You spend your time to save me ! | Jake

You spend your time to save me !

Quelle journée de dingue ! Si j'avais su en me levant ce matin-là, que la journée se déroulerait ainsi, je serai certainement restée dans mon lit, en attendant le lendemain. Mais bon, je ne suis pas encore voyante et c'est pourquoi je m'étais levée comme chaque matin, dans l'optique de prendre mon petit déjeuner et d'aller en cours. Durant la matinée, rien à déclarer, Jake et moi, on continuait à s'ignorer comme on le faisait depuis notre séjour à Lake Louise, les cours étaient quasiment tous soporifiques, sauf mes cours de théâtre et d'informatique, qui me plaisaient et heureusement. Vous vous imaginez vous, suivre des cours qui vous ennuient au plus haut point ? Moi non. Bref, ce matin-là tout se passait bien, mais c'est à la pause du déjeuner, le midi, que tout a basculé et que ma journée a viré au cauchemar. Alors même que je m'apprêtais comme tous les midis à aller rejoindre mes amis et quelques membres de ma famille à la cafétéria de l'université pour manger avec eux, un espèce de fou avait débarqué dans la cafétéria, une arme à la main, en nous menaçant de nous tuer, si on ne faisait pas ce qu'il disait. Bien sûr au début, on avait tous prit ça pour une blague, mais lorsque cet imbécile avait tiré sur June et Ruby, les choses étaient devenues différentes. Non seulement Jake et moi on s'était réconciliés mais en prime, sans doute à cause des circonstances et de la peur qu'on avait de mourir, ce dernier m'avait dévoilé ses sentiments et pour unique réponse à ce moment-là, je n'avais rien trouvé de mieux que de l'embrasser, pour lui faire comprendre que je partageais aussi ses sentiments. Puis par la suite, tout s'était enchaîné, la police avait informé notre preneur d'otage que sa petite amie était décédée et monsieur avait pété les plombs, tirant au hasard autour de lui, venant par la même occasion me blesser au genou gauche, puisque l'une de ses balles perdues était venue se loger dans mon genou et ne voulait plus en sortir. Suite à cela, après qu'il se soit donné la mort, Jake et Warren, mon cousin, s'était occupé de moi et Jake m'avait accompagné à l'hôpital, après que les urgences m'ait prise en charge. Après... le trou noir. Je ne me souviens ni de mon arrivée aux urgence, ni même de ce qu'il s'est passé ensuite, jusqu'à ce que j'ouvre de nouveau les yeux et que je sois installée dans un lit d'hôpital, Jake toujours à mes côtés. Les hôpitaux... J'avais horreur de ça, surtout depuis que je m'étais réveillée dans une chambre d'hôpital après les attentats à Harvard et que j'avais appris que mon frère aîné était décédé pendant ces attentats. Ne comprenant pas ce qu'il m'arrivait, c'est totalement paniquée, que j'avais alors pris la parole à l'attention de Jake, qui veillait sur moi une fois de plus « Je... Qu'est-ce que je fais ici ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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C'était définitivement une journée de merde, Il avait fallut qu'il décide d'aller étudier à la cafétéria au lieu de son lieu de prédilection habituel, sa chambre à la Dunster House. Jake et d'autres étudiants et étudiantes avait été pris en otage par une pauvre âme qui en voulait à la terre entière. Ce malade ou incompris n'avait pas chômer pour utiliser son arme et faire des victimes dans les touts débuts, son ex-fiancée Ruby et June avait tomber sous ses tirs de détraqué. On avait pu sentir la peur et la tension qui avait règner dans la cafétéria jusqu'à ce que les flics avait débarqué en annoncant au preneur d'otage que sa petite amie était morte alors avant de s'envoyer lui-même dans la tombe, ce con avait décider qu'il essayerait d'amener le plus de personnes avec lui en enfer en tirant n'importe ou et dans n'importe quel sens faisant des dernières victimes avec lui. Jake avait été épargné, il avait recu près des côtes quelques égratignures mais il allait survivre. Il avait du transporter par exemple sa meilleure amie Cléa atteinte à la jambe plus précisément au genou. L'anglais avait été présent dans l'ambulance comme à l'hosto, il avait l'air intelligent à suivre Cléa dans l'hosto avec les mains couvertes de son sang. Aux urgences, ce fut une vrai jungle, les médecins comme les infirmières ne savait pas ou donner de la tête, les cas les plus graves furent évidamment traiter en premier et l'interphone de l'hosto faisait du surchauffage à préparer les blocs opératoires. Jake en premier fut bloqué par un doc qui prenait en charge Cléa et avait suivit les recommandations en premier d'aller nettoyer le sang de ses mains et ensuite d'attendre. Ok, il était futur médecin lui-même alors les conneries et le charabiabia médicale, il comprenait mais il devait attendre sinon il aurait volontier prêter main forte. Il n'était pas en garde ici mais à l'hosto pour enfants, à voir les brancards passés, les infirmières et docteurs au front peut-être un avenir en traumatologie l'attendait, il pourrait aider et rassurer des familles de victimes.

Il attendit plusieurs longues minutes avant qu'une infirmière vienne le chercher pour l'amener jusqu'à Cléa, Il ne se fit pas prier pour entré et lançait son manteau sur le petit sofa avant d'aller prendre place au chevet de sa meilleure amie. Ouais, sa meilleure amie à qui il avait avouer ses sentiments, Jake n'était pas le genre de mec à faire les plus grosses déclarations d'amour mais peut-être avait-il eu peur de crevé d'une balle dans la tête et laisser sa meilleure amie seule? Bah, depuis la classe de neige et leur nuit au chalet, il savait qu'il l'aimait alors au moins maintenant elle le savait.Il prit doucement sa main droite dans la sienne quand elle se réveillait et lui demandait ce qui c'était passé. Il lui sourit doucement. ''Tu es à l'hopital car tu as été blessé d'une balle dans le genou gauche, on était dans une prise d'otages tu te souvient?" .

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Paniquée en constatant que je me trouvais dans une chambre d'hôpital, j'avais demandé à Jake ce que je faisais ici, non pas parce que j'avais oublié ce qu'il s'était passé, mais parce que je ne comprenais pas pourquoi j'étais branchée à une perfusion et dans ce lit, alors que j'avais simplement été blessée au genou gauche. Ce dernier me rappelant les faits et me demandant si je me souvenait de ce qu'on avait vécu, je m'étais perdue dans mes pensées durant quelques minutes. Est-ce que je me souvenais de cette prise d'otage dont nous avions été victime quelques heures plus tôt ? Bien sûr que oui je m'en souviens. D'ailleurs, je n'aurai jamais cru me retrouver une nouvelle fois dans une chambre d'hôpital après avoir été à l'université, traumatisée et blessée. A croire que les mois de janvier et que l'université d'Harvard sont maudits. A chaque fois il se passe quelque chose pendant ce mois de l'année. Si ça continue, l'année prochaine je vais rallonger mes vacances et quitter Cambridge pendant un moment. Non, je n'aurai même pas à le faire puisque je ne devrai plus être étudiante d'ici-là normalement. Enfin, si je ne prend pas encore une année sabbatique, avec ce qui vient de nous arriver... Non, je ne pouvais pas me permettre de mettre une fois encore mes études de côté, ceci même si cette prise d'otage m'avait une fois de plus traumatisée et que je resterai marquée à vie par celle-ci, autant physiquement que moralement. Reprenant ensuite mes esprits en sentant la main de Jake, tenir la mienne, je lui avais alors répondu, en laissant un léger sourire s'installer sur mes lèvres « Oui, je me souviens, mais pourquoi ils m'ont mit ce machin dans le bras ? J'ai été touchée au genou, alors pourquoi ils ne me mettent pas simplement un plâtre et me laissent sortir ? Je n'ai aucune envie de rester coincée ici. » Me redressant ensuite doucement dans mon lit, j'avais posé mon regard dans celui de mon meilleur ami, avant de reprendre ensuite « Fais-moi sortir de là s'il te plait... Là je n'ai qu'une envie prendre des nouvelles de ma meilleure amie et surtout, j'ai envie de passer du temps avec toi, loin des autres et de tout le corps médical qui peut entrer et sortir dans cette chambre comme bon lui semble. »

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Jake était content que sa meilleure amie se réveille, C'était toujours bon signe pour les signes vitaux mais le jeune homme en même temps guettait si Cléa ne subissait pas un choc post-traumatique avec tout ce qui venait de se passé. Il tâchait de se montrer rassurant mais Cléa l'inquiétait légèrement. '' Tu as une perfusion pour aider à ton hydration Cléa c'est rien d'anormal, et ils ne peuvent pas mettre juste un platre car la balle est logé dans un endroit inopérable et le docteur veut te garder pour la nuit par mesure de précaution.'' Si c'était un vilain défaut d'être aussi franc , Jake le possèdait car il détestait caché aux gens les choses qu'ils devaient savoir. Il sourit et se mit replacer les mèches de cheveux de Cléa : '' C'est bien ma guerrière mais tu dois te reposer, J'irait prendre des nouvelles de Paige pour toi et du temps ensemble, on va en avoir plus que tu le pense.''

Jake finissait sa phrase que le médecin traitant Cléa arrivait justement, un homme dans la quarantaine avancé et au look impect, à croire qu'être beau gosse était dans les gênes de ceux qui voulait faire médecine. Il avait le dossier de Cléa ouvert : '' Ah mademoiselle Cooper, content de voir que vous êtes réveillés votre petit copain veille sur vous comme un aigle, Je présume qu'il vous a expliquer ce que nous avons fait?'' L'anglais se contentait de hocher la tête.

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Une perfusion, quelle horreur ! Rien qu'à l'idée que les médecins aient pu planter une aiguille dans mon bras, ça me donnait la chaire de poule. Les piqûres et moi ça fait deux. J'ai horreur de ça. J'en ai une peur bleue et pour que je ne me souvienne pas qu'il m'ait piqué, c'est sans doute que j'avais dû tomber dans les vapes à un moment ou un autre. Ayant demandé à Jake pourquoi j'avais une perfusion, lui faisant part de mon envie de sortir de cet hôpital, ce dernier m'avait alors expliqué que la balle s'étant logée dans un endroit inatteignable, les médecins ne pouvaient pas m'opérer pour retirer celle-ci, ajoutant par la même occasion que ceux-ci voulaient au moins que je reste cette nuit, pour me surveiller. Non, je n'avais aucune envie de rester dans cet hôpital et dans cette chambre. J'aurai été mille fois mieux dans ma chambre ou alors dans une chambre d'hôtel avec Jake à mes côtés, mais ici, je n'étais pas bien du tout. Oh bien sûr le fait que Jake soit là me rassurait, mais qu'en serait-il quand ce dernier devrait rentrer chez lui, parce que les heures de visites seraient terminées ? Secouant alors doucement la tête de gauche à droite, j'avais repris à l'attention de celui-ci « Mais tu peux très bien me surveiller toi-même, il suffit que je signe une décharge et qu'on rentre je ne sais pas où, puisque évidemment les confréries sont fermées et que tu restes à mes côtés pour t'assurer que tout va bien. » Mon meilleur ami... Ou mon petit ami, les choses étaient plutôt confuses à l'heure actuelle, en fait. Il m'avait dit qu'il m'aimait durant cette prise d'otage, on s'était embrassés à plusieurs reprises, mais on avait pas vraiment eut le temps de parler de tout cela en fait. Bref, je disais donc, mon meilleur ami passant une main dans mes cheveux, j'avais senti mon corps parcouru de légers frissons et j'avais ensuite acquiescé à ses dires par un signe de tête, surtout pas résignation en fait. Puis alors même que j'allais lui répondre, voilà qu'un médecin avait fait irruption dans ma chambre en me demandant si mon petit ami m'avait tout expliqué, précisant par la même occasion que ce dernier ne m'avait lâché une seule seconde depuis que les médecins m'avaient pris en charge à la cafétéria. Mon regard se posant alors sur Jake, quelques minutes, j'avais ensuite reporter mon attention sur le médecin pour lui répondre « Oui, il m'a tout expliqué. Il m'a même dit que vous vouliez me garder cette nuit... Mais, je préférerai rentrer chez moi. Mon... petit ami est étudiant en médecine, il peut très bien veiller sur moi, non ? »

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C'est vrai que maintenant les confrèries fermés, Jake se retrouvait presque à la rue mais il savait déjà ou aller, son ami Tate et client du garage lui avait offert de venir squatter dans son penthouse, c'est vrai que les Eliots pouvaient se la péter avec leur fric et leur baraque de rêve, Jake ne manquait jamais de rien même au niveau monétaire quand ton paternel était membre du Parlement anglais en tant que Ministre des affaires Étrangères du cher pays. Il attendait avec Cléa mais il était du côté des médecins, elle avait besoin de repos.'Tate nous accueille à son penthouse en attente de la réouverture des confrèries, et tu sais que je vais repousser quelques gardes et sauter des heures au garage pour m'occuper de ma ... meilleure amie.'' C'était juste de l'appeler ainsi? Ils en aprleraient plus tard surtout quand le docteur serait parti. Ce dernier rappliquait et avec son air sérieux s'adressait à Cléa en lui expliquant les détails de son cas.

Le docteur regardait Cléa avec du sérieux: ''J'insiste pour vous faire sortir demain mademoiselle Cooper, je suis rassuré que votre petit ami va prendre soin de vous mais comprenez que la balle va vous amener des douleurs et vous aurez une attelle au genou et des anti-douleurs assez puissants pour un bout avant que l'on essai de mettre au point une chirugie pour retirer la balle. Et marché avec un appui sera le mieux...J'ai d'autres patients a voir mais je revient demain pour votre décharge. Reposez-vous bien''Jake regardait le docteur partir et se retourna vers Cléa. '' Je vais essayer d'aller piquer une chaise roulante plus tard pour t'amener voir Paige, c'est la jungle alors restons-ici et repose-toi tu le mérite ok? et j'en profiterai pour voler tes radiographies et les regarder

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C'était vraiment une période de merde à Harvard. Non seulement il y avait eut ces diverses prise d'otage, mais il y avait aussi le fait que les confréries étaient fermées et ça, je ne le supportais pas. Comment cet idiot de Doyen avait-il pu mettre autant d'étudiants à la rue franchement ? Bon je ne manque pas d'argent certes, mais d'autres si et ce n'est pas juste pour eux de fermer les confréries, soit disant par sécurité. D'ailleurs fermées les confréries par sécurité, c'était tout simplement stupide, puisque à cause de ça nous avions été pris en otage. Encore une brillante idée de notre très cher Doyen... Faisant remarquer à Jake que nous n'avions plus de chez "nous" mais que nous pourrions trouver un endroit pour loger et dans lequel il pourrait me surveiller, ce dernier m'avait alors répondu que Tate était prêt à nous accueillir chez lui, pour que l'on ne soit pas à la rue, ajoutant par la même occasion qu'il allait repousser quelques heures au garage, afin de passer plus de temps avec moi. Houla, il m'avait perdu à sa première phrase. « Attends, tu as dis quoi ? Tate... Nous héberger ? Tous les deux ? Euh... tu es sûr qu'il m'a bien incluse dans le lot ? » Pourquoi j'étais si étonnée que ça ? Tout simplement qu'entre Tate et moi, ce n'était pas l'amour fou. Ça ne l'était pas du tout d'ailleurs. Difficile de dire pourquoi on ne se supporte pas tous les deux, mais il y a fort à parier que si l'on vient à habiter ensemble, la colocation ne sera pas de tout repos. Réagissant ensuite sur la fin de sa phrase, j'allais reprendre la parole pour aborder le sujet qui nous intéressait tant depuis quelques heures déjà, quand tout à coup le médecin avait fait son entrée dans notre chambre. Bien entendu, ce dernier était contre l'idée de me laisser sortir et avait insisté pour que je reste à l'hôpital au moins cette nuit-là. Pour le coup, monsieur le docteur et Jake étaient d'accord. Puis après que le médecin soit parti, mon meilleur ami.. avait alors reprit la parole pour me dire de me reposer et qu'il en profiterait plus tard pour voler un fauteuil roulant ainsi que mes radios. Esquissant un léger sourire, je lui avais alors répondu « Hou... Dis-donc tu te transformes en voleur toi maintenant ? Faut arrêter de côtoyer les Mathers hein. ». Me mordant ensuite légèrement la lèvre inférieure, non pas parce que mon genou me faisait mal, mais parce qu'il fallait qu'on finisse par crever cet abcès et qu'on mette enfin les choses à plat entre nous, j'avais de nouveau pris la parole, tout en soutenant le regard de mon meilleur ami « Jake... Et si on parlait de ce qu'il s'est passé tout à l'heure ? Tu sais lors de la prise d'otage... On est quoi tout les deux ? Des meilleurs amis ça ne s'embrassent pas comme ça et ça se dit encore moins je t'aime de cette manière, si ? »

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Jake avait trouvé en Tate un très bon ami, bien qu'il s'occupait de la voiture de ce dernier, cela ne les avait jamais empêcher de bavarder pendant des heures sur tout les sujets du monde mais les deux mecs avait une passion commune pour les voitures, Tate possèdait une magnifique Audi R8 et Jake prenait soin de sa Ashton Martin comme si c'était son propre enfant. Il sourit à Cléa : 'Oui, il ta bien incluse dans le lot sinon j'aurai pas accepter d'y aller.''Jake savait que Cléa et Tate ne s'entendait pas très bien mais il avait quand même eu la gentillesse des les inviter à loger à son penthouse de gosse de riches. Le docteur avait fini par laisser Cléa et Jake tranquille maintenant seuls dans cette chambre d'hôpital, Il commencait a s'y habituer surtout quand il avait décider de passer le restant de ses jours à arpenter des couloirs d'hosto pour soigner des gens. La remarque de Cléa sur les Mathers le fit rire tandis qu'il regardait la porte de la chambre de Cléa : 'Ils sont utiles les Mathers quand ils veulent et tu sais que j'ai eu un côté bad boy..''Il aurait bien continuer de blaguer sur le sujet jusqu'à ce qu'il voir Cléa se mordre la lèvre inférieur, c'était presque mignon à voir mais il savait le sujet qu'elle allait aborder, c'était presque évident. Ils ne pouvaient pas tourner autour du pot éternellement et éviter le sujet. Il soupira en se calant dans son fauteuil tout près du lit de Cléa : '' On n'a cru crever et j'ai dit que je t'aimais et on s'est embrassés, on peut pas être plus pour le moment parce que tu as un petit copain qui n'est pas moi mais Tyméo, tu vois je fais meme des efforts je ne l'ai pas qualifié de con. Mais ce que je ressens pour toi c'est plus que de l'amitié ordinaire. Je ne te forçerai pas à le quitter mais sache que je serai toujours là comme meilleure ami si tu me veut comme meilleur ami. Tu en pense quoi? C'est vrai que ce n'est pas des meilleurs amis ordinaires qui s'embrassent à la menace d'une arme à feu.''[/color]

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Il est vrai qu'entre Tate et moi c'était loin d'être l'amour fou et je savais très bien que si monsieur avait accepté que je vienne vivre chez lui, c'était uniquement pour faire plaisir à Jake et rien d'autre. Enfin, j'avais beau être blessée, il n'avait pas intérêt à en profiter pour me chercher des ennuis ou pour m'embêter, parce que même avec une jambe en moins, j'étais capable de me défendre. Et puis, j'avais résisté à un preneur d'otage, alors supporter Tate, cela ne pouvait pas être pire. Enfin je crois... Jake m'informant alors que Tate avait bien accepté de me recevoir chez lui et que s'il avait refusé Jake aurait dit non à l'invitation de son ami, je n'avais pu m'empêcher d'esquisser un léger sourire avant de lui répondre « Oh tu n'étais pas obligée de refuser s'il ne m'avait pas accepté tu sais. J'aurai trouvé quelque part où aller. » Lui ayant ensuite fait une réflexion quant au fauteuil qu'il voulait voler, je n'avais pu m'empêcher de rire suite à sa réponse. Les Mathers, utiles ? Bien sûr que oui ! Bien plus utiles que les Eliots en tout cas. Puis après quelques minutes durant lesquelles j'étais restée silencieuse, j'avais finalement reprit la parole pour aborder le sujet le plus difficile qu'on ait eu à aborder jusqu'à maintenant. Nous. Lui demandant alors ce que nous étions, ce dernier m'avait alors répondu qu'il avait agit sous le coup de l'émotion, dû à la prise d'otage et que même s'il m'aimait réellement, entre nous rien ne pourrait être possible tant que je serai avec Tyméo, ajoutant par la même occasion qu'il ne me demandait pas de rompre avec celui-ci. Déjà en couple avec Tym... Oui effectivement, je l'étais. Et je n'avais pas vraiment assuré aujourd'hui. Même pas une seule minute durant la prise d'otage je n'avais pensé à Tyméo. Ça m'arrivait souvent ces derniers de ne pas penser à lui, ceci d'autant plus depuis le séjour à Lake Louise, que j'avais passé avec Jake et au cours duquel tout avait dérapé entre nous. Non, il fallait bien le reconnaître, je n'étais plus amoureuse de Tym... Mais je l'étais de Jake, c'était incontestable. Ce dernier me proposant de rester meilleurs amis, j'aurai normalement dû lui dire que j'étais d'accord avec lui, que c'était mieux ainsi, mais au lieu de ça, j'avais secoué légèrement la tête de gauche à droite « Non. Non Jake je ne veux plus de toi comme meilleur ami... » avant de m'interrompre quelques secondes et reprendre la parole après avoir respiré un grand coup « Je ne veux plus de toi comme meilleur ami, parce que je t'aime aussi Jake. Je ne t'aime pas comme une meilleure amie aime son meilleur ami, mais comme une femme peut aimer un homme. Comme Danny aime Sandy dans Grease, comme Erin aime Jay dans... Bref, tu sais très bien ce que je veux dire. Ses sentiments, ils sont là depuis toujours, je le sais, mais je crois qu'il aura fallu cette prise d'otage pour que je réalise que ce n'est pas Tym que j'aime, mais toi. Et je ne peux pas... Je ne peux pas renoncer à nous deux, sous prétexte que je suis déjà en couple. Jake je sais que tu ne me demandes pas de rompre avec Tyméo et c'est tout en ton honneur, mais je le ferai quand même, parce que je t'aime et c'est avec toi que je veux être... »

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L'heure était aux véritables confessions, une discussion à coeur ouvert et si ils devaient y passés la nuit alors méfait accomplis, Jake ne pouvait pas enlever sa main de celle de Cléa pendant qu'elle lui parlait, il semblait juste que c'était un geste naturel fait pour elle et pour lui.Pour toute simple réponse au sujet de Tate et de leur cohabitation futur, il eut un sourire en coin en soufflant :'' Comme si c'était possible de te laisser partir.''L'anglais ensuite s'ouvrit le coeur par rapport à eux, leur statuts de meilleurs amis. Il avait fait part de ses réflexions à Cléa et surtout par rapport à Tyméo, le petit ami de Cléa mais secrètement il espérait qu'elle le choississe lui, Ça faisait longtemps qu'il ne c'était pas sentit heureux avec une fille, depuis Ruby. Cléa était simplement parfaite pour lui, elle le faisait sourire, fruster et le remettait à sa place avec des baffes quand il dépassait les bornes. Il la regardait secouer la tête après ses dires. Il l'écoutait maintenant à son tour comme elle avait eu la patience de le faire avec lui. Son visage restait de marbre mais ces paroles l'atteignait droit au coeur de cette petit victoire sur leur amitié. La comparaison avec des couples célèbres lui arrachait un large sourire mais ce qui le remplit de bonheur c'est de l'entendre lui dire qu'elle l'aimait. Il n'était pas seul à avoir des sentiments qui dépassait l'amitié et c'était un soulagement de le savoir. Jake se défit de la main de Cléa pour se lever de sa chaise et se pencha pour embrasser Cléa. Un simple mais doux contact de ses lèvres sur les siennes pour sceller cette promesse ou plutôt cette nouvelle aventure sur lequel les deux amis avaient décidés de s'aventurer. Il poussa même l'audace de s'asseoir près de Cléa et de l'embrasser de nouveau. '' Tu sais que de te l'entendre dire c'est encore mieux mais je t'aime mademoiselle Cooper...et je ne peut simplement pas renoncer a nous.

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