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i looked for you even in my dreams.
« Charlie ... » Te suppliait-il d'arrêter ? De t'éloigner ? Cette situation était étrange, complexe et plutôt bouleversante, mais pourtant tu l'embrassas quand même. Savais-tu ce que tu faisais ? Oui. Pensais-tu aux conséquences de tes actes ? Non. L'important, c'est le moment présent. Le reste, on verra en temps et lieu. Au départ le baisé était doux, timide. Comme si vous vous redécouvriez. Puis alors que tu aurais cru qu'il s'agissait du bon moment pour te reculer, lui faire face, il prit ton visage entre ses mains et poursuivit un bref instant votre doux baisé. Il se recula de lui-même, gardant toutefois un contact physique avec toi. « On fait n'importe quoi... n'aie pas pitié de moi, charlie ... je ne veux pas, je le mérite pas surtout après le mal que je me rappelle t'avoir fait ! » Certes, il n'avait pas tort, mais tu n'avais pas envie de parler de ça, de penser à ça. Tu voulais vivre le moment présent, oublier tout le reste. Il pensait au passé, à vos précédentes relations, mais toi tu n'étais plus à ce stade. Tu avais grandis, tu avais pris de la maturité. Tu étais plus fort, plus sage qu'avant. Tu étais capable de reconnaître tes limites et les appliquer, ce qui n'était clairement pas le cas l'an dernier. Tu soupiras doucement et le regarda droit dans les yeux. « Je ne suis plus le même. » dis-tu calmement. « Je connais mes limites. Laisse-moi décider quand j'en ai assez. ». Tu parlais doucement, mais quelque chose dans ta voix était sérieux, très sérieux. Tu voulais qu'il comprenne que là, tu n'étais plus le petit gamin gentil qu'on peut malmener, manipuler. Avec William, tu as apprit. Avec ta cure de désintoxication, tu as appris. Tu as appris à savoir mettre ton pied par terre et reconnaître tes limites. Point final. « Et je n'ai pas pitié de toi. » Tes souricls se fronça. Ça te faisait mal qu'il pense que tu aies pitié de lui. Tu n'es pas comme ça et il devrait le savoir. « Jamais. » Tu l'embrassa sur les lèvres avant de le prendre dans tes bras, posant ton menton dans le creux de son cou. ~
© charney
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