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~ Némésis & Colton~

A la base j'étais venue avec des amis, mais l'une d'elle s'était sentie mal au bout de deux heures et mon cousin Priape avait du se dévouer pour la ramener. Avant cela, il s'était bien entendu assuré que je rentrais moi aussi mais, j'avais décliné son offre. J'étais assez grande lui avais-je dis pour prendre mes propres décisions et surtout pour rester seule en boite. C'est dingue parfois cette envie qu'il a de me materner. Il avait même été jusqu'à mettre son véto envers Valentin son meilleur pote. A ce rythme là tout la fac allait le savoir, on ne s'approche pas de Némésis Zacharias. Parfois, c'était pesant mais, dans le fond je savais qu'il voulait juste me protéger parce que j'avais déjà été assez éprouvée depuis mon arrivée ici. Les relations sentimentales ne semblaient pas être faites pour moi, soit on s'en allait sans donner de raison, soit on était pas sérieux. Et moi dans tout ça, j'avais du mal à composer. Un peu comme si je faisais partie d'un autre temps. Si j'avais décidé de rester ce soir, ce n'était pas pour me trouver un prétendant, non. Pas pour partir en chasse ou draguer. Certes j'aimais charmer parfois mais, je n'étais pas la créature sulfureuse que l'on s'imaginait en me voyant.

Non j'avais simplement envie de danser, danser et tout oublier, me dépenser n'importe quoi plutôt que de rester encore une fois seule chez moi. C'est vrai à me voir danser là au milieu de ces gars, on pourrait penser que c'est de la provocation, que je cherche a attirer l'attention. Pourtant moi, je ne leur en accorde aucune. Juste le rythme, l'adrénaline, l'ivresse de me dépenser. J'aime danser, j'ai toujours adoré ça, je ne le fais que trop peu depuis que je suis dans ce pays. Je suis si loin de ma Grèce natale, de mes origines, parfois ma vie d'avant me manque, ma vie insouciante d'adolescente. Mes parents. Parfois comme ce soir j'ai le mal du pays. La musique n'a de cesse de pulser et moi de bouger, j'ai les yeux fermés oui, je ne prend même pas la peine de regarder qui que ce soit. Tout ce que je souhaite c'est tout oublier pendant au moins quelques minutes. Ma petite vie pathétique, les études, les compétitions et les catastrophes qui m'entourent.

Quelque-uns tente, je sais bien à quoi ils s'attendent mais, moi je ne fais que danser. Ils peuvent bien me coller pendant quelques pas de danse, cela ne leur permettra pas de me connaitre plus amplement encore moins bibliquement. Peut-être suis-je trop hermétique aux nouvelles rencontres et que c'est cette raison qui fait que je suis toujours seule depuis ma toute première relation amoureuse. Non je ne suis pas une sainte, je sais juste ce que je veux ou ce que je ne veux pas. Et je ne veux pas n'importe qui ou n'importe quoi.

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~ Némésis & Colton~

La chance ? La poisse ? Le destin ? Comment est-ce que je peux appeler cette chose qui m'a poussé à venir ici ce soir et à poser mon regard sur cette fille que je cherche à oublier depuis plusieurs semaines déjà ? Franchement je ne sais pas quel nom donner à cette chose et je ne sais pas non plus si je dois la remercier ou lui cracher dessus ! Non je ne plaisante pas, je ne sais pas du tout si le destin a envie de se foutre de ma gueule ou s'il veut me faire comprendre quelque chose. Et si c'est le cas qu'est-ce que ça veut dire ? Que je dois me barrer vite fait ? Qu'avec mes conneries j'ai fini par perdre une des rares filles qui arrive véritablement à me comprendre ? Merde il faut que j'arrête avec ces questions à la con ! C'est fait et je ne peux maintenant plus revenir en arrière, après tout je n'étais rien d'autre qu'un putain de dealer à ses yeux, alors pourquoi est-ce que je suis en train de me prendre la tête à savoir si je dois la rejoindre sur cette piste de danse où si je dois finir mon verre et disparaître dans la foule ? Et puis merde, j'emmerde le destin et toutes ces conneries ! Si on veut avoir de la chance il faut la provoquer c'est aussi simple que ça et puis qu'est-ce que je risque ? Me prendre une baffe ? Ouais sûrement et après, je ne vais pas en mourir et au moins j'aurais compris que me rapprocher de cette petite brune n'était pas une bonne idée.

Et puis merde, je suis Colton Bradford ! Le danger fait partie de ma vie, qu'il soit important ou minime, j'aime ça et c'est justement cette impression de pouvoir me faire balancer comme un moins que rien qui me pousse à abandonner ma bière pour rejoindre la piste de danse où je n'ai aucun mal à me frayer un chemin parmi les clients. Oh oui ils sont nombreux, surtout les hommes qui se regroupent autour de la belle Némésis mais, celle-ci n'a pas l'air de répondre à leurs avances. Je ne sais pas si elle joue ou si elle est simplement dans son monde mais elle continue d'onduler sur le rythme de la musique sans même faire attention à tous ces prédateurs qui rodent. Et en jouant cette carte, la belle ne me remarque pas, moi le prédateur le plus dangereux de cette meute qui continue de m'avancer pour finalement rejoindre son dos. J'entame alors mon petit jeu, dansant d'abord à l'écart, pour me rapprocher de plus en plus et enfin venir me coller à elle. Mon bassin contre ses fesses, je n'ai aucune gêne à glisser une main sur son ventre et à laisser mes lèvres rejoindre son oreille. « Tu es à moi. » Malgré la musque, cette phrase je la lance comme un murmure, avant de la libérer de mon emprise et profiter de cet effet de surprise pour disparaître dans la foule. Oui, je veux lui faire tourner la tête, je veux reprendre notre petit jeu et une nouvelle fois me glisser dans ses pensées pour lui montrer qu'elle n'a pas réussi à se débarrasser de moi. Tout comme je n'ai pas réussi à me débarrasser d'elle oui il faut bien l'avouer...

A l'écart de ma proie, je reste dans mon rôle de prédateur et la surveille tout en restant hors de portée, j'aime la voir complètement perdue par cette intervention. J'aime la voir tourner sur elle-même pour essayer de me trouver sans savoir si elle vient de rêver ou non. Le jeu recommence Némésis, me revoilà et je compte bien revenir me loger dans ta petite tête.

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~ Némésis & Colton~

Rien ne peut me perturber, je suis lasse et je me fou de tout. Des gens et de la foule autour de moi, des mecs même des nanas. Je danse comme une automate, comme si je ne savais faire que cela. Je me fiche même de ce corps que je sens venir s'accoler à mes fesses. Quand une main vient barrer mon ventre, la mienne la rejoint directement. Pas pour l'enlacer, s'entremêler non juste pour tempérer. Je dirige les choses et je n'aime pas qu'elles m'échappent. Alors je veille à ce que celle-ci ne descende pas au dessous ou ne monte au dessus. Je continue de danser mais, quand cette bouche, mon oreille s'en vient frôler et que cette phrase doucereuse est prononcée. Je me suis stoppée. Tu es à moi. ais-je cru distinguer. Comme une voix venue d'outre-tombe, je me suis laissée tétaniser. Une seconde puis deux, sa main s'est en allée. Une troisième et encore une et me voilà retournée pour ne voir que des inconnus me regardant comme un troupeau de moutons.

Alors je me suis mise à tourner sur moi-même, cherchant la source de cet écho qui résonne encore dans ma tête. Qui donc? Qui est ce gars qui tente de me jouer un tour pendable. Je suis à personne c'est certain, je ne suis pas un objet. Le seul jusque-là à avoir osé prononcer de tels mots est sorti de ma vie et bien sorti. Il n'était qu'un pathétique joueur, un pathétique charmeur, un gros dragueur qui saute sur tout ce qui bouge et qui se croit tout permis. Il était un venin qui enflait dans mes veines. Mais, je ne suis plus cette Némésis là. Je ne suis pas influençable, je ne suis plus paumée. Juste encore un peu perdue encore. Mes yeux d'acier n'ont de cesse de chercher. Je me mets à écarter les gens, les mecs surtout qui tentent de me barrer le passage en m'invitant à danser. Je fends la foule avec rapidité. Tel un chasseur lâché sur une proie, je me suis mise en mode radar cherchant dans cette cohue un visage connu. Soudain mon regard en accroche un autre, il se perd droit dedans.

Colton Bradford tout droit revenu des enfers. Ce ne pouvait être que le coup de cette vipère aux crocs acérés. Qui d'autre que lui pourrait faire preuve d'autant de perfidies que lui? Il a toujours cette petite lueur de vainqueur dans son regard, il ne semble pas avoir changé du tout. Il semble même qu'il veuille se risquer à jouer. Alors c'est droit vers lui que je me suis élancée. Au passage je saisis un gobelet au bar, n'importe lequel peu m'importe et c'est avec cette envie folle de le lui balancer au visage, que je réduis l'écart entre nos corps. L'arroser serait purement jouissif surtout devant cette assemblée. Pourtant une fois devant lui, le verre reste dans ma main, c'est d'un air dubitatif et avec une petite moue que je me lance. Tu n'as toujours pas appris qu'une personne n'est pas possédée? Non enfin à part dans le cas des possessions démoniaques ou encore si t'es une succube ou un incube fin tu vois quoi y'a que dans les films que les gens peuvent être possédés. Bien entendu, je me fiche de lui là, je suis même presque certaine qu'il ne comprendra même rien à mes élucubrations. Sérieusement que cherche-t'-il a faire avec cette petite apparition ce soir? Cela fait quoi plus de six semaines qu'il a franchi le seuil de mon appartement dans lequel il s'était introduit frauduleusement?

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~ Némésis & Colton~

J'aurais pu rester dans mon coin, ignorer cette fille et passer une petite soirée tranquille avant de rentrer chez moi. En chemin j'aurais même pu croiser une jolie blonde pour m'amuser un peu avant de la voir partir au petit matin. Mais ce genre de soirées ça ne m'amuse pas ou plutôt ça ne m'amuse plus. Non c'est une vulgaire routine qui m'ennuie alors qu'avec Némésis c'est différent. Oui, cette fille est sûrement la seule à vraiment me connaître. Bien sûr il y a Haley qui me connait par coeur mais c'est normal, c'est la seule avec qui je suis vraiment capable de m'ouvrir. Avec Némésis c'est encore différent, parce que cette fille est capable de me comprendre même si j'essaie de brouiller les pistes... C'est en tout cas l'impression qu'elle m'avait donné lors de notre dernière rencontre, avant bien sûr qu'elle ne s'enflamme pour finalement me foutre dehors en me faisant passer pour un simple dealer. Alors oui c'est peut-être ce que je suis, il n'y a peut-être rien de plus entre elle et moi mais cette envie de la provoquer et lui faire encore une fois perdre pieds est bien trop forte pour que je ne prenne pas le risque de la rejoindre sur la piste de danse.

En arrivant dans le dos de la belle, je comprends presque immédiatement que j'ai fais le bon choix. Ma cible de se doute pas de ma présence, elle reste dans son petit monde et continue de danser alors que je viens me coller à elle, je pense même que j'aurais pu rester comme ça jusqu'à la fin de la chanson si une envie sadique n'étais pas venu se glisser dans ma tête. Oui, nous aurions pu danser comme ça sans qu'elle sache que son pire ennemis étais juste derrière elle mais ce n'est pas mon objectif. Non, je ne suis pas venu jusqu'ici pour danser avec elle et disparaître comme un voleur, ce que je veux c'est lui prouver que je suis ici et que j'ai toujours un oeil sur elle. Alors après quelques mouvements, voilà que je lui murmure quelques mots à l'oreille. Comme prévu, il n'en faut pas plus pour la faire revenir à la réalité, elle semble même complètement perdue alors que je m'éloigne pour finalement disparaître dans la foule et la surveiller sans être vu. Jusqu'à maintenant mon plan se déroule comme prévu, la danseuse à du mal à comprendre ce qui vient de se passer, elle regarde autour d'elle essaie et essaie de faire le point alors que de mon côté je ne peux m'empêcher de sourire. Et voilà qu'elle quitte sa positon, bousculant les personnes qui se trouvent sur son chemin pour finalement s'arrêter en croisant mon regard. Oui elle m'a vu et je ne cherche pas à fuir, au contraire j'attends cette inévitable confrontation.

Petit sourire aux coins des lèvres, j’observe alors la belle se rapprocher de moi, attrapant au passage un verre qu’elle souhaite sûrement me jeter au visage. Mais une fois à destination cette idée semble disparaître, puisqu’elle prend la parole essayant bien sûr de me taquiner comme elle a toujours eu l’habitude de faire. Et comme toujours, je l’écoute silencieusement, jusqu’à venir glisser une main sur sa joue. Oui je ne lui demande pas sa permission et caresse même sa joue du bout des doigts avant de faire passer ma main derrière sa tête de façon à rapprocher son visage du mien. « Tu m’as manqué. » Et comme pour la provoquer encore un peu plus, je viens prendre possession de ses lèvres pour un baiser que je fais volontairement durer quelques secondes en gardant ma main derrière sa tête pour l’empêcher de prendre la fuite. Et lorsque ma main se retire enfin je ne prends pas la fuite, non je laisse volontairement mes lèvres frôler les siennes alors que mon regard se plonge dans le sien. « Tu ne peux pas te débarrasser de moi Némésis… Je serais toujours là. » Non je ne plaisante pas, on pourrait même me prendre pour un cinglé et dans un sens ce n’est pas totalement faux, je suis cinglé oui… Peut-être même cinglé de cette fille puisque je n’arrive pas à la faire sortir de ma tête. J’ai pendant longtemps était une drogue pour elle mais dire qu’elle n’en a pas été une pour moi serait mentir… Quoiqu’il en soit, je finis par la libérer pour me reculer et une nouvelle fois disparaître dans la foule pour rejoindre la piste de danse. Oui, c’est une sorte d’invitation à danser et je me demande bien comment la petite va réagir.

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~ Némésis & Colton~

Je lui parle et lui ne trouve rien de mieux à faire que venir caresser ma joue, j'ai presque instinctivement un mouvement de recul. Il est vraiment dingue, tu lui cause et il ne trouve rien de mieux à faire que me dire que je lui ai manqué. La bonne blague, n'est-ce après tout pas lui qui a mit les voiles après m'avoir dit que je n'étais qu'un simple jouet à ses yeux. Et là, il pense réellement me leurrer avec ses paroles un peu trop mielleuses? Des paroles que j'aurai toujours du mal à croire? "Pas à moi" ai-je eu envie de dire sur le moment même mais, ça aussi ça pourrait presque trop lui faire plaisir. Une petite moue prend inévitablement place sur mes lèvres entrouvertes prêtes à laisser fuser une nouvelle pique. Mais, déjà je sens sa main venir appuyer l'arrière de ma tête me rapprochant dangereusement de son visage et de ses yeux que je ne quitte pas des miens. Non ça pour me faire baisser les yeux il faudra te lever tôt Bradford. C'est alors qu'il choisit l'instant pour me forcer à l'embrasser, s'assurant de sa main appuyant largement sur ma chevelure que je ne puisse lui échapper ou refuser. Pourtant je me débats un peu, pas assez férocement mais, on est en public et je n'ai pas envie d'attirer l'attention. Son regard accroche le mien quand il me rend enfin la liberté. Je reste là quelque secondes avant de faire un pas en arrière.

T'étais pas là pendant six semaines. lâchais-je à demi voix sans trop comprendre moi-même pourquoi je venais de dire ça. Comme si ça m'avait atteinte? Non non c'est pas le cas et même si ça l'était je me refuserais à me l'avouer. Il croit toujours avoir un pouvoir sur moi, avoir le dernier mot et c'est ce qu'il tente de faire en s'éloignant de moi encore une fois, en rejoignant cette piste de danse. Mais, s'il attends que je le suive comme un petit mouton bien sage, non Bradford tu te leurre encore une fois. Pourtant, je me tourne et je le regarde s'en aller, je le suis du regard, le couve un peu trop peut-être. Mais, je ne suis pas prête à céder non. J'arrive alors à bouger de ma place, je me dirige vers lui parmi cette foule. Une fois à ses cotés, je m'arrête et le dévisage quelques secondes avant de me pencher pour lui souffler à l'oreille. Le jeu est fini, il n'aurait jamais du commencer car je n'ai jamais voulu jouer un jeu... Lui il aimait jouer, lui avait toujours voulu jouer, il avait été clair et moi je l'avais été en disant que je n'aurai jamais du en jouer un. Il avait été comme tout les autres prenant un place puis la désertant. Oui comme tous les autres. Il n'avait rien comprit. Je m'écartais alors et me dirigeais vers le bar où trônait sur le dossier d'un tabouret, ma veste de cuir. Je la pris d'un geste fugace et la passant par dessus mon épaule, je m'apprêtais à sortir de la discothèque.

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~ Némésis & Colton~

Ma réaction est complètement dingue, je le sais et franchement je m'en moque. Oui, je n'ai pas envie de discuter pendant des heures, notre dernière conversation était assez violente et je n'ai pas vraiment envie de revenir là-dessus. Non, je préfère mettre ça de côté et revenir le plus naturellement du monde, une façon de faire qui ne plait pas à Némésis mais qu'elle va quand même devoir accepter puisque je ne compte pas avoir une explication avec elle. Après tout pourquoi perdre son temps à en avoir une ? Pour entre la petite brune me balancer que je ne suis qu'un simple dealer et que je ne dois plus l'approcher ? Non ça je le sais déjà et je ne vois pas l'intérêt de l'entendre une fois de plus. Ce qui m'intéresse par contre, c'est de voir comment elle pourrait réagir si je reprends le jeu là où nous l'avions arrêtés, c'est-à-dire après un baiser qui, il faut bien l'avouer, avait eu le mérite de me perturber. Et c'est bien ce que je cherche ce soir, perturber ma partenaire avec ce baiser qui montre à la fois qu'elle m'a vraiment manqué mais aussi que le jeu est sur le point de recommencer. Malheureusement, Némésis n'est pas de cet avis et même si elle n'arrive pas à me repousser pendant le baiser et qu'elle ne cherche d'ailleurs pas vraiment à le faire. Elle ne cherche pas non plus à me montrer que les choses pourraient changer entre nous. Enfin si, elle me montre surtout que le changement a déjà eu lieu et qu'il ne c'est pas fait dans le bon sens... Pour moi en tout cas, puisque la jolie brune semble très bien vivre cette séparation. Néanmoins, je garde un peu d'espoir en imaginant que mon nom résonne encore un peu dans sa tête et je décide de tenter une expérience pour en avoir la preuve. Oui, c'est peut-être dingue mais voilà que je m'éloigne et tranquillement je rejoins la piste de danse attendant de voir si ma partenaire va me rejoindre ou tout simplement disparaître. Je vais être franc, une partie de moi doute pas mal mais l'autre partie prend bien vite le dessus lorsque j'aperçois ma cavalière me rejoindre. Malheureusement cette joie est de courte durée, puisqu'elle me murmure quelques mots à l'oreille, me faisant comprendre que je n'ai plus la moindre chance.

Sans rien répondre à cette remarque, je me retourne pour observer la belle s’éloigner et rejoindre le comptoir où elle attrape sa veste avant de prendre la direction de la sortie. Alors voilà ? C’est tout ? C’est comme ça que notre histoire se termine ? C’est vrai que dans un sens elle n’a jamais vraiment commencé mais je ne m’attendais pas à la voir se terminer de cette façon, pas aussi bêtement en tout cas. Et c’est sûrement parce que cette idée ne me plait pas et parce que la phrase de la petite brune me perturbe que je traverse la piste de danse pour venir la rejoindre et lui agripper le bras de façon à l’attirer jusqu’à moi. Non pas question de la laisser partir, d’ailleurs ma main libre vient immédiatement se poser dans le bas de son dos, l’empêchant ainsi de prendre la fuite comme elle voulait le faire.

« Qu’est-ce que tu voulais alors ? » Lâchai-je en approchant une nouvelle fois mes lèvres de son oreille, rapprochant ainsi son corps du mien alors que ma main quitte son bras pour attraper sa veste et lui faire lâcher. « S’il n’y a pas de jeu, tu n’as pas de raison de partir si ? » Cette fois, je lui murmure ces mots au creux de l’oreille, avant de reculer mon visage et l’attirer encore un peu plus avec moi jusqu’au centre de la piste. Non pas question de fuir, pas maintenant alors qu’elle vient clairement de me mettre le doute avec cette stupide remarque. Si ce n’est pas un jeu pour elle, pourquoi est-ce qu’elle pense à tout prix que c’est le cas pour moi ?

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~ Némésis & Colton~

Oui je suis prête à partir sans la moindre once de remord. Je n'étais pas moi quand j'ai commencé ce jeu avec lui, je sombrais, le coté sombre et désillusionné s'emparait de moi. Alors ma faiblesse et son contact m'ont fait prendre cette merde qui m'a désinhibée. Si j'avais été moi-même jamais Colt n'aurait vu un centimètre carré de ma peau cette nuit-là, jamais je n'aurai agi comme je l'ai fais. Il aurait attendu avant d'avoir ce "droit". J'étais prête à passer la porte, je ne voulais pas le pardonner. Mais, c'était sans compter sa tête de bourrique que j'avais déjà pu observer. Sa main venait d'agripper mon bras, il me forçait à lui faire face à nouveau. Que cherchait-il à la fin? Je commençait à m'y perdre. Ses lèvres vinrent à nouveau effleurer mon oreille. Qu'est-ce que que voulais alors? Mais, j'en sais rien, pas ça en tous cas, je ne voulais pas jouer ce jeu-là. Je n'étais tout simplement plus moi. Mes yeux glissèrent de sa main tenant mon bras à ses yeux, je le foudroyais littéralement du regard, de son audace d'oser me saisir par le bras comme s'il avait le moindre petit droit sur moi. Déjà il m'avait capturée dans ses bras, me coupant la moindre petite chance de retraite. Sa main glissée dans mon dos, rapprochant nos corps encore une fois, il s'assurait vraiment que je ne prenais pas la fuite comme je l'aurai tant désiré. Pourquoi revenait-il me perturber maintenant.

Je n'étais pas moi... Et toi tu m'as démontré que tu étais comme tous les autres. répondis-je alors qu'il me retirait ma veste et tentait de m'attirer sur la piste de danse. Il est sérieux là, il croit que je vais me mettre à lui sourire et à aller me frotter contre lui? Il m'avait traitée de jouet, il m'avait clairement dit qu'il n'en avait rien a fiche de moi que je n'étais qu'une parmi d'autres, une de plus à mettre dans son lit. Mais, ça il ne l'avait pas obtenu et il ne l'aurai jamais obtenu avec cette attitude là. Pourquoi je resterais là avec un mec qui me prend pour son jouet et qui n'en a strictement rien à faire de moi? Tes autres petits jouets t'ont lassés c'est ça? Je ne suis pas un jouet, trop de gens m'ont prise pour un jouet et je ne laisserais plus jamais personne faire de moi un joujou qu'on envoie bouler quand on a trouvé mieux. dis-je tout en tentant de me défaire de son étreinte. Je tentais de me défaire de lui seulement il ne l'entendait pas du tout de cette oreille, pourtant cette fois j'étais franche, il voulait savoir alors il allait savoir. Ce soir là il m'avait blessée en me rabaissant au niveau des nanas qui lui tournent autour et qu'il met dans son lit comme de vulgaires bouts de viandes. J'avais accroché avec Colton, oui c'est vrai. Mais, ce coté dragueur et tombeur non, je n'y arriverais jamais. Depuis ma rupture toutes les fois où j'ai pensé que mon palpitant basculait pour un gars, les choses s'étaient mal passées. Depuis j'avais une peur bleue de m'attacher encore une fois. Et Bradford faisait partie de ceux-là, je le pensais mieux que ce qu'il m'avait offert cette nuit-là. S'il te plait Colt, lâche-moi. Je n'ai pas envie d'être blessée une nouvelle fois, retourne avec ces filles qui te plaisent tant. Je suis loin d'être comme ça. Je laissais alors échapper un soupir en ne lui opposant plus aucune résistance.

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~ Némésis & Colton~

Aux yeux de beaucoup de monde je suis un pourri, le genre de type qui profite des filles avant de les balancer et de passer à autre chose. Oui, c’Est-ce que les gens pensent de moi et je n’ai même pas envie de perdre mon temps à expliquer si c’est vrai ou pas. Si les gens veulent me voir comme un coureur alors ils peuvent, j’en ai tout simplement rien à faire. Mais avec Némésis c’est différent, oui différent parce que j’avais vraiment l’impression que cette fille pouvait comprendre qui j’étais réellement. Une grave erreur puisque notre soirée avait fini par une dispute et depuis je n’avais plus jamais eu l’occasion de la revoir. Et ce soir j’avais envie l’occasion de mettre les choses au clair avec cette fille parce que oui, Némésis n’était pas qu’une simple proie pour moi. Ce n’était pas un nom sur mon tableau de chasse, d’ailleurs il n’y a aucun tableau de chasse, juste des tonnes de rumeurs que la belle brune aimait bêtement croire. A ses yeux je n’étais qu’un coureur comme la plupart des étudiants et si cette fille n’avait pas une place aussi importante dans ma tête, j’aurais très bien pu disparaître et lui laisser croire ça. Mais voilà, Némésis n’est pas une vulgaire poupée et c’est bien ça que j’essaie de lui montrer, même si mes méthodes sont loin d’être les meilleurs du monde… Pourtant ces méthodes vont tout de même m’aider à attirer la petite brune jusqu’à la piste de danse où je dois bien l’avouer, je suis obligé d’utiliser la force pour empêcher ma partenaire de prendre la fuite. Non, je ne veux pas lui faire de mal, je veux juste obtenir des réponses mais comment en avoir si ma cavalière ne veut rien faire d’autre que quitter cet endroit ?

« Tu veux me faire croire que tous les autres s’amusent à te retenir sur la piste de danse ? » J’esquisse un mince sourire et relâche un peu la pression dans le dos de la brunette, sans pour autant lui donner l’occasion de prendre la fuite. Non j’en ai pas fini avec cette histoire et je compte bien le prouver à ma cavalière en maintenant celle-ci contre moi sur la piste alors qu’elle continue de me parler. En fait, plus cette discussion avance et plus je me rends compte que Némésis ne me connais pas, pourtant elle m’en avait donné l’impression lors de notre dernier tête à tête. Mais le discours qu’elle tient ce soir me montre surtout qu’elle est à côté de la plaque et que malgré nos discussions, elle pense que toute cette histoire n’est qu’un simple jeu. Oui je suis dingue mais il faudrait l’être encore plus pour faire durer un jeu aussi longtemps non ?

« Tu as raison, je suis seul et c'est pour ça que je suis là ce soir, parce que je recherche juste quelqu'un avec qui m'amuser et tu es la personne idéal. » D'accord ce n'est pas très malin de lui balancer ça mais elle me cherche aussi en continuant de camper sur ses positions alors que je prends des risques que je n'aurais jamais pris avec une autre. « Tu es contente ? C'est bien les mots que tu voulais entendre sortir de ma bouche non ? » Et dans un nouveau soupir, j'exécute la demande de Némésis et retire mes mains de son corps. Je dépose alors sa veste sur son épaule et la fixe un court instant, avant d'approcher une dernière fois mes lèvres de son oreille. « Ça n'avait rien d'un jeu pour moi. » Pas besoin d'en dire plus je pense, d'ailleurs je n'attends même pas sa réaction et cette fois c'est moi qui m'éloigne de la petite brune et m'ouvre un chemin jusqu'au comptoir où je prends place sur un tabouret libre. D'un signe de la main j'indique ma présence à la barmaid et attend qu'elle s'approche pour lui commander une vodka. Comme souvent, je n'ai pas besoin d'attendre très longtemps pour voir le verre glisser jusqu'à moi et le contenu de celui-ci disparaît encore plus rapidement dans ma gorge. Ouais un petit remontant ça fait pas de mal, surtout après une discussion comme celle-ci.

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~ Némésis & Colton~

Six semaines plus tôt quand il a claqué la porte, après toutes ces choses qu'il a dites, j'aimais je n'aurais pensé le voir pousser le vice de revenir s'imposer dans ma vie. Entre temps j'étais allée dans un centre de cure, m'épurer, me déposséder de ce venin en moi. Puis j'étais partie au Canada et nos chemins ne s'étaient plus recroisés. Et le voilà qui était là devant moi à me forcer à m'expliquer sur le pourquoi je ne voulais plus jouer. Sur le pourquoi je ne pouvais rester ce soir en sa compagnie, pourtant vu le passé c'était évident non? Les autres, quels autres, il disait ça comme si je voyais beaucoup d'hommes. Honnêtement, il n'y en avait pas légion dans ma vie en dehors d'amis, de mes cousins. Je n'avais pas de plan cul régulier, pas mon style. J'avais connu des mecs un peu avant de le connaitre lui ça oui mais, non aucun ne m'avait réellement retenue. Tous n'ont pas besoin de le faire... lâchais-je tout simplement. Il trouvait le moyen de me sourire mais, un sourire un peu bizarre alors que moi mon visage n'arrivait pas à se détendre. Il restait fermé bien malgré moi. Chez lui à un moment j'avais cru déceler autre chose que cette surface, du moins jusqu'à ce qu'il se conduise comme un véritable enfoiré avec moi. Puis voilà qu'il me lâche une véritable bombe. Je n'en crois pas mes oreilles.

Il me prend pour une bouche trou c'est ça, il n'a rien de mieux à se mettre sous la dent alors il se permet de venir me faire chier. Ma main se lève et veut venir rencontrer son visage dans une baffe retentissante qu'il bloque de sa main. T'es qu'un enfoiré Bradford. Je le fixe presque enragée alors qu'il me balance que c'est ce que je veux entendre mais, lui c'est bien ce qu'il me sort non, comme si j'allais accuser le coup avec le sourire? A croire qu'il aime s'amuser à me faire du mal. Il fini alors par me relâcher, me rendre encore une fois ma liberté. Je suis restée silencieuse à sa dernière phrase, de toute manière que sait-il de ce que je veux ou pas. Il s'approche alors de mon oreille pour me lâcher que tout ça n'avait rien d'un jeu pour lui. Mon palpitant manque un battement puis deux alors qu'il s'éloigne de nouveau dans la foule. Mon regard le suis alors qu'il s'assied au bar, commande un verre et se l'avale d'une seule traite. Mais, de quel droit est-il encore en train de s'amuser avec moi, de me troubler, de revenir et de s'en aller, encore et encore.

Pas un jeu mais, il est sérieux? Si tout ça n'est pas un jeu alors c'est quoi? De la folie pure, du vice, Du sadomasochisme? Il aime faire mal, être toujours dans la contradiction? Qu'est-ce qui ne tourne par rond chez lui. Je suis prête à m'en aller de nouveau, et pourtant mes pas me mènent jusqu'à lui. Je me glisse dans son dos doucement. Si c'est pas un jeu c'est quoi alors, tu aimes faire mal gratuitement ou alors tu as perdu la raison. Parce que si tu ne jouais pas, tu en avais tout l'air de penser tout ce que tu m'as balancé. J'aurai à ce moment bien eu besoin d'un verre seulement depuis l'autre fois où je m'étais saoulée plus que de raison, je m'étais promise de ne jamais boire à nouveau comme ça. Et je ne devais pas craquer, je regardais son verre vide, Désolée j'ai besoin de sortir. Oui il fallait que je prenne l'air, que je respire, que je fuis cet endroit de vice.

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~ Némésis & Colton~

C’est dingue comme une simple rumeur peut changer une vie. Une simple phrase et voilà qu’on vous colle une étiquette, la mienne c’est d’être un véritable connard doublé d’un coureur, le genre de type que l’on aime pas approcher à moins d’avoir pas mal d’alcool dans le sang ou d’être à la recherche d’un truc à fumer. Dire que cette rumeur est fausse serait mentir mais dire qu’elle est vrai reviens à mentir aussi. Oui j’aime m’amuser, oui je suis un dealer et oui je suis un véritable connard mais tout simplement parce que je trouvais qu’il était plus facile de jouer ce rôle de se combattre cette pseudo rumeur qui finirait tout de même par avoir le dessus. Parce que oui, les rumeurs gagnent toujours, non pas parce qu’elles sont vraies, mais parce qu’il y a toujours des idiots pour les écouter ! Alors oui, je suis un connard et un coureur, si ça peut faire plaisir aux gens alors je peux garder ce rôle puisqu’au final ça ne me touche pas. Non, ça ne me touche pas parce que moi je sais qui je suis et mes vrais amis (qui ne sont pas nombreux) le savent aussi et c’est bien ça le principal. Enfin c’était le principal jusqu’à ce soir, jusqu’à ce que je comprenne que cette fille qui a réussi à se glisser dans ma tête porte autant d’intérêt à ces stupides rumeurs. Ouais c’est ça le déclic, cette toute petite prise de conscience qui me pousse à retenir cette peste qui veut déjà prendre la fuite et à l’attirer jusqu’à la piste de danse. Non pas pour danser mais pour à mon tour l’aider à prendre conscience de certaines choses.

Mais comme toujours avec Némésis, les choses sont compliquées et la situation se dégrade rapidement, si rapidement que je bloque de justesse la gifle qu'elle essaie de m'envoyer. Oui je suis un enfoiré, je ne peux pas dire le contraire mais je ne suis que l'homme qu'elle souhaite voir. En donnant autant d'intérêt aux rumeurs, elle souhaite me voir comme un véritable enfoiré et en faisant ça elle ne remarque même pas que je suis là en train de la retenir plutôt que la laisser partir et me consoler avec une des nombreuses filles présentes ce soir. Non, ça elle n'est pas capable de le voir n'y même de le comprendre puisqu'elle ne fait que camper sur ses positions. Dans sa tête je suis le mal, un serpent qui ne cherche qu'à la mordre pour lui refiler son poison, je suis même sûr qu'elle pense que je suis à l'origine de sa descente aux enfers mais comment est-ce possible ? Comment être à l'origine de cette descente alors que la personne était déjà bien bas avant même votre arrivée ? Non, cette fille a vécu tellement de choses qu'il lui faut un coupable pour soulager sa conscience et qui de mieux qu'un dealer pour obtenir ce rôle ? Malheureusement pour elle, je n'ai plus envie de tenir ce rôle sans broncher comme j'ai pu le faire jusqu'à maintenant et je lui prouve avec une simple phrase. Celle-ci n'est pas longue, il n'y a pas de mots savants, pas de longs discours, juste des mots simples qui seront largement suffisants pour lui faire comprendre qui je suis réellement.

Non, je ne souhaite même pas connaître sa réponse, cette fois c’est à mon tour de partir et c’est ce que je fais en quittant la piste pour rejoindre le comptoir et descendre un premier verre de vodka. J’enchaîne d’ailleurs avec un deuxième avant d’entendre la voix de la petite brune dans mon dos. « Je pensais que tu étais bien plus maligne que ça Némésis… Mais oui, j’ai peut-être perdu la raison, sinon je ne serais pas ici à parler à une fille qui m’a sortie de sa vie. » Le deuxième verre vide, je dépose celui-ci sur le comptoir avant de me retourner pour observer la brunette qui est venue me rejoindre. D’ailleurs pourquoi est-ce qu’elle a fait ça ? Depuis tout à l’heure elle veut partir et quand je la libère enfin, voilà qu’elle revient vers moi… « Tu devrais te poser une petite question… Si je suis un coureur et si la vie n’est qu’un jeu pour moi, pourquoi est-ce que je suis ici à te parler alors que des tas d’autres filles seraient prêtes à m’accompagner dans les toilettes ? »

« Tu ne devrais pas croire toutes les rumeurs. » Lui murmurai-je à l’oreille alors que je la contourne pour rejoindre la piste. Mais je m’arrête bien avant celle-ci et glisse ma main sur le bras de la belle, de façon à attirer celle-ci contre moi. « Viens. » Et sans attendre sa réponse, je traîne Némésis jusqu’à l’extérieur de la boite où l’air frais viens tout de suite nous rappeler que l’été est encore bien loin. Malgré tout, je garde ma main sur le bras de la belle et attire celle-ci à l’écart pour finalement la relâcher et lui permettre de reprendre ses esprits. « Ça va mieux ? »

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