JASPEANDRA → "We were born sick", you heard them say it.

We were born sick

 Jaspeandra

fiche par ©century sex 

Il me provoque et ça m'agace. Il sait que je déteste ça, alors lui, ça l'amuse. Tant mieux qu'il ai baisé sa princesse plusieurs fois, après tout qu'est-ce que ça peut bien m'faire ? Alors ma seule défense, c'est l'attaque. Je sors les crocs et tente au mieux de le blesser, de lui faire mal. Il semblerais que mon but soit atteint. Je le vois s'énerver, et j'ai ce même sentiment que celui que j'avais déjà avant. Cette colère et ce sentiment de bien être à la fois. Qu'est-ce qu'il me fait ? Il me rends mauvaise avec lui, il a cherché tout ça. Je veux lui faire mal, évidemment, mais je sais qu'il y aura un retour. Il m'envoie valser, me dis de me taire mais rien n'y fais. Tu peux ne pas vouloir écouter, je sais que tu m'entends. J'ai toujours été douée à jouer à celle qui partait ? Un rire moqueur se glisse dans ma voix, rire qui s’efface bien vite à sa seconde phrase. « Va retrouver ton gentil copain dans ton mignon petit appartement, avec son gosse. Une vraie petite maman. Récupère ton bouquin de recettes aussi, ca peut t'servir pour ton job de femme au foyer. » Il sait qu'il aurait pas du. Il sait qu'il a été loin, trop loin. C'était la chose à ne pas dire, me réduire mon ambition et moi. Le livre frappe le sol et moi en passant, moralement. Je plante mes yeux dans les siens et souris en coin. Ne jamais montrer qu'on est blessé, encore moins à Jasper. « Au moins c'est une famille qui m'accepte. » Je ramasse le livre et le garde contre moi, « Hélas, tu ne pourra pas en dire autant de la famille de ta bien-aimée. » tu sais, ceux-là même à qui elle te cache. Il était le seul à me rendre comme ça. Méchante, prête à tout pour lui faire mal. La frontière entre l'amour et la haine, certainement. On avait tenté de marcher sur le fil, entre ces deux-là. Il fallait bien qu'on tombe d'un des deux côtés un jour ou l'autre.  

We were born sick

 Jaspeandra

fiche par ©century sex 

Oh, ils savent que le premier qui craque à perdu. Le premier qui baisse les yeux, qui cesse de crier, qui cesse le conflit. Y a plus rien à faire, rien à sauver présentement. Ils ne s'écoutent pas, ou si, mais ça ne fait que renforcer cette rancœur tenace. Ils ont juste caché ce côté moche pendant des années, et là maintenant qu'ils l'exposent, cette part moins belle explose, se sublime de la haine ambiante. Chacun frappe où les cicatrices se trouvent, sans chercher à épargner l'ego de l'adversaire. Le seul but c'est de foutre l'autre genoux à terre. « J'en ai rien à foutre d'être accepté, j'ai pas besoin de ça. » Bien sur, ça touche, et ca posera problème à un moment. Mais pour l'instant c'est pas grave. Il a l'habitude qu'on l'aime le garçon, sauf qu'il ne voit pas encore le problème. « Tu sais l'pire dans tout ça, c'est que tu m'as même pas contredit. » Il en sourit, un sourire narquois, comme si un côté de lui se réjouissait de voir Leandra s'éloigner de ses buts. Ces buts qu'ils partagent, ces buts qui les ont rapproché un jour. On se ressemblait, et un jour t'as perdu de vue la bonne voie. Un jour tu le regretteras. C'est peut-être ça qui me fait plaisir. Il rit doucement, en secouant la tête, ses bras qui se croisent contre son ventre. « J't'ai dis de sortir. Tu comprends pas ? » Tu sais que c'est la seule chose à faire. Irrécupérables qu'ils sont. Va, retrouve ce monde qui n'est pas le notre.  

We were born sick

 Jaspeandra

fiche par ©century sex 

C'était à celui qui allait tomber en premier, et je détestais être celle qui perdait. Un rire moqueur naît dans ma gorge alors qu'il me dis qu'il se fout d'être accepté. Menteur. Trop fier pour l'avouer, mais être réduit à vivre caché, ça le blesse. « Tu sais l'pire dans tout ça, c'est que tu m'as même pas contredit. » Mon sourire s'efface immédiatement. Non, je ne t'ai pas contredit, un partout. Oui, c'est quelque chose qui me blesse. "Je préfère que tu m'regarde à l'oeuvre. Ce sera un plus joli spectacle que des mots." Je te prouverais que ma vie ne sera pas juste ça. Un acte vaut mieux que milles mots, après tout. Il se referme d'un coup, ses bras se croisent sur son torse et il achève le duel, « J't'ai dis de sortir. Tu comprends pas ? » La seconde partie de la phrase me gène, comme s'il me prenait pour une débile. Mes doigts se resserrent sur le livre et ce dernier vole jusqu'au torse de ce cher président. Les mots ne blessent parfois pas assez. Je tourne les talons et sort de la Dunster House.