TOPIC DE GROUPE ✱ Manifestation

Tu es avec tes potes et enfin, l'énervement et la tension descendent. Ça fait un bien fou de n'plus serrer les poings, quoique tes jointures te faisaient un mal de chien. Mais ça passerait, éventuellement. Tu aurais quelques bleus, voilà. Pourquoi dans les films est-ce que cela semblait si facile et sans douleur? Tu sens quelqu'un te taper l'épaule. Encore une folle qui va t'attaquer verbalement? Putain, c'est exaspérant. Tu te retournes. Alors, c'est le bordel sans moi ? Ah, tu as tord, c'est Léo. Tu lui souris, rigolant alors. "Ouais, un bordel, c'est l'mot pour décrire... J'ai frappé une folle furieuse." Tu n'en étais pas nécessairement bien fière, c'est juste que... cette Calypso, tu ne pouvais pas la sentir. Même pas la voir en peinture. Bébé te parle alors. Mon bébééé! J'pouvais pas manqué ça, mais imagine le bordel que j'ai du faire pour pouvoir venir ! Un bordel, encore. Exactement ça! "Au moins t'as réussi! Maintenant, j'te kidnappe et j'te garde que pour moi, d'accord?" T'avais eu peur de la perdre, en sachant c'qui s'était passé. Ça aurait pu lui être fatal, si... Vous parlez alors de pizza, c'qui te donne sacrément faim, mais Swan vous montre sa poche de protéines. Ça t'rend triste. "Quand vas-tu pouvoir te bourrer la face de chocolat et de popcorn ou de trucs pas santé du tout?", dis-tu, toute excitée de la voir elle-même de nouveau. C'était un bon début, déjà... "On pourrait t'écrire sur le front : Abattez Calypso, elle n'a même pas d'cerveau!" Slogan nul, mais qui t'faisait tout de même rire un peu, après c'que t'avais fait...

Les gens sont de plus en plus nombreux dans le Yard, et le Doyen ne peut pas sortir de son bureau, ayant trop peur de tous les étudiants qui viennent partager leur mécontentement. Il est bien conscient que ça déçoit certains, et il savait que ça allait se passer comme ça, mais il n'a pas le choix. Il appelle donc la sécurité pour qu'on vienne faire entendre raison aux étudiants. C'est donc pour cela qu'une orde d'agents sortent du bâtiment, tous habillés en noir. L'un d'entre eux prend la parole : "S'il vous plait, venir ici ne servira à rien, rentrez chez vous ! Dès le premier débordement, nous n'hésiterons pas à appeler la police !" Espérons qu'ils finissent tous par partir.

Skyler lui avait présenté son "papa" de substitution et comment dire.. c'tait presque ironique là pour le coup, herm. Il s'était apprêté à répondre sauf qu'il avait entendu cette student là qui cherchait la merde, et il avait pas pu s'empêcher d'aller la trouver, histoire de la faire dessuite redescendre d'un étage là. Elle se prenait pour qui celle-là sérieux ? Tu connais pas la liberté d'expression toi ? Rien n'est dit qu'on a le droit de manifester que pour défendre ces maisons que vous adorez tant. Euuuuh... elle était blonde ou quoi ? Elle avait pas lu ce qu'il y avait marqué sur les pancartes ? Ben reste là si tu veux, les gens vont juste penser que tu nous soutiens en fait. Au final, ça fait juste une personne de plus. Good game ! dit-il en haussant les épaules. Bah ouais qu'elle reste là si elle le vouait, au final c'est eux que ça servait. Mais qu'elle ferme juste sa gueule. Et puis à ce moment là, une blonde vint en renfort, venant soutenir sa copine la gueularde. Oh oh oh ! On s'calme monsieur grande gueule !. Déjà, il n'y a pas marqué ton nom ici, ce n'est pas ton territoire et donc, tu ferais mieux de ne pas menacer ou même donner d'ordres, merci !. Viens Asia... Ah ah ah. C'était un sketch sérieux. C'était qui la grande gueule là ? Les deux meufs s'éloignèrent et Wade soupira légèrement, se sortant une clope. Laisse tomber toi aussi, ce genre de meuf qui font ca pour se faire remarquer, ça vaut tellement pas la peine. Wade tourna le visage vers Skyler qui venait de le rejoindre, bras croisés, l'air soudain sérieux. Il eut un petit sourire, parce qu'il la connaissait si peu au fond, mais il avait déjà l'impression de percer un peu son caractère. Elle m'a gavé dit-il sur un ton détaché. Il avait pas pu s'empâcher d'aller la voir, c'tait comme ça. Tu devrais aller rejoindre les mather non et moi les roses histoire de pas passer pour la refouler Cabot pour le coup. Wade acquiesça doucement, prenant une première taffe. Ouais. Tu t'y plais chez les Cabot ? demanda-t-il en lui proposant une clope en tendant son paquet. Elle lui demanda ensuite si ils pourraient se voir un peu plus tous les deux, passer du temps ensemble.. et si Wade essayait de rester en retrait par rapport à tout ça, il devait avouer qu'il était bien tenté d'en apprendre plus sur sa demi-soeur. Ouais carrément. Tu peux venir boire un coup des fois à mon appart, si tu veux dit-il avec un léger sourire. Par contre, elle avait pas besoin de lui proposer de venir la voir vu qu'elle habitait avec Konrad. Soudain, il tourna légèrement la tête et ce qu'il vit le scotcha sur place. Un peu plus loin se tenait Ivy, occupée discuter joyeusement - oui oui - avec Maëlys. Heeeeein ? Il avait raté un épisode là ? Depuis quand elles s'entendaient bien toutes les deux ? Une fille (Pia) prit alors un haut parleur pour faire un petit discours, et ce qu'elle disait était assez juste ! Il leva les deux pouces en l'air pour lui montrer son soutien quand soudain, des mecs de la sécurité habillés en noir firent leur apparition, les menaçant d'appeler la police. Ah ouais ? Ils provoquaient toute une bande d'étudiant pour ensuite venir se cacher derrière des flics ? Wade fronça les sourcils, sentant la colère monter doucement. Il jeta un regard à Ivy, une pensée lui traverçant soudain l'esprit. Viens dit-il à Skyler en se dirigeant vers les deux filles. Salut.. dit-il en s'approchant d'Ivy, jetant un regard à Maëlys pour la saluer également. Il savait pas vraiment comment prendre le fait qu'elles se parlent comme deux copines toutes les deux, mais il y avait quelque chose de plus important pour l'heure. Ivy, tu devrais ptetre y aller non ? Si jamais ça tourne mal.. Et il savait de quoi il parlait. Combien de manif partaient en couille tous les jours ?

HJ: désolée pour la longueur

J'avais l'impression de rêver. J'en revenais pas. Nolwenn et moi prenions la parole tour à tour pour exprimer notre point de vue mais ma petite-amie alla un peu loin dans ses propos. Je comptais la stopper mais à en juger par les mots d'Aaliyah, elle allait aussi loin que Nolwenn. Elle insinuait que c'était une chienne en me disant de la tenir en laisse. Je levais les yeux au ciel. Non mais franchement. Elles allaient loin tout les deux. Je comptais lâcher l'affaire, jusqu'à ce que le chien de garde d'Aaliyah, c'est-à-dire Andrew, arrive. J'avais envie de lui rire à la gueule. De lui en coller une mais pour tout. Pour les mots hypocrites qui sortaient de sa bouche. Qui était-il pour me juger ? Sérieusement. C'était l'hôpital qui se foutait bien de la charité. Je m'approcha de lui, me retrouvant bien nez à nez avec lui. C'était comme s'il n'y avait plus personne autour de nous, hormis nous deux et putain, j'étais prêt à lui coller mon poing en pleine figure pour ce qu'il venait de dire. Donc pour toi, discuter avec Aaliyah, c'est être contre elle ? Et depuis quand t'en as quelque chose à foutre de la situation des gens, de leur condition de vie ? De ce que peuvent ressentir les gens ? Tu t'es soucié de moi quand tu t'es tapé Aaliyah alors que j'étais avec elle ? Tu t'es soucié de moi quand je me suis retrouvé pendant plusieurs jours à dormir dans ma voiture, à manger que dalle parce qu'à la base je vivais avec Aaliyah mais que vous aviez tout détruit ? Depuis quand tu te soucis des autres Rosebury ? Tu t'es jamais soucié de la condition de vie des gens autour de toi. T'es qu'un putain de nombriliste. Ferme ta putain de gueule d'enfant pourri gâté et essai pas de m'apprendre la vie. C'est à toi d'ouvrir les yeux, pas moi. Moi je sais ce que c'est de vivre dans la rue, d'avoir nulle part où dormir et à ce que je sache, c'est pas ton cas ! J'étais prêt à le frapper. Franchement, ça me tentait. Peu importe qu'il ait un homme ou plusieurs autour de lui pour le protéger. J'en avais strictement rien à foutre. Je savais de toute façon que tout ça finirait par se retourner contre lui et non pas moi, alors, tant qu'à faire. Petite merde sans nom ! J'étais poli là. Je me contrôlais vraiment pour ne pas déraper. Pour ne pas aller trop loin, verbalement comme physiquement. Je ne voulais pas abîmer sa petite gueule de con avant son mariage. Un marié sacrement amoché, ça l'afficherait mal.

Cette Manifestation je sais pas encore vraiment si je lui voue un énorme amour ou pas du tout. Ca part déjà en couille, tout le monde ce gueule dessus pour un oui ou un non. Les Students viennent en rajouter de leur côté, comme cette meuf qui est arrivée en fleur pour gueuler se qu’elle pense haut et fort. Wade est allé directement la voir pour essayer de la faire descendre de son estrade et toute la clique de la nana est arrivée. J’ai soupiré en restant en retrait parce que moi je sais que j’aurais pas fait que gueuler finalement. J’suis revenu derrière Wade pour essayer de placer mon avis. On est deux alors.. ! Et puis finalement je lui ai demandé si ce n’est pas préférable de rejoindre nos confréries, même si moi c’est un peu à contre cœur. Non, je ne m’y plais pas vraiment. Disons que c’est des amis qui m’ont un peu ventée les mérites de la maison qui finalement ne me correspondent pas du tout ! J’ai soupiré. En réfléchissant sur la fait qu’il faudrait qu’on passe plus de temps ensemble, déjà pour un peu plus se connaître, même si je pense que ca, ca va pas être très difficile enfaîte. Il me semble être tout à fait le genre de gars avec qui j’pourrais rester, enfaîte c’est même un mather, un peu ce que j’aurais dû être si je ne m’étais pas laisser attendrir par le doux regard de mes amis les cabot ! Faudra que tu me donnes l’adresse alors ! J’lui ai pris sa clope des mains en lui faisant un p’tit sourire avant de tirer une taffe à mon tour. J’me gêne pas nonon. J’ai soufflé la fumée par la bouche en regardant le gars de la sécurité ce ramener pour nous recaler ailleurs. Il est sérieux le doyen ? Faut prendre ses cacahuètes en main peut être. J’ai suivis Wade à travers un peu de foule pour rejoindre Maëlys et une autre meuf. J’ai salué Maëlys que j’ai vu tout à l’heure. Pourquoi qu’est ce qui ce passe ? Bah ouais pourquoi elle devrait partir et pas moi par exemple ?

Rien que le fait de me retrouver en ce lieu, cela me donnait tellement la nausée mais si je venais c'était dans le but de protéger ma petite amie enceinte et ce même si j'avais des gardes un peu partout. De toute façon au jour d'aujourd'hui, je m'en foutais de ce qui pourrait m'arriver, j'avais peur pour ma fiancée alors voilà je suis venu et je commençais sincèrement à regretter ma venue mais tout de même je restais. Je venais même de faire un petit speech aux deux gugusses qui osaient emmerder ma copine. J'attendais la réplique cinglante du blackos ! Je n'étais pas du genre à être raciste mais ce mec-là me sortait par les yeux par sa façon d'être et en plus il s'agissait d'un ex-Mather ! Pfff je l'écoutais déblaterrer toutes ses inepties sans rien dire me contentant de préparer mes répliques. Ah ouais il jouait à ce jeu-là ?! Je le toisais avec calme et ce même s'il méritait que je frappe de suite mais j'attendais le bon moment, c'est-à-dire quand je pourrais finalement prendre la parole et je n'attendrais pas la réponse de ma copine ni de l'autre conne de brune qui servait de copine à la petite fiotte qui osait me parler mal... Il osait parler de la sorte à un Prince ? Haha ! Il allait en prendre pour son grade parce que je n'étais plus la même personne ! Tout ce que j'avais c'était de perdre ma beauté... Plus rien ne comptait à mes yeux hormis Aaliyah. Espèce de petite merde hein ? Je regardais longuement mon adversaire sans aucune trace d'émotions. Ses phrases ne m'avaient guère atteint ! J'étais immunisé contre ce genre d'affrontements verbaux. " Hum belle tirade... Mais crois-tu réellement m'atteindre comme ça ? " je m'interrompis afin de le regarder dans les yeux avant de reprendre. " Crois-tu que je parlerais ainsi si je ne connaissais pas ce que c'était la misère du monde ? Eh bien si Wilson, je connais bien. Je sais ce que c'est de mourir de faim, de froid, de maladie... Je sais ce que vivent les gens mais ce que je fais pour eux, ça ne te regarde pas. Je ne traite pas avec la vermine de ton espèce. Tu n'as que des insultes à ta bouche, je vois bien que tu es désireux de me frapper alors je vais te montrer ce que c'est d'agir au lieu de parler " Sur ces mots, j'usais de ma dextérité de Wide Receiver ainsi que de ma célérité pour mettre mon adversaire hors d'état de nuire. Je le mettais rapidement au sol en lui faisant une clé de bras et bloquant son cou à l'aide de mon genou. Je lui faisais une des techniques d'intervention militaire qu'on m'avait apprises... Vive les formations princières non ? Mon attaque était frontale mais tellement rapide que je n'avais pas laissé le temps à mon adversaire de riposter. Je savais que je paierais une caution pour sortir de garde à vue si je me faisais arrêter.