you mean sex, right ?

Les voyages de fin d'année, des confréries, tout était fini et nous avions tous repris le chemin des bancs de la faculté. Par la même occasion, les boites de nuit étaient de nouveau remplies pour accueillir des soirées toute plus folle les unes que les autres. Ce soir, j'avais participé à l'une d'entre elle avec des potes, enchaînant les verres mais aussi les conquêtes jusqu'à trouver celle qui finirait dans mon lit. La soirée touchant à sa fin, elle n'avait pas dit non pour venir boire un dernier verre chez moi mais ça s'était avant que tout ne dégénère dans l'ascenseur dans des baisers fougueux. Non nous ne boirons rien, il fallait vite aller au lit. Entre deux baisers enflammés je pris les clés dans ma poche, ouvris la porte, laissait tomber les clés sur le carrelage et fis claquer la porte derrière moi tout en continuant d'embrasser la jeune fille qui reculait dangereusement vers le bar. Non nous n'allions pas faire ça ici si Lyson était là ou si elle rentrait cela ne le faisait pas. D'ailleurs à peine avais je enfin repenser au fait que j'hébergeai la demoiselle que la lumière s'allumait dans la pièce à vivre me stoppant net car nous étions trop loin de l'interrupteur pour que ce soit ma demoiselle ou moi qui l'ait allumée.

J'avais un caractère bien particulier, je l'avais toujours dis. Et pourtant depuis que nous étions rentrés de Lake Louise, j'avais du mal à oublier l'adoption de ma fille. Même si je sortais, que je faisais la fête et tout ce qui s'ensuivait, j'y repensais toujours au moins une fois dans ma journée. Mais qu'importe, je devais arrêter de me torturer l'esprit de la sorte, je n'en pouvais plus de me faire autant de mal, je voulais vivre, je voulais respirer et ne pas me laisser sombrer dans la tristesse. J'avais déjà connu ça à la disparition de Spencer et je ne voulais pas que ça recommence. Mais bref, j'avais invité deux potes ce soir, je ne voulais pas passer la soirée seule, d'autant plus qu'Ezra était lui même sorti. Nous étions tranquillement tous les trois dans ma chambre, nous ne gênions personnes et autant dire qu'on s'amusaient bien. Je lâchais alors un grand rire amusé, lorsque mon ami se déshabilla pour se mettre en caleçon. T'aime trop te foutre à poil. Y'a vraiment quelque chose qui va pas chez toi. Je souriais amusée, quand j'entendis du bruit que ni moi, ni mes amis avaient fait. Ah, Ezra devait être rentré, cependant je n'entendais aucun sons de paroles, si ce n'était des corps enchaînés qui s'adossait contre les murs. Je levais alors les yeux aux ciels, il avait encore ramener une conquête et il allait encore se la faire sur le canapé. Je trouvais ça triste. Je reviens. Je souriais alors faussement à mes amis en me redressant et me dirigeant dans le salon, allumant la lumière. J'observais Ezra avant de poser mon regard sur sa nouvelle amie. Oh tu nous as ramené un thon, c'est bien, ça fait longtemps que j'ai pas vu de poisson qui respire encore. Je posais de nouveau mon regard sur Ezra et sortit une capote de ma chambre, lui montrant le truc que j'avais dans les mains. T'en aura peut-être besoin, si tu veux pas finir avec des bébés morse. Je souriais faussement en levant les yeux aux ciels. J'étais méchante et j'assumais entièrement.

J'étais maudit. Je n'avais pas fait attention, je l'avais réveillée ou je ne sais quoi car en fait elle n'avait pas du tout la tête de la fille qui sort du lit et maintenant elle venait de débarquer dans le salon. Autant dire que son arrivée avait coupé toute envie de coucher avec la fille que j'avais ramené, d'ailleurs, elle, elle ne s'était pas posée la question de savoir qui était Lyson pour moi, elle avait tiré des conclusions hâtives et elle s'était barrée ! Bien joué l'araignée ! C'était donc avec un thon des plus ironiques et froid que je lui avais répondu. " Garde tes trucs de merde pour toi j'en aurais pas besoin ce soir comme tu peux le voir ! Bien joué ! T'as eu ce que tu voulais c'est bon tu peux retourner au lit ? " Cette femme m'attirait réellement mais depuis le Canada et notre dispute là bas elle me sortait aussi par les trous de nez, elle ne s'ouvrait jamais ne parlait jamais... Ma foi... Peut être que ce froid polaire entre nous se réchaufferait un jour et nous ferait nous entendre plus que bien... peut être ! rien n'était moins sûr ! " Puis tu peux garder tes critiques pour toi plutôt que t'attaquer à des choses aussi basses que le physique ! Est ce que je te répète à longueur de journée que t'es insupportable et grincheuse ? " Je n'aimais pas le ton qu'elle prenait avec moi, peut être est ce que j'avais été trop gentil dès le début, mais c'était fini, je l'hébergerais même si je la détestais car ce n'était pas concevable qu'elle soit à la rue mais cela ne m'empêcherait pas de ne pas l'aimer si elle continuer à jouer à ce petit jeu.

Depuis la dispute que nous avions eu avec Ezra au Canada, j'avais du mal à adopter une attitude gentille à son égard, en réalité, j'étais même plutôt méchante. La plupart du temps je lui cassais tous les coups qu'il ramenait chez lui, comme je l'avais fais ce soir avec cette fille. Franchement il pouvait trouver bien mieux qu'elle et il le savait. Je vois ça. Et j'en suis fière. De rien d'ailleurs, grâce à moi demain tu te réveilleras pas à côté d'une fille avec un mono-sourcil. Je souriais une nouvelle fois faussement. Cette tension qui avait entre nous devenait un peu plus intense à chaque instants et je ne savais pas si j'en étais heureuse ou si je détestais tout simplement ça. Les critiques sur le physique sont basses quand elles ne sont pas fondés. Hors là, elles l'étaient parfaitement. Et hop un nouveau sourire faux à lui offrir. Je croisais alors mes bras sous ma poitrine, le toisant de mon regard froid, de mon regard distant. Alors que je m'apprêtais à dire quelque chose, je voyais mon ami en caleçon sortir de ma chambre. J'arquais alors un sourcils, en l'observant se diriger jusqu'à la cuisine et se servir un verre d'eau comme-ci tout était normal. On a soif Danny ? Je l'observais un instant et souriait amusé, ce garçon me faisait rire. Non c'est pour soulager mes couilles, elles sont en feu si tu savais. Je l'observais alors, en lâchant un rire amusé. Jte crois. Je reportais alors mon attention sur Ezra, je venais de faire comme-ci il n'existait pas et c'était assez drôle.

" Arrête Lyson ! T'es tout sauf crédible et tu passes pour une nana jalouse qui critique gratuitement ! Ce que tu n'es pas comme tu te fou royalement de moi ! Tes goût ne sont pas une référence ! " C'était bas et nul ce qu'elle faisait, je n'étais pas le genre de mec à apprécier cela mais si ça lui plaisait qu'elle le fasse, en dehors de chez moi... comme je lui avais déjà dit au Canada ce qui avait l'air d'être entré par une oreille et sortit par l'autre puisqu'elle était toujours là. Elle se permettait en plus d'inviter des gens chez moi, plus que limite, ce gars ne m'inspirait rien de bon et en plus il était en caleçon. Sa sortie m'acheva, je me dirigeai vers lui lui foutu mon point dans la gueule avant de lui dire en le tenant par le col. " Tu prends tes affaires et tu dégages, vite ! " J'étais passé de la bonne soirée, de la bonne ambiance à l'énervement. Alors que je regardai nouveau en direction de Lyson, je lui lançai avant qu'elle ne puisse dire quelque chose : " Toi t'as rien à dire autrement personne ne t'empêche de le suivre ! " Elle voulait niquer mes coups mais n'était pas réceptive à cette attirance que j'avais pour elle. C'était son problème. Pas le mien.

La tension avec Ezra était palpable. Je lui avais cassé son coup, après tout j'aimais faire chier le monde c'était bien connu. Mais voilà qu'il commençait à perdre patience, qu'il commençait à perdre pieds et je sentais qu'il allait m'en mettre plein la gueule. Casser tes coups, ne fait pas de moi une meuf jalouse. Je l'observais interloquée, peut-être qu'au fond de moi j'étais vraiment jalouse ? Peut-être que je ne supportais pas de le voir avec d'autres filles alors qu'il m'avait volé plusieurs fois des baisés. Alors que je réfléchissais à tout ça avec sérieux, je le voyais se diriger avec hargne jusqu'à Danny pour finalement lui décrocher une droite. NON MAIS T'ES MALADE ! J'étais sortie de ma réflexion et je m'étais rapidement dirigée vers mon ami, et observais son nez qui saignait. Il me disait que je n'avais rien à dire, qu'est-ce que c'était ? Une dictature ? Danny ça va aller j'vais te soigner ça. Je posais alors mon regard sur Ezra en me redressant et me mettant face à lui. Et bien dans ce cas, j'me casse. Je n'avais plus rien à faire ici apparemment et j'aurais du partir bien avant. Je ne prenais même pas la peine de chercher mes affaires dans la chambre, j'attrapais seulement mon sac à main et traîna Danny à l'extérieur de l'appartement. Je n'avais plus rien à dire à Ezra, qu'il reste seul.

" Si c'est pas de la jalousie c'est quoi ? Ton côté casse couille ? Parce que si c'est ça faut aller voir quelqu'un parce que ça ne peut pas être aussi poussé ! " J'étais fou, énervé comme pas possible. Elle me gonflait depuis notre aventure canadienne, elle ne faisait aucun effort, ne voyait pas que je m'attachais à elle et que je voulais qu'elle puisse compter sur moi, non elle ne voyait pas tout cela, elle préférait se mettre dans son coin, ne pas parler. " Oh oui pauvre Dany ! " Je fis la voix d'une femmelette en faisant semblant de pleurer. " Ma maison n'est pas un baisodrome, au pire si ça en est un c'est le mien pas le tien, c'est la moindre des choses, du respect ! " Elle m'avait cherché je n'étais pas doux dans mes mots, qu'est ce qu'il me prenait ? Elle m'avait juste fait sortir de mes gonds, c'était la goutte de trop. " Et ben casse toi comme tu sais bien faire ! C'est tellement facile ! " Je me tournais m'appuyais sur le bar passant mes mains plusieurs fois dans mon visage espérant me réveiller d'un mauvais rêve.

Ouais mon côté casse-couille. Et tu sais quoi ? Il t'emmerde profondément. Je l'observais presque choquée de voir comment il réagissait. Je ne l'avais jamais vu comme-ça et je détestais tout simplement cet aspect là de sa personnalité. J'étais à côté de lui et il me disait que sa maison n'était pas un " baisodrome ", oui je l'avais bien remarqué. J'ai remarqué, ouais. Toi tu peux t'envoyer en l'air qui tu veux et moi j'dois prendre la chambre d'hôtel ? T'a raison, j'suis pas chez moi ici. Je secouais négativement la tête, aidait Danny et me dirigeait vers la sortie. Ouais dans cette situation j'prends la facilité. Je tournais mon regard vers lui, un court instant. Et toi reste seul. Tu pourras baiser qui tu veux comme-ça. Je lui souriais faussement, et sortait de son appartement, je ne prenais pas la peine de fermer sa porte d'entrée, tout ce que je voulais, c'était m'éloigner de lui.

" Tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre ! Mais tellement ! " Cette discussion ferait mieux d'être abrégée car nous allions dire des choses que nous ne pensons pas mais ni elle ni moi n'avions l'intention d'arrêter à première vue. " Tu m'excuses mais je ne ramène pas de nana souvent depuis que tu es là ! C'est la première ! T'abuses clairement ! Et ouai les autres j'allais à l'hôtel avec et si j'avais su que t'étais là je ne serais pas rentré avec ! Pardon d'avoir du respect! " J'étais rouge, rouge de colère, rouge qu'elle n'ouvre pas les yeux, rouge qu'elle me gonfle comme cela en plus de cela l'alcool n'arrangeait rien je n'avais pas envie de me calmer heureusement que je n'avais aucune violence envers les femmes. " T'as raison laisse moi seul au moins j'aurais personne pour me faire chier et je ferais ce que je veux ! Quand tu vois que la seule nana qui me donne pas juste envie de la baiser et de lui dire au revoir n'est pas réceptive... Ya pas à chercher ! Les coups d'un soir c'est mieux ! D'ailleurs baisons ! Peut être qu'on s'entendrait au lit ! Ah ah allez va soigner ton pote Dany tu me donneras son adresse je ferais déposer tes affaires chez lui ! "

Je n'avais rien à lui dire, je n'avais plus rien à faire ici, pas quand il était comme-ça, pas comment il pouvait me parler. Je détestais ça. Danny pissait le sang mais ce n'était rien de bien grave. Et là je voyais Ezra qui m'en mettait plein la tête, je laissais alors Danny dans le couloir, l'incitant à rentrer chez lui pour se soigner et je retournais dans l'appartement d'Ezra. Il m'avait tout autant énervée. Tu sais quoi Ezra ? Tu commences sérieusement à me pomper l'air. Tu parles, tu parles mais tu n'agis pas, tu montres rien. Je te plais ? Ah oui ? Tu le montres vachement en décidant d'emmener une fille ici pour la baiser dans ton salon alors que j'suis à côté. Baiser avec toi ? Laisse moi rire, tu es exécrables, désagréables, insupportables et en plus de ça, t'es complètement bourré. Je m'étais approché de lui sans même y faire attention. Je me retrouvais à quelques centimètres de son corps. La simple idée de me retrouver dans la même lit que toi, ne fait que me répugner. Tu veux que je parte ? C'est ce que je vais faire. Compte sur moi pour ne plus revenir chez un taré comme toi ! J'affichais presque une mine de dégoût en le regardant. Je le détestais, j'en étais sûre.