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Wicked games ft. Eléo & Henri

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Elle ne disait rien, mais cela ne me perturbait pas. Je savais qu'elle avait besoin de temps et que ce qu'elle avait vécu avait été traumatisant. Elle accepta l'idée du bain, ce qui me paraissait être un bon moyen pour elle de se détendre et de se "laver de cet évènement qui lui restait collé à sa peau", métaphoriquement parlant bien sûr. Alors qu'elle venait de refermer la porte de la salle de bain, j'avançais vers la cuisine, passant ma main dans mes cheveux et soupirant. C'était une journée de dingue, une période de ma vie assez compliqué avec deux des personnes les plus importantes ici, qui avaient vécu un truc grave et qui n'allaient pas bien. J'étais le seul non touché et je trouvais ça bizarre, pourquoi ne m'arrivait-il jamais rien à moi? Une chance de cocu, après tout, je l'avais été, elle m'avait donc rendu service. Trève de plaisanterie, j'allumais les lumières et je mis un peu de musique avec mon portable pour détendre l'atmosphère pesante. Je me dirigeais ensuite vers les placards et le frigo, pour voir ce que je pouvais bien cuisiner, bon, je ne savais pas faire grand chose, mais ça serait toujours ça ! J'optais pour une omelette aux champignons. Simple et basique, mais bon. Je cassais les oeufs, les plaçant dans un récipient, puis, je commençais à couper les champignons après les avoir lavés. Je battais les oeufs, ajoutant de la crème fraîche puis, plaça les champignons. Enfin, je sortis une poelle et la plaça sur les plaques éléctriques, attendant qu'Eléo sorte pour lancer l'omelette à cuire. Je mis la table dans la cuisine, ouvris aussi une bouteille d'un bin bon marché, mais qui ferait l'affaire pour ce soir. Boire lui ferait du bien ce soir. Il ne s'agissait pas de boire pour oublier, mais plutôt pour décompresser à deux. Y'avait rien de mal. Finalement, au bon d'un long moment, j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir.
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L'eau était bouillante, mais à vrai dire je m'en fichais, ou tout simplement, je ne m'en rendais pas vraiment compte. J'étais dans mes pensés, me demandant comment aller les autres, ceux qui avait était blessé. Est ce que le père de la petite fille était encore en vie ? Je n'en avais aucune idée, mais j'aurais le savoir, et soutenir son entourage, même si je ne les connaissaient pas. D'ailleurs, je ne connaissais même pas son prénom, j'en avais honte. Je repensais à Brynn et Shae qui avait vécu cette prise d'otage à mes cotés. Etait-elles aussi touchées que moi ? Avait -elle pleurée jusqu'à n'en plus pouvoir , se refermant sur elle même ? Je me promis de leur rendre visite demain. J'avais besoin de Henri, et j'avais la chance de l'avoir à mes coté, mais peut être que elles, elles n'avaient personne, et lorsque l'on à vécu une situations difficile ensemble, il faut savoir aussi les surmonter ensemble.

Je plongeais une dernière fois ma tête dans l'eau, profitant de ce calme olympiens. L'eau avait un peu refroidis, et mes mains était toute fripés, signe que cela faisait un bon moment que j'étais dans le bain et qu'il était temps pour moi de sortir. Je pris soins tout de même de me savonner et de me rincer avant de sortir de la baignoire. Je pris le peignoirs qui était déposé à coter m’enveloppant à l’intérieur. Je me regardais dans la glace, livide, les yeux rougis et exténuer. En une simple après midi, le bleu de mes yeux avait ternis. Je m'assis sur la chaise soupirant. J'aurai aimée que ce jour ne sois que cauchemars , me réveiller et que tout cela soit terminé. Mais malheureusement la vie était ainsi. Je devait me relever, et être forte !

Après m'être habillée d'un simple large tee-shirt XXL m'arrivant au genou, et d'un short court, je décidais de prendre mon portable pour envoyer un message à Léo, ainsi qu'à Matthis pour le prévenir que je ne sera pas la se soir. Demain je l'appellerais pour lui expliquer la situation. Je finis par enfin sortir de la salle de bain. Henri se trouvait dans la cuisine, et il avait déjà préparé le dîner. Alors qu'il s'afférait à ce qu'il faisait, je me glissais derrière lui, enveloppant mes bras autour de sa taille et l'embrassa dans le coup. Oui j'avais vraiment de la chance de l'avoir à mes cotés.
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Je la sentis s'approcher lentement, se plaçant derrière moi, elle vint encercler ma taille et me déposer un baiser dans mon cou, ce qui me fit sourire. Ma main vint attraper l'une des siennes pour l'apporter à mes lèvres, y déposant à mon tour un baiser. Je fini par me retourner pour la prendre dans mes bras et soupirer lentement. Humant ses cheveux humides, sentant l'odeur de son gel douche à la fraise, je commençais à m'habituer à cette odeur, à son odeur et je l'appréciais. Finalement, je la forcais à se reculer quelque peu, plongeant mes yeux dans les siens. Elle était très fatiguée, elle était vraiment triste. Je m'approchais alors d'elle pour l'embrasser tendrement. Caressant sa joue par la même occasion, je découvris alors sa tenue, ce qui me fit sourire. Même si c'était futile, il fallait penser à ces choses du quotidien, dans ce genre de terribles évènements. Je ne pu m'empêcher :

« Ma viking girl est so sexy ! »

Rigolant doucement, je fini par la faire venir à mes côtés, lui présentant ce que j'avais préparé. Je pris le bol où reposait le liquide et l'approcha de la poelle pour faire cuire l'omelette avant de dire :

« J'ai préparé une omelette aux champignons, j'espère que ça te va? »

Je me saisi d'une spatule et en moins de 5 minutes, le repas était prêt. Je déposais la poelle sur la table avant d'aller chercher une salade dans le frigo pour agrémenter notre diner. Je servis ma douce et moi même avant que l'on s'installe à table pour commencer à dîner. Je lui servis du vin, après avoir attendu son approbation d'un signe de tête. C'était simple, certes, mais au moins, je savais qu'elle allait se nourrir ce soir. Parce que vivre de telles choses, ça en fait oublier d'autres et je n'avais aucune envie qu'elle soit faible parce qu'elle ne mangeait pas correctement -ou pas du tout- et je savais qu'elle était contente que je sois là avec elle ce soir. Demain j'avais cours, mais je n'irai pas. Du moins, pas le matin ni le midi, peut être l'après midi car c'était un cours important, mais laisser Eléo seule m'ennuyais.
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J'avais déposé ma tête sur son dos, avant qu'il ne me prenne la main pour l'embrasser. J'aimais sa façon d'être avec moi, toujours tendre et doux. Il fini par se retourner, me faisant face afin de me prendre dans ses bras, et je profitais de ce moment de tendresse, fermant les yeux. Nous nous reculâmes, nous regardant dans les yeux et je vis à quel point il se sentait mal pour moi. Ce n'était vraiment pas une chose que je voulais, qu'il ai de la peine. Je balayais cette pensée tandis qu'il m'embrassait tendrement, pour découvrir par la suite ma tenu légère. J'ai jamais réellement de pyjama, je prenais toujours les tee-shirt trois fois trop grand que de mon père, et exceptionnellement aujourd'hui j'avais mis un short, ne voulant pas non plus me balader en petit culotte.

Sa remarque me fit agréablement sourire, cela faisait toujours plaisir quand quelqu'un vous trouvez sexy, encore plus lorsque c'était votre petit copain, et l'espace d'un instant, je pouvais oublier ma journée. Après m'avoir présentée sa fameuse omelette aux champignons auquel je répondais à sa question en hochant la tête, je me mis à table juste histoire de m’asseoir un peu. Le repas fut prêt en un rien de temps, et goûtais sa délicieuse omelette tout en buvant du vin. Cela faisait vraiment du bien, même si l’appétit me manquais.

- Merci , c'était délicieux.

Nous avions fini à présent, et je débarrassais la table, rangeant la vaisselle sale dans le lave vaisselle, et le reste du plat dans une boite en plastique avant de le mettre au frigo. Heureusement que la vaisselle n'était pas à faire à la main, j'aurai était capable de me couper avec un couteau ou de cassé une assiette tellement je me trouvais dans les vapes. Nous nous somme ensuite installé dans le salon, allongé sur le canapé devant la télé vision. Mais je n'écoutais pas vraiment le film, beaucoup trop dans mes pensées.
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On dina silencieusement, calmement. Elle trouvait mon plat délicieux, mais n'en dis pas plus, ce qui ne me dérangeait nullement vu les circonstances. Finalement, on fini par débarrasser la table, ranger la cuisine et on s'installa sur le canapé devant un film en noir et blanc proposée par la tv ce soir là. On avait nos verres avec nous, au final, le vin était bon. J'étais assis et elle, allongée sur moi. Je sentais la fatigue m'envahir peu à peu. Ma main, retombant sur son bras nu, venait caresser doucement sa peau mais je ne tardais pas à piquer du nez, m'endormant alors ainsi, dans cette position, la tête renversée sur le haut du canapé. Je ne pensais à rien, mon corps était fatigué et je me laissais aller. J'espérais juste que ma compagnie de ce soir, aussi simple fut elle, lui est apporté un peu de réconfort. Je savais que oui, je savais que même si elle ne me parlait pas encore, ou qu'elle ne disait pas grand chose, tout son coeur y était. Moi, je savais juste qu'elle était ma priorité, parce que ce qu'elle avait du vivre avait du être terrible et que si je pouvais l'aider, d'une quelconque façon que ce soit, je le ferai, sans me poser de question, sans réfléchir et sans douter. Même si cela allait faire tout juste un mois que nous étions ensemble, je m'étais accrochée à ce petit bout de femme, avec qui j'avais noué une relation particulière. On y allait doucement, sans se prendre la tête, sans vraiment penser à demain, c'était simple, honnête et naturel. Bref, c'était tout ce que j'aimais. Eléo représentait à mes yeux, mon idéal féminin, même si je ne le savais pas encore à ce moment précis de mon histoire. J'avais envie de la rendre heureuse, de lui faciliter la vie au maximum, de lui faire profiter de cette dernière également. En même temps, je respectais ses valeurs, ses principes et sa façon d'être, que je trouvais admirable. J'avais beaucoup de respect pour les femmes, mais davantage pour elle, je la trouvais courageuse et mon estime pour ma viking girl n'avait pas de limite. Je la trouvais admirable. Je la trouvais belle, touchante, sensible, forte, drôle, attendrissante, avec parfois un petit caractère de cochon qui au final, commençait à me plaire énormément. On s'entendait tellement bien que cela me rendait vraiment heureux. Je n'avais pas pu imaginer trouver quelqu'un comme elle, surtout après ce que j'avais vécu mais voilà, je l'avais trouvée et désormais, je ferai tout mon possible pour la garder et faire son bonheur. L'avenir nous dira si notre relation durera, après tout, les gens changent, les situations aussi, on en avait la preuve aujourd'hui, on ne sait jamais de quoi demain peut être fait, il peut se passer n'importe quoi. Mais au jour d'aujourd'hui, j'étais heureux et je voulais simplement que cela dure le plus longtemps possible.
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Après un long moment, alors que le film que nous regardions était terminé, je me rendais seulement compte qu'Henri c'était endormie. Lorsque je vis l'heure sur le cadran de la télé, je compris pourquoi il était temps fatigué. Il était minuit passé, je n'avais même pas vue le temps défiler, il avait travaillé tout la journée, j'étais même sur qu'il avait travaillé sur l'affaire de Angel, cette soirée avait du lui aussi l'épuiser.Je me levais délicatement afin de ne pas le réveiller, et me délecté de ce moment en le regardant dormir, il devait être profondément endormi, sa respiration était lente, tout ce qu'il y a de normal. Il avait l'air serein et j'imaginais qu'il faisait un beau rêve, bien plus beau que ce donc j'avais rêvée. Malheureusement , j'allais devoir le réveiller, le canapé n'était pas vraiment le meilleure endroit pour dormir. Je caressais sa joue, essayant de le réveiller avec douceur.

- Henri ... réveille toi.

Il ouvrit délicatement ses yeux, un peu perdu sur l'endroit ou il se trouvait. Je lui souris, lui prenant la main pour qu'il me suivent jusqu'à ma chambre. J'allumais la petite lampe de chevet , et nous nous somme installé dans mon lit, heureusement celui-ci était à deux place. J’éteignis la lampe de chevet, et installa ma tête sur son torse. Mais je ne réussi pas à m'endormir, j'avais même peur de fermer les yeux , de revoir ces images, l'idée m'en était insupportable. Alors, après une heure de cogitations, et après avoir vérifier qu''il c'était à nouveau endormi, je me levais délicatement du lit, sortant de la chambre. Peut être qu'un peu de lecture me ferait du bien. Je pris un livre, que j'avais lu mainte fois et m'installer dans le salon, n'allumant que la petite lumière. Je ne voulais réveiller Henri. Il avait besoin de sommeil s'il voulait pouvoir se lever demain matin.
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Je m'étais endormi, comme un gros couillon, sur le canapé du salon. Un gros bébé quoi, puis, j'avais senti une douce petite main frêle caresser ma joue non rasée et piquante, ce qui m'avait sûrement fait grogner comme un petit chiot que l'on chatouille durant sa sieste. Finalement, j'avais entendu une voix m'indiquant de me réveiller, doucement. J'avais ouvert les yeux, passant mes mains sur mes yeux pour les frotter, j'avais eu un bref moment d'hésitation sur l'endroit dans lequel je me trouvais. Oui, maintenant, ça me revenait, j'étais dans l'appart' d'Eléo, mais quelle heure était-il au juste? J'en savais rien. Elle me prit la main, m'indiquant qu'on serait mieux dans son lit, ce qui n'était pas faux au final. Je la suivis donc, encore un peu endormi, dans les vappes, pensant à éteindre la télé malgré tout. On entra dans la chambre, elle alluma une petite lumière alors que je retirai mes chaussures, chaussettes, pantalon -pour un joli caleçon avec des camions dessinés dessus, car oui, c'était pas prévu qu'elle le voit celui là- ainsi que mon tee-shirt. Je Me glissais alors dans le lit, bien au chaud sous la couette et invita ma belle à me rejoindre. Elle se glissa contre moi et je me rendis compte que ce n'était que la deuxième fois que l'on dormait ensemble. Je la serrai contre moi, entremêlant nos jambes, j'humais son odeur de fraise, lui déposant des baisers dans sa chevelure blonde, je lui souhaitais une bonne nuit, ajoutant :

« T'hésites pas à me réveiller si tu fais un cauchemar, ok? »

Finalement, je ne tardais pas à me rendormir comme le gros bébé que j'étais. Ne me rendant pas compte qu'elle avait fini par quitter le lit conjugal -hahaha- je m'étalais sur le ventre, au bord du lit. Personnellement, je dormi très bien, jusqu'à ce que la soif attaque ma bouche. Le vin m'avait totalement asséché le gosier, je fini donc par m'éveiller lentement dans la pénombre de la chambre. Me tournant alors vers ma douce, je me rendis compte qu'elle n'était pas là. Le réveil indiquait 2 heures du matin. Beh merde. Je sorti très vite de mes songes et sorti du lit pour quitter la chambre. La lumière émanait du salon, elle était là, posée sur un fauteuil avec un livre, tout douce, toute silencieuse. Et la voir comme ça, ça me fit le même effet qu'une explosion d'amour dans le coeur. Putain mais j'étais fou d'elle en fait. Elle ne pouvait pas me voir de là où elle était, mais je ne voulais pas la surprendre et lui faire peur. Je fini donc par m'approcher de telle façon qu'elle me voit arriver de loin, pour éviter toute surprise. On se regarda, je lui souris tendrement avant d'aller boire un verre dans la cuisine puis, aller m'asseoir sur le canapé, près d'elle. M'enroulant dans une couverture qui était là, je fini par lui dire tout doucement :

« Tu as réussi à dormir ? »
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Je m'était vite plongé dans livre, ne me rendant pas compte du temps qui défilait. Lire pour moi était un moyen de m'évader, d'utiliser mon imagination et de ce faite, de ne plus penser à rien d'autre. Ce que j'aimais le plus, c'étais les histoire de science fiction, ou de fantasy avec beaucoup d'action et un peu de romance. Le genre de livre qui vous mettez la chair de poule, qui faisait battre votre cœur d’excitation. Et grâce à tout ces éléments, on en arrivait à oublier le monde qui nous entourait. Ce monde qu'aujourd'hui, j'avais beaucoup de peine à apprécier, surtout lorsque l'on se rendait compte de ce qui nous entourait.

Malgré le faite d'être concentrée sur ma lecture, j'entendis des pas s'approcher du salon , et au loin, je vis Henri qui était réveillé. J’espérais ne pas l'avoir réveiller, j'avais essayée de faire le moins de bruit possible en tournant les pages, mais je savait que certain personne avait le sommeil plus léger que d'autre, comme moi. Il allait à la cuisine pour se servir un verre d'eau et vint s'installer par la suite à mes coté sur le canapé, s'enroulant dans la couverture que nous avions disposé avec Léo.

- Non, je n'arrivais pas à dormir. J'ai pensée qu'un peu de lecture me changerais les idées.

Je fermait mon livre un instant, gardant bien évidemment la page avec un doigts pour ne pas me perdre lorsque je reprendrais la lecture. Parce que oui, j'allais rester ici pour bouquiner toute la nuit si c'était nécessaire, et si cela me permettais de tout oublier. Aujourd'hui j'étais faible je l'admettais. Je ne voulais pas dormir parce que j'avais peur, et inconsciemment je pense, mon corps ne ressentais pas la fatigue.

- Tu devrai aller te recoucher, ne t'en fais pas pour moi.

Je ne voulais pas l’empêcher de dormir, surtout s'il devait se lever tôt demain matin. Il allait être fatigué et travailler lorsque l'on est fatigué et la chose la plus difficile à faire. Il en avait déjà assez fait pour moi, je n'avais pas le droit de le priver de son sommeil.
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Eléo me répondit qu'un peu de lecture pouvait lui faire du bien, je trouvais ça très juste. Mais priver son corps de sommeil, refouler ce qu'elle avait au fond d'elle, ça ne lui ferait pas de bien, au contraire, ça ne pouvait lui faire que du mal. Ces maux qui la rongeaient de l'intérieur, se nourrissaient des corps faibles physiquement et je ne permettrais pas qu'il lui arrive quelque chose de ce genre. S'il fallait que je la nourrisse au biberon, que je l'endorme à coup de somnifère ou bien autre chose, je le ferai. Je n'aimais pas la voir ainsi, elle ne m'avait toujours rien dit et j'avais peur qu'à trop garder le silence, cela finisse par devenir un sujet tabous. Et puis bon, on me connait maintenant, moi et mes gros sabots, je suis le genre à mettre les pieds dans le plat et à être plutôt maladroit et là, venant tout juste de me réveiller, je ne loupais pas cette si belle occasion de faire une nouvelle boulette :

« Tu devrai aller te recoucher, ne t'en fais pas pour moi. »
« Comment je pourrai ne pas m'en faire pour toi Eléo? Je... Je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé, tu gardes tout à l'intérieur de toi et... et je pense que ce n'est pas sain. Tout comme le fait de ne pas vouloir aller dormir. Cela va te créer des frustrations, des perturbations physiques et motrices et puis ça va ne faire d'envenimer le traumatisme de ce que tu as vécu. »

Je m'arrêtais un instant, prenant sa main dans la mienne, plongeant mes yeux dans les siens, qui me fuyaient, je fini par continuer, toujours doucement, mais fermement quand même :

« Tu dois en parler, à moi, à un ami, à un psy j'en sais rien. Si tu ne veux pas m'en parler à moi, parles en à qui tu veux, mais ne fais pas de ce qu'il s'est passé, un sujet inabordable. Parce que c'est comme ça que tu vas vraiment être traumatisée à vie....

Je ne suis pas spécialiste, mais... Mais je vois bien comment tu es, tes réactions et... Putain Eléo ça me tue, tu ne peux pas rester comme ça... Si tu veux, on peut aller dans le lit, tous les deux et discuter, je m'en fous de ne pas dormir...

Si tu savais comme je m'en fiche Eléo, j'irai pas en cours demain, je ne compte pas te laisser comme ça toute seule. J'm'en veux déjà suffisement de t'avoir laissé seule aujourd'hui... Si... Si je t'avais ne serait-ce qu'au ciné, tu n'aurai jamais vécu ça... Là, on dormirait peut être chacun chez soi, ou bien l'un contre l'autre chez toi ou chez moi. »


Je soupirai légèrement, passant ma main dans mes cheveux et finissant par me lever, laissant la couverture sur le sofa. Je repris finalement, presque à bout de souffle :

« Tu sais... j'veux pas que cette histoire nous éloigne. J'veux pas que ça devienne un fossé incompréhensible entre nous. Tu mets cette distance entre nous, ce que tu as vécu, tu le gardes pour toi, tu veux le vivre et le combattre seule alors que je lui là... Je ne l'ai pas vécu, mais.. mais maintenant je suis là, j'voudrais qu'on y arrive tous les deux ensemble et... et j'ai peur que tu fasses de ce qui est arrivé, un sujet tabou qui nous éloigne... »

Finalement, je lui tendis la main pour qu'elle se lève de ce canapé et qu'elle me rejoigne, je n'avais pas du tout envie de la brusquer, mais j'étais un éternel maladroit et encore plus avec les filles, et puis je venais de me réveiller, j'avais pas la tête à prendre des pincettes malheureusement pour elle... Mais peut être que ça lui ouvrirait les yeux...

« Viens... ? » Murmurais alors, ma main tendue, symbole de ma présence, mon aide et de mon implication dans ce qu'elle avait vécue seule, aujourd'hui.
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Je n'avais pas imaginée qu'il me répondrait de la sorte. J'étais là assise sur se canapé à l'écouter débiter son flot de parole, qu'il avait gardé jusqu'ici pour lui. Je comprenais ce qu'il disait, mais j'était totalement incapable de lui répondre. Tous ce qui me venait en tête c'était " désoler " et se simple mot ne lui suffirait pas. Le pire c'est qu'au fond de moi, ce qu'il me disait me blessais. Pourtant je savais qu'il voulait faire bien , qu'il voulait juste que je m'ouvre à lui. Peut être qu'au fond, si cela me blessais autant, c'est parce que je savais qu'il avait raison. Mais c'est parole, bien que je les comprennes, ne m'aider pas à me livrer à lui. Parce que, si je lui disais ce qu'il c'étais passé, alors ce cauchemars serait plus que réelle, et ça me faisait peur.

J'avais envie de lui dire que c'était une bêtise de ne pas aller en cour demain, parce qu'il ne voulait pas me laisser seul. Ces études était importante et il n'avait pas le droit à l'erreur! Mais encore une fois, je restais là à le regarder sans rien dire. Parce que je préférais qu'il soit près de moi, plutôt que là bas. Oui j'étais égoïste, une chose dont j'ai horreur, une chose que je n'admettais pas avant. Mais aujourd'hui, j'avais besoin d'être égoïste. Parce que sans lui, je ne savais pas si j'étais capable de me relever. Mais surtout , j'avais peur pour. Peur que de nouvel chose arrive, peur qu'il y ai une bombe ou je ne sais quoi. Lorsque j'avais su qu'il ne lui était rien arrivé, lorsqu'il était arrivé à mon appartement, j'avais sentie un réelle soulagement. Je n'aurais pas pu supporter qu'il lui arrive quelque chose. Il c'était levé pour s'éloigner de moi, et je voyais à quel point mon silence le blessait. Je ne voulais pas m'éloigner de lui. Il me tendis la mains, et je la pris, hésitante, lâchant le livre que j'avais en main pour le laisser sur le canapé. Et je fis la seul chose que j'étais capable de faire, le prendre dans mes bras.

- Je suis désoler. [pause] Laisse moi du temps... S'il te plait. J'ai besoin de toi.

Voilà. J'y étais arrivé. J'aurai aimé rajouter plus, mais pour l'instant, c'étais suffisant. Du temps, c'est tout ce dont j'avais besoin.
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