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Heureusement que j'avais le cœur bien accroché, car la brunette ne se privait pas de s'amuser un peu avec mon fauteuil, si bien que les infirmières lui demandèrent d'y aller moins vite, chose qui me fit sourire alors qu'au même moment on évoquait en quelque sorte le prix que ma tentative me coûte à présent. Ouais mais avec toutes les personnes qui veulent ma mort, ça va être difficile de rester en vie. D'ailleurs je suis pas certain que Roycounet apprécie que tu passes du temps avec ton affreux ex .. Quoi qu'il frappe comme une gonzesse donc je risque rien. Disais-je en me foutant de la gueule de son meilleur ami, je ne m'en prive pas devant Leevy, alors pourquoi m'en priver devant Manu ? Finalement elle m'aida à m'installer dans mon lit d’hôpital avant de m'expliquer qu'aucun homme n'est à ses pieds, non là je ne peux pas la croire. Le nombre de mecs que j'ai dû engueuler ou même frapper parce qu'ils n'arrêtaient pas de baver sur ma copine à l'époque est incalculable, elle peut avoir qui elle souhaite. Arrête tes conneries, tous les mecs d'harvard doivent baver en te voyant .. Ou alors t'as qu'à leur montrer tes jambes, v'la le nombre de demandes en mariages que tu vas avoir direct après. Lui avouais-je avant qu'elle ne me demande avec une voix douteuse si je n'avais pas peur d'elle. Manu, je t'ai vu en pyjama minion avec des couettes de petite fille, je pourrais plus jamais avoir peur de toi. Lui avouais-je en rigolant tout en me souvenant de cette nuit passée avec elle au bord de la plage durant le summer camp, l'une des dernières nuits qu'on a passé ensemble et son pyjama restera à jamais gravé dans ma mémoire tellement j'avais ris en la voyant débarqué avec ses petites couettes. Ou alors c'est peut-être moi qui t'aies lancé un mauvais sort quand tu m'as largué .. T'as intérêt à être gentille avec moi si tu veux que je t'enlève le mauvais sort. Lui disais-je en sifflotent l'air de rien. Mine de rien Manu réussit à me changer les idées et rien que pour ça, je lui en suis redevable.
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« Ouais mais avec toutes les personnes qui veulent ma mort, ça va être difficile de rester en vie. D'ailleurs je suis pas certain que Roycounet apprécie que tu passes du temps avec ton affreux ex .. Quoi qu'il frappe comme une gonzesse donc je risque rien. » Je fronçais les sourcils avant de rétorquer aussitôt. « S'il frappait comme une gonzesse, je ne pense pas que tu aurais eu besoin de Maddie pour te soigner et t'aurais pas gardé de gros bleus. » Dis-je en riant et en lui tirant la langue. « Arrête tes conneries, tous les mecs d'harvard doivent baver en te voyant .. Ou alors t'as qu'à leur montrer tes jambes, v'la le nombre de demandes en mariages que tu vas avoir direct après. » Tous les mecs d'Havard ? Non, je n'irais pas jusque là. Quant à cette histoire de jambes, il n'y avait visiblement qu'à lui, que mes jambes avaient fait autant d'effets. « Tu ne vas donc jamais laisser mes jambes tranquilles ?. Sérieux, la première chose que les mecs remarquent chez moi, c'est ma poitrine et toi t'avais fait une fixette sur mes jambes. » J'éclatais de rire en me souvenant de ses paroles lorsque nous sortions ensemble. Sérieusement, il trouvait quoi à mes jambes ?. « Manu, je t'ai vu en pyjama minion avec des couettes de petite fille, je pourrais plus jamais avoir peur de toi. » Me répondit-il alors que je lui avais demandé s'il n'avait pas peur de moi et de ma pseudo peste à faire fuir les hommes. « Et j'oublierai jamais comment t'as pas cessé de rire en me voyant. Avoue qu'au fond, tu te moquais bien. » J'ai peut-être des airs de femme fatale et sexy, mais il m'arrive parfois de redevenir une simple petite fille avec des couettes et un pyjama en coeur. « Ou alors c'est peut-être moi qui t'aies lancé un mauvais sort quand tu m'as largué .. T'as intérêt à être gentille avec moi si tu veux que je t'enlève le mauvais sort. » Laissant un rire m'échapper, je repris rapidement. « Ça expliquerai pourquoi je suis toujours alone !. Retire toute suite ton mauvais sort Khalski, ou sinon moi je te transforme en crapaud et y aura pas de princesse pour te donner le bisou magique. » Disais-je en lui donnant un tout petit coup de poing au ventre. En fait, je touchais à peine son ventre pour ne pas lui faire mal. Après quelques longues minutes à discuter, je regardais ma montre en me levant de la chaise. « Aller, j'vais te laisser te reposer un peu, on se voit à ta sortie d'hôpital !. Fais attention à toi et courage avec ma sœur. » Je conclus ainsi en lui faisant un petit clin d’œil. De toute façon, je savais qu'Adé lui pardonnera plus vite qu'il ne le pense. Je lui tapotais doucement le dos de sa main tout en lui offrant un petit sourire et en terminant par sortir de la chambre afin de quitter l'hôpital.