Solveig ♦ Leave me alone

Solveig & Leandro
   Leave me alone

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 Quand Solveig me demanda de la prendre dans mes bras, je m'en sentais juste incapable. Je n'ose pas la toucher, je n'ose pas avoir de contact avec elle et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque. Je laissais donc la belle rousse sans même prendre la peine de la prendre dans mes bras, le bon côté des choses c'est qu'elle accepte ma proposition de prendre un verre ensemble une fois nos heures terminées. Je souriais à sa remarque en hochant les épaules. On ne sait jamais avec toi, t'es probablement l'une des femmes les plus imprévisibles que je connaisse. disais-je en souriant légèrement lorsque son iphone se mit une nouvelle fois à sonner. Je la regardais me tendre son téléphone, mine de rien ça me fait de la peine de la voir comme ça, triste et perdu. Je me sens coupable de son état, je m'approchais donc doucement de Solveig pour prendre son téléphone et le mettre dans ma poche, c'est un petit geste que je peux faire pour elle. D'accord je te le rendrais tout à l'heure. Puis doucement je m'approchais un peu plus d'elle, passant mon bras autour de sa taille pour la serrer légèrement dans mes bras dans le but de la réconforter et lui rendre un peu le moral. Je m'occupe des visites aujourd'hui, évite de trop te prendre la tête d'accord ? Je t'attendrais après le boulot. chuchotais-je au creux de son oreille avant de déposer un baiser sur sa joue, c'est le maximum que je puisse faire pour ne pas me sentir coupable vis-à-vis de mon patron, de l'homme qui me paie chaque mois. Je retournais donc faire mon travail, accueillant les quelques rendez-vous de la journée, quelques longues heures en faisant une simple petite pause cigarette entre temps. Une fois la journée de travail terminé et comme promis, j'attendais la rousse à l'extérieur de la galerie, collant mon dos contre le mur et fumant ma cigarette en attendant qu'elle arrive à son tour, j'espérais vraiment au fond de moi que ça ne dérape pas une nouvelle fois entre nous, pour Chuck.

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Leandro + Solveig

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En vérité, j'ai besoin de peindre, j'ai besoin d'extérioriser tout ce que je ressens mais je n'ai pas envie de partir de la galerie pour aller faire du sport, parce que Leandro est la et que malgré tout, il me réconforte, même si pour une fois, il ne répond pas à mes désirs. J'aurais vraiment eu besoin de me perdre dans ses bras, mais il ne veut pas, ce qui ne veut pas dire que dans la soirée, il ne voudra pas, après tout, un verre, puis deux, puis trois, c'est comme ça que tout a commencé ... Non ? Il accepte tout de même de prendre mon téléphone et je le remercie d'un hochement de tête. Lorsqu'il me prend par la taille, je me sens électrisée. J'ai l'impression que mon corps tout entier ne me répond plus, et qu'il veut uniquement rester dans ses bras. "Je m'occupe des visites aujourd'hui, évite de trop te prendre la tête d'accord ? Je t'attendrais après le boulot." Je souris et ferme les yeux au contact de ses lèvres sur ma peau. Lorsqu'il se recule, je pars m'enfermer dans l'atelier au fond de la galerie pour peindre, et évacuer toute cette ... peine ? Amertume ? Je n'arrive même pas à mettre un mot sur ce que je ressens en ce moment. Tout ce que je sais, c'est que ce n'est pas du manque. Chuck ne me manque pas. Malheureusement. Les heures passent et jetant un oeil à la grosse horloge en face de moi, je me rend compte qu'il est déjà l'heure de partir. L'heure de boire un verre. L'heure d'oublier. Ajustant ma robe, je retouche légèrement mon maquillage avant de retrouver Leandro dehors. Finalement, je préférerais boire un verre à la maison, tu viens ? Puis... je suis toute seule... Adoptant une tête de chien battu, j'efface cette moue avec un grand sourire puis commence à avancer d'un pas guilleret. Promis je serais sage. ou pas,mais ça il ne le sait pas.

Solveig & Leandro
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 Si j'ai opté pour un lieu public, c'est bien pour qu'aucun dérapage n'arrive entre nous, pour que ses lèvres restent loin des miennes, même si en réalité ce n'est pas spécialement l'envie qui manque. Une fois dehors j'attendais que Solveig quitte à son tour le boulot, je sais déjà dans quel bar sympa du coin je compte l'invité, sauf qu'une fois dehors elle m'expliqua vouloir prendre un verre chez elle, commençant même à partir sans m'attendre. Visiblement tu ne me laisses pas le choix .. Disais-je en soupirant avant d’emboîter le pas pour la rejoindre. Elle me promettait d'être sage, bizarrement j'ai un peu de mal à la croire, mais je lui laissais le bénéfice du doute, car au-delà de notre relation assez étrange, elle reste une fille que j'apprécie réellement, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai craqué la première fois en pensant qu'elle était bel et bien la fille de mon patron et non sa femme. Et j'espère que tu resteras sage ouais, sans quoi je partirais sans hésiter. J'ai pas envie que ça dérape encore une fois. Lui disais-je sans aucune méchanceté dans la voix, je veux juste que ce soit clair, si ses lèvres arrivent trop proches des miennes, je m'en irais .. Du moins je vais essayer de tenir parole crois soyons francs, l'embrasser est loin d'être déplaisant si on retire le fait qu'elles appartiennent en quelque sorte à Chuck. Une fois devant chez Solveig, je regardais sa maison en souriant. Mine de rien je sais pas comment tu fais pour vivre ici .. C'est tellement grand qu'un jour je finirais par me perdre chez toi. lui disais-je en rigolant, laissant la belle rousse ouvrit la porte et nous faire entrer chez elle.

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Leandro + Solveig

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C'est fou d'être autant attiré par une personne alors que l'interdiction est présente. Je ne devrais pas être attirée par Leandro, je ne devrais pas avoir envie de déposer mes lèvres sur les siennes, que ses mains me caressent à chaque fois qu'il est dans le coin, mais pourtant c'est bien ce qu'il m'arrive, il m'électrise, il me rend dingue. Comme Chuck avant. Je me trouve horrible de désirer un autre homme que celui à qui j'ai dit oui, mais je ne peux pas me contrôler, je ne peux pas contrôler mes pensées. Il semble blasé que je lui propose d'aller boire un verre à la maison, mais de toutes façons, je sais qu'il ne peut pas refuser. D'une part à cause de mes chantages et d'autre part, parce que je suis persuadée qu'il n'en a pas envie même s'il fait croire le contraire. Je ne veux pas mettre en péril notre amitié, mais je ne veux pas sortir dans un bar, je ne veux pas voir d'autres filles lui tourner autour. Mais oui je serais sage... Tu me connais. Puis de toutes façons, il arrivera ce qu'il doit arriver. J'avance alors silencieusement avant d'ouvrir ma porte, Leandro sur mes talons. On s'y habitue, mais la maison est trop grande quand Chuck est en déplacement... J'hausse les épaules avant de déposer mon manteau sur le banc qui trône dans le couloir, Peluche venant se frotter contre les jambes de Leandro Je crois que mon chat t'apprécie, tout comme moi. Je souris en coin après cette phrase pleine de sous-entendus, avant de me diriger vers le salon tu veux boire quelque chose ? Je passe alors derrière le bar pour me servir un verre de Passoa, après tout, Chuck n'est pas la, et qu'est ce qu'on dit habituellement ? Quand le chat n'est pas la, les souris dansent ? Et bien c'est tout à fait ça. Quand il n'est pas la j'en profite.

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 Il arrivera ce qu'il doit arriver .. Sa maison est trop grande lorsque Chuck n'est pas là et surtout une fois chez elle, son chat m'apprécie tout comme elle. Ses petits messages codés je les comprends, je dois avouer que ça me flatte mais le problème reste le même : Chuck. J'enlevais rapidement ma veste pour la poser dans un coin, suivant la belle rousse en la regardant avec un petit sourire sur le coin des lèvres, j'ai pas envie de me prendre la tête alors je vais faire un effort. C'est petit d'utiliser son chat pour me faire comprendre certaines choses. Disais-je en souriant malgré tout, car mine de rien son petit air innocent me plaît beaucoup, ça la rend encore un peu plus mignonne qu'en temps normal mais je n'ai pas le droit de penser à des choses pareilles. Elle est la femme de mon patron, une amie tout au plus, je dois cesser de la trouver belle, douce, gentille et mignonne en sachant qu'au final je trahi un homme à qui je dois énormément. Finalement Solveig se dirigea vers son bar, si seulement j'avais un bar chez moi .. Mais bon j'ai pas la place et je suis même pas sûr qu'Ornella accepte d'avoir un bar chez nous, ne serait-ce que pour la petite. Je veux bien une bière, merci. Lui disais-je en souriant avant de tourner mon regard un peu partout, posant mes yeux sur une petite chaîne hi-fi au fond de la pièce, ça me donne une idée mais je suis pas certain que ce soit une bonne idée .. Bref au fond de moi j'en ai envie, j'ai envie de passer un moment sympa avec une fille que j'apprécie malgré tout, sans pour autant que cela dérape entre nous. Si tu me promets de garder tes mains au dessus de mes fesses, je veux bien allumer la chaîne hi-fi et partager une petite danse avec madame. Lui disais-je en souriant en attendant ma bière.

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Leandro + Solveig

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J'ai l'habitude de détourner mes phrases pour ne pas dire les choses directement, Chuck déteste cela et moi ça m'amuse. Je préfère faire languir les gens plutôt que de balancer Cash ce que j'ai à dire, c'est plus amusant, parce qu'on peut savoir ce que les gens ont dans la tête, et ce qu'il pense. Parce que, bon nombre de personnes dont ma mère, déforme souvent mes sous-entendus et ça peut devenir une situation vraiment cocasse. J'ai beau dire que mon chat l'aime beaucoup, ce chat est un aimant à câlins, quand il sait que c'est un humain et que donc, il peut avoir son cota de caresses, il aime toujours tout le monde. Sauf Chuck, il ne va jamais se frotter contre lui, mais de toutes façons, Chuck n'aime pas les chats, c’est réciproque donc. C'est petit ? Bon j'avoue, de toutes façons, ce chat aime tout le monde. Mon sourire s'élargit alors qu'il me demande une bière et je me baisse sous le bar pour le récupèrer dans le petit frigidaire, il a de la chance c'est la dernière, encore une preuve que mon mari n'est pas la, le plein "bièresque" n'a pas été fait. Je le vois regarder tout autour de lui alors que je décapsule sa bière et que je me verse le jus d'orange dans mon verre de Passoa. Alcool de fille qu'ils disent tous, mais je m'en fiche, je ne veux pas perdre le contrôle dans aucune des situations, et si je me met à boire ce soir, ça risquerait de déraper et je... enfin Leandro risquerait de s'en vouloir, moi je ne m'en veut pas, parce que quand je suis saoule je dis tout ce que je pense et j'obtiens tout ce que je veux. Je me met à rire lorsque j'entend sa proposition. Si tu gardes tes mains loin de mes fesses plutôt ! Jamais au grand jamais je n'oserais toucher les tiennes, tu le sais très bien. Je suis sa-ge. Je découpe les syllabes en un sourire mesquin avant de lui tendre sa bière et de boire une gorgée de mon cocktail. Me dirigeant vers la chaine hifi, je l'allume et laisse tourner le CD qui est dedans. Un tango. Mon dieu. Pourquoi. Tu danses quand même ? En vérité, je suis gênée, mais je lui propose tout de même cette danse, je changerais après. Je tend alors ma main pour qu'il la prenne ou non. On peut changer si tu veux. mais s'il te plaît, ne change pas

Solveig & Leandro
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 Bizarrement quand Solveig me dît ô combien elle est sage, ça me fait sourire. C'est tout de même elle qui s'amuse à user de chantage pour arriver à ses fins avec moi. Mais pour une fois je voulais mettre tout cela de côté et profiter de cette fin de journée pour décompresser ensemble, espérant tout de même que ça ne dérape pas entre nous aujourd'hui, pour Chuck. Promis, je toucherais pas à tes magnifiques fesses .. De toute façon elles appartiennent déjà à quelqu'un d'autre. Disais-je en souriant l'air de rien, approchant mes lèvres de ma bière pour en boire une gorgée. Oui j'aime lui rappeler qu'elle est mariée, ça lui évitera peut-être toute tentative, car au final je sais très bien que je n'arriverais pas à la rejeter si elle tente quoi que ce soit. Je l'observais se diriger vers la chaîne hifi, un petit rire quitta ma gorge lorsqu'un tango se fit entendre. Elle se tourna vers moi toute gênée, m'expliquant qu'elle pouvait changer si jamais ça me dérangeait. Pourquoi voudrais-je changer ? Tu penses qu'un tango c'est trop compliqué pour moi, c'est ça ? Lui demandais-je en souriant, buvant une nouvelle gorgée de ma bière avant de la poser sur le comptoir du mini-bar, m'avançant cette fois-ci en sa direction, plaquant ma main sur sa chute de reins et attrapant sa main avec ma main de libre. J'ai plus d'un tour sous ma manche, tu risques d'être surprise. Lui disais-je sans lâcher mon petit sourire du coin des lèvres. Bon je suis pas un danseur né, mais j'estime me débrouiller correctement dans ce domaine, surtout grâce à mon ex qui adorait ça. Je collais doucement mon front contre celui de Solveig en commençant les premiers mouvements, tentant un maximum de rester dans le rythme de la chanson. Ce n'est pas forcément simple, mais je fais de mon mieux. Parfois mon regard se perdait dans le sien et c'est dans ces moments-là que je me dis ô combien cette femme est belle, mais rapidement je tentais de reprendre mes esprits en attrapant doucement la jambe de Solveig pour ma remonter le long de mon corps et basculer légèrement sa tête en avant. Alors comment je me débrouille ? Lui demandais-je en caressant délicatement sa jambe, un petit geste qui je l'avoue, n'a rien à voir avec la danse.

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Leandro + Solveig

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J'aimerais retrouver cette sensation, la sensation de ses lèvres sur ma peau, de ses mains sur mon corps, du goût sucré de ses lèvres sur les miennes. Mais il ne le veut pas, je n'ai plus envie de le faire chanter parce que je risquerais de le perdre, et le perdre est une chose que je ne voudrais pour rien au monde. Je me suis habituée à ses petits sourires, à ses regards en coin, au fait qu'il râle quand j'obtiens ce que je veux par la force des mots, par la force de persuasion que j'ai acquis au fil du temps. Je ne veux pas qu'on devienne des étrangers, deux simples collègues comme on aurait pu l'être, je ne sais pas ce que je veux qu'on soit en vérité, mais tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas que mon couple avec Chuck soit un obstacle à notre « amitié ». Je n'ai jamais réussi à dire ce que je pensais aux personnes, parce que je n'ai jamais osé me rebeller quand j'étais jeune et je préfère désormais taire ce que je pense par peur. Peur des représailles, peur des moqueries, peur du refus, comme la fois où le garçon qui me plaisait au lycée m'avait recalé parce que j'étais trop rousse, et que « c'était la honte de sortir avec une fille comme ça ». C'est pour ça que désormais, je détourne subtilement mes phrases pour faire comprendre les choses, l'art de la subtilité. Je me met à rire lorsqu'il me fait un compliment sur mes fesses, mais ravale aussitôt mon rire quand il dit qu'elles appartiennent à quelqu'un d'autre « Arrête.. » Je ne veux pas penser à Chuck, pas ce soir, pas maintenant, pas quand nous somme tout les deux. Lorsque le tango se met en marche, j'ai l'impression d'avoir tout fait capoter. Mais pourtant non, il ne change pas la musique, j'hoche positivement la tête quand il me demande si je pense que le tango sera trop compliqué pour lui. En vérité, je ne le vois pas danser tant que ça, peut-être en boîte de nuit s'il sort et encore. Je le vois bien marcher sur les pieds de sa partenaire de danse pendant une valse, cette pensée me fait rire. Buvant une gorgée de mon cocktail, je me laisse guider quand il pose une main sur mes reins pour me rapprocher de lui en attrapant ma main libre dans la sienne. Ma conscience se frappe tandis que mon petit démon lui danse la carioca, c'est un peu le chantier la haut, mais je ne me laisse pas abattre. « Alors surprend moi » murmurais-je en un souffle. Mon front contre le sien, je retiens ma respiration et me laisse entraîner par cet homme qui m'obsède et qui est définitivement très doué pour le tango, reprenant une respiration lente, je cale l'une de mes mains dans le haut de son dos, tandis que nous continuons à danser. Je me concentre sur ses pas en les suivant, c'est même peut-être moi qui a des problèmes pour suivre le rythme. Heureusement, il s'arrête de danser et retrousse ma jambe le long de son corps, ma tête se retrouvant un peu penchée en arrière. Mon dieu. Je. Je cherche mes mots pour répondre à sa question « Tu te débrouilles vraiment bien... » Ses caresses sur ma jambe m'arrache un frisson. J'ai envie de l'embrasser. Mes yeux se noient dans les siens, je suis perdue. Me redressant, je colle mon front contre le sien et dépose mes lèvres sur sa joue. Entrelaçant nos doigts, je descend ma main qui était dans le haut de son dos sur ses fesses. « Oups. » Je souris en coin avant de déposer mes lèvres sur le coin des siennes, je me colle un peu plus à lui « Embrasse moi... Je sais que tu en as envie... Et tu sais très bien que c'est ce qui va se passer... Je veux sentir tes lèvres sur les miennes... » Ma voix se casse, je sais que ce n'est pas bien, mais c'est ce que je veux, que nous nous perdions l'un dans l'autre, que nous oublions nos soucis. Qu'il me fasse oublier.

Solveig & Leandro
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 Je sais que ça l'embête que je parle de Chuck, mais parfois je me sens obligé de le faire pour lui faire comprendre que c'est mal ce que nous faisons derrière son dos, que ce qu'elle m'oblige parfois à faire est mal vis-à-vis de l'homme qui l'aime et de l'homme qui me permet de nourrir ma fille. Sauf que peu à peu je me laissais faire, allant même danser un tango avec la belle rousse, je ne suis pas un très grand danseur mais j'estime avoir les basses de la chose, si bien que Solveig semblait surprise. Sauf que soudainement je sentis ses mains glisser doucement sur mes fesses, bizarrement ça ne m'étonne même pas d'elle. T'es pas très convaincante quand t'essaies de faire l'innocente. Disais-je en souriant malgré tout. Sauf que la suite des événements m'échappaient totalement. J'écoutais Solveig en plongeant mon regard dans le sien, elle voulait que je l'embrasse, me faisant comprendre que j'en mourrais d'envie moi aussi. Elle a raison, j'aime sentir ses lèvres contre les miennes et plus encore, mais j'ai pas le droit. Je dois penser à Chuck qui aime sa femme comme un fou, qui ferait n'importe quoi pour sa belle rousse. Doucement je posais mes mains sur les siennes pour qu'elle les retire de mes fesses. Solveig arrête on peut pas faire ça .. On doit arrêter, Chuck t'aime, c'est un homme bien. Il mérite pas ça .. Puis tu me l'avais promis. Murmurais-je un peu à contre cœur, retirant mon regard du sien afin d'éviter toute tentation déjà bien présente. J'ai moi aussi envie d'embrasser la belle rousse, mais je ne peux pas, ma conscience me l'interdit. Bref je dois y aller, on se voit demain au boulot. Disais-je en m'éloignant d'elle, cherchant ma veste à l'entrée de sa maison. Je n'aime pas la laisser en plan, lui mettre un vent car au fond de moi je sais que je la blesse et je n'ai aucune envie de lui faire du mal. Malgré son côté infidèle avec son homme et ses chantages elle est vraiment une fille bien que j'apprécie beaucoup et qui je dois l'avouer ne me laisse pas indifférent. Si bien qu'une fois ma veste sur le dos je ne cessais de penser à elle .. Oh et puis merde .. Me disais-je à moi-même avant de revenir rapidement dans la salle principe, attrapant ma bière pour la finir cul-sec et poser la bouteille vide sur le comptoir. Je tournais mon regard vers Solveig, m'approchant dangereusement d'elle en plaquant délicatement l'une de mes mains derrière sa nuque, approchant une bonne fois pour toute mes lèvres des siennes afin de l'embrasser tendrement, sentant son souffle chaud sur ma peau et allant peu à peu chercher sa langue avec la mienne.

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Leandro + Solveig

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Je ne peux pas dire que je n'aime pas Chuck, je l'aime oui, mais au fond de moi, je ne suis pas sûre de l'aimer autant que lui m'aime. Je ne comprend pas pourquoi il m'a choisit moi alors que je ne suis qu'une pauvre étudiante paumée qui veut finir journaliste. Je pensais qu'au début, ce ne serait qu'une histoire sans lendemain « une histoire de baise » comme dirait mon frère quand il parle de ses conquêtes féminines. Mais non, il m'a rappelé après que nous ayons fait l'amour la première fois. Tout s'est enchaîné très vite, trop vite. Et j'ai l'impression que l'histoire se répète avec Leandro. Sauf que je prend la place de Chuck, c'est moi qui veut encore le voir, c'est moi qui cherche à ce que nous nous retrouvions alors que lui, me répète que c'est mal, que Chuck est l'homme que j'aime et qu'il est aussi son patron. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser à lui quand il n'est pas la, je ne peux pas m'empêcher de me remémorer les nuits ou nous nous perdons l'un dans l'autre, ou nos corps ne font qu'un, les nuits ou nous sommes que tout les deux et rien ni personne d'autre ne compte. Je sais que quand je suis avec lui, je peux être moi, alors qu'avec Chuck, je joue un jeu. Je ne peux pas le regarder en face, je ne peux pas lui dire que je l'aime. Je n'y arrive plus, les mots sonnent faux. Mais pourtant, je ne peux pas partir. Je ne sais pas, qu'est ce que je ferais sans lui ? Je n'aurais plus de travail, et si jamais il apprend que Leandro est l'une des raisons de mon départ, il le licenciera et je ne pourrais que m'en vouloir. Je suis assise entre deux chaises, je suis partagée entre deux hommes. Mes mains sur ses fesses, je feins l'innocence mais il ne me connaît que trop bien pour me dire que je joue très mal la comédie. En même temps, je n'ai pas envie de la jouer avec lui, je ne veux pas porter de masque à ses côtés, il ne le mérite pas. Au fur et à mesure que le temps passe, je perd le contrôle de mon esprit, je veux qu'il m'embrasse et je le pense mais les mots sortent seuls de ma bouche sans que je n'ai rien demandé. Je déglutis en attendant sa réponse, qui je suis sûre, va être négative. Je me doutais de sa réponse, mais je ne savais pas que ce qu'il allait me dire allait me toucher à ce point. Je ferme les yeux pour encaisser le coup et je ne dis rien, je suis sans voix. Je ne veux rien dire parce que de toutes façon, tout ce qu'il dit est vrai, on ne peut plus faire cela à Chuck. C'est intolérable et le pire c'est que je le sais.  Je suis désolée...  Des excuses encore des excuses, toujours des excuses. Pauvre fille ma conscience a raison, je suis qu'une pauvre fille qui ne sait pas profiter de ce qu'elle a. Je suis la pauvre fille a qui il en faut toujours plus. Lorsque je le vois se reculer, j'ai un mouvement d'approche pour le retenir, mais je baisse ma main, je ne peux rien faire. Oui, on se voit demain au boulot. Tu as raison. C'est mieux comme ça, pars. Je soupire en m'entendant penser D'accord... A... A demain alors.  J'ai tout gâché, une nouvelle fois, alors que je lui avais promis. Même sans faire de chantage, j'arrive à le faire fuir. Attrapant mon cocktail, j'en bois une gorgée avant de le finir cul sec. Je ne le raccompagne même pas à la porte, cela ne servira à rien de toutes façons, je n'ai pas envie de lui faire plus pitié que je dois déjà lui faire. M'appuyant sur le bar, j'attend d'entendre la porte claquer pour monter enfiler un jogging et sortir de la crème glacée pour arrêter de penser. Mais je n'ai pas le temps de dire Ouf que je l'entend jurer. Que ? Je le vois qui se rapproche de moi pour vider sa bière d'un trait, c'est bien un homme, jamais partir sans finir sa bière. Mais, lorsque son regard se tourne vers le mien, je peux voir le désir dans son regard, j'arbore alors un sourire en coin quand sa main se dépose sur ma nuque et quand je sens ses lèvres sur les miennes. J'ai gagné. Sa langue trouve la mienne et je prolonge son baiser avec tendresse, mes mains agrippant sa veste pour la lui retirer. Une fois sa veste au sol, je passe une main dans ses cheveux en continuant de l'embrasser. Le goût de ses lèvres m'avait terriblement manqué. Je nous dirige alors lentement vers le canapé et me détachant de ses lèvres, je le pousse doucement sur le canapé avant de m'asseoir sur lui, reprenant notre baiser de façon un peu plus langoureuse, mes lèvres mordillant sa peau. Je lui murmure alors  Reste ici cette nuit...  Je sais que je le regretterais sûrement après, je sais qu'il va le regretter aussi, mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher d'être attiré par lui. Nous sommes comme deux aimants qui se repoussent et qui s'attirent, pour le meilleur comme pour le pire.