(flashback/HOT) « nuit fauve. » • amen&isaac

Le cadre est juste parfait, même romantique. Et c'est certainement, ce qu'il recherche. Il ne manque pas de couvrir son amie, avec sa veste, pour ne pas qu'elle ait trop froid. Sa chemise à lui est suffisante. Son air se fit plus surpris à ses propos. Comment ça, elle ne savait pas qu'il pouvait se montrer aussi ... gentil ? Il faut vraiment que je me rattrape, avec vous, très chère. Il n'a jamais été comme ça, avec elle ? Pas possible, c'est comme s'il l'avait négligé, pour lui. Ce soir est votre soirée, mademoiselle Wild. dit-il d'une façon royale. Oui avec Amen, c'est simple mais il ne s'ennuie jamais, à ses côtés. Cette fille possède une personnalité, juste incroyable qu'il se sent chanceux de la connaître. C'est ensuite qu'il pose sa main sur son épaule et sentit, à ses mots, sa petite gêne, ce qui le fit sourire, à moitié. Amen, j'ai quelque chose à te dire.. Dire cette chose.. Cela fait bien des années que cela n'est pas arrivé. Dire à quelqu'un qu'elle lui plaît, ce n'est pas évident, loin de là. Il n'a plus l'habitude.

Il semble confus, presque vexé lorsque tu lui annonces qu'il n'a jamais été comme cela avec toi ce qui te pousse à t'en vouloir. Tu ne voulais pas qu'il le prenne mal ou autre, c'est simplement que personne n'a jamais eu ce genre de geste avec toi, pas même lui, parce qu'autrement tu ne l'aurais pas oublié. Comme dirait Charlie, on oublie rien de ce que fait le frenchy. Dit comme ça, en y réfléchissant, ça fait un peu psychopathe, mais il est vrai que tu parles beaucoup de lui à ta blonde chérie. Ce sentiment s'efface presque aussi rapidement qu'il n'est apparu lorsqu'il t'annonce que ce soir, c'est ta soirée. Tu souris et lace Dans ce cas, fait en sorte que cette soirée reste dans les anales monsieur "lefrançais". Avec Isaac, tout ce fait toujours naturellement, c'est presque magique. Tu en oublies presque la main qu'il a posée sur ton corps. C'est comme si tu le connaissais depuis toujours. Ton sourire s'efface rapidement quand il ouvre sa bouche pour dire six mots qui te font peur. Oui.. je.. il y a un problème Isaac ? J'ai fait quelque chose peut-être ou.. Ta voix tremble presque et trahi ta panique. Tu t'emportes pour rien et tu t'en rends compte, mais vraiment, cette phrase n'est jamais de bonne augure.. Excuse-moi. C'est juste que j'ai tendance à devenir anxieuse pour rien. Bravo Amen, tu viens de gâcher un moment parfait. Et après, Charlie ose te demander pour quelle raison tu n'as jamais eu de copains, elle comprendrait mieux en te voyant à l'oeuvre.

Isaac est faussement vexé, bien entendu. Mais au fond, il s'en veut de ne pas lui avoir montré ce côté de sa personnalité. Bon, heureusement que cette soirée a lieu pour pouvoir se rattraper. Oh ça met beaucoup de pression mais je relève ce défi. dit-il amusé. Même si au final, ce n'est pas qu'un simple défi. Isaac se sent prêt à lui avouer quelque chose. Il y a quelques jours, Isaac s'et confié à son frère et a décidé, de prendre un nouveau départ. Il ne peut plus continuer à négliger sa vie sentimentale. Deux ans, c'est long. Et c'est à ce moment qu'il a pensé à Amen, la voyant sous un autre regard. Non non, tu n'as rien fait.. dit-il pour la rassurer, d'un petit sourire. Ce n'est rien.. Et voilà, qu'il commence à stresser. Les mots sont difficile à sortir mais il sait qu'il doit se lancer. Je ... en fait, tu me plais, Amen, tu me plais beaucoup. Voilà, c'est dit, c'est fait. D'ailleurs, ils e recule légèrement d'elle. Et oui, le brun est quelqu'un de timide et il a très peur de sa réaction.

Tu souffles un coup, doucement pour te calmer. Tu t'es stressé toute seule, pour rien, comme à ton habitude. Tu repenses soudainement, en détournant ton regard vers l'horizon, à la conversation que tu as eue avec Charlie il y a quelques semaines. Celle où, elle t'a fait avouer après de nombreux périples, le fait que le charme à la française ne te laissait pas vraiment indifférente. Et tu réalises un peu brutalement que tu viens de tout démolir, même si concrètement, tu ne t'es jamais fait d'idées, n'admettant pas, ou seulement à moitié que le jeune homme ne te laissait pas de marbre. Il te rassure doucement, annonçant que tu n'avais absolument rien fait de mal, mais ton regard est toujours détourné, tu te sens presque honteuse, alors qu'il n'y a pas de raison apparente pour que tu le sois. Puis il le dit. Tu as du mal à croire ce que tu entends et lui fait face immédiatement alors qu'il s'éloigne légèrement. Ton coeur loupe un battement, tes yeux croisent les siens. Tu ne dis rien pendant un temps. Tu penses avoir mal entendu, il ne peut pas avoir dit ce qu'il a dit.. et pourtant, tout porte à croire que si. Isaac.. Tu n'es pas capable d'en dire plus, ta gorge est nouée. Tu t'approches de lui, réduisant à néant l'écart qui vous séparait et tu le regardes, incapable de faire autre chose. Bordel Amen, apprend à être expressive.

Prendre son courage à deux mains... C'est tellement plus facile de l'imaginer mais quand il s'agit de le faire réellement. Pourtant, il doit se lancer. Il vient de commencer, pourquoi s'arrêter maintenant ? Puis, comment va-t-elle le prendre, s'il se résout à dire quelque chose ? Non, il doit continuer et c'est pourquoi, il se lance. Voilà, il le dit, elle lui plait et pas qu'un peu. Elle se retourne pour lui faire face, en se rapprochant lentement. Son nom au creux de ses lèvres, il eut des frissons. Il n'aime pas ça... C'est comme si elle lui faisait comprendre que ce n'était pas réciproque. Et pourtant, il veut tenter quelque chose mais là, il s'abstient. Dis quelque chose.. Je ne veux pas, non plus, te perdre en tant qu'amie.. dit-il pour se justifier, en quelques sortes.

Spoiler:

Tu es face à lui, muette et pourtant tout ton corps parle pour toi. Il en dit long, surement plus que ce que tu exprimerais avec des mots. Ton sourire idiot a disparu, mais tes joues se sont doucement empourprée, un long frisson te parcours l'échine pendant que ton coeur s'emballe et que tes yeux trahisses toutes tes pensées ; ton excitation, ton incompréhension et ta peur. Tu restes là, sans même ciller alors qu'il te supplie presque de lui dire quelque chose, parce qu'il ne veut pas te perdre. Isaac.. Ta voix se coupe, tu en trembles presque. Quelle drôle d'idée. Comme s'il pouvait te perdre, même s'il devenait le pire des abrutis de ce monde et qu'il te traînait plus bas que terre tu le suivrais sans rechigner. Parce que Isaac, c'est Isaac. Même toi tu ne te l'explique pas. Il a un truc à lui, un truc qui change tout. De nouveau tu te mets à le fixer, sans ouvrir la bouche pendant de trop longues secondes. Mais tu ne le regardes pas de la même façon que d'habitude, tu inspectes tous ses traits comme si tu les découvraient pour la première fois. Je crois que.. j'ai mal compris ce que tu as dit. J'étais dans mes pensées. Ce n'est qu'un demi-mensonge, parce que même si tu l'as entendu, tu ne réalises pas ce qu'il a dit. C'est beau. Trop improbable. Il est lui, le beau français et toi.. toi t'es la fille coincée dans une robe qu'on lui a prêté pour l'occasion. T'es trop banal, trop ordinaire, t'as juste rêvé, il n'y a pas d'autre explication. Tu fermes les yeux et inspire profondément. Si Charlie était là, elle te mettrait un bon coup de coussin dans la tête et elle aurait raison. Peut-être que c'est juste un rêve, que t'as pas fait la plus grosse gaffe de ta vie, que quand tu ré-ouvriras tes beaux yeux tu seras dans ton lit. Et tu les ouvres. Bordel Amen, t'es stupide quand tu t'y mets. Virtuose, mais pas pour tout.

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Ce qu'il vient de dire ... Peut tout remettre en question, sur leur amitié. Et la voir silencieuse, enfin dire simplement son prénom... Il a peur, à cet instant. C'est sûr, ça ne fait plaisir à personne de recevoir une réponse négative et il est, même, à deux doigts de partir en courant. Fuir... Tellement plus facile mais cela ferait de lui, un lâche, par la même occasion et ce n'est pas ce qu'il veut. Sa réaction est inattendue, il ne sait comment réagir. Enfin, une évidence lui passe devant. Le brun se rapproche lentement d'elle, passant une main au creux de son cou. Ses jambes tremblent, cela fait deux ans, qu'il n'a pas été aussi proche d'une fille. C'est comme redécouvrir certaines sensations. Un sourire traverse rapidement son visage avant que ses lèvres ne se posent sur celles d'Amen pour lui donner un baiser. Un baiser est aussi une réponse, c'est certainement la meilleure des réponses, de tout les temps.

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Tu viens d'ouvrir les yeux, ton regard est de nouveau plongé dans le siens, tu ne peux pas faire autrement. C'est presque comme si ses yeux imploraient les tiens de ne pas les lâcher. Il reste silencieux et le stress se fait plus grand en toi. Tu aimerais tellement que ce soit ça. Tu aimerais lui plaire, comme il te plaît à toi. Son physique ne t'a jamais laissé indifférente, pas même la première fois, lorsqu'il s'est introduit dans la salle où tu jouais du piano pour te complimenter. Mais ce qui est différent avec Isaac, c'est qu'il n'y a pas que son physique avantageux. Il y a sa soif d'apprendre, commune à la tienne. Il y a son intérêt pour la littérature aussi. Puis, il y a sa gentillesse, sa douceur et son handicap sentimental également commun au tiens. Isaac c'est un physique, un intellect et un feeling. C'est tellement rare quelqu'un comme lui. Quelqu'un avec qui tout se fait naturellement. Il n'ouvre pas la bouche, mais déplace sa main qui vient délicatement se poser sur ton cou. Un frisson te parcours le corps tout entier. Sans même que tu ne réalises, il a déposé ses lèvres sur les tiennent. Instinctivement tu fermes les yeux, comme pour ressentir entièrement le flux d'énergies, de sensations qui s'empare de ton corps. C'est la première fois. La première fois que quelqu'un te prête de l'attention. La première fois que tu plais à quelqu'un. La première fois qu'on t'embrasse. Lorsqu'il détache ses lèvres des tiennes tu ré-ouvres les yeux. C'est allé trop vite, beaucoup. Tu lui souris timidement, t'es joues sont en feux. Tu ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Tu te contentes de coller ton front au siens, frôlant ses lèvres. Woh. lâches-tu d'une voix presque éteinte. Tu aurais aimé pouvoir le retenir, mais il a glissé entre tes lèvres, comme un cri du coeur.

C'est d'un pas timide qu'il s'avance vers Amen, venant caler une main au creux de son cou. Oui, ce moment est intense et Isaac en ressent des frissons. Il n'a pas embrassé de fille depuis deux ans, depuis janvier de l'année 2013, depuis sa petite amie, décédée de l'attentat... Il a mit du temps pour se remettre, même encore aujourd'hui, la blessure est présente mais supportable. Il lui est impossible d'approcher une autre fille, de prendre un rendez-vous, d'avoir un premier baiser, une première fois... Non, il a l'impression de tromper sa défunte petite amie. Pourtant, sa vie continue et il doit croire encore, à l'amour. C'est après une grande discussion avec son frère, qu'il a décidé de reprendre un nouveau départ. Mais pas n'importe comment. Non, il ne va pas aller chercher une jeune fille dans un bar ou à une soirée, pour coucher avec et voilà, c'est fait et c'est terminé. Non, il ne peut pas faire cela. Alors, il se dit que peut être attendre... Oui mais, il attend depuis longtemps. Enfin, il ne sait pas, c'est encore embrouillé dans sa tête, il se sent comme quelqu'un de novice dans tout cela. C'est juste bizarre, tellement même. Mais il se décide à déposer ses lèvres sur celle d'Amen pour lui donner un baiser. Intense ? C'est certainement le mot. Il en frémit, partout, rien qu'à ce contact. C'est après ce baiser front contre le sien, qu'il laisse échapper un petit sourire. Je.. Je n'voulais pas te brusquer mais.. j'en avais tellement envie. C'est tout ce qu'il trouve à dire.. Il ne sait même plus comment réagir face à ce baiser.

Tu n'as jamais été aussi près d'un homme de toute ta vie. Ton corps est contre le siens, ton front est comme scellé au siens et aussi étrange que cela puisse paraître cette proximité ne te dérange pas. Elle te plaît même. C'est la première fois que tout ceci t'arrives. T'es un peu déboussolé. Ton coeur bat la chamade, ton souffle est court. Lorsqu'il se décide à briser le silence qui c'est installé entre vous, il s'excuse presque, affirmant qu'il ne voulait pas te brusquer. Tu souris légèrement. Il est vrai que tout ceci c'est déroulé plutôt rapidement, mais finalement tu es plutôt contente que ce soit arrivé. Tu deposes tes lèvres sur les siennes pour lui rendre son baisé et lui faire comprendre qu'il n'a pas à s'excuser à demi mots. Au fond de toi, tu le voulais aussi, depuis quelque temps. Tes yeux se ferment et de nouveau une vague de sensations te submerge. Ton corps tout entier est en alerte. C'est presque magique. Tu détaches tes lèvres des siennes presque à regret. Il faut croire que j'en avais également envie. dis-tu affichant de nouveau ton sourire idiot.

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