Welcome back Honey [Eléo Ft Henri ]

Samedi 3 Janvier 2015

Le réveille a sonné à neuf heure trente. Aujourd'hui c'était le grand jour, Henri revenait enfin de son voyage de New York et j'était vraiment impatiente de le revoir. Tellement que j'avais décidée la veille de lui faire une petite surprise : Aller le rejoindre à l’aéroport.  Normalement nous avions convenu de nous revoir que demain, mais je m'étais dit qu'un jour avant n'allée pas changer grand chose. Et puis j'était beaucoup trop impatiente pour attendre un jour de plus, alors autant profiter du faite que je sois déjà sur place, et de lui faire une petite surprise. Léo n'était pas encore réveillé, il voulait absolument profité de son dernier Week end de vacance pour faire la grâce mâtiné. J'essayais donc de ne pas trop faire de bruit. Bon dans tout les cas il pourrait toujours se rendormir, mais mieux valait tout de même, ne pas le réveiller. Depuis mon retour du Canada, il y avait quelque petit changement, j'avais commencée mon boulot de serveuse, et pour tout avoué, ça se passé à merveille ! J'avais même rencontré un collègue de travail qui était aussi à Harvard. Coïncidence ! Et mes autre collèges de travail était vraiment sympa. Le boulot que je redoutais temps c'était avéré être plus sympathique que prévu. Et puis deuxième grande nouvelle ! J'avais décidé de faire de la colocation. C'était une amie qui m'avais proposée, elle était déjà en colocation avec  Léo mais suite à l'annonce du proviseur, et à la fermeture des maisons, elle avait donc décidé de me proposer d'habiter avec elle est Léo. Je m'entendais d'ailleurs assez bien avec ce dernier. J'était toujours partante pour faire de nouvelle rencontre.

Que de changement en si peu de temps ! La fermeture des maisons avait fait beaucoup de bruit. Je me demandais si Henri était au courant, auquel cas, si ce n'était pas le cas, il faudrait que je lui explique la situation. Cette histoire d’agression avait pris des proportion énorme.  Bref, arrêtons de penser et commençons à nous préparer ! L'avion d'Henri arrivée vers onze heure, se qui me laissée un temps non considérable pour me préparer. Je restais une fille qui aimée prendre soins d'elle et de son apparence malgré tout. Après une bonne douche, je décidais de la tenu à mettre et je choisi une jupe en simili cuir noir, avec un chemisier blanc et des bottines à talon. Il ne manquait plus que le maquillage et les bijou et le tour était joué. Lorsque je fus enfin prête, j’attrapais mon sac, et sortie de l'appartement prenant soin de bien fermer derrière moi. Je ne voudrais pas que l'on soit cambrioler pendant que Monsieur Léo dors. Je ne mis pas longtemps à trouver un taxi libre, qui m’emmena directement à l’aéroport. Plus l'heure se rapprocher et au plus je me sentais stresser. C'était bizarre comme sensation, je n'en avais pas l'habitude. Mais j'étais toute excité à l'idée de le retrouver. Deux semaine cela faisait quand même long.

J'arrivais à destination en avance. Entrant dans le Hall, je me mis en quête de chercher l'avion en provenance de New York et qui arrivé à onze. Il se trouvait en zone de débarquement cinq. À présent que je me trouvais devant les portes de débarquement,  mon cœur commençais à battre de plus en plus vite. Et lorsque je le vis enfin arriver, il c'est arrêter, et un énorme sourire s'élargie sur mon visage à sa venu. " - Surprise ! "

De retour. Nous étions samedi, j'avais passé 15 jours complets à NY avec ma famille et cela m'avait fait un bien fou. De les revoir tous les jours, partager des moments comme avant, passer du temps avec mon petit neveu, bref, j'étais aux anges, reboosté à bloc.
J'avais prévu de rejoindre en mode surprise, Eléo au Canada avant la fin de son séjour, mais elle était rentrée plus tôt que prévu, du coup c'était tombé à l'eau. On avait prévu de se voir demain, car avec tout ce bordel à la fac, ce changement de logement et tout, j'avais des visites d'appartement dans l'après midi et je comptais bien en prendre un dans la foulée, pour pouvoir dormir quelque part ce soir quand même ! Quel merdier ça encore. Bref, j'avais pris l'avion tôt pour pouvoir avoir le temps de tout faire et c'est ainsi que j'arrivais à l'aéroport d'Harvard. Je portais un jeans et un tee-shirt, pour le voyage et les visites, je voulais être à l'aise. Je pris donc la direction de la sortie quand je vis parmi la foule des accueillants, une jolie blonde que je connaissais parfaitement.

Nous avions gardé le contact tous les jours pendant les vacances, on s'était appelé, vu sur skype et envoyé des sms. Cela nous avait permit de prendre un peu de distance mais surtout, personnellement, m'avait conforté dans l'idée qu'elle me plaisait énormément et qu'elle m'avait beaucoup manqué pendant ces 15 jours, même si j'étais avec ma famille.

Je souris à sa vision, elle était magnifique. Je m'approchais donc d'un pas rapide, puis laissa ma valise tomber à mes pieds pour prendre Eléo dans mes bras. Je l'entraînais dans un petit tourbillon avant de la reposer au sol. Ses cheveux sentaient bons, j'humais leur odeur avec bonheur. J'étais content de la revoir, de la retrouver. Ma main passa dans ses cheveux et approcha son visage du miens pour l'embrasser. Finalement, je lui demandais :

- Tu vas bien? Ca me fait plaisir de te voir !

Je la repris dans mes bras, mes bras sous ses fesses, pour l'élever et la faire tourner à nouveau, rigolant par la même occasion. Finalement, je la reposais au sol à nouveau et lui lança avant d'attraper encore une fois ses lèvres :

- Putain tu m'as manqué.

Lorsque Henri m'aperçu, je vis qu'il était heureux de me voir, bien plus que ce que je ne l'avais imaginée. Il m'avait pris alors dans ses bras, et m'accrochant à lui, dans un léger tourbillon avant de me reposer au sol. J'étais tellement heureuse que mon sourire ne voulait pas s'enlever de mon visage. Il m'avait embrassé, de ces tendre baisés qui m'avait manqué durant ces deux semaines loin de lui. Même si nous étions resté en contact à distance, cela ne m'avait pas empêché de me languir de le revoir. Il m'avait alors demandé si j'allais bien, depuis notre dernière discussion de la veille, mais je n'avais pas eu le temps de répondre qu'il m'avait soulevé de terre et virevolter à nouveau, et riant aux éclat. C'était l'euphorie de nos retrouvaille. Nous nous embrassions, encore et encore jusqu'à en perdre halène. Je mis fin au baiser, voulant reprendre un peu de souffle et par la même occasion répondre à sa question que je n'avais même pas eu le temps de répondre.

- Toi aussi tu m'as manquée.. Sinon oui depuis hier soir je vais très bien ! J'ai eu beaucoup de mal à m'endormir. Et toi, comment c'est passé ton départ et ton voyage ?

Malgré le faite que nous nous soyons parler la veille et durant ces vacances, j'avais une tonne de chose à lui dire. Des choses que l'on ne pouvait pas vraiment balancer derrière un ordinateur ou par téléphone. Certes, mon voyage au Canada ne s'était pas passé comme prévu, je n'avais participé qu'à un seul événement c'est à dire la Fondue des Cabots, et pour le reste du séjour je m'était contentée d'apprendre à faire du Snow et de faire du Ski. Point positif, j'avais fais pas mal de connaissance, point négatif, ma meilleure amie avait du partir plus tôt que prévu et nous n'avions pas pu profiter de se séjour. Mais heureusement, l'anniversaire de Caleb avait tout rattrapé.

- On y va ?

Accompagnant l'acte à la parole, je me dirigeais vers la sortie, prenant la main valide d'Henri qui ne tenait pas la valise, et sortant du Halle. Avait -il quelque chose à faire cette après midi? Si c'était le cas, j’espérais que ce ne serait pas très important.

Elle semblait tout aussi heureuse que moi de me retrouver, ce qui me faisait vraiment du bien. On avait un tas de trucs à se dire sur nos vacances, j'avais hâte qu'elle me raconte son séjour au Canada, ça devait être génial à ce qu'elle m'avait déjà un peu raconté ! Mais dans la main, on se dirigea donc vers la sortie de l'aéroport. Il était 10 heures du matin à présent. Je répondis donc à sa réponse :

- Ouais, j'ai eu du mal à m'endormir aussi, je suis resté auprès de ma mère surtout.

Il y avait quelque chose que je ne lui avais pas dite. Parce que lorsqu'on s'était rencontré, nous n'en avions pas eu l'occasion mais aussi parce que c'est un sujet délicat qui ne peut pas être dit comme ça dans une discussion, mais également parce que c'est très personnel et sans trop de gravité... Enfin... Je décidais donc de proposer à ma chère et tendre, d'aller prendre un petit déjeuner en ville, histoire qu'on se raconte nos vacances dans les moindres détails et puis surtout, que je lui offre enfin son cadeau de noël. Je l'avais acheté depuis un petit moment déjà et j'avais vraiment hâte de le lui offrir. On prit donc un taxi en direction du centre, pour opter finalement à un Starbucks. On aurait un large choix de viennoiseries et de boissons chaudes. On s'installa à une table contre une fenêtre, je laissais ma valise contre celle-ci, retirais mon manteau pour le poser sur mon dossier de chaise et m'assis enfin, attrapant les mains d'Eléo pour les porter à mes lèvres, afin d'y déposer un tendre baiser.

- Alors dis moi, ces vacances? Raconte moi tout !

Il me confessa que lui aussi avait eu du mal à s'endormir, et qu'il était restait auprès de sa mère. Peut être était-ce mon imagination, mais lorsque l'on dit cela, ce n'était pas anodin. Sa mère était-elle malade ? Je ne préférais pas poser de question. Cela ne me regardais pas, et s'il avait envie de m'en parler, il le ferait de lui même. Il faut savoir être curieuse dans les bonnes situations. Nous avons pris un taxi, en direction du centre ville afin de s'arrêter pour déjeuner. On avaient opté pour le Starbucks ! J'adorais cette endroit. On s'y sentait bien et on pourrait passer tranquillement le temps et discuter devant de bonne viennoiserie et un bonne boisson chaude. Nous nous somme installés à une table, près de la fenêtre. J'enlevais ma veste, la posant sur ma chaise et m'installa. Henri pris mes mains dans les siennes, les embrassant, et je ne pu m'empêcher de le regarder avec tendresse. Je répondis à sa question.

- Ça c'est bien passée, pas autant que je l’espérais, mais je me suis quand même bien amusé et puis j'ai fait de nouvelle rencontre ! et toi alors ton séjour à New York ? Oh attend, je vais aller chercher les boissons et viennoiserie, qu'est ce que tu veux boire?

Ici, c'était à nous d'aller prendre les commandes, cela ne fonctionnait pas comme au restaurent, et parfois on l'oublie. Pourtant en rentrant, on voyait bien qu'il n'y avait pas de serveur. Les deux commande en tête, je me levais et me dirigeais vers le comptoir et commandais nos boisson. Heureusement pour moi je n'attendis pas longtemps, il n'y avait personne et je revins donc à notre table 5 minutes après, avec notre commande que je déposais sur la table. J'avais choisi un bon cappuccino avec un muffin aux framboises.

- Vas y je t'écoute ! Dis moi tout !

Elle était vraiment attendrissante. Je souriais doucement, comme un enfant devant la meilleure des friandises. Elle me répondit à toute vitesse, quant à ses vacances qui n'avaient pas été comme elle les avaient imaginées, mais qui c'étaient tout de même, bien passées. Puis, elle me demanda rapidement ce que je voulais prendre. Je pensais qu'on avait un peu de temps avant de commander, mais elle avait sûrement faim, alors je lui indiquais ma commande : Un grand café noir et un muffin à la noisette. Elle revint ensuite rapidement à la table où nous nous étions installés et me demanda de raconter mes vacances à mon tour, ce que je fis :

- Et bien j'ai pu passer du temps avec ma soeur et mon neveux, mon beau-frère et puis mes parents et ça m'a fait un bien fou ! On est resté les 15 jours tous ensemble à NY et puis ma soeur, son mari et mon neveu sont parti hier dans la matinée. Vu qu'ils habitent à Seattle, ça fait beaucoup d'heures d'avion et avec le petit, c'est pas évident. Mais c'était vraiment génial. J'étais très entousiaste, mais je grimaçais rapidement. Il fallait que je lui dise pour ma mère.

Je pris une gorgée de mon café noir, sans sucre. Retirant ensuite une noisette de mon muffin, je le croquais avant de passer ma main dans mes cheveux pour commencer :

- Y'a un truc que j'ai pas forcément eu l'occasion de te dire pour ma mère mais, elle est malade depuis plusieurs années maintenant. Les médecins ne savent pas vraiment ce que c'est. Elle a du arrêté de travailler car elle est très fatiguée tout le temps en fait. Le truc, c'est que c'était noël et qu'ils n'ont pas voulu nous inquiéter, mais je pense que ça ne s'arrange pas du tout. Je l'ai trouvé très faible pendant nos vacances... Je pense que je retournerai là-bas un week-end de temps en temps. Même si ça coûte cher, je crois qu'elle en a besoin.

J'haussais les épaules. J'avais pas vraiment l'habitude de me confesser à quelqu'un, même à mes amis les plus proches, je gardais une distance. Mais depuis notre séparation de 15 jours, je me sentais davantage proche d'Eléo, car on s'était confié nos états d'âmes, nos humours, nos joies pendant ces 15 jours, peut être que l'on n'aurait pas fait cela si nous avions été ensemble? J'en sais rien, mais je me sentais plus proche d'elle. C'était agréable, dans le fond.

Je bu à nouveau une gorgée de mon café puis demanda à la jeune femme :

- Tu ne m'as pas dit pour tes petites déceptions là, tu m'as dit au téléphone que tu me raconterai quand on se serait, je t'écoute, il s'est passé quoi?

Ses vacances à New York avait l'air de s'être bien passé. Mais il me parla de la maladie de sa mère, je compris que cela n'avait pas du être facile pour lui et sa famille. Il voulait profiter de chaque instant passer avec elle, et je le comprenais. Je voyais bien sur son visage que la situation de sa mère ne le rassuré pas du tout, et il s'en inquiétait beaucoup. Il n'avait pas besoin de me le dire pour que je comprennent ce qu'il ressentait. Une par de moi compatissait avec lui, mais une autre était heureuse. Oui j'était heureuse qu'il se confesse à moi sans état dames, et cela voulait dire beaucoup de chose pour moi, car une relation se construit sur la confiance, c'était même le principal moteur pour qu'une relation fonctionne. Et en plus , cela n'avait pas du être facile pour lui d'aborder le sujet. Je pris sa main dans la mienne, voulant crée un contact et essayais de le rassurer.

- Je suis désolée pour ta mère. J'espère que la situation s'améliorera ou du moins qu'il trouve sa maladie. Tu a raison de vouloir profiter d'elle, je pense qu'elle a besoin de sa famille plus que n'importe qui.

Je bus une gorgée de mon cappuccino bien chaud, il était vraiment délicieux. Henri voulait savoir pourquoi j'avais été déçu de mon voyage au Canada. Par téléphone, je ne lui en avait pas trop parlée, ne voulant pas gâcher ces instants que l'on passaient tout les deux. C'était des moments ou je voulais rire et non râler , ou m’apitoyer sur mon sort. Je soupirais, me lançant dans de brèves explications.

- En faite, je voulait profiter de ces vacances pour me rapprocher de ma meilleure amie. Ces dernier temps, on avait pas eu l'occasion ou le moment de ce voir, alors je voulait vraiment en profiter. Mais elle a dû partir plus tôt que prévu, une histoire avec son " copain " si je puis dire maintenant. Du coup c'est vrai que durant ces 2 semaines, je me suis sentis un peu seul. Surtout que je partageais normalement la chambre avec elle. Enfin bref, c'est pas grave. Au final j'ai quand même pu apprendre à faire du Snow. Et puis je suis rentrée plus tôt pour l'anniversaire de Caleb du coup on à passer deux jour ensemble et on a rattrapées le temps perdu.

J'essayais toujours de voir le bon coter des choses ou du moins de ne pas penser négativement. Je ne voulait pas garder de mauvais souvenir de se séjour. J'avais pu m'amuser, pas comme je l'avais prévu mais quand même. Maintenant que le sujet était clos et qu'il m'avait confessait la maladie de sa mère, je me devait de lui dire la vérité. J'avais attendu un moment avant de lui annoncer, parce que je redoutais un peu sa réaction mais avec un peu de chance, il ne prendrait pas mal la chose. Et puis de toute façon c'était trop tard.

- Il faut que je te parle de quelque chose... Je ne t'en ai pas parlée avant parce qu'on partait tout les deux en vacances, et que ne pensais pas que c'était utile de te le dire avant... J'ai trouvée un deuxième boulot, pour m'aider à rembourser la voiture. Je suis serveuse dans un bar. J'ai commencée il y à deux jours.

Je guettais sa réaction, voulant savoir s'il m'en voulait de ne pas lui en avoir parlé plus tôt ou si au contraire, il m'encouragerais.

Eléonora se montrait compatissante envers moi et la maladie de ma mère. Mais je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi. La maladie de maman était bizarre, il y avait des périodes où elle se sentait bien et d'autres non, où la fatigue bloque complètement son corps et son esprit... Elle peut vivre avec, du moins elle l'a fait depuis plusieurs années déjà. Mais c'est vrai que les vacances de noël avaient du lui causer un peu de souci, avec ses enfants, son gendre et son petit fils énergique... C'était peut être le contre coup? A vrai dire, je préférais penser ça plutôt qu'autre chose de plus terrifiant.

Ensuite, ma petite amie me raconta un peu ses petites déceptions de vacances, je la trouvais mignonne, car elle était aussi positive que moi, elle ne se plaignait jamais, elle n'était jamais vraiment fachée contre quelqu'un, ni même rancunière et j'adorais ça chez les gens, davantage chez elle. Apparemment sa meilleure amie n'avait pas été vraiment présente mais son meilleur ami -si je me souviens bien- avait rattrapé le coup. Quelle relation avaient ils d'ailleurs? Oui, mon côté petit ami jaloux s'éveillait de son sommeil, après tout, je ne connaissais pas encore Caleb et j'ignorais totalement son avis sur elle et sur nous. Etait-il un danger? En général, il vaut mieux avoir les amis proches de sa moitié, dans la poche. Il fallait que l'on se rencontre. D'ailleurs en parlant de ça, je pensais à Angel, avaient-ils pu se voir pendant leur séjour?

- Au fait, ça me fait penser, tu n'as pas vu Angel du coup?

Puis, Eléo prit un temps un peu plus grave pour m'avouer quelque chose. D'instinct, suite à ce que j'avais vécu avec mon ex surtout, je pensais au pire. Avait-elle embrassé un autre garçon pendant ses vacances? Etait-elle tombée amoureuse d'un autre? M'avait-elle complètement exclu de sa vie? Bien vite, mes peurs s'effacèrent lorsqu'elle m'annonça en fait qu'elle avait trouvé le second job dont elle m'avait parlé (souhaitant en trouver un). Je souris alors d'apaisement et repris sa main chaude pour lui répondre :

- Pourquoi tu ne l'as pas dit avant? C'est cool, je suis content pour toi. Et ça se passe bien? Tu bosses dans quel bar?

Bien évidemment, je trouvais ça dommage qu'elle doive se casser le cul avec deux boulots pour s'en sortir, alors que moi, non. J'aurai aimé qu'elle ait de la chance, comme moi, afin qu'elle ne se sente pas fatiguée par tout ça. Ca allait être dur quand les cours reprendraient, de tout concilier. Mais je savais qu'elle était très organisée et studieuse, qu'elle y arriverait forcément, même si on devrait moins se voir. Ce n'était pas grave, je savais que c'était ce qu'il lui fallait et je serai là malgré tout.

- Au fait, j'ai appris pour les confréries, c'est n'importe quoi ceci dit en passant, mais tu as trouvé une solution?

Je pourrai lui dire pour ma recherche d'appartement prévue aujourd'hui comme ça et ça me faisait penser à son cadeau, je l'avais dans ma valise, j'avais hâte de le lui offrir !

Il n'avait pas l'air en colère contre moi suite à ma révélation. Au contraire , il se réjouissait que j'ai pu me trouver un deuxième travail. Je soupirais de soulagement. Henri n'était pas comme les autres garçon que j'avais fréquentais. Il n'était pas jaloux au point de me faire une crise, parce que les bar étaient rempli de mec, alors qu'en faite, ce n'était pas vrai il y avait autant de femme que d'homme. Bon il y avait bien plus d'homme lors des match de foot ou de rugby mais ça c'était limite normal. Dans tout les cas il n'avait vraiment pas de quoi s'inquiéter. Lorsque j'étais en couple, j'étais fidèle, je l'avais toujours était jusqu'ici. Je ne voie pas en quoi ça changerais.

- Je sais pas, je redoutais un peu ta réaction. Le métier de serveuse, c'est pas vraiment la grande classe. Mais je suis plutôt contente. Ça se passe super bien, mes collègues sont sympa et mon patron est cool, je n'ai vraiment pas à me plaindre. Seul bémol à tout ça, c'est que je n'aurai pas beaucoup de temps libre.

Pour dire la vérité, j'avais totalement oublié son meilleur ami Angel, ça m'était un peu sortie de la tête, pourtant cela m'aurait fait plaisir de le rencontrer, et peut être qu'il aurait pu m'apprendre des choses sur Henri que je ne savais pas. Et surement que lui avais eu d'autre chose à faire puisque lui non plus n'était pas venu vers moi, ou tout simplement il avait oublié lui aussi. Je ne m’inquiétais pas, on avait tout la vie devant soit, alors j'allais bien le rencontrer un jour.

- Non je ne l'ai pas vue et en toute franchise, ça m'était sortie de la tête désolée. Mais la prochaine fois tu n'aura cas me le présenter, ce sera avec plaisir. Lui répondis - je avec le sourire.

C'est vrai que cette histoire de maison qui ferme avait mis l'Université sans déçu de sous. Mais les présidents des maisons avait décidés de ce battre contre cette fermeture et d'ailleurs même ses occupant avait décidé que les choses n'allaient pas ce passer comme ça.

- Oui je suis au courant. Le doyen ne se rend vraiment pas compte de l'impacte que cela va avoir sur Harvard. Et puis pas mal de monde vont se retrouver sans logement enfin surtout ceux qui n'ont pas de sous. Heureusement pour moi, Jeni et Léo m'on proposés de vivre avec eux ! J'ai emménagée en rentrant de vac. Et toi, tu à trouvé une solution ?

Eléo m'avoua qu'elle n'avait pas fait la rencontre d'Angel, c'est dommage étant donné qu'ils étaient dans le même groupe scolaire, mais bon, il y aurait d'autres occasions bien évidemment, je ne me faisais aucun souci là dessus ! Enfin, elle me parla de son boulot de serveuse, m'indiquant qu'elle avait peur de ma réaction, mais je ne comprenais pas de quel sujet elle parlait en fait. Comment j'aurai pu mal le prendre le fait qu'elle se soit trouver un deuxième taff pour réussir ses objectifs? Moi je n'y voyais que du positif !

Elle me demanda alors et pour moi, comment j'allais faire pour les logements, je ne tardais pas à lui répondre :

- Non, j'ai appris ça quand j'étais à NY, alors j'ai pas pu trop gérer ça. Normalement aujourd'hui je dois visiter des appart' et bon, j'en prendrais un dans la foulée quoi. Comme ça ce soir ou demain je pourrais emménager. Parce que bon, je ne sais même pas où dormir ce soir sinon.

C'est vrai ça, bon au pire il y a pas mal d'hôtel mais bon, avec tous les étudiants qui se retrouvaient pris de cours, il ne devait pas rester grand chose. Mais je trouverai bien, je ne me faisais pas trop de soucis pour ça.

Puis enfin, je me dressais sur ma chaise pour lui dire :

- Au fait, j'ai ton cadeau de noël.

J'ouvris la fermeture de ma valise, pour en sortir une enveloppe, longue. Je la lui tendis. Dessus, il y était juste écrit « Eléonora » à la main et à l'intérieur, il y avait deux billets de train, ouverts, en direction de l'Irlande. Ils étaient valables un an. J'en avais pris deux, parce que peut être voudrait-elle que j'aille avec elle et sinon, si elle voulait rentrer seule -ce que je comprenais parfaitement, car je venais de le faire pour NY- et bien elle pourrait y aller deux fois, en un an.

Je savais que pour elle c'était un GROS cadeau, mais j'avais eu tellement envie de le lui offrir. Parce que je savais que son pays et sa famille lui manquaient beaucoup, qu'elle n'avait pas les moyens de s'y rendre à toutes les vacances et que, c'était ça qu'il lui fallait, et pas un stupide collier qui ne signifiait rien mis à part « je t'ai fait un cadeau, parce qu'on doit se faire un cadeau ». J'avais un sourire gigantesque sur les lèvres et j'espérais juste, qu'elle accepterait ce cadeau, je croisais les doigts pour ça.