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(foxhound) les sceptiques seront confondus.

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Une semaine était passée, mais ce n'était pas pour ça que ça allait mieux. T'avais tendance à de plus en plus t'enfermer dans ta solitude, dans ta carapace, et toutes tes sorties se faisaient la plupart du temps seul. Tu avais seulement été voir Marley, car en tant que meilleur ami, tu ne pouvais pas laisser ton coup de foudre amical aussi triste après une rupture. Mais c'était tout, tu te sentais tout pâteux ces derniers temps, et cet espèce de sentiment était communicatif. Toute la famille Scheffer-Stone était touchée, même si ton père ne laissait rien paraître, tu sentais la froideur de son cœur le briser peu à peu. Oui, c'était une période difficile, mais qu'est-ce que tu pouvais bien y faire ? Vous en étiez désormais sûrs que la jolie Emma quitterait bientôt ce monde, les médecins vous l'avaient confirmés, mais vous étiez impuissants, et vous n'aviez plus qu'à la regarder mourir.

T'étais instable, et pour changer tes idées noires qui te bouffaient l'esprit, t'avais décidé d'aller au cinéma voir le dernier Dolan. Ce réalisateur était particulièrement cher à ton petit cœur de québécois, et tu admirais son travail depuis son début. T'étais persuadé que tu ressortirais détruit après cette expérience, comme après tous ses films, mais ça faisait trop longtemps que l'envie de voir ce que tout le monde qualifiait de chef d'oeuvre te titillait. La voiture de ton chauffeur avait quelques soucis, et plutôt que te faire chier à prendre un taxi, t'avais préféré attendre le bus : grossière erreur. Il arriva avec quinze bonnes minutes de retard, et toi de même à la séance de cinéma. Si bien que lorsque tu arrivais dans la salle, il ne restait que deux pauvre places au premier rang. Tu poussas un grognement, soupirant avant de t'asseoir dans l'une d'entre elle, te concentrant sur les pubs défilant sur l'écran. Ainsi, te détendant une seconde, le film commençait, sans même que tu remarques pour le moment la personne qui prenait place à ta droite.
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Tu venais à peine de revenir de Jersey la veille, et pour tout dire, tu n'avais pas vraiment eu envie de retourner à Harvard. Ça faisait un peu plus d'une semaine déjà, mais le souvenir des prises d'otages étaient encore trop fraiches dans ta mémoire, et ça t'avais fait du bien de t'éloigner de l'atmosphère encore effrayée et étouffante de l'université. Tu avais pu renouer avec ceux de ta confrérie, faire du sport, bien manger, sauter d'une falaise, voir des animaux en voix d'extinction, et si t'avais seulement pu, t'y serais resté plus longtemps, seul ou pas. Mais le séjour avait pris fin et voilà que t'étais de retour parmi la population Harvardienne.

Afin de prolonger un peu ces vacances, t'avais décidé d'aller au cinéma cet après-midi. Certes, les endroits souvent bondés ne t'inspiraient plus vraiment confiance après le drame qu'il s'était passé, mais il fallait bien que tu continues à vivre non ? T'avais remarqué qu'ils passaient le nouveau Dolan, et malgré le fait que tu ne t'y connaisses pas plus que ça en cinéma et que tu n'avais pas encore eu le loisir de voir tous ces chefs d'œuvres, tu t'étais dit que t'irais le voir. T'avais juste un peu peur que ce soit trop dramatique et que ça te plomb encore un petit peu plus le moral. Quand t'es arrivé, le film n'avait pas encore commencé mais la salle était presque complète. Cinq places restantes te disait la vendeuse, et toutes aux premiers rangs. Tant pis, t'imaginais que Dolan valait bien d'avoir un torticolis à la fin de l'heure. Tu t'asseyais donc à l'une des places, essayant de trouver une position confortable dès le départ afin de ne pas avoir mal au cou après seulement deux minutes. Tu ne faisais pas trop attention à ce qu'il se passait autour de toi, commençant déjà à manger un peu de ton pop-corn tout en écoutant la musique d'ambiance, et enfin, ça commençait.

Tu entrais rapidement dans l'histoire, et pour le coup, tu passais par différents états et émotions, mais t'imaginais que c'était quelque chose dont tu devais t'attendre quand t'allais voir ce genre de film, qui se décrivait déjà comme bouleversant rien qu'en lisant le synopsis. Tu étais ému, puis la seconde d'après tu riais, comme cette scène où ils dansaient tous sur du Céline Dion – et sérieusement, c'était trop bon comme musique – qui te faisait rire aux éclats. La salle entière enfaite riait, mais t'entendait surtout ton voisin de gauche qui avait l'air de passer le meilleur moment de sa vie – really. Tu jetais un coup d'oeil vers lui, curieux, et tu te retrouvais un peu con quand tu voyais que c'était Oscar qui était assit à côté de toi, et que tu ne l'avais même pas remarqué quand il s'était assit. Il croisait ton regard, et tu lui souriais légèrement comme pour le saluer parce que même si votre dernière rencontre avant ton voyage ne s'était pas vraiment bien passé et terminé, vous étiez quand même au cinéma devant un Dolan et tu savais à quel point il était super fan – c'était d'ailleurs lui qui, des années auparavant, te l'avait fait connaître en t'obligeant à en regarder un avec lui. Tu reposais ton regard sur l'écran afin de suivre l'action, mais tu ne pouvais t'empêcher des lui jeter quelques regards afin de voir ses réactions à différents moments tout au long du film. Noooon, tu n'étais pas un stalker ok ? Tu regardais juste … S'il suivait le film et riait au bon moment. Ouais, c'est ça. Quand le film fut terminé l'ambiance à l'intérieur du cinéma était assez lourde surtout silencieuse ; et toi t'allais très bien, dans le genre au bord des larmes. Il rallumaient la lumière et tu frottais tes yeux, espérant reprendre un minimum de contenance. Merde, pourquoi t'étais aller voir ce film hein ?

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Dolan était un génie. Tu ne disais même pas ça parce que t'étais fan, comme une gamine pré-pubère pourrait être persuadée que son chanteur préféré a la plus belle voix du monde, mais parce que c'était la vérité. Il y avait quelque chose de touchant, de beau et de symbolique qui t'émouvait toujours chez le cinéma de Dolan. D'abord, ses films respiraient l'air frai du Québec, et le doux accents québécoise qui te rappelaient celui de ta mère. C'était toujours doux et les sujets te touchaient toujours énormément. Tu passais du rire aux larmes en un instant, et tu te mettais à réfléchir comme jamais. Tu te sentais proche de Dolan, de part sa façon de voir les choses, de les traiter, son perfectionnisme chronique et son narcissisme cachant des plaies à vif, son homosexualité, ses besoins de longues promenades dans sa ville d'origine, son amour envers les hommes mais sa fascination envers certaines femmes. D'ailleurs si toutes les femmes étaient aussi intéressantes que les personnages féminin de Mommy dans la vraie vie, alors tu serais probablement hétéro.

Le film toucha à sa fin et la scène finale te laissa sans voix. Ce fut le cas de toute la salle, qui sembla s'être arrêtée de respirer tout à coup. Et puis, qui lâcha comme un long soupir une fois que le générique de fin apparaissait. Les gens ne faisaient pas un bruit, ou chuchotaient très discrètement, c'était étrange. Toi, les yeux humides sans même t'en rendre compte, tu restais con sur ton siège. Et tu remarquas que ton voisin de droite aussi. Oui, c'était Nemo. T'arrivais pas à croire qu'il était là lui aussi, et tu te demandais sérieusement si le destin n'était pas décidé à vous emmerder. Pourtant il était là, et n'osait pas bouger lui non plus. Lentement, tu tournas les yeux vers lui, il avait les yeux aussi humides que les tiens. Sans même t'en rendre compte, tu lui souris doucement, et tu fouillas dans ta poche un paquet de mouchoir, que tu lui tendis, avant d'en prendre un pour toi. Tu te mouchas doucement, hébété par la claque que tu venais de te prendre, t'en oubliais presque d'être désagréable. « Eh bien, quelle claque hein. » Tu chuchotais doucement, pour que seulement lui entende, reniflant un peu. T'en oubliais presque, que t'étais sensé le détester.
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Peut-être qu'il était temps que tu t'y mettes sérieusement à regarder du Dolan, parce que s'il y avait tant de personnes qui applaudissaient son génie et sa créativité, c'était bien pour une raison non ? En tout cas, aujourd'hui, tu comprenais, parce que t'étais pas juste dans le même état que si t'étais allé voir un autre film – aussi bien pouvait-il être. C'était différent, c'était bouleversant, et ça te donnait envie de chialer et d'écrire des dissertations philosophiques de cinquante pages sur les gens et sur la vie. Putain t'aurais pu aller te revoir The Hunger Games qu'il repassaient encore dans certains cinéma et mater Peeta durant les quelques parties du film où on le voyait, tu te serais senti un petit mieux pour le coup. Mais c'était pas comme si tu regrettais d'être venu non, t'avais juste l'estomac en vrac.

Le silence presque religieux de la salle était assommant, et t'osais même plus bouger, même plus renifler, de peur de le briser par un froissement de tissus ou par un craquement de pop-corn caramélisé. Et puis enfin quelques personnes commençaient à se lever et à ramasser leurs affaires, mais t'étais comme enfermé dans ta bulle, et t'écoutait même pas les commentaires chuchotés qui devaient dépeindre le film de tout son génie, les gens repassant sans cesse avec enthousiasme les moments qu'ils avaient préférés de peur que l'autre n'ait pas vu le même film en participant pourtant à la même séance. Tu t'attendais pas au mouchoir qui t'étais tendu, et tu levais tes yeux vers Oscar, l'acceptant en souriant doucement avant de te moucher, même si ça ne changeait rien au fait que tu restais sur le cul. Tu fus surpris d'entendre ton ex chuchoter à côté de toi, et encore plus quand tu compris qu'il parlait bien à toi. « Ouais, je m'attendais pas à ça. » Tu répondais sur le même ton, et t'avais l'air d'un mec bien trop fragile pour le coup. « Mais toi, pourquoi t'es si ému ? Tu demandais, ton regard se posant une seconde sur son mouchoir. Ça fait pas la dixième fois que tu viens ? » Tu lui demandais doucement en souriant en coin, haussant un petit sourcil. T'en savais trop rien en fait mais tu le voyais facilement venir tous les jours ici pour voir le même film juste parce qu'il était trop fan – et ça c'était une chose dont tu étais sûr n'avait pas changé, malgré sa nouvelle personnalité.

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C'était décidément très déstabilisant de voir à quel point ce réalisateur ne faiblissait  pas. C'était son cinquième film, et pourtant c'était toujours aussi bon. Il parvenait à déverrouiller dans ton esprit des réflexions que tu n'aurais même pas imaginés, ou au contraire, t'aider à en approfondir d'autres auquel tu avais déjà pensé. Tu en étais tout ému, et comme après un très bon film, tu te sentais toute chose. Il était rare de tomber sur un film d'une telle puissance, mais Dolan y parvenait toujours avec toi : le retour dans le monde réel était toujours considérablement douloureux, comme si on éclatait une bulle de rêve que tu avais lentement construite, au fur et à mesure du film. Comme c'était beau, mais ça t'avais parut si court. Ça paraissait toujours trop court.

Ton voisin aussi semblait bouleversé. Quelle surprise que ce puisse être Nemo, pile à coté de toi, comme par hasard. Mais pour le coup, tu n'avais pas envie de hurler, de lui dire de partir, de le faire souffrir comme tu l'avais fais la dernière fois. D'abord parce que tu ne tenais pas à reproduire cette drôle d'expérience et parce que.. tu semblais plus doux aujourd'hui. Tu semblais moins à vif que la dernière fois, comme quoi, t'emmener au cinéma ça valait le coup ? Mais pas voir n'importe quoi. Tu tendis un mouchoir à Nemo pour qu'il essuie ses yeux aussi humides que les tiens, et tu lui souris doucement sans même t'en rendre compte. Vous étiez comme réunis par cette expérience. « Tu as aimé ? » Tu le regardais se moucher, faisant de même, avant de sourire en coin en l'entendant, secouant la tête, comprenant ce qu'il sous entendait. Tu ris très doucement. « Ça va te surprendre, mais c'est la première fois que je le vois. C'est un peu plus compliqué de venir au cinéma ces derniers temps avec les cours, et puis... Pleins d'autres trucs. » Tu soupiras doucement, songeant un instant à ta mère. « Je veux épouser ce mec, c'est pas possible. » Tu ris doucement, et l'espace d'un instant - d'un rire - tu redevenais l'Oscar que Nemo avait connu.
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Le film était fini et t'avais pourtant pas l'impression que ce soit le cas. T'avais cette atmosphère qui semblait ne pas vouloir te lâcher d'aussitôt et tu ne savais même pas si t'avais envie de rire ou de continuer de pleurer. « Ouais c'était... » Tu commençais pour répondre, mais tu t'arrêtais un peu, réfléchissant. C'était quoi ? Comment tu pouvais qualifier ça ? En fait, tu trouvais pas de mots assez forts, ou de mots assez justes à employer pour montrer ce que t'en avait pensé. Tu haussais un petit peu tes épaules, comme pour t'excuser de pas trouver les mots, comme pour lui dire enfin, t'as compris quoi. « Je suppose que j'ai pas à te demander si toi t'as aimé ? » Quoi que, ce n'était pas parce qu'on aimait beaucoup un réalisateur ou un acteur ou un chanteur, et qu'on était vraiment fan de lui qu'on ne pouvait avoir un avis objectif et ne pas apprécier quelques uns de ses travaux quelques fois. Ça arrivait, et il suffisait d'oser le dire d'arriver à critiquer soi-même la personne qu'on admirait le plus au monde. Mais ce film était vraiment bon. Tu l'entendais rire un peu à ta remarque, et tu l'écoutais répondre, tes yeux rivés sur son visage. Tu acquiesçais un peu en l'entendant dire que venir au cinéma n'était pas si facile qu'avant, même si tu ne connaissais pas toutes ses raisons. « Ouais, mais tu pourras le revoir à volonté chez toi quand t'achèteras le dvd. » Ça t'en étais certain qu'il l'achèterait, déjà à l'époque t'avais trouvé dans sa chambre le coffret avec plusieurs de ces films, même si vous ne les aviez pas tous vu. Tu riais quand il disait qu'il voulait l'épouser, et fallait dire que tu replongeais carrément dans la nostalgie de l'adolescence car à l'époque déjà, tel était son souhait. « Il n'a toujours pas répondu à tes propositions de mariage sur twitter ? » Parce que bon, y a un moment où forcément Dolan aurait remarqué le même pseudo lui envoyer des messages tous les jours durant des années – il avait peut-être été effrayé par son plus gros hardcore fan, qui savait.

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Et finalement, tu entrainais la conversation, tu la lançais même, l’air de rien. Comme si tu parlais à un vieil ami, comme si il n’y avait rien eu, comme si t’étais pas sensé le haïr comme jamais. Pourquoi ? T’en savais trop rien. Le film t’avais fais t’adoucir, et t’avais plus vraiment envie de grogner. T’avais partagé cette expérience avec tous les gens présents dans cette salle, et voilà que Nemo y était, juste à coté de toi. Voilà tout. Il ouvrait la bouche pour qualifier le film mais on dirait qu’il ne trouvait pas ses mots, et tu comprenais bien. Il n’y avait pas vraiment de mots pour décrire ça, tu ne pouvais qu’être d’accord, car t’étais pas sûr que t’aurais fais mieux à sa place. Tu fis un petit sourire en coin. « Oui, c’était. » Tu soufflais doucement, pour qu’il sâche que tu comprenais très bien ce qu’il voulait dire. Mais pourquoi t’étais pas agressif ? Dolan avait coupé tes couilles ou quoi ? C’était peut-être pas une question de couilles, au fond. Il enchaînait alors en disant qu’il n’avait probablement pas besoin de te demander si tu avais aimé, et tu haussas doucement les épaules, conservant ton petit sourire en coin. Les petites larmes d’émotion au coin de tes yeux ne mentaient pas, oui, Mommy avait été incroyable, mais tu n’en attendais pas moins. « C’était au-delà de toutes mes espérances, mais non tu as raison, ça ne m’étonne pas vraiment. » Tu disais franchement, t’étais persuadé que Dolan était loin d’avoir atteint le bout de son potentiel, et qu’il ne ferait que t’émerveiller un peu plus chaque année. Sans parler de ce projet secret qui commençait à ne plus l’être concernant un certain prochain film avec Kit Harrington… Grr. « Oh et je l’achèterais oui, c’est sûr ! » Tu reposas doucement l’arrière de ta tête sur le fauteuil, si fatigué, vidé, oui, c’était le terme plus exact. Sous l’émotion tu parlais même de cette histoire de mariage, hey, dont t’avais rêvé pendant toute ton adolescence, en vrai fan que t’étais, et ça fit beaucoup rire Nemo. « Oh, non, jamais. Il a dû prendre peur ! » Et toi aussi tu riais, doucement, et ça semblait faire une éternité que tu n’avais pas ris comme ça. Sans cynisme, sans moquerie, juste rire comme tu le faisais si bien auparavant. Tu fis une petite moue de chiot : « J’y croyais pourtant à mon histoire d’amour avec lui ! » Tu ris de plus belle, posant ta joue contre le fauteuil. T’étais tout proche de Nemo maintenant, tu n’étais pas sensé le repousser, t’éloigner de lui ? Tu n’en faisais rien pourtant. T’étais même plutôt con. « Tu fais quoi de ton seau de pop corn ? Je crève la dalle en fait… » Tu grimaças, sentant ton estomac gargouiller depuis tout à l’heure.

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L'ambiance entre Oscar et toi était bien plus... Reposante que lors de vos derniers échanges. Et c'était bon, ça te faisait du bien. Tu n'étais pas là à réfléchir à ce que tu pouvais dire et ce que tu ne pouvais pas – ce que tu finissais pas dire quand même juste afin de l'agacer encore plus. T'avais eu un peu cette appréhension de quelle serait sa réaction en voyant que tu étais son voisin de séance et finalement, le truc le plus spectaculaire, était que c'était lui qui avait commencé la discussion. Oui oui, lui, pas toi. Et qu'il l'a continuait, sans chercher à te casser ou à sortir une phrase d'emmerdeur comme ça lui était arrivé auparavant. C'était bizarre de te retrouver face à cette version-là de lui. T'avais l'impression qu'à chaque fois que tu tombais sur Oscar, il était différent et tu faisais connaissance – si on pouvait appeler ça comme ça – avec une facette nouvelle en plus. C'était déconcertant, mais t'essayais de t'y faire. Tu hochais doucement la tête quand il te disait que c'était, parce que vous étiez tous les deux à cours de mots pour rendre justice au film. Le mieux, c'était de le voir et de le ressentir de ses propres yeux. Tu le voyais ensuite sourire doucement en haussant ses épaules, répondant à ta question. « Et moi, comme j'avais à peine lu le synopsis, je m'attendais à rien du tout, tu disais avec un grand sourire tout fier, Et ça m'a donné la claque quoi. » Ouais, t'en étais tout retourné, drôle de sensation. « Ça m'donne envie de me mater un Disney pour faire retomber la pression. » Et c'était vrai, puis Disney c'était le number one en matière d'animation et d'univers qui pouvait te transporter n'importe où, te rendant tellement plus léger. Tellement plus naïf et innocent. Comme un enfant. Il te répondait ensuite que oui, il l'achèterait, et ça , c'était totalement certain. C'était comme ces fans de Johnny ou de Dave qui achetaient absolument tous les produits dérivés de leurs idoles et se retrouvaient à cinquante balais avec quarante coussins mal imprimés avec leurs têtes dessus et des porte-clés et vieux cd en veux-tu en voilà. En fait, ça faisait un petit peu peur. Tu riais ensuite sur son amour pour Xavier, qui était tellement l'homme le plus beau et le plus mignon et juste, son fantasme masculin en fait. Ce qui te faisait du bien, c'était l'entendre rire avec toi aussi, et savoir qu'il te laissait voir cette part de lui quand il te détestait pourtant tellement. « T'es peut-être même marqué sur la liste rouge des plus dangereux fan de Dolan, fait attention quand tu voudras le rencontrer. » Tu lui disais presque sérieusement, hochant vivement ta tête en mode vivivi et c'était peut-être pas faux tiens. Le pauvre, quand il voudra rencontrer son idole il ne pourra même pas, les gardes du corps le plaquant au sol avant même qu'il ai pu faire un pas. Tu rirais tellement de voir cette scène en vrai. « Aw, les amants maudits. Faut pas perdre espoir, il n'a peut-être pas de copain. » Ce genre de chose toi, t'en savais trop rien. Même quand tu aimais bien une célébrité, tu n'avais jamais vraiment passé ton temps à tout savoir d'elle et savoir avec qui elle sortait en ce moment et pourquoi sa dernière relation n'a pas marché. De toute manière, tu ne savais que trop bien que ça ne voulait pas toujours tout dire, les étiquettes. Toi-même, t'en portais une grosse sur ton annulaire gauche qui à tes yeux ne représentait rien de tout ce que tu t'étais imaginé que le mariage serait. Ça te dégoûtait un petit peu d'ailleurs parce que tu t'étais tellement imaginé de choses plus jeune sur comment ce serait, que la réalité t'avais rattrapée et les avait écrasée contre ton bon vouloir. Tant pis, ça ne resterait que de simples fantaisies dans ton esprit. Puis il te parlait de ton pop-corn, et tu louchais pour regarder le pop qui était entre tes mains, voyant qu'il restait quelques centimètres de fond rempli. « La flemme d'acheter des trucs à manger qu'ils nous font payer 3 fois plus cher que dans un supermarché ? » Tu demandais, attrapant un pop-corn afin de le croquer, pour tendre ensuite le pot à Oscar. Ouais, tu te sentais d'humeur généreuse – ou ça l'était peut-être toujours en fait.

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C'était tout de même un peu surprenant qu'il soit là, parce que c'était toi qui l'avait fait découvrir Dolan. Non pas qu'il ne s'était pas montré intéressé, mais ça ne voulait pas dire qu'il avait aimé. Il fallait croire que si puisqu'il était là malgré la salle bondée et cette odeur de chaleur humaine qui était renfermée ici a cause de la foule et de la longueur du film. C'était une bonne chose, non ? « Surprenant non ? Pour une fois qu'il ne parle pas du tout d'homosexualité. » il savait mieux que quiconque à quel point à l'époque vous vous étiez montrés tous les deux très excités devant la scène de sexe gay de j'ai tué ma mère. Comme deux petits puceaux que vous étiez, Dolan vous avait apporté votre première fois, hey, c'était pas rien. Tu savais très bien qu'il comprendrait ton sous-entendu. « Regarde Nemo ? Ah ouais, c'est vrai que c'est pixar. » Que ce soit Disney ou Pixar, les deux pouvaient se vanter d'avoir fait rêver un million d'enfants, même toi d'ailleurs. Cette histoire de papa à la recherche de son fils poisson avait réveillé des questions au fond de toi, mais ce n'était sûrement pas comparable au réel. Ton père et toi n'étiez pas des poissons après tout. En tout cas, parler de Dolan t'intéressait et te ravissait, ça réveillait en toi de vieux souvenirs de l'adolescent fan que tu étais à l'époque, bavant sur la moindre photo de ton idole. Pour la plupart des gens c'était Zac Efron, pour toi c'était Dolan. « Oh n'exagérons rien. » tu dis en roulant les yeux, riant de bon cœur. « Eh bien selon la presse gay il enchaine les mecs... C'est sans doute ce qu'il me faut. » tu disais ça presque sur un ton amer, toi qui ne jurais en ce moment que par le sexe. Passer de mec et en mec, ça aurait dû t'exciter, mais ces derniers temps a t'effrayais tout bêtement. Te retrouver seul, ça te faisait flipper, c'est bien pour ça que tu demandais à Marley de venir dormir à la maison le plus possible. Tu devenais une vraie mauviette, et ça n'irait que de pire en pire. La carapace était en train de se briser. Mais ton estomac t'empêcha d'y penser d'avantage en se mettant à gargouiller, et tu demandais nerveusement à Nemo s'il comptait finir son seau de pop-corn. « Ne me dis pas que tu as oublié à quel poing j'étais radin. » tu ris, plaisantant, tu ne l'étais pas autant que ça en vérité. Tu fouillas dans le seau qu'il te présentait désormais, te servant pour dévorer quelques trucs, affamé. Est ce que sa présence avait réussit à faire revivre ton appétit perdu ? Non, c'était juste une coïncidence. « Merci... Je te paye un café ? Je suis radin, et toi rancunier. » tu éclatas de rire, exagérant.
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Tu souriais doucement, et c'est vrai qu'il parlait souvent d'homosexualité le Dolan, mais quoi de mieu que de parler de quelque chose que l'on connaissait hein ? Tu te souvenais de cette scène – et c'était un petit peu votre scène avec Oscar, qui n'avait pourtant rien de graphique mais qui avait donné très envie... « Ça c'est bizarre... Peut-être que c'est sa manière de nous dire qu'il a changé de bord ? » Tu posais la question sérieusement, même si au fond de toi tu ne croyais pas à 100% à ton hypothèse. Ce n'était pas parce qu'on était un réalisateur gay qu'on était obligé de ne parler que de gay non ? Mais après tout, c'était Xavier qui en avait parlé dans plusieurs de ces films, alors c'est sûr qu'après, les gens finissaient par s'attendre à ça, et à trouver ça bizarre quand il n'y avait aucune référence à l'orientation sexuelle. Alors que bon, quand un réalisateur hétérosexuel ne parlait pas du tout de ça ou de sexualité quelconque, on trouvait ça juste normal. « Ça ferait pas un peu trop cliché ? Puis ça chante pas dans Nemo. » Ok Nems, t'as pas plus gay que ça comme réaction ? Non ? Parce que la c'était déjà le summum du truc. C'était le parfait cliché, le mec aimant Disney et adorant les espèces de comédies musicales, quand ça chantait quoi. Franchement, t'aidais vraiment pas la communauté avec tes réflexions à la con. Tu riais quand il te demandait de ne pas exagérer, et tu haussais curieusement un sourcil quand la question d'enchaîner les mecs se posaient. « Ça dépend ce que tu recherches. Ça peut être bon, mais après, qu'est-ce qu'on se sent seul. » Tu avouais, haussant tes épaules. C'était sûr qu'avoir des sexfriends ou de faire des one night pouvait être intéressant quand on avait envie de s'amuser et de se vider – pour parler de façon pas très joli. T'étais passé par-là, quelques fois encore maintenant, vous étiez à l'université et ça semblait être le chemin normal avec ce qu'ils vous montrez dans les séries ou films américains qui parlaient du campus. Mais t'étais finalement pas sûr que ça convienne pour toutes les personnes parce que quand l'acte était fini, le retour à la réalité était brutal et la solitude qui t'enveloppait avait un arrière-goût amer. Tu riais quand tu l'entendais te rappeler qu'il était radin – et en tout cas, quand tu l'as connu, il n'était pas comme ça non. Il pouvait tout donner sans compter quand il aimait bien la personne un minimum. Tu souriais doucement en le regardant dévorer le pop-corn, en prenant un peu toi aussi. « T'as pas mangé depuis dix-jours ? On dirait que t'as participé à koh-lanta. J'espère que t'a gagné le pactole au moins. » Franchement, s'il participait à l'émission, tu la regardais direct, juste pour rigoler de le voir essayer de communiquer et vivre avec les autres sur une île – et le mater dans les épreuves, mais chuuut. Tu riais ensuite, levant tes yeux au ciel. « Je ne vais pas dire non si tu proposes, et je ferais tout pour ne pas le faire valser à terre, promis. » Tu répondais dans un petit sourire complice.

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