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17 janvier 2015
Dès que j'avais su, j'avais totalement arrêté ce que je faisais. Je n'en revenais pas. J'avais tout laissé en plan pour partir au plus vite de chez moi. Nous étions installé dans notre appartement avec Angel, depuis environ une semaine maintenant, il avait de gros problèmes avec la Justice et j'étais en train de regarder les dossiers que mon père avait pu choper, pour travailler dessus. Puis, mon téléphone avait vibré. Un message d'Elle. Elle m'avait juste envoyé : « Henri, Ou est ce que tu es ? J'ai besoin de toi... »
J'avais senti mon cœur rater un battement pour venir s'effondrer. Je n'avais pas de détails, mais je savais qu'une seule et unique chose : il s'était passé quelque chose et Eléonora n'allait vraiment pas bien. Dès la lecture de ce triste sms, je laissais tout en plan, n'éteignant même pas la lumière, pour prendre mon manteau en vitesse et sortir dans la rue héler un taxi. J'avais mon coeur qui battait fort dans ma poitrine. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé, je n'avais aucune information, mais je ne tardais pas à chercher sur internet. Il devait bien y avoir un journal qui parlait de ce qu'il s'était produit? Alors je lu. « Prise d'otage », « homme armé », « blessés », « mort ». Autant de mots qui vous glacent le sang et qui font frissonner. Non, elle n'avait pas pu vivre ça. Pas elle. Pas ce petit bout de femme si douce, innocente et pure. Elle n'avait pas pu assister à tout ça! Et si elle était blessée?! Non.. il fallait que je me calme. Je devais la rejoindre chez elle, c'était qu'elle était saine et sauve, n'est-ce pas? J'avais la peur qui me tordait le ventre, j'étais stressé et angoissé. Mes mains étaient moites. Je trouvais que le taxi ne roulait pas assez vite, mais heureusement que je n'étais pas moi même au volant, car j'aurai pu faire une connerie en roulant trop vite.
Finalement, j'arrivais près de l'appartement de la coloc' où vivait Eléo. Je pressais le pas pour composer le code d'entrée de l'immeuble et dévala les escaliers à toute vitesse, arrivant essoufflé devant la porte de la colocation. Je toquais sur cette porte en bois, sachant très bien que pour cette fois, je ne trouverai pas le sourire de ma belle derrière cette porte. J'étais très inquiet et aussi très essoufflé. Mais finalement, la porte s'ouvrit.
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