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you mean sex, right ?

Anonymous

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Impossible de retenir mon rire. Oui je l'avais écoutée tout le long n'étant pas forcément d'accord avec elle pour ne pas dire que j'avais été en contradiction complète avec tout ce qu'elle disait presque tout du long. Mais à quoi bon parler à première vue ? " C'est ce qui a été convenu ? Laisse moi rire ! C'est ce que tu as décidé et ce que tu m'as amené à te dire ! Alors s'il te plait évite le c'est ce qui a été convenu genre je suis le méchant je t'ai laissé retourner dans la rue alors que tu ne le méritais pas et tout le bla bla. " Je ne supportais plus cette conversation et tout ce qui sortait de la bouche de Lyson m'énervait. Si j'avais réussi à retrouver mon calme un instant, il était en train de me quitter à nouveau et je n'en avais pas du tout envie. A quoi bon s'énerver pour une fille qui s'en fou complètement et n'en fait qu'à sa tête ? " Puis surtout le je sais que tu penseras à toi... Garde le pour toi ! Tu me connais vachement si tu penses que je passe ma vie à penser à moi... Ce n'était pas le cas avant que t'arrives ça ne sera pas le cas après ton départ mais soit vas y va rejoindre ton cher Danny comme je ne comprends rien. " Je n'avais pas envie de chercher elle avait fait son choix je n'allais pas la retenir. Nos deux situations n'étaient absolument pas comparables elle avait raison sur ce point et c'était bien le seul point d'accord entre nous deux. " En tout cas j'espère que tu seras heureuse ! Vraiment ! Et que tu trouveras quelqu'un qui te redonnera goût à la vie parce que pour moi tu ne l'as pas mais je te coupe de suite avant que tu ne ressortes toute ton artillerie, on n'a pas la même définition de profiter de la vie. Ton drame est peut être trop frais. Au revoir Lyson. " Je me dirigeais vers la machine à café, m'en fis couler un sans même savoir si elle avait quitté l'appartement. Mon lit me tendait les bras.

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Il riait, il riait presque à en perdre haleine et moi je le regardais. Je l'observais, pas comme la personne qui ne comprenait pas son rire rauque, mais comme la personne qui le comprenait. Je mordis l'intérieur de ma joue un instant, me demandant ce que je faisais sur le moment. Si je partais tout de suite ou si j'attendais qu'il eut finit de me répondre. Il m'en envoya, contredisant tout ce que j'avais bien pu dire. Je n'avais plus la force de me battre, il avait raison, au fond je ne le connaissais pas, et je savais que je n'en avais pas envie. Ce n'était pas lui qui me mettait à la porte, j'acceptais ce choix joyeusement -ou une émotion similaire à cette dernière-. Je n'avais pas envie de me battre, non pas pour Ezra mais pour toute la Terre. Je cherchais ce que je pouvais bien faire de ma peau, partir, rester, respirer, mourir, rire ou pleurer. Et pourtant mon esprit été vide. Vide de toutes émotions, vide de sentiments et de ressentis, vide de tout. Je l'écoutais, silencieuse. Non pas par respect mais par curiosité et lorsqu'il eut finit de me répondre, qu'il s'avança vers sa machine à café, je sentis une larme rouler le long de ma joue. Je n'avais pas pleurer depuis quelque chose comme il me semblait être des années, et pourtant elle était là, et moi aussi. Plantée comme un piquet, l'observant me dire les quatre vérités que j'avais probablement eut besoin d'entendre. Je n'avais plus envie de rester ici, je déglutit alors, presque avec difficulté, comme-ci cette action me transpercer la gorge. Je me retournais alors, de manière à être dos à lui, puis j'esquissais un fin sourire. Je ne voyais pas l'utilité de relancer la balle, cette discussion n'en finirait plus dans le cas contraire. J'inspirais alors profondément, puis je redressais la tête, non pas de posture digne mais comme la personne qui essayait de ne pas regretter ses décisions. Mes lèvres s'entrouvrirent, mais aucun sons n'en sortis, je secouais alors négativement la tête puis je sortais de l'appartement d'Ezra. Mes affaires laissés chez lui par manque de temps, et l'odeur vaine de la déchirure qui me pourchassait depuis tant de mois. Ce n'est qu'une fois à l'extérieur du bâtiment que je lâchais un : Au revoir... Presque comme un dernier Adieu, je ne me retournerais pas et je ne reviendrais pas en arrière, c'était fini.

RP TERMINE.
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