueule que j'ai là. » T'osais même pas sortir un miroir pour constater les dégâts, de toute façon t'avais beau te moucher et essuyer les yeux, t'allais repartir en sanglots d'ici peu de temps. « T'excuse pas... C'était incontournable, et je le savais autant qu'elle. » Les larmes te montèrent alors, à nouveau, comme un torrent t'étouffant, et tu t'effondrais en sanglots sur son épaule. « E-Elle était tellement contente de savoir que tu allais bien, elle m'a dit de te dire que t'étais un "brave garçon" et qu'elle ne t'en voulait pas. » Tu serras les dents pour tâcher de stopper les larmes, qui coulaient et coulaient encore sans pouvoir s'arrêter. « Elle avait même pas quarante cinq ans, tu te rends compte putain... »
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Tu n'avais pas pu ne pas venir. S'il y avait un jour et un seul auquel tu te devais d'être là pour lui, malgré les différends et vos disputes pour tout et rien, c'était bien ce jour-là. C'était sûr que tu aurais préféré être là pour lui dans un moment bien plus joyeux que celui-ci. Être là parce qu'il avait réussi son année ou à avoir son diplôme, ou être là parce qu'il avait pris son courage à deux mains afin de dire ses quatre vérités à son père. Ou n'importe quoi, vraiment. Être là même parce qu'aujourd'hui était le jour où il passerait la bague au doigt d'un merveilleux garçon. Mais toi tu faisais parti du passé, t'étais raccroché à ces quelques mois de sa vie où t'avais habité chez lui, et tu seras toujours ça. Le lien du passé. Alors t'étais le seul qui pouvait être là dans la tristesse du moment, quand on parlait de sa mère qu'il avait apparemment caché aux autres. Alors t'étais présent, à ses côtés, en espérant que tu sois suffisant. « C'est pas grave, on s'en fout du porte-feuille. C'est pas important le porte-feuille. » Tu lui répondais en secouant un peu ta tête quand il te parlait de ça. C'était pas important, et même si ça l'avait un peu mit dans la merde ce soir-là, il pouvait faire sans. Tu le regardais un instant dans les yeux, dans ses deux yeux marrons ternes, et tu levais presque tes yeux au ciel lorsque tu l'entendais te demander de ne rien dire à personne par rapport à l'état et la gueule qu'il avait à ce moment-là. Sérieusement, c'était à ça qu'il pensait là tout de suite ? Comme si t'avais que ça à faire, d'attendre qu'il te montre ses plus grandes faiblesses pour les déballer au monde entier.  « Promis. » Tu lui promettais tout de même, si ça pouvait lui faire plaisir. T'avais pas pu faire autre chose que d'être désolé. Tu n'avais réellement pas d'expériences avec les enterrements et les morts de personnes importantes, alors tu ne savais pas forcément comment aider les gens à faire leurs deuils, à aller mieux. Ce n'était pas comme si tu pouvais simplement claquer des doigts pour le faire sentir mieux. Et c'était vrai que vous le saviez tous. Oscar savait qu'elle allait bientôt mourir, tu savais qu'elle allait bientôt mourir, peut-être même elle savait combien de temps il lui restait à vivre. Ça ne voulait pas dire que ça rendait le choc de sa mort moins important ni moins douloureux. « Comment on te l'as annoncé ? T-t'étais avec elle ? » Tu essayais de demander, parlant de la découverte de la mort. Tu ne savais pas si c'était mieux pour lui qu'il ai vécu les derniers instants main dans la main avec sa mère ou qu'il ne l'ai pas vu mourir. On disait souvent qu'il était mieux de se souvenir des personnes quand elles étaient aux mieux que quand elles se retrouvent au plus mal. T'avais pas forcément envie qu'Oscar revoit sans cesse dans son esprit sa mère fermant ses yeux pour ne jamais les rouvrir. Il se remettait à pleurer, et tu le serrais un peu plus fort contre toi, ta seconde main venant frotter de haut en bas son dos. Il te rapportait ensuite ce qu'elle t'avait dit de toi, et t'étais presque surpris d'entendre qu'il avait parlé de ta personne avec elle. Sûr, il t'avait qu'il le ferait mais avec ce qu'il se passait dans sa vie, il aurait pu oublier, ou changer d'avis. « C'est toi qui va m'faire pleurer là. » Tu disais, frottant un instant tes yeux sous l'émotion, quand il te disait qu'elle ne t'en voulait même pas. Elle est était trop gentille comme ça, et elle ne méritait pas de mourir à son âge. Elle ne méritait pas de mourir tout court. Elle était trop jeune, trop adorable, trop importante pour mourir. « Je sais, c'est tellement injuste... » Tu murmurais contre ses cheveux en bataille.

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Le nez dans son épaule tu pouvais sentir son parfum et l'odeur de ses cheveux. C'était quelque chose de doux qui ne te semblait pas si étranger. À vrai dire, la sensation que te procurais son odeur n'avait pas vraiment changée : elle t'apaisait lentement. T'aurais pensé que depuis le temps, avec tout ce qu'il s'était passé, elle t'aurait simplement dégoûtée, mais s'en était loin. Contre lui, tu tentais doucement de calmer tes sanglots, comme tu l'avais fait cinq ans plus tôt, lorsque tu avais craqué devant ses yeux, et qu'il t'avais chuchoté que même les plus grands hommes pouvaient pleurer. Pourquoi est-ce que tu repensais à ça maintenant ? C'était son odeur, qui te rappelait ça lentement, et cela t'aidais mystérieusement à calmer tes larmes, du moins d'épargner un peu le torrent qui s'échappait de tes yeux. « Un médecin est venu dans la chambre et il a commencé à employer des tas de termes scientifiques, maman a fait une blague comme quoi elle ne comprenait rien, mais j'avais déjà pris ma tête entre mes mains, parce que j'avais compris... Quand elle a vu ça, son sourire s'est doucement évanouit et.... Elle a eu les yeux humides, comme si tous ses espoirs s'effondraient d'un seul coup... Elle a demandé un verre d'eau et elle a demandé combien de temps il lui restait. » Les yeux levé vers derrière Nemo, tu fixais le vide en parlant, les larmes coulant toujours douloureusement, malgré le parfum apaisant de ton ex. Tout s'était passé si vite. Tu déglutis. « Si y'avait bien quelqu'un sur cette terre qui méritait de vivre c'était elle.  » Tu refermas lentement les yeux, tes longs cils trempés. « Je suis rentré, Montréal et l'accent des gens me donnaient la nausée. Je savais pas trop quoi faire... M'enterrer dans un coin de mon appart jusqu'à ce que la douleur parte.  » Tu déglutis, reculant doucement pour plonger tes yeux dans ceux noisettes de Nemo. « Est ce que tu peux me ramener ? Je supporte plus le regard des gens ici.  »
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Il commençait à t'expliquer la manière dont ils avaient appris que ce serait bientôt là fin. Et ce devait être tellement difficile d'être devant un médecin et de comprendre que les nouvelles ne sont pas bonnes, et de demander pour combien de temps vous en aviez. Certains peut-être ne préféraient même pas demander afin que ça leur tombe par surprise et qu'ils n'aient pas à stresser lorsque la date fatidique du dans trois semaines ou dans quatre jours arriverait. Mais c'était horrible comme annoncement. « E-et, et quand elle est morte ..? T'étais avec elle, quand elle est partie ? » Tu murmurais, espérant être un minimum audible pour ses oreilles alors qu'il fixait un point invisible tu ne savais où, touché par ce qu'il avait vécu et peut-être même se remémorant la scène dont il te parlait. « C'est sûr. On peut juste se consoler en se disant qu'elle ne souffre plus maintenant ? » C'était la phrase typique, mais d'une autre part c'était la vérité. Elle avait passée des années dans un lit d'hôpital, faible, à battre sans répits un cancer qui avait pour seul but de l'achever, et même si elle gardait sa bonne humeur et son sourire à toute épreuve, il n'était pas difficile d'observer à quel point elle était rapidement fatiguée et ça devait lui faire mal tout ça. Il n'y avait pas que physiquement, elle devait avoir également cette douleur morale de ne pas être à côté de son fils tous les jours, de ne pas pouvoir lui faire à manger, ne pas pouvoir continuer à l'éduquer comme elle le faisait, ne pas pouvoir sortir avec lui et l'emmener faire une activité entre mère et fils. Ça devait faire mal ça aussi, de ne l'avoir pour soit que quelques minutes par jour entre le moment où elle se réveillait et celui où elle s'endormait une nouvelle fois épuisée. « Je pense qu'il va falloir bien plus que ça malheureusement. » Tu disais doucement quand tu l'entendais parler de s'enfermer chez lui. Tu pouvais comprendre son malaise pour Montréal et les accents, même si c'était triste en sachant à quel point il aimait cette ville et les gens là-bas. Mais s'enterrer chez lui... Tu comprenais que la perspective semblait alléchante, mais tu savais aussi même sans être passé par là que ce n'était pas la bonne décision et que ça lui ferait plus de mal que de bien. Ce n'était pas comme s'il pouvait rester chez lui sans voir personne pendant une semaine entière puis reprendre les cours le jour d'après en mode tout heureux et sans peine restante. Il se reculait un peu pour te regarder, puis t'acquiesçais quand il te demandait de le ramener. « Ouais ouais... T'as ta valise ? » Tu demandais, pendant que tu étais toi-même en train de chercher l'un des parapluies que t'as rangé juste avant de partir de chez toi. Tu le sortais enfin, avant de faire un petit signe de tête à Oscar afin de marcher jusqu'à la grande porte de l'aéroport. Là tu l'ouvrais, venant couvrir votre tête à tous les deux, et tu te dépêchais de rejoindre la place où ta voiture était garée devant le froid glacial des nuits de Cambridge. Une fois installés et la valise d'Oscar rangée à l'arrière, tu démarrais, prenant la route. « Il va falloir que tu me guides ou que tu me dises le nom du quartier où t'habites parce que je ne sais pas du tout. »

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