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(foxhound) les sceptiques seront confondus.

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T'en savais rien si t'avais vraiment envie de parler de ça. En un sens, t'avais envie de garder ça pour toi, c'était une intimité douloureuse dont tu n'aimais pas parler, la preuve puisque la plupart de tes amis ignoraient tout des problèmes de ta mère, elle était une partie de toi secrète et fragile que tu ne voulais présenter à personne. D'un autre, c'était Nemo, et Nemo savait. Il l'avait vu, l'avait rencontrée, lui avait parlé. Et elle l'avait adoré d'ailleurs. Alors avec lui c'était plus naturel, il n'y avait pas besoin de tout réexpliquer, il savait déjà beaucoup, énormément même, bien plus que d'autres. « Les cours sont très importants mais je... Je peux pas travailler dans ces conditions. » Tu secouas la tête. Ton père avait toujours été un borné ne jurant que par le travail, mais t'étais incapable de te concentrer lorsqu'une petite voix dans ta tête te soufflait qu'elle pouvait mourir à chaque seconde, et que t'étais pas là pour lui tenir la main et la rassurer. Nemo sembla plutôt réactif, outré et intéressé, tu ne l'aurais pas cru. Après tout désormais vous n'étiez plus rien, mais il y avait une certaine révolte dans son regard qu'il aurait gagné à retourner contre son propre père... Du moins c'est ce que tu pensais. « Non pas des gardes du corps... Enfin j'espère pas. Mais il a contacté des surveillants de l'université pour vérifier que je venais bien en cours tous les jours, et puis il m'appelle tout le temps. » Rejetant un frisson d'horreur et d'impuissance, tu glissas une main dans tes cheveux pour te calmer. « J'en sais rien... J'pas de jet privé pour m'envoler jusque là bas. J'prendrai l'avion, et je ferai le plus vite possible avant qu'on vienne me chercher... » Tu levais les yeux vers lui. « mais je... Hmpf, sais même pas pourquoi j'te raconte tout ça. »
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Tu levais tes yeux au ciel quand il te disait que mes cours étaient très importants. Oui ça l'était, tu ne disais pas ça comme ça mais... Il y avait des moments où il fallait savoir lâcher et choisir ses priorités – ce que ne savait pas du tout faire le père d'Oscar apparemment. Tu étais aussi l'une de ces personnes concentrées sur le travail et essayant d'avoir les meilleures notes possibles pour pas se retrouver comme un con à rien savoir avec la presse se moquant de toi lorsque tu seras peut-être sur le trône, mais ce n'était pas ce qui faisait tout. Et la famille, c'était bien plus important que de suivre des cours qu'il pourrait de toute manière rattraper. « Oui c'est important, mais pas dans ces moments. » De toute manière, à quoi ça servait qu'il s'acharne puisqu'il n'arrivait pas à travailler sérieusement en pensant à sa mère constamment hein ? Tout ce qu'il lisait il ne le retenait pas, et finalement, c'était plus du temps gâché qu'autre chose. « Bon pour les appels, tu peux toujours mentir, mais qu'il aille jusqu'à contacter les surveillants... Il a vraiment pas confiance en toi hein ? » Tu demandais sans que cela soit réellement une question. C'était vrai non ? S'il mettait tant de moyens en place c'est qu'il n'avait vraiment pas confiance en lui – comme ces parents qui mettent des puces dans les portables ou sous la voiture de leurs adolescents pour savoir ce qu'ils font et où ils vont et suivent leurs traces en permanence sur leur tablette tactile dernier cri – ou peut-être qu'il le connaissait trop bien et qu'il savait qu'à la seconde où il saurait l'état dans lequel était sa mère, il partirait en plantant ses cours. Mais ce n'était que l'affaire d'un mois, il pouvait rattraper son retard durant les weekends et le Spring Break en s'amusant moins et en demandant les notes à des camarades. « Désolé, j'ai pas encore de jets privés à te prêter. » Tu lui disais dans une petite grimace désolé. Ouais, t'étais pas le président de la république où quoi que ce soit, t'avais pas des jets privés avec un pilote à disposition vingt-quatre heure sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Ça marchait pas comme ça chez toi. « J'ai des yachts, mais ça va pas t'aider pour aller à Montréal. » Tu disais, soupirant. C'était pas si facile que pour rejoindre Monaco et son port. Il te disait ensuite qu'il ne savait même pas pourquoi il te racontait tout ça. Ouais, t'étais surement la dernière personne avec qui il voudrait en parler, il avait surement des meilleurs amis ou des confidents qui connaissaient déjà toute l'histoire – peut-être mieux que toi. « Peut-être parce que t'as besoin d'en parler ? » Tu demandais d'une petite vois, haussant tes épaules en le regardant. « Enfin, on peut arrêter si ça te dérange. » Tu finissais par dire simplement, mordant dans ton muffin.

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C'était bizarre, mais il avait l'air de vraiment vouloir t'aider. Voilà qu'il se mettait à chercher des solutions, détaillant les problèmes un à un puis cherchant quelque chose pour les éviter. Toi l'écoutais, d'un air intéressé mais surpris à la fois. Ça ne voulait rien dire après tout, ce n'était que des mots, il ne t'avait pas offert un million de dollars mais... Après tout, il n'était obligé à rien, et il aurait pu clairement s'en foutre non ? Être ce genre de personne qui écoute et qui prend un air désolé, qui acquiesce mais on voit bien qu'elle n'écoute qu'à moitié... Ce n'était pas le cas pour lui. C'était... Surprenant. « Si mon père avait confiance en moi, ça ferait longtemps que je lui aurais dis pour mon penchant pour les mecs. » Tu disais simplement. Ton père n'avait pas confiance en toi, il en attendait trop. Il voyait en toi celui qu'il était plus jeune,e t voulait à tout prix t'empêcher les erreurs qu'il avait faites, mais tu n'étais que son fils, pas une image de sa jeunesse. Tu n'avais pas les mêmes centres d’intérêts, les mêmes envies, les mêmes besoins. Et pourtant depuis toujours, tu faisais tout pour qu'il n'y voit que du feux, pour qu'il soit fier... Dans quel but ? Juste qu'il soit heureux. Mais il n'avait jamais semblé très réactif, très souriant, c'était comme une lassitude sans fin, s’essoufflant. Ta dernière phrase avait crée un petit blanc, et tu ne disais plus rien du coup, attaquant le muffin que t'avais commandé Nemo, en le remerciant d'une voix basse. « Oh je ne disais pas ça pour réclamer, Nemo. » Tu disais simplement lorsqu'il évoquait les jets et les yatchs. T'étais con, hautain, mauvais, grognon, mais pas au point d'aller réclamer à ton ex des moyens de transports hors de prix, juste pour aller voir ta mère. Non, c'était une histoire bien trop personnelle pour que tu puisses faire des caprices, et t'étais dans une relation encore bien trop instable avec lui... Relation ? Tu avais dis relation ? « Je ne parle de ça à personne ici, je n'aime pas étaler ma vie privée, et puis, ça me donneraient l'impression d'exposer mes problèmes. » Tu secouas la tête. « Mais toi tu sais déjà la plupart des choses parce qu'à l'époque je ne demandais que ça, qu'on s’intéresse à moi. » Non, rectification, tu ne demandais que ça : QU'IL s'intéresse à toi.
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« Ouais c'est sûr. Enfin, t'es majeur et loin de lui pour l'instant non ? Même s'il le savait, il ne peut pas te virer de chez lui ou quoi que ce soit. » Et t'essayais de voir le bon côté des choses ok ? Son père était devenu de lèche-cul à super froid en voyant les photos qui étaient sorties de toi et pour le coup, il avait profité du fait que t'étais pas son fils et que ton père te demande au palais afin que tu puisses partir le plus vite de chez lui. Genre t'avais le taxi qui t'attendait déjà en bas de chez eux et tout. Et peut-être qu'il avait tant de mal avec les homosexuels qu'il aurait foutu son fils dehors – t'en savais rien. Mais il n'était plus là pour voir les moindres faits et gestes d'Oscar – ce que tu étais sûr il avait profité, l'université c'était le bonheur quand on voulait draguer qui on voulait sans que personne ne le sache forcément – et même s'il le savait, Oscar n'habitait pour l'instant plus chez lui. Il ne pouvait rien lui faire non ? Tu lâchais un petit rire quand il te disait qu'il ne réclamait rien du tout, et tu levais tes yeux vers lui, haussant tes épaules. « Je sais bien. Mais si je peux t'aider, pourquoi je le ferais pas ? Ta mère a toujours été la meilleure. » Bon, malheureusement, tu ne pouvais pas réellement l'aider. Tu ne trouvais pas de solutions que tu pouvais lui apporter en plus afin de faciliter son départ, et lui pouvait très bien s'acheter ses billets d'avions sans ton aide. Tu ne pouvais rien faire pour les surveillants non plus, en fait, être prince ça n'apportait pas vraiment beaucoup d'avantages dans des situations de crises comme celle-ci. Et même si vous n'étiez plus ensemble, et même si vous ne vous étiez pas vu depuis des années, et même s'il te détestait et ne voulait rien savoir de toi, ça ne t'empêchait pas de vouloir l'aider sans rien en retour. C'était sa mère dont vous parliez et tu ne savais pas ce que tu ferais sans la tienne, ou si elle était à l'hôpital Princesse Grace en train de vivre ses derniers instants. Ça te tuerait. Il te disait ensuite qu'il ne parlait de sa mère à personne à Harvard, et c'était vrai que l'Oscar devant toi avait l'air un peu plus réservé qu'avant. Pas timide, mais simplement plus silencieux quant à ses secrets et ses problèmes personnels. « T'as le droit d'exposer tes problèmes non ? On peut pas toujours avoir une vie parfaite sans encombres. Je pense pas que ça embêterait tes amis si tu leurs en parlait un peu. » Tu lui disais, essayant de comprendre. Il était vrai que parfois, on avait juste envie de garder son petit jardin secret sur quelques sujets mais les partager avec d'autres montrait à quel point on leur faisait confiance ou qu'on évaluait leur amitié. « Ça te dérange que je sache ? T'aurais préféré que je ne l'a rencontre pas ? » Tu lui demandais sincèrement, un peu concerné, puisqu'apparemment il avait l'air de vouloir tout, sauf qu'on s'intéresse à lui ou qu'on parle des choses auxquelles il tenait profondément.

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« J'ai pas envie de m'embrouiller avec lui, et de toute façon qu'il le sache ou quoi, aujourd'hui ça servirait à quoi ? Si j'avais un copain et que j'allais me marier, okay, mais à quoi ça servirait de lui dire maintenant ? A part créer de la merde, pas grand chose. » La vérité c'est que tu craignais ton père. Tu le craignais oui, plus que n'importe qui sur cette terre, comme un gamin tout faible qui a peur de recevoir une claque après une bêtise. T'avais été élevé dans la haine des parasites, le besoin de puissance et d'argent, d'être toujours tiré à quatre épingles.. C'était pas aussi facile que ça d'avouer à ton père que tu étais de ceux qu'il détestait tant. C'était lui qui payait tes études et tes dépenses, sans lui, t'avais plus rien que le prochain héritage de ta mère... Dont putain, tu voulais pas. Pas maintenant... « Et puis c'est lui qui paye mes études et mes dépenses, moi j'ai pas les moyens. » parce que oui tu faisais le fier, mais t'étais qu'un étudiant, et tu n'avais aucun sous sans ceux de ton père. T'avais plus qu'à bosser hein... Fallait juste que tu finisse tes études, et après tu trouverais le temps de lui dire que t'aimais te faire enfiler ? Grr, hard. « Elle t'entendrait, elle te ferait ces fameux câlins. » Tu l'imaginais déjà, se lever pour venir serrer Nemo dans ses bras en criant "tu es trop mignooon, c'est toi le meilleuuuur !". Cela t'arracha un léger sourire songeur, un sourire triste. Il fallait que tu la vois bordel. Puis tout naturellement alors, tu lui parlais de ton coté renfermé, que tu n'avais pas autant à l'époque où vous étiez sortit ensemble, et qui s'était surtout affirmé ses derniers temps. T'avais mûri, t'avais perdu de ton inconscience, et de tes sourires, et tu t'étais renfermé dans le travail. « C'est pas une question de les embêter, c'est une question de... J'sais pas comment dire. Ca me mettrait mal à l'aise qu'il sache pour elle. » T'étais incapable d'expliquer. T'étais un garçon secret, voilà tout. Tu t'enfermais dans ta tristesse plutôt que l'extérioriser, t'étais une sorte d'éponge. Une éponge pleine à craquer. Enfin il te demanda l'ultime : si ça te dérangeait toi, qu'il le sache, qu'il te pose des questions. Et tu te mis à le fixer, terminant ton muffin en silence sans savoir trop quoi dire. Tu mordillas ta lèvre, reposant le moule du muffin avant d'hausser les épaules. « Non j'dirai... Que toi c'est pas pareil. » Et comme tu savais que ce ne serait pas suffisant comme explication, tu soupiras. « Toi t'as connu l'Oscar d'avant, et je crois que c'est une bonne chose. » Tu levas les yeux vers lui. « Je t'ai aimé et, à cette époque j'avais eu envie de te la faire découvrir. Alors je suppose que tu devais le mériter. » Tu refermas un instant les yeux, soupirant, terriblement triste, et mélancolique à la fois. Qu'est-ce que c'était d'aimer déjà, d'aoir envie de partager des choses avec quelqu'un ? T'avais oublié.
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A quoi ça servirait hein ? Toi tu n'avais plus à te poser la question. On t'avait volé ton coming-out, et c'était une bonne chose, comme une mauvaise. C'était bon car t'étais presque certain que s'il fallait que tu mentes encore aujourd'hui sur qui t'aimerait baiser et qui tu trouvais mignon, t'exploserais, ou tu serais incroyablement malheureux de devoir garder tout ça pour toi depuis tant d'années. Mais à y voir de plus prêt, faire ton coming-out n'avait pas que des bons côtés. Tu t'étais séparé d'Oscar quand t'aurais pu gratter encore des mois auprès de lui, tu te retrouvais marié à quelqu'un que tu ne connaissais même pas avant la cérémonie afin de facilité les accords entre pays... Tu te retrouvais à jouer la comédie, et à une nouvelle fois cacher qui t'étais, et ce que t'aimais. Le vrai problème, c'était que t'étais un personnage public en fait. Si tu ne l'étais pas, tu serais juste comme tous les autres, et encore mieux : t'aurais ta famille pour te soutenir, et tu te sentirais juste bien. C'était plus le cas. « Disons que c'est pour toi. Pour te sentir mieux, savoir que t'as pas à garder des choses cachées et que t'as pas à toujours faire attention à ce que tu dis ou de qui tu lui parles... » C'était pour ça qu'on faisait ça hein ? Pour être honnête avec sa famille, pour ne plus sentir ce secret nous pourrir l'existence, pour ne pas à avoir à dire mensonge après mensonge pour essayer de le préserver. Tu disais ça, mais ça dépendait des familles. Toi t'étais assez proche de la tienne alors ne pas grimacer quand ils te parlaient de petites-amies quand t'étais au lycée, ça devenait vite assez chiant de te contrôler. Lui, il était pas si proche de son père, et il pouvait heureusement en parler avec sa mère... Mais plus pour longtemps apparemment. Tu grimaçais quand il te disais que c'était son père qui payait ses études, avant de soupirer un peu. « Ouais, dans ce cas-là, t'as pas trop le choix... C'est juste triste qu'on soit si certain qu'il le prendra mal. » Après tout, même si beaucoup de parents peuvent paraître réticents aux premiers abords, par amour pour leur enfant ils font des efforts, et l'accepte. Bizarrement, avec le père d'Oscar, vous voyez ça très différent tous les deux. Tu souriais ensuite tendrement, imaginant la scène dans ta tête, quand il te disait que sa mère viendrait totalement te faire ses merveilleux câlins si elle entendait ce que tu venais de dire. Ouais, tu pensais aussi. « Mh, j'aurais pas dit non, elle les fait comme personne. » Tu disais en riant légèrement. Il essayait ensuite de t'expliquer, avec un peu de mal, pourquoi il n'avait pas envie que les gens sachent pour sa mère. Il avait peur de quoi ? De la pitié des gens ? Qu'on le voit différent ? Qu'ils voient que oui, il peut tenir à quelqu'un et aimer une personne ? Tu ne savais pas trop, alors t'haussais tes épaules. « Tu fais comme tu veux hein. » Puis t'osais ensuite lui demander si le fait que tu parles d'elle, si le fait que tu agisses comme si tu l'avais rencontré le dérange. Peut-être que maintenant que vous n'étiez plus rien, et dans l'état actuel où elle était, il préférait peut-être que tu te taises et que tu fasses semblant de rien, comme si tu n'étais jamais allé la voir. Comme si tu ne l'avais jamais vu. Peut-être que le fait que tu sois au courant le gène, et pour le coup le mette mal à l'aise. Tu savais pas. Mais ça réponse te surpris un peu. Tu hochais doucement la tête à ses paroles, et tu sentais privilégié maintenant qu'il te disait ça. Et même si tu l'avais déçu avec tes agissements une fois de retour à Monaco, t'espérais avoir mérité comme il le disait qu'il te l'ai fait découvrir. « J'espère. Merci en tout cas. » Tu soufflais, parce que tu ne savais pas forcément comment répondre à ça. Tu chérissais le moment que t'avais passé en compagnie d'Oscar et sa mère des années plus tôt, et ça c'était vrai.

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Bien sûr que àa t'emmerdait cette histoire. Ce n'était pas avec plaisir que tu cachais tout ça avec ton père, et si ça avait aussi simple, cela ferait longtemps que tu lui aurais dis la vérité. Seulement, ça ne l'était pas, et ça ne le saurait probablement jamais. En vérité, tu n'avais aucune idée de si tu trouverais un jour le courage de lui dire, de te dresser contre lui et de lui avouer simplement la vérité... Tu ne pourrais certainement pas cacher ça indéfiniement, mais pour le moment, c'était ainsi. Oui c'était certain pour Nemo comme pour toi, ton père le prendrait mal. « Pour le moment je suis ici et je peux vivre ma vie sexuelle comme je l'entend alors... je n'suis pas à plaindre. » T'essayais de relativiser les choses, parce que de toute manière, elles n'étaient pas prêtes de changer pour le moment, c'était clair. Enfin, normalement... Non. Tu songeas aux bras de ta mères entourrant ton corps devenant si faible à chaque fois que tu la voyais dans un tel état, et cela te plongeas dans une terrible mélancolie. Tu la revoyais toute heureuse de rencontrer Nemo, lui souriant et ne cessant pas de faire de petits commentaires. Tu la revoyais rayonnante comme jamais, comme s'il n'y avait rien, comme s'il n'y avait jamais rien eut, puis ne pouvant plus cacher sa fatigue, tu la revoyais s'excuser et s'endormir contre toi, faible comme jamais malgré son petit sourire d'ange. La vie était si cruelle. « Ca c'est sûr, et elle t'aimait énormément. » Tu disais, hochant la tête.

Alors tu lui parlais de ta vie privée, soit le sujet dont tu détestais le plus parler. Lorsque tu deviendrais grand metteur en scène de théâtre, alors tu serais terrible avec les journalistes, ça ne faisait aucun doute. En y réfléchissant plus sérieusement, tu finis par lui dire que tu tolérais qu'il sâche, parce que lui c'était différent, parce que t'avais voulu qu'il le sache à l'époque et qu'il l'avait mérité. Son amour avait été sincère, ça oui, et le tien aussi. « Ne me remercie pas. » Tu souris doucement. « Je risquerai d'y prendre goût. » Et tu levais les yeux vers lui, les plongeant dans les siens. Comme c'était étrange, cette complicité malgré tout. Tu détournas le regard.

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T'aimerais tellement qu'il n'y ai plus de problèmes avec l'homosexualité. Que les gens comprennent, que les gens acceptent, que les gens n'en fassent pas une montagne. Que vous n'ayez plus à le cacher à vos parents ou à quiconque dans le monde. Mais apparemment, ce n'était pas demain la veille, et tu pouvais comprendre qu'Oscar n'ai même pas envie de réfléchir à la manière dont il le dirait à son père. « Ouais, profite bien de tes années à Harvard alors. » Tu répondais, haussant un peu tes épaules. Toi tu profitais plus de rien du tout en ce moment de toute manière. Vous continuez de parler de sa mère et tu souriais doucement quand il te disait qu'elle t'aimait énormément. Ça te plaisir, que tu aies fait une si bonne impression sur elle à l'époque. « Moi aussi. » Et tu n'avais pas vraiment envie de penser à la déception que tu avais pu être pour elle. Après tout, tu ne l'avais vu qu'une fois alors que tu avais été présenté directement comme le petit-copain d'Oscar, et le jour d'après t'avais dû retourner à Monaco à cause des journaux. Elle ne t'avait plus revu, et t'avais bafoué toute la confiance qu'elle avait pu avoir en toi en n'écrivant pas à Oscar et en laissant votre relation ne devenir qu'un souvenir oublié. T'avais pas pris soin d'Oscar comme elle l'aurait souhaité, et là tout de suite, ça te rendait triste.

Tu riais ensuite doucement quand il te demandait de ne pas le remercier. Ouais c'est vrai qu'il semblait prendre la grosse tête facilement le Oscar. Tu souriais en coin en le regardant dans les yeux, et tu faisais le signe de « motus et bouche cousue », comme si tu zippais ta bouche et jetais la clé n'importe où. Ouais t'étais super bon en mime. « Promis promis, plus aucun remerciement, plus aucun compliment. » Tu répondais en lui faisant un petit clin d'oeil, avant qu'il détourne le regard.

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Ca c'était sûr, même avec la gaypride, l'homosexualité avait encore un long cheminà faire dans l'esprit des gens. Après tout, il y avait encore des femmes au foyer qui se plaignaien bêtement de voir trop de pédés à la télé. Hey, la parité mamy ? Non, toi ça t'exacerbait tout ça. Il y aurait toujours une notion de différence, même si on avait fait beaucoup de progrets. Sans parler de cette mode débile de devenir lesbienne, ces derniers temps. Si l'homosexualité avait été un choix, tu aurais choisis d'être hétéro, de faire la ferté de ton père, et de ne surtout pas tomber amoureux de Nemo. T'aurais pas connu tout le bonheur qu'il t'avait apporté... mais ça n'aurait peut-être pas été aussi douloureux, et tu ne lui ferais pas face aujourd'hui avec cette retenue que tu t'imposait, cette mélancolie qui te broyait le coeur. « Compte sur moi... » Tu soupirais plus que ne souriais, parce que tout ça n'était qu'un mensonge, au fond, et en mentant à ton père, t'avais l'impression de te mentir, de te voiler la face, de ne pas t'assumer pleinement. Alors que c'était faux, alors que t'avais appris à aimer tes désirs : ils faisaient partis de toi. « Je... » Tu commençais lorsqu'il disait qu'il aimait ebaucoup ta mère lui aussi, réfléchissant. « Je pense que je lui dirai que je t'ai revu. » Tu le fixais désormais, guettant sa réaction, en y réfléchissant sérieusement. « Oui, je lui dirai. » Tu soufflais simplement, jouant avec le moule vide de ton muffin, n'ayant plus faim désormais.

Tu le taquinais presque gentiment lorsqu'il te complimentait, et tu ne sus pas trop pourquoi. C'était étrange de constater que malgré tout, il restait une sorte de complicité entre vous que vous n'aviez jamais perdu. Un sourire à celui que tu avais haïs, mais encore plus aimé, voilà tout. Il répondait d'ailleurs à ce petit jeu en mimant qu'il fermait la bouche à clé. « Mais si l'envie te viens, c'est mal de la réfuter hein. » Tu souris doucement, secouant la tête, avant d'apercevoir la pendule au mur. Tu soupiras lentement. « Je vais rentrer, j'ai une valise à préparer. » Tu reposas les yeux sur lui, souriant en coin. « Salut Nemo ? » Tu lui tendis alors la main, simplement comme ça, très lentement. Et lorsqu'il l'eut serré, tu sentis la chaleur de sa paume t'envelopper un instant, et réchauffer la glace que constituait ta chaire. Tu ne dis rien, soutenant son regard un instant avant de te détourner. Tu lui adressas un petit sourire, te rhabillant, et payant au bar ce que vous aviez bu et mangé. Puis tu filas chez toi préparer toutes tes affaires.

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Tu levais tes yeux vers lui quand il te disait qu'il parlerait à sa mère du fait qu'il t'avait revu. T'étais assez content, même si tu préférais ne pas savoir comment elle réagirait. Ça pouvait être très bien comme des années auparavant, ou mal, en version t'es un gros connard qui n'a jamais mérité Oscar – et c'était vrai. Tu lui lançais un petit sourire en mode - merci et tu finissais ton muffin.

Et bien tiens donc, il était prêt à accepter des compliments même lorsqu'ils étaient fait par ta horrible personne ? Il n'était pas du tout difficile en la matière en fait, et c'était peut-être surement la seule fois qu'il acceptait des choses qui que soit la personne – il devait vraaaiment aimer qu'on lui dise des belles choses qui pouvaient gonfler son ego. « On verra. » Tu disais en souriant en coin, avant qu'il regarde l'heure et qu'il soupire. Tu hochais la tête quand il te disait qu'il devait rentrer, et tu venais lui serrer la main qu'il te tendait – t'allais pas passer ta chance de profiter de cette version plus gentille d'Oscar quand même, non ? T'étais pas fou. Peut-être que c'était la première et la seule fois que t'avais l'occasion de le voir si tolérant à ton égard. Alors tu souriais, faisant semblant de ne pas sentir ton coeur battre différemment lorsque tu touchais sa main. « Salut. Et bonne chance pour demain. » Ouais, t'espérais qu'il arrive à accomplir sa mission Montréal. Tu le regardais alors qu'il finissait par payer puis il sortait du café. Il t'avait quand même fait un petit sourire en partant, c'était un grand avancement non ? Peut-être. Ou alors c'est juste une promotion durant que sa mère est malade et qu'il baisse un peu plus sa garde. Tu rhabillais, maintenant seul, et tu finissais par retourner chez toi à ton tour.

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