I WANNA BE YOUR LITTLE WIFE. (emrys)

J'accentue doucement les va-et-vient en elle de mon unique doigt cherchant une réaction positive. Je redeviens alors un enfant dans ma façon de fonctionner car j'ai peur de emal faire les choses. C'est là le danger de faire ça avec une jeune, toute jeune et j'ai le rouge qui me monte aux joues. J'ajoute ma langue à cette douce gourmandise et quand je sens que tout va mieux, qu'elle est moins crispée, j'ajoute un second doigts. Elle est mouillée pour moi, sourire carnassier, pleins de satisfaction. Je poursuis mes va-et-vient en ajoutant encore un doigt mais elle semble déjà partir loin et la coquine en redemande. Elle lève les hanches, comme affamée de sexe. Je la regarde, étonné alors qu'elle me demande de la prendre maintenant et sa voix fait fondre mes sens. Je ne pense plus à rien et bestialement et surement de façon débile, je la pénètre sans vraiment de douceur mais quand je sens a quel point elle m'entoure, tellement serrée, je la regarde dans les yeux, apeuré, revenant à la réalité ; est-ce que ça va ? je suis désolé ... Je n'ose plus trop bouger. Je suis un mec et j'ai joué le bourrin. Étrangement, j'ai l'impression qu'elle n''est pas insatisfaite en gros...

Soudain, la jeune feme se lève, soulève la couverture sous laquelle je viens de me mettre. J'attrape mon boxer plus loin et l'enfile avec difficulté tandis qu'elle me surprend en venant se coller dans mon dos pile à temps, que je puisse me remettre de dos pour ne pas etre trop dans la gêne. Elle colle sa tete au plus proche, embrasse alors ma joue et fait en sorte que mes yeux croisent les siens. Je grimace discrètement et lorsqu'elle me demande si j'ai aimé, je répond calmement, assez nonchalamment : Ouais ouais... Je me met au mieux pour la respecter et la regarder avant de dire ; Mais j'suis crevé maintenant donc je vais dormir ok...? J'embrasse sa joue et fait volte-face pour tomber dans les bras de Morphée ou réfléchir, faire semblant.

Je suis gêner, non pire, je suis blesser. J'avais longtemps rêver de ma première fois, aromatiser de fleure, de bougie et une musique douce et lente sur lequel on se laisserais aller. J'en était bien loin. Et pire encore, après l'acte, je n'avais pas le droit au câlin et caresse que m'avait promis les films d'amour et les romans à l'eau de rose que j'avais beaucoup trop lue. Lorsque je lui demande ce qu'il a aimer, il répond avec un ton si non-chalant que j'ai l'impression de faire face à un professeur qui me répondrais avec évidence que 2+2 font 4. Il se rhabille, et je suis encore là, nue sous un fin draps. A mon tour, je m'habille rapidement, en attrapant maladroitement les fringues qui sont éparpiller un peu partout dans la chambre, manque de bol, l'autre partit de ma tenue se trouve dans le salon, j'aimerais rester avec lui, ce soir, qu'il m'enroule dans ses grand bras et qu'il me réveiller avec un baiser sur le front demain matin. Mais il me fait clairement comprendre que je ne suis pas la bienvenue. Il est d'ailleurs déjà coucher, et je suis debout face à son lit, en sous-vêtement. « Et bien je..Je vais rentrée alors. Je vais essaie de trouver un taxis, on se revoit bientôt ? » c'était une requête, j'espère qu'il le comprend, je voulais le revoit, et je voulais que bientôt soit vraiment bientôt, et non une promesse faite en l'air et un bientôt signifiant jamais.

Si j'ai lègèrement honte de ma conduite à l'instant, je crois que ce qui me pousse à être ainsi, c'est la honte profonde et le fait que je n'assume pas mon acte. Je trouve ça affreux d'avoir osé coucher avec elle et je me déteste pour ça. Elle me fuit soudain et je me mord la lèvre comme pour me fermer la gueule automatiquement. Elle bouge quelque peu, je ne sais où, j’entends simplement puis elle me parle enfin. Elle me dit qu'elle va rentrer et prend un taxi, si je n'ai pas la tete à la ramener, je ne suis pas inconscient ni bâtard alors je me lève sans lui demander son avis et enfile un pantalon et un t shirt au hasard. Je vais te ramener ... et oui, on se verra surement ... enfin bientot ! Dis-je en me dirigeant sans un mot vers la porte de ma chambre sans la regarder par respect, sachant qu'elle est en sous vêtement, gênée. Je reste muet pendant tout le trajet et embrasse sa joue à l'arrivée avant de partir.