i looked for you even in my dreams.
Je ressentais bien trop de choses et je sentais qu'il me comprenait, qu'il cherchait toujours à voir le meilleur en moi et qu'avec ce tendre camarade, je savais me sentir bon, quelle belle chose ! Je ne faisais que lui sourire malgré la peine et l'anxiété que mon récit créait en moi. Je me sentais clairement mal mais le voir attirer mon sourire, le laissant sur mes lèvres fines, comme une impression collée et devenue indélébile. Je voyais pourtant le malheur, la tristesse peu à peu habiter la lueur croisée dans ses yeux au détour d'un échange fructueux. Il se sentait mal au gré de mes paroles et je comprenais que l'effet que ces souvenirs me faisaient, n'avaient pas meilleurs effets sur mon camarade tant adoré et cela me brisait le cœur. Je le voyais se décomposer puis doucement s'approchait et j'avais peur de recommencer, de vouloir l'embrasser comme pour le consoler, j'avais bien peur de ce que cela pouvait signifier, je pense aussi, à nos yeux comme aux yeux de ceux qui entendraient que cela s'est produit si un jour, cela s'ébruitait. Pourtant, j'appréciais le voir tendrement s'approcher de moi, attristé. Il venait surement en signe de paix, en signe de consolation et j'appréciais son effort ayant quelques flash malheureux de ce que j'avais pu lui faire, ce qu'il avait subi par ma faute. Comment pouvait-il être présent pour moi et alors qu'il s'approchait plus dangereusement encore, désespéré, je susurrais : Charlie ... Mais il me coupa pour prendre la parole. Il m'expliqua que je n'avais plus à vivre ça seul et un sourire presque venu du ciel, comme un cadeau put réapparaitre sur mes lèvres mais il n'était pas encore bien brillant. La chaleur de ses mains sur mes joues me troublait et je me sentais tout étrange, perdu surtout de ce qui se déroulait à l'instant. Là, il se rapprocha encore une fois et vint déposer ses lèvres sur les miennes; mes yeux s'ouvrirent bien grand, étonné parce que là, c'était bien plus réel, c'était lui qui l'avait lancé, il avait décidé pour ce baiser et ça rendait tout bien plus réel. Je ne savais pas ce que je devais faire et bien que je voulus couper court à cela, j'en fus incapable, appréciant la chaleur que cela apportait à mon âme ayant vécu bien des troubles depuis plusieurs mois et meme depuis mon retour. Je venais à mon tour tout en approfondissant le baiser, entourer son visage de mes mains pour me forcer à m'en détacher, laissant nos fronts collés et je le regardais en disant, l'esprit embrumé : On fait n'importe quoi... n'aie pas pitié de moi, charlie ... je ne veux pas, je le mérite pas surtout après le mal que je me rappelle t'avoir fait ! Je me reculais sans tourner le dos, le regardant comme apeuré manquant presque de tomber en reculant ayant oublié la chambre et sa conception, les emplacements des objets. Je me rendais compte surtout que j'avouais clairement que l'embrasser, être dans ses bras n'étaient pas détestable du tout rien que dans ses mots mais que j'avais encore un truc qui faisait que je voulais pas qu'il ait mal, je voulais pas qu'il risque encore de se blesser.
© charney