We were born sickJaspeandrafiche par ©century sexBon d'accord, cette conversation pouvait sembler un peu bizarre, mais pour nous, ce n'était pas le cas. Pour nous, c'était habituel. Notre habitude. « Tu peux arrêter de m'allumer s'il-te-plait ? Ca me met mal à l'aise. » J'essaie de retenir tant bien que mal un rire, mais ça ne tient pas longtemps. Je rigole de plein cœur. Si je l’allumais vraiment, chose qui n'arriverais certainement pas, il se sentirais déjà étroit dans son pantalon, le président Dunster. Il passe dans mon dos, je glisse mes cheveux sur un même côté et il s'amuse à faire un nœud. Demain on est encore ici, vu la rapidité étonnante de ses doigts de magicien. Soudain, un frisson me parcours. Je sens son index frôler derrière mon oreille. Je l'avais presque oublié, celui là. « Leandra.. c'est quoi ça ? » Tout est trop rapide. Ma main plaque mon oreille comme un reflex, cachant le tatouage. Je penche la tête légèrement, de sorte à lui cacher encore plus cette marque mais pas trop non plus pour ne pas avoir à lui faire face. "Rien." Rien du tout, oublie. Je ne m'étais ni rendu compte de la froideur de ma réponse, ni même de la rapidité à laquelle tout ça s'est produit. J'étais juste là, gênée et peut-être même les joues un peu rosées. Il était derrière, il ne voyait rien. J'ai pas envie de lui expliquer, je veux pas lui raconter. J'aurais aimé qu'il ne voit rien, ou alors à nos quatre vingts ans, peut-être, quand ça ne sera plus qu'une tâche méconnaissable sur un bout de ma peau. "On peut continuer à cuisiner ?" On peut faire comme si de rien n'était ?
(Leandra T. Carreirao)
draw the cat eye, sharp enough to kill a man, you did some bad things, but I'm the worst of them. sometimes I wonder which one will be your last lie, they say looks can kill and I might try. i don't dress for women, i don't dress for men, lately I've been dressing for revenge.