Il est en vie ce bébé, je soupirais, j’étais complètement perdue, je ne sais pas ce qu’il voulait dire mais bon ça me faisait flipper de savoir que cet enfant avait disparu et qu’il était revenu à la surface brutalement. Leevy était une drôle de mère pour avoir perdu la trace de l’enfant auquel elle avait donné la vie. Royce me dit ensuite qu’il ne voulait pas devenir une personne noble, une personne de mon espèce, je le prenais vraiment mal : « Je ne suis pas un monstre Royce, ton fils n’est pas un monstre. Je ne veux pas te faire changer, ni toi, ni ta famille, je veux juste que Charles puisse grandir non comme l’enfant de la trahison, pour ne pas qu’il soit montrer du doigt… ». Je voulais pas faire ça pour faire chier Royce, juste pour que le petit puisse être un noble car de toute façon il était noble et je pense que les choses seraient plus faciles si Royce l’avait accepté mais une fois de plus il ne faisait aucun effort ce qui me décevait un peu. « Ce n’est pas un titre de duc qui va te changer Royce, qu’est ce que tu as contre mon espèce comme tu le dis ? ». La seule personne qu’il connaissait qui était noble ça devait être moi et j’étais loin d’être le plus bel exemple. Je lui avais proposé par la suite que Tessy soit la marraine. Royce me demanda ensuite si j’avais des frères ou des sœurs, il ne le savait même pas. Je lui répondis alors : « J’ai deux grandes sœurs, je suis la plus petite, mais je ne ressemble pas à mes sœurs, elles se sont les enfants parfaites… ». Elles ne sont pas tombées enceinte du premier gars avec qui elles ont couchés et elles vont finir par se marier avec un prince, mais pas par force certainement. J’avais ensuite fais téter le petit Charles-Edouard avec le doigt de Royce et il avait l’air surpris je crois. Je ne me rappelais même pas que j’étais torse nue car j’avais l’habitude de donner souvent à manger à Charles-Edouard alors ça ne me choquer même plus. J’avais un peu peur qu’il le prenne, mais c’était comme ça à chaque fois que quelqu’un le prenait. « Heu….Oui mais faut faire très attention à sa tête, faut bien la maintenir quand tu le prends… ». Je lui donnais alors Charles-Edouard mais j’avais peur qu’il le fasse tomber, même avec Tessy je lui avais donner 3000 instructions avant de lui laisser le petit, il était tellement important pour moi. Je mis alors mon soutien gorge ainsi que mon t-shirt, le petit regardait Royce avec des gros yeux.
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J'ai pas envie de raconter tout ça à Minnie, cela ne regardait que Leevy et Sacha. Cette histoire me mettait déjà assez mal comme ça, puisqu'ils m'ont cachés tous les deux qu'ils avaient eu un enfant ensemble, je l'ai su par Cambridge's Secrets et c'est sans doute la façon la plus horrible qu'on puisse l'apprendre. Du coup, le sujet de la fille de Leevy était assez fâcheux, je ne voulais pas en parler et puis j'étais mal placé pour en parler surtout. Il est en vie, c'est tout ce que tu as à savoir. de toute façon, cela lui concernait en rien, comme moi, c'était pas nos affaires, on avait déjà assez de problèmes à régler comme ça. J'étais pas sur de comprendre ce qu'elle me demandait de faire. Devenir noble? Je me mis à rire aux éclats. C'était n'importe quoi. Et ma soeur? Et ma mère? Qu'est-ce que j'en fais? Non, j'veux pas de ça. Plutôt mourir que de devenir quelqu'un de ton espèce. c'était pas la chose qu'elle aurait voulu entendre, ça pouvait être blessant, mais ce qui était blessant pour moi c'est que je devais changer de statut pour avoir mon fils. C'était de la folie pure et simple. Personne me changera, je veux rester qui je suis pour notre enfant. Tu ne me feras pas changer Minnie. dis-je en la regardant très sérieusement dans les yeux. Inutile d'insister, jamais j'accepterais. Je souris lorsqu'elle proposa Tessy comme marraine. Evidemment, elle devait me faire les yeux doux en pensant que son grand frère allait la choisir comme marraine. J'haussais les épaules. J'imagine, sauf si tu as d'autre soeurs. A vrai dire, je ne sais même pas si tu as des frères et soeurs. je ne connaissais pas du tout Minnie-Love à vrai dire. C'était triste, étant donné qu'on avait un enfant à élever à deux maintenant. Je souris au bébé qui disait quelque chose d'incompréhensible. Je me demandais ce que sa maman faisait en m'attrapant le doigt et lui fourrant dans sa bouche. J'avais l'impression qu'il allait me le manger. Mec, mon doigt c'est pas une sucette. Etre si proche de Minnie alors qu'elle avait la poitrine à l'air, c'était pas une bonne idée. Tu devrais te rhabiller. Je peux le prendre le temps que tu remettes ton haut? j'avais proposé ça naturellement. Oui je voulais vraiment le porter dans mes bras, le sentir contre moi, puré c'est que j'avais vraiment l’instinct paternel qui commençait.